vendredi, octobre 07, 2016

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Paris, le vendredi 7 octobre 2016


Pour : PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE
Complément à la dénonciation du 20 janvier 2014


Copie à :
Président de la République
Premier Ministre
Ministre de la Justice

Présidents du Parlement
Présidents des groupes parlementaires

Premier Président de la Cour de Cassation
Président de la Cour d’Appel
Procureur général
Président du TGI

Directeur de la police judiciaire

Bâtonnier,
M° Joxe

Syndicat de la magistrature
Union syndical des magistrats
Syndicat des Commissaires de police

Simonnot, journaliste

Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)

M. le procureur de la République

1)- Préambule
J’ai l’honneur de revenir vers vous car le journal Le Canard Enchainé du mercredi 5 octobre 2016 apporte de nouveaux éléments pour la compréhension :
1- de l’imbroglio des spoliations et des financements par les autorités parisiennes,
2- de l’omerta qui pèse :
a- sur la spoliation présumée des handicapés et le pacte de corruption présumé entre M. Vicherat, Directeur de Cabinet des deux derniers Maires de Paris, et M. Bazin, PDG du Groupe AccorHôtels.
b- Sur les présumés pillages des fonds publics, ententes frauduleuses, actions fautives de M. Delanoë, Maire de Paris au moment des faits et auteur présumé de la spoliation présumée des handicapés.

2)- Les articles
Le journal, p4, publie :
a- Un article général intitulé
- « Juges et poulets s’étripent pour les dépouilles du Palais de justice de Paris.
Enjeu : les 92 000m2 dorée sur tranche, mais bien vermoulu, de l’antique monument et du siège historique de la PJ sur l’île de la Cité ».
Signé : Hervé Liffran et Dominique Simonnot.
b- Un article de complément : « Béton maudit », signé D.S.

Ce dernier article :
a- porte sur l’évocation des manœuvres administratives et financières de la construction du nouveau Palais de Justice de Paris.
b- apporte un éclairage nouveau sur les causes possibles de la spoliation présumée des handicapés de Paris et sur les raisons envisageables de l’omerta qui pèse sur la dénonciation de cette affaire.

3)- L’extension

1- La spoliation des handicapés
Sur la foi :
a- du témoignage de Mme Kristeva, en 2011 : « Plus étonnant, le conseil du maire : «Allez voir chez les religieux! » Une faillite de plus de la République? »
b- de la déclaration de M. Caresche, député et adjoint au Maire, disant à la télévision : « Nous avons eu du mal à contourner la loi mais nous y sommes parvenus »,
c- J’ai pensé d’abord au transfert de budget exclusivement vers une politique immobilière religieuse en « contournement de la loi (905) ».

La rage avec laquelle le Maire Delanoë a combattu la loi 1905, la laïcité en général, durant tout son mandat et le témoignage de son action que livre Mme Kristeva rendent crédible cette piste.

Cependant, les deux articles parus le 4 octobre 2016 mettent en lumière son action déterminante dans des manœuvres qui relèvent d’un pillage des fonds publics bien plus diversifié.

Ces manœuvres pourraient aussi être à l’origine de la spoliation présumée du budget des handicapés par la Mairie de Paris et de sa continuité.

2- L’omerta
Ces articles donnent aussi un nouvel angle de vue à la question de l’omerta qui pèse sur la dénonciation déposée par M. Salomone, le 20 janvier 2014, relative à cette question.

A bon droit, la justice n’hésite pas à entendre le Directeur de la police judiciaire au moment des faits et l’ancien Directeur de la DGSI pour des communications d’informations judiciaires constituant une « entrave aux investigations » qui n’ont eu aucune conséquence sur les faits.

En retour, il est forcément déséquilibrant pour l’administration de l’Etat que par ailleurs la justice organise l’omerta sur :
a- L’intervention d’un cadre dirigeant de l’Etat auprès d’un Ministre et du gouvernement, contre l’Arbitrage du Premier Ministre, pour imposer une dépense superflue de plusieurs milliards d’Euros,
Partout dans le monde cela s’appelle une action maffieuse,
b- L’imposition dans le Bureau de la Garde des sceaux d’une politique municipale s’organisant au profit sinon exclusif du moins excessif d’une entreprise qui se voit attribuer plus de Partenariats-publics-privés (PPP) qu’elle ne peut en assurer,
Partout dans le monde, cela s’appelle une action factieuse.
c- La spoliation présumée du budget des handicapés dont il est plausible de penser qu’elle est liée aussi à ce pillage de fonds publics.

Il devient en tout cas impossible de dire que cela ne concerne pas les contribuables.

4)- Les faits nouveaux
Mme Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice, prend sa charge le 16 mai 2012. Elle la quittera le 27 janvier 2016.

Le journal rapporte ce qui suit : Dès son arrivée, elle examine le dossier de la construction du nouveau Palais de justice. Elle le trouve sidérant :
a- La construction se fait en Partenariat-public-privé (PPP). L’Etat doit des loyers au groupe Bouygues durant 27 ans.
b- Le coût estimé est de 2,7 milliards d’euros.
c- Le dédit coûterait 100 millions d’euros pour Bouygues et l’architecte Renzo Piano.

Mme la Ministre fait examiner de près le dossier et « s’aperçoit que Bouygues a signé trop de PPP à Paris et n’arrive plus à tenir les délais ». Pour un artisan, cela relèverait de la tromperie.

Le journal ajoute qu’un ancien conseiller ministériel lui expose qu’il y avait deux solutions :
1- « Soit on mettait Bouygues en demeure et nous avions la possibilité de rompre le contrat…
Dans ce cas le coût du dédit tombait à 20 millions d’euros ».
2- « On disait à Bouygues que le retard est tel que vous ne pourrez pas le rattraper, donc vous construisez mais pas en PPP ».
La facture totale tombait alors à 800 millions.

Mme Taubira présente sa solution à M. le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault. Elle obtient gain de cause. Le journal n’en donne pas les modalités.

« Fin 2012 », M. le Premier Ministre rend un arbitrage favorable à Mme la Ministre de la justice.
Le journal nous dit alors : « Mais celle-ci reçoit la visite du maire de Paris, Bertrand Delanoë. »

Mme la Ministre rapporte ainsi les faits :
a- « Il m’a dit : « Tu ne vas pas ficher en l’air ce Palais de justice ! J’ai construit tout le projet de ZAC Batignolles autour, pour en faire un quartier de prestige ».
b- « peu après, Delanoë revient à la charge : « Les élections municipales approchent, tu vas fragiliser Anne (Hidalgo, sa remplaçante) ».
c- Il menace : « Si tu reprends le projet en financement public, cela retardera de deux ans la zone d’aménagement et je te facturerai les indemnités correspondantes ».

Ces propos ont été « confirmés fin 2015, au Canard Enchainé, par Jean-Marc Ayrault ». Celui-ci a alors déclaré : « Il serait injuste de mettre ça sur le dos de François Hollande : Bertrand a beaucoup poussé pour que le projet se fasse…»

Le journal ajoute :
a- Le Maire de Paris obtient gain de cause ;
b- Mme Taubira « arrache tout de même un rabais de 300 millions ».
Il conclut :
« Maigre consolation pour l’un des chantiers les plus chers de France ».

5)- Note :
a- Au titre de contribuable, je constate que le transfert de fonds indus est de 2,7-0,8= 1,9 milliards d’euros.
b- Par rapport au prix réglementaire, celui établit par le coût réel de construction de ce bâtiment, soit 800 millions, les bénéficiaires de la PPP et leurs soutiens ont multiplié le prix par trois, soit 2,4 milliards d’euros, après obtention par l’acheteur d’un rabais de 300 millions d’euros.
c- Cette question doit être soulevée aussi parceque c’est la même équipe qui prépare les Jeux Olympiques de 2024. Elle annonce 6,2 milliards d’euros. Multiplié par trois, (au minimum, en tenant compte de la possibilité d’un rabais Taubira) cela pourrait faire à l’arrivée : 18,6 milliards d’euros.
d- Le gouvernement a-t-il bien pesé dans quoi il s’engage à l’occasion des Jeux Olympiques en soutenant cette équipe sans la contraindre à une discussion ?


6)- La fonction de M. Delanoë
M. Delanoë, Maire de Paris, a favorisé outrageusement une entreprise de BTP au point que celle-ci ne peut plus assumer sa signature dans l’exécution des PPP.

Cette incapacité en est au point que :
a- « le retard est tel que vous ne pourrez pas le rattraper… »,
b- qu’il permet la modification du contrat,
c- et la suppression légale du PPP.

Or, ce dysfonctionnement, loin d’être une anomalie des contrats signés avec cette entreprise, s’avère être le cœur du dispositif immobilier mis en place par M. Delanoë : « Tu ne vas pas ficher en l’air ce Palais de justice ! J’ai construit tout le projet de ZAC Batignolles autour, pour en faire un quartier de prestige ».

Selon lui, mettre en cause la construction du Palais de justice, reviendrait à mettre en cause son projet personnel, « la ZAC Batignolles ».

Le problème que pose l’intervention de M. Delanoë, outre sa forme anticonstitutionnelle comme nous le verrons plus loin, est que Mme la Ministre ne propose pas de « ficher en l’air ce Palais de justice ! ».

La Ministre de la justice propose simplement de le construire au tiers du prix et sans astreinte pour l’Etat. Elle a obtenu la faveur de l’arbitrage du Premier Ministre.

M. Delanoë veut obtenir que l’Etat confonde une commande immobilière avec un montage financier particulier. Il ne veut nommément pas du « financement public ».

L’argument qu’il avance à cet effet est sans valeur : « Si tu reprends le projet en financement public, cela retardera de deux ans la zone d’aménagement.. »
a- On ne voit pas comment le changement de statut d’un chantier qui s’organise sur « un retard tel que vous (l’entreprise de BTP) ne pourrez pas le rattraper » peut être cause d’un « retard de deux ans de la zone d’aménagement ».
b- Ce pseudo « retard » du « financement public » ne peut être supérieur à celui du « retard » du PPP.
c- L’argument est donc nul.
Le seul argument d’intérêt public qu’avance M. Delanoë est l’élection municipale à venir: « Les élections municipales approchent, tu vas fragiliser Anne (Hidalgo, sa remplaçante) ».

Cet argument n’est pas plus pertinent que celui du « retard ».
a- « Anne » n’est nullement en danger par le « retard » qui serait pris par un chantier qui d’ores et déjà ne peut être à l’heure.
Ce « retard » devenu institutionnel est même le fondement matériel de la discussion.
b- « Anne » ne peut être « fragilisée » par une économie de 1,9 milliard d’euros sur un chantier.
c- « Anne» est de gauche et ne peut être « fragilisée » par un contrôle financier exercé par l’Etat du coût et de la légalité d’un « quartier de prestige ».

Sauf, si l’examen du coût et de la structure légale sont justement ce que veut empêcher M. Delanoë.

Il reste à revenir au premier argument, celui du conditionnement du projet personnel de M. Delanoë par le projet de l’Etat du Palais de justice : « Tu ne vas pas ficher en l’air ce Palais de justice ! J’ai construit tout le projet de ZAC Batignolles autour, pour en faire un quartier de prestige ».

Ce conditionnement n’est pas justifié par des considérations techniques. Le « retard » est bien plus grand en PPP qu’en « financement public ».

Il est justifié par les montages institutionnels et financiers qui accompagnent ces deux constructions. Le Prix du Palais a des liens avec le prix de la ZAC.

Autrement dit, il y a très certainement une péréquation des profits. Laquelle ?

Il est patent que M. Delanoë déploie une telle hystérie argumentaire sans valeur professionnelle pour masquer des enchainements financiers dus à des engagements dont il ne veut pas faire état ; du moins devant la Ministre.

Cette liaison des deux projets rappelle que M. Delanoë n’intervient à aucun moment en tant que Maire. Dans ces interventions, M. Delanoë ne représente pas la puissance publique dans sa version municipale.
Ces articles nous donnent à voir M. Delanoë réduisant ses collaborateurs à une garde prétorienne et menant un combat personnel, corrupteur, maffieux, factieux.

Il s’installe dans le bureau de la Garde des sceaux au titre de particulier qui use de son écharpe d’élu pour y entrer et défendre une cause personnelle.

Cette singularité est soulignée par M. le Premier Ministre Ayrault : « Il serait injuste de mettre ça sur le dos de François Hollande : Bertrand a beaucoup poussé pour que le projet se fasse.. ».

Il obtiendra gain de cause ailleurs, contre la Ministre et l’arbitrage du Premier Ministre. Ce ne peut être qu’en faisant valoir ces éléments du dossier qu’il cache à la Ministre et par lesquels il tient du beau monde.

L’évocation de l’élection municipale et du tord électoral fait à « Anne » est une pure entreprise de corruption de la Garde des Sceaux.

Mme la Ministre a découvert l’existence d’un lien fautif entre d’une part les représentants de la puissance publique qui signent les PPP et d’autre part une entreprise particulière qui en est gavée au-delà de ses capacités.

Il est en effet fautif pour une collectivité locale :
a- de confier en connaissance de cause des travaux à une entreprise qui ne pourra pas en assumer la charge,
b- de choisir une solution de paiement spoliatrice du budget public.

Mme la Ministre cherche et trouve une issue institutionnelle feutrée à cette faute. Dans le style, on efface tout et on recommence.

Au lieu de saisir cette occasion d’établir une solution honnête :
a- M. Delanoë menace de déstabiliser le budget de l’Etat, celui du Ministère de la justice, en exigeant des « indemnités correspondantes » : « Si tu reprends le projet en financement public, cela retardera de deux ans la zone d’aménagement et je te facturerai les indemnités correspondantes ».
b- il subordonne les Pouvoirs publics aux pratiques financières affairistes,
c- il divise l’Etat face à des ambitions privées.
M. Delanoë montre par là-même qu’il ne peut accepter que l’Etat examine les comptes de l’ensemble dit Palais de Justice et ZAC Batignolles, dont il dit lui-même qu’il est lié :
- « Tu ne vas pas ficher en l’air ce Palais de justice ! J’ai construit tout le projet de ZAC Batignolles autour, pour en faire un quartier de prestige ».

Ce faisant :
a- Il se pose en représentant légal des responsables de l’action fautive,
b- Il met en place un système de menaces administratives et financières, de chantages politiques aux répercutions électorales de l’action ministérielle, de corruption morale de la Ministre.

a- Lorsque M. Delanoë s’associe à des entrepreneurs pour piller les fonds publics ; c’est une entreprise maffieuse.
b- Lorsqu’il menace une Ministre dans son bureau et mobilise contre elle par des arguments malhonnêtes ; c’est une entreprise factieuse.

7)- L’omerta
Ces articles nous donnent un aperçu de la soupe municipale et la spoliation des handicapés doit tremper quelque part dans ce cloaque.

Cependant, ces articles nous permettent aussi de comprendre, partiellement, les raisons de l’omerta qui couvre les agissements des équipes dirigeantes de la Mairie de Paris.

Le journal écrit : « L’équipe de Mme Taubira s’aperçoit que Bouygues a signé trop de PPP à paris et n’arrive plus à tenir ses délais. »

Là est sans doute le secret de la puissance de M. Delanoë qui tient manifestement les dirigeants de l’Etat, politiques, administratifs, judiciaires, par leurs compromissions morales.

Le supplément de PPP indique que :
a- Les compromissions sont nombreuses et vastes ;
b- M. Delanoë a les dossiers qui vont bien.

L’article général dans lequel est inclus cet article de complément nous donne peut être les clés de toutes ces compromissions.

Toutes les professions de justice et de police, et mêmes les monuments historiques, espèrent profiter du déplacement de l’administration judiciaire pour s’emparer du vieux Palais à titre de prestige et de Pouvoir.

L’envie du pactole est une disposition récurrente pour ne pas « ne pas ficher en l’air ce Palais de justice » et en accepter tacitement les fautes.

Le Groupe Bouygues sert à la fois les intérêts :
a- De MM. Delanoë, architectes, Bouygues, et consorts,
b- des fonctionnaires de l’Etat de la police et de la justice.

Voilà le socle de toutes les compromissions et de l’omerta que rencontre la dénonciation de M. Salomone au sujet de la spoliation présumée du budget municipal des handicapés. Ils peuvent crever si les castes d’Etat se régalent.

Cependant cet article nous donne des informations supplémentaires :
- « Tout ce joli monde, cependant, semble négliger un léger détail : la facture des travaux (Les experts l’estiment à 700 millions d’euros)…
L’Elysée et Matignon s’étaient bien gardés de mentionner la douloureuse lors du lancement du projet des Batignolles, en 2012.
Il ne fallait pas effrayer le : Parlement, qui avait déjà du mal à avaler la note de 2,7 milliards d’euros présentée par Bouygues pour la construction du nouveau Palais et sa gestion durant les 27 prochaines années.
Mais aujourd’hui, la Justice n’en est sûrement plus à quelques centaines de millions près. ».

Tout le monde se sert. Mais ce n’est pas parceque les Ministres ont été faibles.
Comme le dit M. Ayrault :
« Il serait injuste de mettre ça sur le dos de François Hollande : Bertrand a beaucoup poussé pour que le projet se fasse.. »
M. Delanoë était le porte parole de toutes les castes concernées.
Toutes l’ont soutenu et le soutiennent encore.

C’est parcequ’il tient les réseaux de cadres dirigeants du pays, que M. Delanoë a obtenu :
a- 1,9 milliard d’euros supplémentaire pour son partenaire Bouygues
b- « la douloureuse lors du lancement du projet des Batignolles, en 2012 ».

8)- L’inversion des normes
1- L’administration répressive
a- M. Flaesh, Directeur de la Police judiciaire au moment des faits qui lui sont reprochés, est accusé d’avoir envoyé « un sms » à son ami M. Squarcini devenu agent privé.
b- Tous deux sont  entendus par la justice et mis en examen.

2- L’administration de gestion
a- M. Vicherat, Directeur de Cabinet du Maire Delanoë, devenu le Directeur de Cabinet de la Mairesse Hidalgo, passe un pacte de corruption présumé avec son futur employeur, le PDG d’AccorHôtels, M. Bazin, dont la presse nous dit qu’il « est au mieux avec la Mairie de Paris ».
Il continue de parader comme si de rien n’était.

b- M. Delanoë s’installe dans le bureau de la Garde des Sceaux pour lui intimer l’ordre de :
a- garantir un pillage des fonds publics de 1,9 milliard d’euros au minimum,
b- couvrir d’une dalle judiciaire étanche les odeurs de merde qui sortent des dossiers cités.
S’il se retire en Tunisie, il passera bientôt pour un Sage.

3- Bilan
 Ce qui est frappant est le renversement de la hiérarchie des impunités entre :
a- les fonctionnaires répressifs de l’Etat, autrefois intouchables et aujourd’hui traités en toutes circonstances a priori en voyous potentiels,
b- les fonctionnaires gestionnaires de l’Etat, dont les liens avec les affairistes construisent désormais la notoriété et non plus la justification de leurs contrôles.

9)- Les handicapés
a- Il est permis de penser que la spoliation présumée du budget des handicapés s’intègre à ces manœuvres.
b- Ils ne sont pas les seuls à faire les frais de ces grandes manœuvres affairistes, dignes du Second Empire et de Zola.
c- A ceci près que les Handicapés sont des personnes, des collectivités, des mondes, qui ne peuvent vivre sans la participation active de la collectivité à la garantie de leur train de vie.

La quantité de familles parisiennes qui doivent trouver ces aides hors de Paris, les souffrances enfantines et maternelles rapportées par Mme Emeyé, indiquent que le retrait de tout budget municipal fait peser une menace de mort sur ces gens.

Les agressions étatiques contre les handicapés relèvent de la jurisprudence de Nuremberg.

10)- Conclusion
Ces articles nous amènent à remarquer que lorsqu’on n’est ni handicapé mental, ni pauvre, et qu’on sert les intérêts de prestiges des corporations d’Etat, les relations avec la justice sont tout de suite beaucoup plus fluide. Comme dans le tiers-monde.

Je n’en demande pas moins la continuation de l’enquête commencée par la Police judiciaire, à la demande de M. le procureur de la République, le 21 janvier 2015.

Même si les castes de l’Etat s’estiment redevables envers ceux qui les font participer à « la fête parisienne » d’Offenbach, tout cela est sacrément malpropre.

En vous remerciant pour votre attention,

Je vous prie d’agréer, M. le procureur de la République, l’assurance de mes considérations distinguées,


Marc SALOMONE

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