lundi, mai 09, 2016

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Paris, le lundi 9 mai 2016


En copie :
Premier Ministre
Ministre de la justice

Président du Sénat
Président de l’Assemblée nationale

Présidents des groupes du Parlement

Premier Président de la Cour de Cassation
Présidente de la Cour d’Appel
Procureure générale
Président du TGI
Procureur de la République

Directeur de la police judiciaire

Bâtonnier,
M° Joxe

Syndicat de la magistrature
Union syndical des magistrats
Syndicat des Commissaires de police

Simonnot, journaliste

Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)









Monsieur le Président de la République,

1)- Introduction

Je comprends parfaitement que les dirigeants de l’Etat ne répondent pas personnellement aux questions qui leurs sont posées par les citoyens ordinaires et ne fassent rien qui pourraient les engager dans des discussions qu’ils n’ont pas eux-mêmes choisies.

C’est pourquoi je n’ai jamais sollicité l’intervention du Chef de l’Etat en faveur des actions judiciaires que j’ai entreprises. Ce serait inutile et inconvenant.

Par contre, je revendique le droit pour les citoyens ordinaire de retenir l’attention des membres du gouvernement, les représentants du Pouvoir exécutif, pour qu’ils veillent à ce que l’Autorité judiciaire et les autorités administratives ne se soustraient pas aux responsabilités qui sont les leurs ou ne les utilisent pas pour protéger des activités fautives.

Ainsi, pour des raisons qui sont liées à mon expérience de l’Etat et au souci de la chose publique, je demande à l’Autorité judiciaire d’étudier l’usage, par des hommes et femmes d’Etat, de la criminalité de droit commun pour assurer l’exercice légitime de leurs fonctions ; dont : le détournement de fonds publics et consécutivement le viol et la spoliation.

Lorsque le député Caresche déclare « Nous avons mis du temps à trouver le moyen de contourner la loi, mais nous y sommes parvenus », il justifie l’usage de la criminalité de droit commun pour l’exercice ordinaire des responsabilités publiques.

Qu’en pensent les juges ?

Question :
Les dénonciations de M. Salomone n’échappent pas aux critiques communes à toutes les dénonciations judiciaires qui visent les cadres :
a- elles sont inopportunes ;
b- les personnes visées ne sont pas les bonnes ;
c- le dénonciateur n’est pas habilité ;
d- le contenu de la dénonciation est malvenu ou mal formulé.

Réponse :
Les dénonciations journalistiques qui visent Areva surviennent au pire moment pour l’industrie nucléaire française. Doit-on pour autant laisser mettre en service une cuve fissurée ?

2)- Les personnes visées

Depuis le début de cette action, les faits que j’ai exposés à M. le procureur de la République ne peuvent pas être ignorés des personnes visées par ces dénonciations.

Les indications que je reçois sur mon blog, madic50.blogspot.com, le confirment.

Ces personnes sont formellement citées dans des affaires présumées de détournement de fonds publics conditionnant :
a- le viol, la prostitution d’une députée, et le proxénétisme hôtelier de la part du Chef de l’Etat concerné ;
b- la spoliation de la totalité des handicapés de la Municipalité de Paris, la reconnaissance publique, par le député Caresche, Adjoint au Maire, d’un « contournement de la loi » ;
c- le détournement de fonds publics, l’intrusion illégale dans l’organisation de la fonction publique, par la compagne de M. le Ministre des Affaires étrangères. Je sais par mon blog que l’affaire est suivie.

Pour autant, aucune de ces personnes n’a fait paraître, ou donné à connaitre, la moindre opposition à ces accusations, certes conditionnelles, mais précises, argumentées, répétées.

3)- L’omerta médiatique

Concernant le viol de la députée, Mme Guillaume écrit, dans l’Obs :
« J'ai voulu parler de la relation entre un homme de pouvoir et le sexe. La scène existe, mais c'est universel. C'est peut-être la seule scène du livre qui n'est pas violente. Elle est triviale. Cette élue s'en fout, elle en a vu d'autres. Quand on est une femme politique, si on n'est pas capable de gérer ça, il vaut mieux changer de métier. »

Les personnes violées, et donc les officiers de police judiciaire et les magistrats, savent qu’il s’agit d’une logique de violeur.

En effet, c’est une variante de la formule fonctionnelle de ces derniers : Si tu ne comprends pas la plaisanterie, c’est dommage pour toi. Moi, je n’ai rien à me reprocher.

Selon certains journalistes, « Le Monarque" étant pressé, la relation sexuelle aurait été assez courte » et le fait « microscopique ».

C’est la règle de tous les commentaires de viol par les violeurs : je n’ai même pas joui.

Une de leurs consœurs a eu l’honnêteté de dire, au moins une fois ; « ...Microscopique...mais c'est un truc énorme ».

J’insiste pour que la discussion judiciaire de « ce truc énorme » ait lieu en même temps que le « contournement de la loi » dont M. Caresche disait publiquement que la Mairie de Paris était parvenu à le réaliser.

4)- Les autorités

1- Les magistrats
Le 25 avril 2014, M. le Vice-Président du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris a qualifié les faits rapportés de « crime de viol ».

L’art. 40 du Code de procédure pénale, lui fait l’obligation d’en informer M. le procureur de la République. Lui et d’autres se sont dispensés du respect de la loi.

2- Mme la Garde des Sceaux
Mme Taubira, militante communautariste déclarée, a pu suivre toute l’information concernant ces deux questions.

Elle n’a rien fait d’autre que couvrir les faux et usages de faux en écritures publiques du Bureau d’aide juridictionnel (BAJ) pour empêcher la nomination d’un avocat.

Contrairement aux proclamations officielles de neutralité du Ministère, le gouvernement est donc intervenu auprès de l’autorité judiciaire.

Mais ce fut pour lui dire d’empêcher la présence d’un avocat et de continuer l’omerta, en raison des qualités :
a- du dénonciateur ; ouvrier, pauvre, blanc ;
b- de la personne violée ; femme, députée, blanche ;
c- des handicapés ; lesquels sont la viande de négociation sociale, de transaction, des rapports de l’Etat avec les voyous communautaristes ; ceux qui ont servi de soubassement au terroristes de Janvier et de Novembre 2015.

Si le dénonciateur et la députée avaient fait partie des populations que Mme Taubira a nommées « ceux qui me ressemblent », Mme la Garde des Sceaux aurait agi autrement. Je n’ai ni à subir, ni à accepter, cette ségrégation.

Les représentants des dealers du 12ème ardt, « presque tous issus de l’immigration » selon le journal Le Parisien, qui ont porté plainte, à la demande d’une organisation d’un Etat étranger, une « ONG », contre les policiers de la Brigade de sécurité de quartier (BSQ) n’ont surement pas eu de difficultés pour obtenir l’aide juridictionnelle (AJ) et l’assistance d’avocats militants, spécialisés dans la dénonciation judiciaire de l’action de la police contre les bandes.

5)- La dualité judiciaire

La politique judiciaire des magistrats ne peut manquer de questionner le public.

1- Les honnêtes gens
Vers 2010, j’ai été conduit, par ma pensée et du fait de mon histoire, à participer à une manifestation à Paris (Opéra-Les Halles) pour dénoncer les morts dues à l’action policière.

Quelques exemples :
a- un étranglement
Un policier ordonne à un jeune homme, maghrébin de s’allonger par terre pour un contrôle d’identité. La personne s’exécute. Le policier l’étrangle puis refuse d’appeler les pompiers. La victime mourra au commissariat.
Le policier a été acquitté.

b- neuf coups de Taser
Au sortir de sa voiture, un retraité de 65 ans, maghrébin, subit les décharges de quinze fois 50 000 volts de Taser en guise de contrôle d’identité. Il est mort, chacun se demande pourquoi.
Acquittés.

c- un écrasement
b- Un enfant de huit ans traverse la rue au feu rouge, sur le passage piéton. Il est écrasé par une voiture de police sans gyrophare ni sonnerie et remontant la file par la file du sens inverse.
Acquittés.

d- des honnêtes gens
Ce qui nous intéresse ici est que ces hommes n’étaient nullement contrôlés parcequ’en tord. Ce sont des quidams qui sont contrôlés et qui obtempèrent aux ordres de la police.

Même s’ils avaient commis une faute de rébellion, ce qui n’a jamais été le cas, ils n’avaient ni casier judiciaire ni action délinquante en cours.

Systématiquement, les magistrats prononcent l’acquittement.

2- Les deux politiques judiciaires
On pourrait croire que la magistrature est inconditionnellement au service de la police et vise à instaurer une dictature policière.

Ce n’est pas aussi simple.

En effet, depuis deux ans, les magistrats mettent en scène une autre face de la politique judiciaire qui leur est propre :
a- Certes, les policiers ne répondent pas des abus de pouvoir commis envers des honnêtes gens, peut être fautifs mais non délinquants.
Les magistrats les acquittent.
b- Par contre, l’actualité met en scène l’accompagnement par les magistrats des demandes de condamnations des policiers pour l’exercice de leurs fonctions, dès qu’elles sont formulées, soit par des voyous, reconnus tels, parfois déjà liés au Terrorisme, soit en leur faveur par des ayant-droits.

3- Les criminels
Aujourd’hui, les policiers doivent rendre compte devant la justice, ou auprès de celle-ci, de chacune de leurs initiatives visant à neutraliser l’action et la personne :

a- de criminels, évadés, publiquement armés, en rébellion ;
Même quand le policier inculpé est acquitté par la Cour d’assise devant laquelle le juge d’instruction l’a renvoyé, après avoir tenté de le mettre en détention préventive, le parquet annonce à la famille du voyou mort son intention de faire appel et fait appel.

Le parquet conteste une décision d’Assise parcequ’elle est contraire à l’opinion des ayants-droits du voyou et favorable au policier.

b- de personnes réunies dans un appartement où elles préparaient un nouvel attentat terroriste.
Les policiers donnent l’assaut et tuent tous les présents. La mère d’une terroriste porte plainte.
Certes, la plainte ne vaut pas condamnation, mais on lui laisse l’espoir qu’elle soit examinée avec bienveillance.

c- la police du 12ème ardt de Paris dispute comme elle peut la direction de l’autorité publique aux réseaux ethniques de dealers.

Par une ONG, une puissance étrangère rassemble la garniture sociale des réseaux, des jeunes mineurs, organise un dépôt de plainte pour viol sur mineurs.
Le parquet diligente une enquête préliminaire sur le champ.
L’action de l’Etat dans le quartier en est forcément affaiblie publiquement.

d- la police doit rendre compte de son action vis-à-vis de manifestants dont les seules visées sont d’en découdre avec la police, ou de commettre des dégradations graves de lieux publics, d’écoles.

Lorsqu’à l’occasion de ces manifestations violentes, un policier commet une faute professionnelle dans les modalités d’arrestation d’un manifestant mineur lié à des actions violentes, les magistrats diligentent une action judiciaire.

Les reportages montrent que cette action judiciaire est le support d’une mobilisation civile contre toute l’activité de la police en la circonstance ; par exemple à l’appel de responsables d’associations de Parents d’élèves.

Alors que les visées factieuses de ces manifestations sont patentes.

Même si les mineurs sont des marionnettes, ce que prévoit l’Ordonnance de 1945, ils n’en font pas moins partie des exécutants.

4- Une politique judiciaire nouvelle
Ces actions en justice s’inscrivent dans une conception nouvelle des fautes imputables aux policiers

Celles-ci consistent à la fois :
a- dans les techniques employées par les policiers pour imposer aux voyous leur autorité et leur préséance, les arrêter dans leurs nuisances ;
b- dans le refus des policiers d’identifier à la fois les voyous à des populations et leur action policière contre ces voyous à une agression de ces populations.

En clair, ce qui est visé est :
a- la légalité de l’intervention des policiers vis-à-vis de certains membres de certaines populations ;
b- la continuité de l’Etat et l’indivisibilité de la France.

5- La criminalité de cadres
On retrouve le fonctionnement de cette dualité dans l’examen de la criminalité de réseaux de cadres dirigeants par M. Salomone

A- Les handicapés :
a- les policiers sont inaptes à alimenter, au bout d’un an, une enquête judiciaire pourtant ouverte par leurs soins, visant les relations de la Mairie de Paris et du budget des handicapés. Au bout d’un an, les cadres de la Mairie se pavanent et les handicapés sont apparemment toujours spoliés ;

b- dans le cas des plaignants du 12ème ardt, Le Parisien ajoutait : «  Le parquet de Paris, lui, a confirmé que la plainte reçue jeudi avait donné lieu à l’ouverture d’une enquête préliminaire dès le lendemain ». Et pourquoi pas le jour même ?

c- l’inégalité de traitement judiciaire entre les garnitures adolescentes des dealers et les handicapés est flagrante.

B- Une députée :
a- les policiers sont inaptes à questionner ceux qui ont organisé et vécu ce détournement de fonds publics et ce viol, dans une seule pièce, entre quatre personnes, à l’Elysée, avec le Trésor public comme lieu d’extraction des fonds.

b- Les magistrats peuvent passer six mois à guetter la présence post-mortem de M. Kadhafi au téléphone, mais ils ne peuvent inscrire leurs interrogations dans une unité théâtrale de temps, de lieu et d’action, à Paris.

C- Bilan
Le 19 novembre 2015, huit jours après le 13 novembre, dans un Hôpital public,, j’ai dû subir une auscultation par une interne de médecine en Burqa.

Alors pourquoi pas des députés violés, hommes ou femmes, des handicapés spoliés, des contribuables pillés, des fonctionnaires humiliés ?

Pour paraphraser Mme la Garde des Sceaux dans ses fonctions, « ceux qui me ressemblent » ne massacrent pas « ceux qui (ne) me ressemblent (pas) ».

Les magistrats en tirent la conséquence que le seul droit des français est celui des vaches qui attendent paisiblement le dernier train pour l’abattoir ; celui du Bataclan par exemple.

6)- Conclusion

L’action des magistrats laisse les handicapés de Paris spoliés, la carrière d’au moins un Haut-fonctionnaire du Quai d’Orsay brisée, une députée déshonorée, le Pouvoir législatif ridiculisé.

Même si chacun a conscience que c’est bien peu de chose à coté de la virginité administrative de l’anus d’un dealer.

Au demeurant, les partisans de l’omerta se font des frayeurs pour rien.

Par exemple, voici ce que déclarait M. Jean Sarkozy au moment de la parution du livre de Mme Guillaume :
- « Lorsque votre famille, ceux que vous aimez, sont traités de façon aussi ignoble et sordide dans un tel tissu de mensonges, il faut répondre avec fermeté, calme et sang-froid. »

Les magistrats et les Officiers de Police judiciaire ne courent donc que le seul risque de prendre une leçon de sérénité.

En vous remerciant de votre attention et dans l’attente de vous lire,

Je vous prie d’agréer, M. le Président de la République, mes très respectueuses et sincères salutations,


Marc SALOMONE

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