mardi, mai 10, 2016

148- 10.05.16, baupin, député, harcèlement,




Paris, le mardi 10 mai 2016


Denis BAUPIN


En copie :
Premier Ministre
Ministre de la justice

Président du Sénat
Président de l’Assemblée nationale

Présidents des groupes du Parlement

Premier Président de la Cour de Cassation
Présidente de la Cour d’Appel
Procureure générale
Président du TGI
Procureur de la République

Directeur de la police judiciaire

Bâtonnier,
M° Joxe

Syndicat de la magistrature
Union syndical des magistrats
Syndicat des Commissaires de police

Simonnot, journaliste

Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)

Monsieur le député,

J’apprends par la télévision que M. le procureur de la République a ouvert une « enquête préliminaire » pour des faits supposés d’actions sexuelles illégales vous concernant. Ces faits auraient été portés à sa connaissance hier, le lundi 9 mai. Il commande cette enquête, alors qu’aucune plainte n’aurait encore été déposée.

Vous devez être quelqu’un de très important ou vos dénonciatrices ont le bras long. En effet, depuis le 19 juillet 2012, je demande l’ouverture d’une enquête préliminaire pour les faits rapportés par Mme Guillaume dans son livre Le Monarque, son Fils, son Fief.

Le dernier texte date du 9 mai 2016 et vous le trouverez ci-joint. Il porte le numéro 147. Vous trouverez les autres sur mon site : madic50.blogspot.com

Je n’ai pu obtenir que des faux et usages de faux en écritures publiques et des menaces voilées.

L’élu concerné, le Chef de l’Etat, aurait, dans l’exercice de ses fonctions, imposé un rapport sexuel contraint, une fellation, à une députée, elle-même dans l’exercice de ses fonctions.
M. le Vice-président du TGI a qualifié les faits de « crime de viol ». Il s’est dispensé de l’application de l’art. 40 du code de procédure pénale.
L’élu visé a transformé une audience visant à l’octroi d’une subvention en détournement de fonds publics visant à payer une prestation sexuelle, mis ainsi en prostitution une députée, créé un proxénétisme hôtelier, le tout avec préméditation.

Curieusement, je me heurte à une omerta complète ; notamment de toutes les parlementaires et des groupes féministes.

Le dénonciateur, au titre du détournement de fonds publics, est un ouvrier retraité. Ceci à l’air d’expliquer cela.

Vous m’obligeriez, M. le député, en rappelant à M. le procureur de la République que la loi et l’accès à la justice sont les mêmes pour tous.

En vous remerciant pour votre attention,

Je vous prie d’agréer, M. le député, l’assurance de mes salutations distinguées,

Marc SALOMONE

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