lundi, juin 06, 2016

149- 06.06.16.;baroin, sarkozy, députée, viol, premier ministre, élections, présidence de la république,




Paris, le lundi 6 juin 2016


Copie à :
Président de la République
Premier Ministre
Ministre de la Justice
Présidents du Parlement
Présidents des groupes parlementaires
Premier Président de la Cour de Cassation
Présidente de la Cour d’Appel
Procureure générale
Président du TGI
Procureur de la République
Directeur de la police judiciaire
Bâtonnier,
M° Joxe
Syndicat de la magistrature
Union syndical des magistrats
Syndicat des Commissaires de police
Simonnot, journaliste
Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)


Monsieur le sénateur Baroin,
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Président de l’association des Maires de France

La presse nous apprend que vous prenez le parti de M. Sarkozy, en postulant à la charge de Premier Ministre en cas de succès de celui-ci à l’élection présidentielle de 2017 ; grand-bien vous fasse.

J'espère que vous frapperez avant d'entrer dans son bureau pour une affaire urgente.



En effet, Mme Guillaume nous a appris qu’en recevant une députée, il ouvrait le temps de l’audience par une exigence immédiate de fellation, ou prestation sexuelle indésirée, et y mettait fin par l’octroi d’une subvention indiscutée, autrement dit le paiement d’une passe par le Trésor public.

J’ai demandé à l’Autorité judiciaire de permettre la discussion de ce recours à la criminalité de droit commun par des hommes d’Etat pour l’exercice de leurs fonctions légitimes.

Comme je ne suis pas d’esprit partisan, j’ai aussi demandé l’étude du recours à ce type de criminalité par la Mairie de Paris à l’occasion de la spoliation présumée des handicapés, évoquée en 2014 par Mmes Emeyé et Kristeva.

Grâce à la servilité partisane des magistrats fondée sur leur haine sordide des pauvres, comme moi, et des personnes vulnérables, comme Mme la députée ou les handicapés, nous ne saurons peut être jamais ce qu’elle en pense.

Quoi qu'il en soit, en entrant à l’improviste dans un bureau, vous pourriez créer une gêne. Vous pourriez aussi vous voir demander de procéder vous-même au commandement de payer. C’est cependant une faiblesse qui n’empêche pas M. Juppé de concourir.

Le Général de Gaulle, Président du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), a signé, le 21 avril 1944, la décision du Comité français de la Libération nationale (CFLN), prise après avis favorable de l'Assemblée consultative provisoire, d'Alger, le 27 mars 1944, comportant dans son article 17 la mention : « Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ».

Il n’a pas précisé s’il est licite ou non qu’une fois élues elles servent, selon l’expression consacrée, de femmes de réconfort pour les hommes d’Etat qui ont « besoin de se détendre ».

Il faudrait peut être régler cette question avant de doubler le quantum des peines prévues pour les voleurs de poules.

En vous remerciant de votre attention,

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE

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