mercredi, juillet 27, 2016

27.07.16, actualité du christianisme, baptème, islam, judaisme, sacrifice, marquage, égorgement, porc, alcool, matérialisme

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Le mercredi 27 juillet 2016


Réflexion matérialiste sur l’actualité du Christianisme,

Référence : La Rose et le Réséda, poème de Louis Aragon




Présentation, p. 1
Partie1 : Le renoncement aux idéologies sacrificielles, p. 2
Partie 2 : La continuation de l’idéologie sacrificielle, p. 4
Partie 3 : les marquages, p. 7
Partie 5 : Le courage, p. 10
Partie 6 : L’aveuglement, p. 12
Conclusion, p. 15


1)- Présentation
Tout ce que les européens ont fait, accumulé, transformé, ils le doivent à un cheminement culturel singulier.

Comme toutes les sociétés, les sociétés européennes ont tout d’abord eu des politiques administratives, des systèmes de lois et règlements, de type religieux.

Vers l’an 800 après JC, Charlemagne impose à toute l’Europe l’idéologie religieuse dite le Christianisme comme politique administrative déterminante.

A partir de ce moment, toutes les cultures européennes vont passer au tamis de l’idéologie chrétienne.

C’est par cette inflexion contraignante que les sociétés européennes, gréco-latines, celtes, « barbares », vont notamment assurer la primauté de la filiation gréco-latine et chrétienne et s’y associer.

Quelles sont les singularités de cette idéologie administrative de type religieux ?
Qu’est ce qui la distingue des idéologies religieuses musulmanes et judaïque qui ont également survécu au défilé des siècles, qu’on nous présente comme équivalentes au Christianisme et qui cherchent aujourd’hui à prendre la direction de la politique administrative de l’Europe ?

Partie1 : Le renoncement aux idéologies sacrificielles

2)- Les sacrifices

La caractéristique de l’idéologie sacrificielle religieuse est d’être toujours, sans exception, le sacrifice de l’autre.

La culture chrétienne a ceci de particulier qu’elle rompt dans sa fondation même avec l’idée de sacrifice humain et animalier.

A partir de 800 après JC : le christianisme a fait disparaitre de toute l’Europe ce dispositif religieux ou administratif.

En conséquence, le christianisme a supprimé l’idée de découvrir une quelconque réalité, savoir, prévision, vérité, dans le sang d’un animal ou d’un humain.

Au contraire des juifs, par exemple, qui égorgent toujours des moutons en public pour lire dans leur sang ceci ou cela.

Si les européens ont créé des sociétés réceptives, dans leur masse, à la pensée rationnelle permettant la diffusion de la science, c’est aussi parcequ’ils n’attendent rien de l’analyse du sang d’un animal ou de l’égorgement d’un homme.

3)- Les actes du renoncement
1- La scène,
Le repas du Christ et des apôtres, la Scène, est un des actes fondateurs de cette culture.
La Christ dit : Mangez ce pain, c’est mon corps ; Buvez ce vin, c’est mon sang !
- Le « pain » est réellement du pain et non pas le substitut par défaut d’un morceau de viande.
- Le vin n’est pas le substitut par défaut du sang d’un animal ou d’un prisonnier ou d’un enfant ; c’est du vin.

2- La mort du Christ
Il est adulte.
La mise à mort du Christ est un des moments clés de la construction idéologique chrétienne.
a- Ce n’est pas un acte religieux.
Ce n’est pas un sacrifice humain visant à prouver quoi que ce soit de la part des fidèles envers Dieu.
C’est un acte judiciaire pour trouble à l’ordre public.

Le jugement est prononcé par un tribunal certes religieux mais faisant office de tribunal civil. La peine peut être commuée par le préfet de Rome.
Le Christ est jugé sous l’accusation purement juridique d’avoir tenté un soulèvement des juifs contre l’Autorité de Rome et pour rompre les équilibres administratifs religieux en vigueurs.
Il est condamné à mort. Cela aurait pu ne pas être.
Il n’est pas de nécessité religieuse, pour le christianisme,  qu’il soit condamné à mort et que son sang coule.
Il se trouve simplement que le fauteur de trouble condamné à mort et mis en croix est divin.
En acceptant cette peine, il refuse certes de se taire et de cesser de délivrer son message mais il ne sacrifie que lui-même, personne d’autre.
Le Christ se sacrifie comme un guerrier, un politique, un militant, donne sa vie pour une cause.
Il ne fait pas couler son sang pour prouver la cause, un message, le temps qu’il fait.
Il accepte consciemment cette peine judiciaire.
C’est à partir de l’acceptation de cette peine et de l’irréductibilité de son message qu’il entre dans un rapport religieux avec la mise à mort.
Cette mise en croix devient l’acte unique par lequel le Christ indique sa nature divine, se sacrifie, lui et pas un autre, pour tous les hommes, est ressuscité pour siéger avec Dieu, son père (sous réserve de plus ample informé).
Par ce sacrifice volontaire et non imposé, le Christ met Dieu à la portée des hommes et rachète seul toutes les fautes des hommes.

Même si on prend en compte la séquence dite des « Bûchers » qui se rapproche le plus de l’idée d’acte sacrificiel ; Le Christianisme peut fonctionner sans eux. Ils ne sont pas un commandement Divin, une clause nécessaire de la doctrine.

4)- Résumé
En deux opérations, le Repas et la Mise en croix, l’idéologie chrétienne balaie toute référence à un sacrifice quelconque, animalier ou humain, pour prouver sa foi et surtout pour la faire fonctionner.

Les chrétiens peuvent mourir pour une foi dont on voudrait leur contester l’exercice. Mais ils n’ont nul besoin de se tuer ou de tuer, humain ou animal, pour entretenir leur rapport fonctionnel à Dieu.

5)- L’espace européen des fêtes
Il s’en suit que les européens ont créé dans un même espace des sociétés qui ont renoncé depuis plus de 1200 ans, l’Empire de Charlemagne, aux sacrifices humains et animaliers publics.

Les fêtes religieuses qui sont les actes publics constitutifs de la domination administrative de l’idéologie religieuse ne sont plus liées, ni directement, ni indirectement, à des fêtes sacrificielles.

En Europe, comme partout d’ailleurs, ces fêtes ont absorbé les fêtes des anciennes religions fondées sur les astres et les saisons. Peu importe ici.

En France, les fêtes chrétiennes qui se sont imposées dans la vie publique et dont on reconnait toujours la marque sont : la naissance d’un enfant, la mort d’un homme-Dieu, la montée au ciel de cet homme-Dieu, la fête de sa Mère, la fête de tous les Saints. Les fêtes républicaines s’y sont ajoutées.

Aucune fête publique ne célèbre ou ne comporte de sacrifices humains ou animaliers.

Partie 2 : La continuation de l’idéologie sacrificielle

6)- Abraham et Jésus
L’idéologie religieuse chrétienne s’inscrit dans ce que d’aucuns appellent une « religion abrahamique ». Jésus serait le Messie annoncé par les prophètes dans « l'Ancien Testament ».

Notre propos n’est pas de discuter de ces questions mais de remarquer que le système chrétien passe par la constitution d’un « nouveau testament ».

Le fait est que ce passage d’un « testament » à l’autre organise une rupture dans les pratiques publiques, celles qui vont organiser les célébrations, les rythmes, les cérémonies, de la politique administrative qui s’impose à tous. Ce que nous appellerions aujourd’hui le système des lois.

En effet :
1- Le christianisme fait disparaitre dès l’origine, dans le cœur de son dispositif crucial, la notion de pratiques sacrificielles.

Ce qui implique que cette religion ne se réfère plus qu’historiquement à Abraham et à l’Ancien testament. Ce n’est plus cette référence qui organise le fonctionnement de la religion ; au moins de fait, et c’est ce qui compte pour le public.
Le passage de l’Ancien Testament au Nouveau Testament voit la substitution de la naissance d’un enfant (Christ) au meurtre d’un enfant (sacrifice d’Abraham), comme lieu central de la communication avec Dieu.

2- Le judaïsme et l’Islam continuent quant à eux de se référer à Abraham comme référence de fonctionnement

Il s’en suit semble t’il mécaniquement que ces deux religions restent complètement centrées autour des pratiques sacrificielles, animales, humaines, et animales en substitution au sacrifice humain.

7)- Le sacrifice d’Abraham
- Le Sacrifice d’Abraham  est le sacrifice par Abraham, le père, de son enfant. .

1- Une contre-vérité
a- Le dit « Abraham » ne se sacrifie en rien lui-même, au contraire du Christ.
b- Il sacrifie autrui
c- Il sacrifie un enfant, un enfant qui lui fait confiance, qui croit en ce qu’il dit parcequ’il est son propre père.
d- Judiciairement, c’est une tentative de meurtre préméditée sur un mineur de moins de quinze ans par ascendant.
e- Idéologiquement, c’est une apologie de la possibilité du meurtre d’un enfant par ascendant.
f- Cette idéologie dite du Sacrifice d’Abraham incite les personnes vulnérables ou dépendantes à croire que le tuteur peut les tuer parcequ’il est le tuteur, ici le père.
g- Le gosse croit que son père à le droit de le tuer parcequ’il est son père.
h- C’est l’exact contraire de l’évolution de notre culture et de l’ordonnance de 1945.

2- La différence
a- Les chrétiens peuvent rendre compte publiquement de la mise en croix.
D’abord elle est le fait d’un tribunal civil, ou à fonction civile, de l’époque.
Ensuite, elle n’engage que la mise en scène d’un adulte consentant.
b- Les idéologies centrées sur l’inversion de sens dite « sacrifice d’Abraham » alors que c’est le dit Abraham qui sacrifie une autre personne ne peuvent rendre compte publiquement :
ni de cette volonté de meurtre
ni de cette volonté de tuer autrui
ni de cette volonté de tuer un enfant, un mineur de moins de quinze ans.



3- Le substitut
a- Le fait qu’au dernier moment le sacrificateur entende une voix qui lui indique d’égorger un mouton au lieu de l’enfant ne change rien.
b- Le mouton est un substitut de l’enfant.
c- Le sacrificateur n’a droit au mouton qu’en récompense de s’être déclaré prêt à égorger l’enfant.
d- L’égorgement d’un mouton est un rituel personnel. Ce n’est que par concession momentanée, opportunisme, que les musulmans ou les juifs admettent de voir égorger leur mouton personnel dans des abattoirs spécialisés.
L’égorgement personnel du mouton revient à se déclarer prêt à égorger son propre enfant ce qui est le rituel religieux proprement dit.

4- Le blasphème
Empêcher les musulmans de procéder à cet égorgement du substitut de l’enfant sacrificiel est une agression particulièrement grave puisqu’elle interrompt la communication avec Dieu.
a- L’Aïd n’est pas la fête du mouton, comme d’autres ont la fête de l’aïoli ou tuent le cochon.
b- C’est la fête du sacrifice et de la soumission totale à Dieu au travers du sacrifice d’un autre qui plus est mineur de moins de quinze ans.
c- Il présuppose qu’il y ait quoi que ce soit d’autre que l’anatomie animale à connaitre par la manipulation mortelle du corps d’un animal. 
d- Les européens sont débarrassés de tout ça depuis au moins 1200ans.

8)- Les sacrifices animaliers
Les célébrations de sacrifices animaliers ne sont en fait que des sacrifices humains, pédocriminels, différés.
a- Le mouton égorgé de la fête de l’Aïd est la représentation d’un enfant. Au dernier moment, après qu’il ait accepté d’assassiner cet enfant, une voix dit au criminel de lui substituer un mouton.
b- L’égorgement d’un mouton, d’un animal, d’un objet même, crée et entretien les personnes qui le pratiquent dans une disposition sadique et criminelle à l’égard d’un animal tout aussi bien qu’à l’égard de tout être disposant d’un coup à faire saigner rituellement ; les humains par définition.

c- L’identification de l’animal à un humain, même par substitution de l’un à l’autre, est une formation et une incitation au meurtre des humains, en l’espèce sous la forme la plus écœurante qui soit puisqu’il s’agit de normaliser la possibilité de tuer des enfants.




9)- Les sacrifices humains rituels hors de l’Aïd
Les vidéos des guerres musulmanes ont appris aux européens que l’égorgement des hommes qui se présente comme un acte de guerre est en fait un acte rituel parfaitement civil. La guerre est aussi là pour produire et multiplier les victimes sacrificielles.

Il est fort possible que les guerres civiles soient d’abord des détours nécessaires pour la fourniture de victimes sacrificielles au rituel d’égorgement.

Les idéologies de haines spécifiques telles que les haines contre les apostats, les homosexuels, les femmes violées, les époux volages, les mécréants, sont aussi des prétextes à des rites sacrificiels de trophées religieux humains.

10)- L’obscurantisme
Ces pratiques sacrificielles religieuses visent à normaliser l’égorgement, l’assassinat, d’êtres humains :
a- Soit sous le prétexte de célébrations rituelles,
b- Soit sous le prétexte de rectifications des pratiques religieuses des uns et des autres.
c- Ces pratiques sont obscurantistes en ce qu’elles forment l’esprit public à des modes de pensées qui ont pu être des codifications savantes de l’ignorance dans l’antiquité, mais qui ne peuvent plus être autre chose que des blocages de la liberté de pensée et d’expression.

Partie 3 : les marquages

La seconde rupture initiale du christianisme est le renoncement au marquage de ses adeptes.

11)- Le Baptême
L’insertion des personnes dans l’idéologie chrétienne se fait par le baptême. Cette cérémonie consiste à immerger, l’espace d’un instant, la tête de l’impétrant et à la ressortir après quelques formules rituelles. Elle peut se contenter de quelques gouttes d’eaux sur le visage pour les nouveaux nés.

Certes, le certificat de Baptême atteste de l’opération et lorsque l’administration religieuse est assez puissante, ce certificat peut avoir une valeur publique. Par exemple, en Allemagne il organise le paiement d’un impôt religieux.

Cependant, les chrétiens ne sont marqués nulle part sur leur corps, et de quelque façon que ce soit, par cette opération.

Ils sont chrétiens parcequ’ils le disent.
12)- Le christianisme et la nourriture

1- Le principe initial
Il n’est pas une seule société humaine qui ne soit fondée sur l’invention de l’alcool et la consommation du porc.
Les chrétiens boivent le vin et mangent le porc.
Ils ne refusent rien à manger.
Autrement dit, les chrétiens peuvent aller à la rencontre de toutes les populations et partager leurs repas et leurs boissons.
Le partage du repas et des boissons, l’acceptation de la nourriture de l’hôte, est le socle de toutes les relations humaines de la capacité d’une population à vivre en paix avec les autres.

2- L’Europe
A part la religion juive fermée sur elle-même qui a reconduit au fil des siècles les archaïsmes préchrétiens, l’Europe ne connait plus depuis 1200ans de manipulations de la nourriture, solides ou liquides, visant autant à se distinguer des autres et à les contraindre à adopter son mode de vie.

3- Une idéologie conquérante
Ainsi, les deux idéologies religieuses sacrificielles organisent une série d’interdictions dégustatrices et culinaires.

Il est notamment interdit de manger du porc et de boire de l’alcool.

Sous couvert de prescriptions cabalistiques dont nul ne connait l’origine, il s’agit d’instruments de divisions des populations visant à contraindre la population européenne à s’adapter et à se soumettre aux règles de populations qui reconduisent ces archaïsmes.

Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, il ne s’agit pas de particularités culturelles qui ne gêneraient pas les autres.

La visée est bien d’imposer, par tous les moyens de la ruse et de la force, les codes administratifs particuliers de ces populations.

L’exemple type est l’exigence du Premier Ministre iranien imposant à son hôte, le Président de la République française, lors de sa réception à Paris, d’enlever l’alcool de la table.

Il a ainsi par de simples propos de table établi un rapport de force entre l’islam et la France. Le gouvernement italien à déjà cédé.

Ces interdits ont donc pour seul objet de :
a- séparer les adeptes de ces cultes des autres populations.
b- contraindre ces autres populations à se plier aux exigences des censeurs culinaires sous peine d’être accusées de rejeter ces derniers et de former un apartheid.
c- culpabiliser les autres populations, toutes les populations de la planète, de consommer des mets et boissons que les censeurs se refusent même à regarder.
d- conquérir le contrôle de territoires.

L’origine de ces interdictions est la volonté délibérée de ne pas se fondre dans la population globale. Pourtant, ce sont les censeurs qui écrivent de pesants ouvrages pour dénoncer les discriminations qu’ils subissent de la part de ceux qui refusent de se soumettre à leurs restrictions alimentaires dominatrices.

13)- La Circoncision
Le judaïsme a inventé la Circoncision et l’a repassée à l’Islam.

La Circoncision est une pratique de marquage qui n’a rien à envier aux marquages esclavagistes et concentrationnaires.

Il ne s’agit même pas d’inscrire sur le corps une conception du monde, une communion avec les astres et les Dieux, comme cela se fait dans nombre de sociétés premières.

Le marquage et le contrôle de la sexualité, donc de la parole, sont les seules raisons de ce charcutage de la verge.

La circoncision intervient dans la sexualité à la manière dont les adeptes de Rodéo serrent les parties génitales des taureaux pour les forcer à se cabrer.

Avec la circoncision, la mutilation sexuelle est telle que l’homme repense en permanence à sa subordination à une pensée administrative particulière.

Ce que les cadres juifs appellent la « transmission » est d’abord la répétition à l’infini d’une mutilation carcérale.

Les adeptes de cette pratique ne peuvent pas en rendre compte publiquement.

a- Un magistrat allemand à déclaré que cette pratique était une atteinte à l’intégrité physique et morale de ses victimes mineures et qu’elle n’était praticable qu’avec des personnes majeures.
b- Les cadres juifs ont immédiatement demandé au gouvernement allemand de contourner le droit par le vote d’une loi d’exception. Ils ont été exaucés.
a- Lorsque le Président Turc fait un procès à un humoriste allemand, le gouvernement allemand donne suite à sa requête en déclarant aux allemands qu’il est paralysé par la loi.
b- Lorsqu’un magistrat défend les droits des enfants, le gouvernement change immédiatement la loi pour permettre la continuation de cette pratique concentrationnaire.

Prétendre que deux populations circoncises pour se distinguer des autres vont pouvoir coexister pacifiquement lorsqu’elles ont les moyens militaires de leurs séparatismes est une plaisanterie. C’est l’un des ingrédients majeurs du conflit Israélo-palestinien.

Partie 5 : Le courage

14)- Le courage passé

Les européens, les français, doivent attacher du prix à l’effort qu’ils ont dû fournir pour suivre à l’échelle d’une société immense un cheminement fondé sur le renoncement au sacrifice humain, animalier, ou de substitution de l’un à l’autre.

Ce renoncement en a entrainé ou côtoyé un autre qui est le renoncement au marquage des fidèles, des administrés. Il a ouvert à ces derniers la possibilité qu’ils se perdent et rencontrent d’autres façons de penser, d’autres horizons.

Il a fallu du courage, de l’intelligence, des capacités, pour s’abstraire des évidences administratives de toutes les sociétés antiques, et surtout y parvenir.

Sans ce courage, les européens n’auraient pas pu construire ce lieu de rencontre des cultures, ni s’aventurer sur des terres inconnues, ni concevoir l’égale dignité des sexes et des humains malgré soi et contre soi.

Ces voyages au-delà du connu, du certain, de l’évidence, nous ont permis d’imposer l’idéologie scientifique comme une donnée inséparable du devenir de l’Homme.

15)- Le refus de l’archaïsme stupide et criminel
Nous ne pouvons admettre qu’on mette en balance de la science les pantalonnades archaïques d’escrocs idéologiques qui prétendent lire quoi que ce soit dans le sang et la souffrance d’un animal, voire dans la direction où il se tient et la fraicheur du matin.


Ce n’est pas aux hommes qui refusent depuis des siècles le marquage des administrés, qui acceptent ainsi de les perdre et de se perdre soi-même, d’accepter sur le territoire de leur puissance administrative le marquage d’enfants en troupeaux nécessairement voués à être distincts des autres enfants.

Nous savons ce qu’est le marquage des administrés. En 1945, les européens ont dit non à l’utilisation de ces procédés comme élément de distinction humaine.

Il n’y a pas d’équivalence entre célébrer la naissance d’un enfant et célébrer la promesse de son égorgement, fêter le passage de sa gorge à celle d’un mouton ; dans la position et le sang duquel on prétend encore, au 21ème siècle, lire on ne sait quoi.

On ne peut pas imposer aux européens qu’une fête pédocriminelle soit placée sur le même plan juridique qu’une célébration de la maternité.

16)- L’égalité des sexes

L’égalité de l’homme et de la femme n’a été obtenu que là où le cheminement organisationnel des sociétés s’est effectué sous le primat de l’église chrétienne dite d’Occident.

C’est sous son autorité que s’est réalisé le mélange des cultures antiques.

Chacun d’entre nous à fait l’expérience qu’aucune autre culture que celles produites par l’Europe occidentale n’est capable de concevoir l’égalité des sexes.

Que ce soient les Etats-Unis et le Canada ou les anciens pays communistes, les seuls Etats qui ont imposé l’égalité des hommes et des femmes sont les pays dont les principes constitutionnels viennent de ce creuset européen.

Pour les autres pays du Sud, il est patent que l’égalité des sexes est reconnue ou progresse en proportion de leurs affinités avec cette filière européenne et ses extensions libérales ou communistes.

En Chine, dès que le parti communiste, continuateur de Sun Yat Sen, qui comme lui est un produit idéologique de l’Europe, relâche la pression, le retour des idéologies religieuses dites ancestrales conduit à une élimination massive des naissances de filles.

En Europe même, les réseaux musulmans mènent un combat pied à pied pour disqualifier la présence publique des femmes.
Loin d’être un pseudo-retard lié aux arrivants du Bled mal dégrossis ; c’est à un affrontement culturel sans merci auquel l’Europe est confrontée.

Deux exemples :
1- Londres
Le nouveau Maire de Londres est un musulman. Alors que l’Angleterre dispose d’une religion chrétienne d’Etat.

a- Durant la campagne électorale il était en compagnie d’une femme habillée couture et les cheveux au vent.
b- le jour de son installation officielle, derrière lui, il n’y avait qu’une femme. Elle était en burqa.
c- un mois plus tard, il faisait interdire du marché public de la publicité, qui offre plusieurs milliards de Livres Sterling aux annonceurs, les montages représentants des femmes en maillot de bain deux pièces.
d- Cette interdiction a été faite au nom de la protection de la jeunesse : « En tant que père de deux adolescentes » et au motif de la normalité « images de corps irréalistes ou en mauvaise santé ».
e- Ce n’est qu’un début.

2- Paris
a- Le 13 novembre 2015, les terroristes musulmans font 130 morts.
Le 19 novembre, à l’Hôpital Saint Joseph, à Paris, en consultation de spécialiste, l’interne accompagnant le praticien est en Burqa. On ne lui voit que l’ovale du visage.
b- C’est du jihadisme dit de « basse intensité ».
c- Au prétexte de permettre aux patients d’aller eux-mêmes de leur chambre d’accueil dans la salle d’opération, ce qui est d’une bêtise sans nom, il est délivré en sus de l’habituelle casaque (un tablier noué derrière), un pantalon et une veste.
d- Arrivée sur la table d’opération, le patient devra s’assoir pour qu’une infirmière coupe la veste au ciseau.
e- Au début on prend ça pour une manifestation de l’imbécilité couteuse du luxe inutile et pédant qui plait tant aux petit-bourgeois.
f- En étant plus attentif, on s’aperçoit que les infirmières comme les médecins sont moralement gênés dans leur accès au corps du patient, maladroits. Cela se fait mais ne va pas de soi. Il faut l’avis du patient.
g- on comprend que sous prétexte de ne pas montrer un bout de fesse à des quidams en allant aux toilettes, il est fort probable que le costume inutile accompagne la subordination de tout le corps du patient à la doctrine de la « pudeur ».
h- L’installation de la « pudeur » dans les services médicaux, c’est la mainmise de la religion sur l’administration hospitalière.
i- à Lille, la « pudeur » a permis qu’un enfant naisse polyhandicapé.

Partie 6 : L’aveuglement

17)- L’aveuglement
Les européens sont aveugles à cette entreprise de substitution des principes archaïques de l’idéologie sacrificielle aux principes d’une politique administrative rationnelle.

En fait, ce qu’ils trouvent archaïque c’est d’en discuter, d’y voir une contradiction. Ils prennent cela pour de simples disputes religieuses dont ils sont las et qui ne les concernent plus.

Les européens ne voient plus ce que les débats sur les principes religieux viennent faire dans le débat public. Laissons fusionner les religions et nous aurons la paix !

L’escroquerie idéologique fonctionne justement par la présentation d’une régression idéologique et civilisationnelle comme le dépassement des querelles du passé, les retrouvailles des frères et sœurs du Monothéisme.

Pour un plat de lentille exotique, on vend aux européens l’évidence de la fraternité des hommes, de l’identité des Dieux uniques, de l’équivalence des politiques administratives qui s’en réclament.

Ce consensus apaisé permettrait de se consacrer à l’essentiel dont chacun à son idée.

Comme on supprime l’enseignement du Latin et du Grec pour faire de l’américain le principe fondateur du langage européen ; on supprime le débat des filiations historiques des différentes civilisations au profit de versions plastiques du Christianisme telles que les ont produites les laboratoires idéologiques de la CIA, comme l’Evangélisme.

Une plume dans les cheveux, des odeurs d’encens, des chants, quelques paroles d’une profondeur insondable, et la dictature de l’instant présent, celui de la concorde et de l’harmonie, est validée.

18)- Le progrès
La supercherie est d’autant plus aisée que la civilisation européenne est par nature toujours en quête d’alliés pour détruire l’autre partie d’elle-même.


Cette fragilité vient aussi de ce que l’Europe a inventé une civilisation qui permet aux sociétés qui la composent de se dépasser et de se transformer.

Certes le Christianisme continue son chemin.

Il a cependant accompagné la création d’autres sillons que le sien.

a- Le successeur des entrepreneurs monastiques du Moyen-âge s’appelle aussi Luther et, en France, la loi 1905 en prend la suite et la continuité.
b- Les suites architecturales des Cathédrales sont aussi la Tour Eiffel en Europe et l’Empire State Building sur le nouveau continent, la navette spatiale leur succède, etc.
c- Les suites politiques de l’invention de la liberté et de l’adhésion à celle-ci que conduisent les Cathédrales, sont aussi la Démocratie, sous toutes ses formes européennes, la liberté et l’égalité comme principes administratifs.

Pour « celui qui croyait au ciel et celui qui n’y croyait pas », les principes pratiques de la religion chrétienne, ceux auxquels adhèrent consciemment les analphabètes et les ignorants du dogme, font parties de l’ADN de cette création qui constitue notre société, la liberté.

19)- La démocratie
Le christianisme est la seule religion monothéiste qui ait su produire des populations démocrates.

Certes, politiquement, l’invention de la Démocratie par les Grecques est redécouverte à la renaissance. Mais ce miracle grec était à la portée de tous, en tout cas de toutes les populations assujetties à des religions monothéistes.

Si Luther peut discuter intégralement le sacré, si le Parlement anglais peut prendre la maitrise des impôts, si en 1789 le Roi peut convoquer une assemblée élue par tous les citoyens, c’est parceque toutes ces populations sont déjà acquises aux principes démocratiques avant même d’en connaitre le nom ou de l’accepter.

Ce qui a permis la création de la Démocratie c’est précisément qu’elle ne fut pas l’initiative qu’une élite aurait imposée on ne sait comment à des masses ignorantes.

La démocratie va de pair avec la notion de Nation parcequ’elle est le fruit d’un travail de plusieurs siècles qui a façonné l’ensemble de la population.


Le 14 juillet 89, le Comte d’Artois, frère du Roi, déclare qu’il n’est pas contre des réformes, mais qu’il refuse la « démocratie absolue ».

Il ne se trompe pas. C’est la démocratie qui est en marche dans les initiatives des paysans et des sans-culottes aussi bien que des députés du Tiers-Etat, des nobles qui rédigent la Déclaration des Droits de l’homme et du Roi qui la signe.

Cette aptitude à inventer la Démocratie et l’électricité, nous la devons de façon déterminante à ce pas de coté que firent des hommes et des femmes de l’Antiquité en renonçant à l’idéologie sacrificielle et au marquage des fidèles.

20)- Conclusion

Ne cédons pas sur les créations dont nous sommes le cheminement. La liberté, la démocratie, l’égalité, la laïcité, l’école publique, l’espace public, etc.

N’oublions pas que ces créations sont adossées au renoncement, par le christianisme, aux sacrifices humains et animaliers, aux marquages des fidèles.

Ces créations se parlent au long des siècles, elles s’entremêlent et les unes ne vont pas sans les autres.


Marc SALOMONE

mardi, juillet 26, 2016

26.07.16 nazisme, arte, communisme, lénine, europe, gouvernement, parlement, magistrats, télévision



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Le mardi 26 juillet 2016


M. le Président de la République fédérale allemande
Mme la Chancelière,

M. le Président de la République française
M. le Premier Ministre,

M. le Ministre de la justice

MM les Présidents du Parlement
Mmes M. les Présidents de Groupes politiques

M. le Président du Groupe amitié France-Allemagne

M. Président de la Cour d’Appel
M. le procureur général

M. l’ambassadeur de Grande-Bretagne

En copie :

Mme La croix-Riz, Historienne

M. Joxe, avocat

Mme Simonnot, journaliste



Mmes M. les Chefs d’Etat et de gouvernements, parlementaires et magistrats, européens,

Le nazisme est une question qui concerne les principes constitutionnels, la forme même de l’Etat, le devenir de la démocratie.

La chaine de télévision ARTE vient de diffuser une semaine de propagande à la gloire de la population allemande hitlérienne, support sanguinaire du IIIème Reich allemand (1933-1938) et du premier Reich européen (1938-1945).

On y donne à voir la justification de l’assassinat systématique des Commissaires politiques soviétiques, au nom d’un affrontement « idéologique », entre l’Urss et l’Allemagne nazie avant-garde de l’Occident, hier et aujourd’hui.

On y légitime la participation totale de l’ensemble de la population allemande à l’extermination des peuples soviétiques ; 25 millions de morts ne se créent pas sans un travail massif de tous les instants.

a- La diffusion de ces programmes tourne en boucle depuis des années sur toutes les chaines gratuites. Il y a une nette aggravation du rythme de ces infamies ces derniers mois.
b- La visée est clairement de rendre Hitler sinon sympathique du moins de le placer dans la normalité, la banalité, la continuité de l’histoire de l’Europe.

Ce soir, ARTE programme la continuité de cette propagande nazie. C’est un document-fiction : « Lénine, la fin d’un mythe ».
La dernière fois que ces gens ont produit un documentaire sur Lénine ce fut pour expliquer qu’il était incompréhensible et absurde qu’il ait passé autant de temps dans les bibliothèques.
Le fascisme va de pair avec le refus de l’intelligence mais là nous avons plutôt l’association de deux figures, les crétins et les fascistes.
L’Hitlérisme est le fascisme de la première puissance du monde.

Dire que l’un des plus importants penseurs de la démocratie et acteurs politique de l’histoire est « fini » est une thèse qui convient surement aux officiers des camps allemands.

C’est en effet à ce titre qu’ils massacraient en quelques jours trois fois trois millions de soldats soviétiques, ou les gazaient à Auschwitz, en attendant de leurs adjoindre les juifs.

La démocratie par contre ne peut pas durablement évoluer avec cette castration.

Bien sûr, nous retrouvons là le souci de la puissance quasi occupante américaine d’éradiquer progressivement jusqu’au souvenir du Communisme, du Marxisme, du Léninisme, des Partis communistes, de l’Union soviétique.

1- Les partis communistes sont déjà interdits dans presque tous les pays d’Europe de l’Est. Le parti communiste ukrainien vient d’être interdit en Ukraine. Cette atteinte directe aux libertés politiques fondamentales n’a pas ému les cadres européens.
2- Toutes les équipes anticommunistes qui ont pris le pouvoir en 89-91 se sont expressément inscrites dans la filiation des régimes fascistes d’avant 1945.
En réunion publiques, les agents actuels de l’ambassade d’Ukraine à Paris se réclament des nazis ukrainiens de la guerre ; lesquels ont d’ailleurs trouvé refuge en RFA et aux Etats-Unis en 1945.
3- Le dernier Président « tournant » Balte de l’Union européenne a fait interdire, en 2015, une exposition sur les camps d’extermination antisémites et anticommunistes Baltes durant la guerre pour ne pas incommoder ceux qui pensent comme lui.

Mais comme dans les pays du Tiers-monde, ce ne sont pas les « yankees » qui agissent. Ils laissent faire leurs boys. Et ces boys sont des européens.

Il est inadmissible que les gouvernements français et allemand laissent se développer cette propagande de normalisation du nazisme et d’éradication du communisme ; théorie et pratique.

Je rappelle que c’est grâce à l’Urss et à sa Direction politique :
a- que nous devons notre liberté et l’existence de la France,  
b- que la population criminelle allemande, son Etat, sa justice notamment, peuvent donner des leçons de Droit de l’homme à toute l’Europe.

De 1933 à 1943, date de la bataille de Stalingrad, ils avaient quasi unanimement pris un chemin radicalement inverse.

La définition pratique du fascisme est l’interdiction des partis communistes.

Quelques soient les pirouettes circonstancielles et momentanées, comme le couple RFA-RDA ou la Tchécoslovaquie de Vaclav Avel ; il ne peut pas y avoir de démocratie sans la légalité des partis communistes, donc léninistes, et de l’idéologie du Socialisme scientifique.

Il ne faut pas se leurrer. Il n’y aura pas de paix en Europe en établissant l’Union européenne dans la continuité du IIIème Reich (1933-1938) et du 1er Reich européen (1938-1945).

Si l’Union européenne s’affirme comme n’étant que le IIème Reich européen (depuis 1992), avec une direction allemande et sous une occupation américaine entérinée par le Traité d’asservissement transatlantique, ce sera une Europe de chaos, de guerre, de régression.

Je vous demande de faire cesser cette prostitution de l’idéologie de l’Union européenne, en particulier de sa dépendance technique qu’est ARTE, avec le nazisme et le souvenir énamouré d’Hitler.

On doit pouvoir s’opposer aux idées et aux pratiques communistes sans être une raclure hitlérienne ; un salaud.

En vous remerciant pour votre attention et dans l’attente de vous lire,

Je vous prie d’agréer, Mme et Messieurs les Chefs d’Etat et de gouvernement, parlementaires, magistrats, européens, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE
Ouvrier retraité