mardi, mars 15, 2016

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Paris, le mercredi 16 mars 2016


Procureur de la République


Copie à :
Président de la République
Premier Ministre
Ministre de la Justice

Présidents du Parlement

Premier Président de la Cour de Cassation
Présidente de la Cour d’Appel
Procureure générale
Président du TGI

Directeur de la police judiciaire

Bâtonnier,
M° Joxe

Syndicat de la magistrature
Union syndical des magistrats
Syndicat des Commissaires de police

Simonnot, journaliste


Monsieur le procureur de la République,

1)- L’entre-soi
Les juges d’instruction Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire font connaitre leur désaccord, au sein du collège d’instruction de l’affaire dite Bygmallion, avec leur troisième collègue, le juge Tournaire.

Ils font preuve d’une lâcheté dont je ne peux que constater qu’elle m’est inaccessible.

En effet, ils font connaitre leur désaccord par l’intermédiaire de fausses confidences à des collègues qui les rapportent courageusement eux-mêmes sous le sceau de l’anonymat au journal Le Canard Enchainé qui est ainsi implicitement chargé de le rendre public dans son édition du mercredi 2 mars 2016.
Cf. l’article n°1 en Post-scriptum

Comme il est bon de faire partie de la camarilla béate de l’entre-soi.

L’intérêt de cette information est de signifier qu’il n’est plus possible de taire que les initiatives judiciaires concernant M. Sarkozy visent à manipuler l’autorité judiciaire pour :
1- nuire à M. Sarkozy au titre des haines corporatives recuites produites par son quinquennat ;
2- intervenir dans la présentation des candidatures à l’élection présidentielle de 2017 ;
3- intervenir judiciairement dans l’exercice du Pouvoir exécutif.

L’absence de contenu judiciaire et le caractère factieux de cette furie judiciaire collective deviennent si patents que des magistrats qui s’y sont impliqués jusqu’à présent s’en démarquent désormais.

Depuis 2012, les magistrats n’ont pas formulé une seule accusation visant M. Sarkozy qui tienne face aux juges d’un tribunal.  



Le Canard Enchainé du 9 mars 2016, p. 4, sous le titre « les sous-marins de Karachi font naufrage » nous informe par avance qu’une nouvelle épopée judiciaire visant à assujettir les représentants du Pouvoir exécutif aux juges va être bientôt disqualifiée.
Cf. l’article n°2 en Post-scriptum.

Cet article nous permet de comprendre que depuis 26 ans, journalistes et magistrats utilisent leurs professions et accaparent l’Autorité judiciaire pour régler des comptes de caste avec la parfaite connaissance de l’inanité de leur action.

Comme pour les autres « affaires » visant M. Sarkozy, c’est une tromperie volontaire à l’égard du Peuple français.

2)- Le salaud de pauvre
Par contre, l’omerta est totale, la solidarité de caste sans faille, face au salaud de pauvre qui interroge M. le procureur de la République au sujet de :
1- l’usage de la criminalité de droit commun par un Chef de l’Etat pour mener à bien l’exercice de ses fonctions ;
2- l’usage de la criminalité de droit commun par l’équipe municipale de Paris pour mener à bien l’exercice de ses fonctions.

Comme les deux clans dirigeants du pays sont questionnés et qu’ils le sont par un pauvre, le verrouillage est total.

3)- Les fautes
Aussi bien :
a- le Bureau d’aide juridictionnel (BAJ) ;
b- le procureur de la République ;
c- le Vice-président du Tribunal de Grande Instance (TGI), au nom de Mme la Présidente, pour les décideurs judiciaires ;
N’ont su que produire des faux et usages de faux en écritures publiques, de la tromperie par ruse, de l’omerta.

4)- L’omerta universelle
L’omerta n’est pas une question d’incompétence de la dénonciation.

La preuve en est que M. le procureur de la République a transmis à la Direction de la police judiciaire (DPJ) la dénonciation concernant la spoliation des handicapés.

Quant l’enquête n’est pas ouverte, il ne se passe rien.
Quand l’enquête est ouverte, il ne se passe rien.

5)- Le progrès
Il serait cependant faux de dire qu’il ne se passe absolument rien.

Autrefois, lorsque je dénonçais un viol me concernant, cela est arrivé deux fois, j’étais systématiquement enlevé, séquestré, torturé, jusqu’au retrait de mes plaintes.

Aujourd’hui, certes, quand un contribuable honnête et pauvre demande compte de détournements de fonds publics par des autorités pour l’exercice de leurs fonctions, il ne se passe toujours rien.

Cependant, les faits montrent que ce n’est pas un cas général.

En effet, je lis dans la presse que :

1- Les dealers du 12ème arrondissement de Paris sont secondés par un faux-nez de l’administration américaine pour entraver l’action des policiers de la « brigade de soutien de quartier » (BSQ).

Cette association américaine a monté un dossier fondé sur des plaintes de « mineurs » pour harcèlement et viols. L’effet médiatique est imparable.

Ces policiers auraient eu l’audace de vouloir imposer le droit public sur un territoire où les dealers veulent imposer leur droit privé.

La maladresse présumée de leurs actions indique à quel point la force publique est déjà désarmée face au crime.



2- La Cour d’assises acquitte un policier qui a tué un braqueur, multirécidiviste, évadé, recherché, qui a déjà lancé une grenade en direction de ses collègues et qui se présente armé devant ce policier, qui refuse de se soumettre à l’autorité de celui-ci.

L’argument judiciaire de renvoi en Cour d’assises mérite d’être cité : « Damien Saboundjian n’était pas en légitime défense au sens de la loi. Il cherchait manifestement à interpeller coûte que coûte Amine Bentounsi, sans veiller à assurer sa protection. Enfin, rien n’établit que le fuyard l’ait à un quelconque moment réellement menacé », conclut le juge d’instruction. »

Le Net rapporte que dès le jugement prononcé, dans l’enceinte de la salle de tribunal, le procureur de la République, rompant l’égalité des parties devant l’action de la justice, se serait adressé de vive-voix aux ayants-droit du voyou décédé pour leur dire qu’il fera appel de l’acquittement du policier.

3- Les journalistes sportifs disent à la télévision que les magistrats s’apprêteraient à « réduire les charges » pesant sur les voyous de l’affaire dite de la Sextape.

En même temps que les cadres sportifs et les magistrats « réduisent les charges » pour les criminels présumés, ils organisent l’effacement du citoyen qui a eu le courage de dénoncer ces pratiques auprès de la police et de donner à celle-ci les moyens de travailler, dès qu’il a été abordé par ces voyous.

Ce dernier n’a pas été décoré par les Pouvoirs publics, alors qu’un footballeur a été décoré au moment même où sa femme l’accusait de façon répétée de lui avoir jeté la tête contre le réfrigérateur.

De plus, selon les médias, il ne sera pas sélectionné par les cadres sportifs, au motif de ne pas gêner la présence du criminel présumé.

Autrement dit, si on en croit la presse, la justice serait prête à normaliser la présence des filières maffieuses dans le sport ; une extension de la politique dite « d’accommodement ».


L’action maffieuse est précisément la pénétration criminelle privée dans les institutions publiques.

Si tel est l’orientation de la politique judiciaire, il aura alors été acté que le simple fait, pour un agent d’une administration de l’Etat, de transporter dans l’enceinte juridique de celle-ci des ordres de criminels civils, à un autre agent de l’Etat, n’est pas une action criminelle en soi.

Dès lors, plus rien ne pourra arrêter la prolifération des opérations maffieuses, du Pouvoir administratif et judiciaire privé dont elles sont porteuses, dans les administrations de l’Etat.

L’Etat français serait là dans le dénie, à l’exemple de l’Etat Belge, de la correspondance désormais fort bien établie entre la criminalité dite de quartier et la criminalité dite jihadiste, les amitiés dites de jeunesse et les groupes terroristes.

Cette règle du lien des deux activités criminelles vaut aussi bien pour les ingénieurs informaticiens que pour les sportifs de haut niveau.

6)- La reprise d’un dialogue
On sent que les temps changent.

La politique judiciaire de soutien à l’usage par les réseaux de cadres de la criminalité de droit commun et à l’inégalité d’accès au droit en raison du statut social organisé par l’institution judiciaire semble porter ses fruits.

Désormais, les criminels ne se contentent plus d’attaquer les honnêtes gens, ils contraignent les représentants de l’Etat à les respecter, c'est-à-dire à la reconnaissance de leur souveraineté, ou légitimité, administrative.

Un dialogue équitable rompu à la Révolution et à la Libération peut enfin se rétablir entre les administrations publiques et les administrations de communautés privées.

A nouveau, l’enterrement du successeur de M. Carbone pourra prendre la forme de funérailles nationales officieuses.
7)- Une affaire en miroir

1- Les faits
La presse nous apprend que :
« Le cardinal Barbarin est dans le viseur de la justice. Le parquet de Lyon a ordonné la semaine dernière une enquête préliminaire pour "non-dénonciation de crime" et "mise en danger de la vie d'autrui", a-t-on appris vendredi 4 mars. L'enquête a été ouverte à la suite d'un signalement de victimes de Bernard Preynat, un prêtre lyonnais, mis en examen le 27 janvier pour des agressions sexuelles sur de jeunes scouts entre 1986 et 1991, après avoir reconnu les faits.
Les victimes mettent en cause plusieurs responsables du diocèse de Lyon et de l'Eglise qu'elles accusent de ne pas avoir dénoncé à la justice les agissements passés de ce prêtre, qui avait retrouvé depuis les faits des postes au contact d'enfants. »

2- La logique
Les faits visés ont eu lieu avant 1991 et sont prescrits au moins pour ceux concernant le Président de l’association qui conduit ces dépôts de plaintes.

Ces faits sont des fellations et attouchements obtenus par l’abus de prestige ou d’autorité. Un enfant de 10 ans ne sait pas s’opposer à un adulte qui lui impose ses désirs.

Ce qui est visé par cette enquête préliminaire ce ne sont pas ces fellations, ce sont les silences des responsables du diocèse.

8)- Le silence conspiratif

1- Une définition de l’omerta
L’un des membres fondateurs de l’association « La parole libérée » qui porte l’action envers M. Barbarin définie ainsi l’action de cette association :
a- « On est dans un combat contre la « pédophilie », qu’elle soit dans l’église ou ailleurs, mais ça nous regarde parceque c’est notre histoire, d’une part ; »
b- « On est contre le silence conspiratif qui va avec. C'est-à-dire, taire ces crimes ».

2- Les identités remarquables
La situation du Cardinal Barbarin est identique à celle de M. le Vice-président du Tribunal de Grande Instance (TGI).

Dans les deux cas, les initiatives prises par ces responsables visent à masquer la criminalité des violeurs et à fonder le « silence conspiratif ».

a- M. le Cardinal
M. Barbarin conclut d’une conversation en 2007 que le débat est clos et remet le criminel en situation d’avoir des contacts avec des enfants.

Or, il ne lui revient pas d’apprécier de la dangerosité d’un criminel et il ne peut le placer ou replacer au contact des enfants.

Sous réserve de l’opinion finale des magistrats, les qualifications de « non-dénonciation de crime » et de « mise en danger de la vie d'autrui » sont cohérentes.

b- M. le Vice-Président du TGI
Au nom de Mme la Présidente, M. le Vice-Président écrit une lettre dans laquelle il qualifie les faits rapportés par Mme Guillaume de « crime de viol ».

M. le Vice-Président se sert de cette reconnaissance pour disqualifier la démarche de M. Salomone au motif qu’il n’est pas « victime » du viol. C’est une ruse malhonnête.

Par cette ruse il fait oublier le détournement de fonds publics pour lequel M. Salomone à « intérêt à agir » et l’art. 40 du code de procédure pénale qui lui fait obligation de dénoncer un « crime ».

c- L’art. 40
A la suite de cette disqualification astucieuse de M. Salomone, au titre de plaignant pour un viol dont « il n’est pas apriori victime », M. le Vice-Président s’estime dédouané de l’application de l’art. 40 du code de procédure pénale.

Ce dernier l’oblige à signaler à M. le procureur de la République ce qu’il appelle lui-même « un crime de viol ».
Protégeant volontairement par cette esquive l’éventuel coupable de ce « crime de viol » présumé, il entrave volontairement la capacité de la justice d’apprécier si le coupable présumé l’est vraiment et s’il récidivera.

Sous réserve de l’opinion finale des magistrats, c’est au moins une qualification de « non-dénonciation de crime » sinon de « mise en danger de la vie d'autrui » qui s’avèrent judicieuse.

9)- La rupture d’égalité
Ces questions peuvent être étudiées de multiples façons, celle qui nous intéresse ici est la rupture d’égalité entre les français que met en valeur cette autre affaire de fellation par contrainte par personne ayant autorité.

1- Les Boy-scouts

a- La mise en cause
Les Scouts obtiennent l’inculpation du violeur, pour fellation et attouchements, et l’ouverture d’une enquête préliminaire visant les fautifs présumés de l’omerta, dont le Cardinal Barbarin.

Ce n’est pas routinier puisqu’on nous explique que c’est la première fois depuis la Révolution française qu’un prélat de ce niveau est mis en examen.

b- Une raison
Les raisons en sont certes multiples, mais celle qui nous intéresse ici est la qualité sociale du demandeur, de l’initiateur des demandes : C’est un patron.
Les autres demandeurs sont des cadres, tels des médecins.

2- M. Salomone
L’une des deux actions de M. Salomone est de demander compte des agissements d’un chef d’Etat, dans l’exercice de ses fonctions au moment des faits, au sujet d’un détournement de fonds publics visant à organiser la prostitution d’une députée, pour l’exercice de ses fonctions au moment des faits, et à obtenir d’elle une fellation par contrainte.

Concernant les accusations de criminalité à caractère sexuelle, les faits rapportés par Mme Guillaume ne diffèrent en rien des accusations portées contre le violeur des sacristies.

Cependant M. Salomone se distingue sur un point des accusateurs des ecclésiastiques: il est ouvrier.

Et pour les magistrats, ça change tout.

10)- Les manœuvres
On ne peut manquer de remarquer que certaines agressions sont orchestrées par les médias et d’autres complètements passées sous silence, ou minimisées.

Il y a une dispute médiatique pour savoir si la participation à une opération maffieuse dans le sport expose le fautif à des sanctions sportives et pénales.

Il est présenté comme allant de soi que les policiers cités et tel Cardinal soient, selon l’expression du Président Mitterrand, « livrés aux chiens ».

Tout le monde doit répondre de ses crimes.

a- J’ai moi-même participé, vers 2010, à une manifestation, à Paris, de l’Opéra aux Halles, dénonçant la criminalité policière et son impunité.
b- Je combats toutes les idéologies religieuses.

Cela n’oblige pas à être niais.

Les débats judiciaires sont saisis par la mondialisation comme tous les autres.

1- Dans le cas des policiers, nous voyons clairement se dessiner une manœuvre visant à interdire à l’Etat français de combattre une criminalité qui est l’expression de la formation d’une administration privée adossée à un ensemble de populations particulières réclamant la reconnaissance légale d’une singularité administrative.

L’administration américaine ne se cache même plus de conduire ce mouvement de rupture de l’unicité de l’Etat français.
2- Dans le cas du Cardinal, la résonnance médiatique du questionnement judiciaire et public de la pédocriminalité d’un prêtre découle aussi d’une volonté d’en découdre avec une Eglise Catholique qui gêne la mondialisation idéologique et religieuse.

La demande par les plaignants d’une imprescriptibilité du crime pédophile signe le travail de terrain des agents de l’administration américaine visant à imposer le droit américain comme une référence mondiale.

3- Cette volonté hégémonique d’unification idéologique, religieuse, juridique est marquée par la parution du livre de Stephen Breyer, juge à la Cour suprême des Etats-Unis, « La Cour suprême, le droit américain et le monde ». Ce brave homme explique que le droit américain étant le meilleur il doit s’imposer à tous.

Le bilan de ces actions publiques auxquelles se subordonne la magistrature française se remarque dans une différence symbolique :
a- Quand un policier tue un innocent, la magistrature soutien le policier.
b- Quand un policier tue un voyou en action, la magistrature condamne le policier.
En effet, l’acquittement de la Cour d’Assises a été décidé par un jury populaire et il est refusé par les magistrats.

Face aux bouleversements de la mondialisation, le choix de la magistrature française semble être celui du chaos contre l’ordre public.

11)- La prolifération

Au diner annuel du CRIF du 7 mars 2016 :

1-Le Président Roger Cukierman a déclaré :
a- « nous vivons une vie retranchée. Nous avons le sentiment angoissant d'être devenus des citoyens de deuxième zone. Cet ostracisme isole et traumatise » ;
b- « Les enfants juifs dans de très nombreuses écoles sont battus, insultés parce que juifs. L'école de la République a changé »,
c- « Dans le pays qui a accordé la pleine citoyenneté aux juifs dès 1791, quand pourrons-nous, à nouveau, vivre sans crainte notre judéité ? ».

2- Au nom de M. le Président de la République, M. le premier Ministre a répondu :
- « Oui, les juifs de France, trop souvent, ont peur. De porter la kippa, d'aller à la synagogue, d'aller faire leurs courses dans les commerces casher, d'envoyer leurs enfants à l'école publique. C'est une réalité. Et cette réalité, nous ne l'acceptons pas ».

Désormais, les représentants qualifiés des Pouvoirs publics qualifient cette « peur » de « réalité » et non plus de phantasme, de « sentiment de peur ».

La qualification de cet antisémitisme ne relève pas du vocabulaire féodal du « pogrome » mais de la modernité administrative européenne du 20ème siècle dite de la « nuit de Crystal ». Les conclusions pratiques ne sont pas les mêmes.

Toutefois, la discussion de ces qualifications ne relève pas de cet exercice.

12)- Les responsabilités judiciaires
Nous avons donc une accumulation d’affaires dans lesquels les magistrats soutiennent ou protègent l’usage de la criminalité de droit commun par les cadres publics pour l’exercice des responsabilités qui leur sont confiées.

Les résultats sont là :
1- les juifs, les femmes, les parents d’handicapés parisiens, les pauvres qui s’adressent à la justice, les sportifs rackettés, ont « peur ». La liste n’est sans doute pas exhaustive.
2- contrairement à une habitude bien ancrée, les représentants de l’Etat déclarent maintenant que cette « peur » est une « réalité ».

Il s’établit une identité continue entre :
a- D’une part, la haine des pauvres qui conduit à couvrir les détournements de fonds pour permettre de façons présumées le viol d’une députée et la spoliation de la totalité des handicapés mentaux de Paris.

b- D’autre part, la haine des faibles qui conduit à s’aveugler quant au retour de l’antisémitisme de type hitlérien et à la demande de banalisation du rackette dans les sites d’Etat du sport.

A terme, c’est la raison d’être d’une magistrature qui va être questionnée.

Si la question est juste de distinguer le plus faible et le plus fort, pourquoi ne pas rendre la justice dans les commissariats, les gendarmeries, voire les caves des cités ?

Les capitalistes se sont déjà dotés de Tribunaux privés et cette formule va être inscrite dans le Traité transatlantique en cours d’élaboration.

Ce serait une défaite par rapport au jugement du procès des Templier portant création du primat de l’administration publique sur l’administration privée.

13)- Le dégoût des pauvres et des faibles
Le dégoût qu’inspirent aux magistrats, les pauvres, les femmes, les handicapés, les parlementaires, les juifs, les sportifs honnêtes, doit être suffisamment important pour qu’ils préfèrent le chaos maffieux à l’ordre public.

Le meilleur moyen d’exprimer le bien-fondé de cette aversion est de démontrer dans des procédures judiciaires enfin légales, preuves à l’appui, que :

1- la députée n’a pas été violée.
a- elle est venue spécialement à l’Elysée pour se faire enfourner une queue dans la bouche et la sucer ;
b- c’est une grue qui échange sa bouche contre des subventions ;
c- c’est elle qui a pris le temps de Monsieur :
- « Cela ne dure que quelques instants. M. est pressé et Mme de P. compréhensive….apaisé, souriant, le Monarque ajuste sa cravate et enfile sa veste : Bon il faut que j’y aille, j’ai un discours ».
Les magistrats pourraient ainsi souligner que l’homme au moins travaille, lui ;
d- il faut souligner l’élégance mondaine avec laquelle le client a épargné à cette grue les remerciements de tous les violeurs, le classique : je n’ai même pas joui !

J’avais fait des propositions pour que les indemnisations ne coûtent rien à l’Etat, mais si la démonstration est faite qu’il n’y a eu ni détournement de fonds publics ni viol, ni prostitution, c’est encore mieux.


2- les handicapés n’ont jamais existé à Paris,
a- ils n’ont jamais eu de budget,
c- il n’y a jamais eu la moindre obligation légale de Maison départementale des handicapés.

Sinon, il faut restituer et rétablir. Car pour l’instant, il y a spoliation en cours.

3- Les magistrats pourront aussi démontrer que les juifs ne sont agressés par personne et qu’ils ne font que provoquer eux-mêmes des ripostes légitimes :
a- comme ne cessent de le dire les assaillants de synagogues outragés par cette inversion de responsabilités, cette négation de leur innocence ;
b- comme les tribunaux l’ont établi pour les handicapés autistes dans les années 90, en banlieue. Ce sont les handicapés qui agressent et les innocents qui ripostent.

4- Le débat public serait aussi certainement considérablement clarifiée et simplifié s’il était établi judiciairement qu’un salarié d’une institution de l’Etat, qui communique à un autre salarié de la même institution les exigences de tiers racketteurs, n’est pas ipso-facto un élément d’une organisation maffieuse en action.

14)- Conclusion

Je rappelle que j’ai déposé deux dénonciations et que :
1- il a été répondu à la première par des faux et usages de faux en écritures publiques par personnes dépositaires de l’autorité publique ;
2- il a été ordonné pour la deuxième une enquête policière de la Direction de la police judiciaire ;
3- au vu de la sérénité télévisée des personnes concernées, il est visible que l’enquête est une tromperie, un arrangement de l’entre-soi.

L’examen de ces dénonciations permettrait de :
1- restituer et restaurer le budget dévolu aux handicapés ?
2- questionner la passion des cadres publics pour l’usage de la criminalité de droit commun et ce qui en découle ;
3- dédommager qui de droit.

Ce sont des questions dont M. le procureur de la République a reconnu la pertinence mais qu’il refuse de poser au seul motif de la condition sociale de celui qui les pose.

Contraindre MM Sarkozy, Delanoë et quelques autres, à prendre langue avec une femme, une députée, des handicapés, un pauvre, aurait sans doute l’odeur nauséabonde de la démocratie.

En 2014, le présentateur de l’émission « Bibliothèque Médicis » a résumé ce point de vue ainsi : « Il aurait mieux valu qu’elle n’est pas lieu, celle-là ». Il parlait de la Révolution française.

Ce rejet de la démocratie par tous les réseaux de cadres fait partie de la préparation du terrain propice aux attentats de 2015.

Je maintiens donc l’actualité de mes dénonciations.

En restant à votre disposition et dans l’attente de vous lire,

Je vous prie d’agréer, M. le procureur de la République, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE


PS : les deux articles du Canard Enchainé

1- Le Canard Enchainé, le mercredi 2 mars 2016, p. 1
« Sarko sauvé par les juges ? »

De menues querelles au palais de justice de Paris pourraient bien faire l’affaire de Nicolas Sarkozy.

Les juges d’instruction Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire ont expliqué à d’autres magistrats leurs désaccords avec Serge Tournaire, leur collège, qu’ils sont chargés de seconder dans le dossier des comptes de campagne.
Même si le plafond des dépenses de la campagne présidentielle de 2012 a bel et bien été explosé, les deux juges ne voient pas dans le dossier de preuve formelle de l’implication personnelle de Sarkozy ni de son intention de commettre un délit.

Vans Ruymbeke et Le Loire estiment, de plus, que les poursuites se heurterons à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), sur le thème du « non bis in idem » (pas deux fois pour les mêmes faits), l’ex président ayant déjà été condamné pour ces faits à payer une amende d363 615 euros infligée par le Conseil Constitutionnel.

Or, les avocats de Sarkozy ne manqueront pas l’occasion de cette QPC. D’autant que la chambre correctionnelle chargée des affaires financière applique très strictement la règle du « non bis.. ».

Et s’ils gagnent, la mise en examen de Sarko sera annulée.

Du coup, les deux juges envisagent de faire la grève du stylo en s’abstenant de cosigner une éventuelle ordonnance de renvoi en correctionnelle de Sarko que voudrait prendre leur collègue Tournaire.

Ce qui offrirait de sacrés arguments à la défense.

D.S.

2- Le Canard Enchainé, le mercredi 9 mars 2016, p. 4

« Les sous-marins de Karachi font naufrage »

L’affaire a fait le buzz médiatico-politique pendant plus de dix ans.
Elle devait envoyer Sarkozy aux galères, en compagnie de Balladur et de Léotard.
Mais elle ne sera sans doute jamais jugée.
Ou alors au plus tôt en 2020, c'est-à-dire vingt six ans après les faits.

Le dossier du financement de la campagne présidentielle de Ball, en 1995, par des rétro commissions sur la vente d trois sous-marins au Pakistan et de deux frégates à l’Arabie est en passe de faire naufrage.

La Cour de cass a décidé, le 10 février de renvoyer le dossier -52 tomes !- devant la cour d’appel de Lyon.
Qui va devoir reprendre l’instruction pour répondre à quelques questions qui, jusqu’alors ’avaient intéressé personne.

Une dose prescrite
Et d’abord, l’affaire n’est elle pas prescrite depuis belle lurette ?

Le soupçon d’un financement de Balladur par des rétrocommissions illégale provenant de ces deux marchés militaire en or a été évoqué dès juillet 1996 par « le Monde » puis par plusieurs autres journaux.
La justice avait alors trois ans pour ouvrir une information judiciaire sur ces « révélations ».
Elle a attendu quatorze longues années pour le faire.
Trop tard ?
Réponse au plus tôt en 2017.
Si la prescription est acquise, le dossier ira au feu.
Sinon, commencera une interminable course d’obstacles.

Les accusés, dont Nicolas Bazire, ex-directeur de Cabinent de Balladur, ne font pas mystère de leur intention de déposer une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur un autre détail jusqu’à présent négligé : le Conseil constitutionnel a estimé le 12 octobre 1995, que tout était normal dans le financement de la campagne de Balla.
Y compris le dépôt en liquide de 10 millions de francs provenant, selon la burlesque version officielle, de la vente de tee-shirts dans les meetings.

Or, les décisions du Conseil, selon l’art. 62 de la Constitution, « s’imposent(…) à toutes les autorités administrative et juridictionnelles. »
Un tribunal peut il les remettre en cause ?

Compter une bonne année pour la réponse.
Nous voilà en 2018.
Si le Conseil accepte, malgré tout, le renvoi en justice des collaborateurs de Balladur, ceux-ci selon toute vraisemblance, iront en cassation.
Verdict attendu en 2019.

Et, si tout va mal pour eux, ils devraient se retrouver, au plus tôt, en 2020 devant la cour d’Appel.

Quant aux ex-ministres, Balladur et Léotard -Sarkozy lui a été mis hors de causes- qui sont renvoyés devant la Cour de justice de la République (CJR), rien ne les empêche de soulever les mêmes points de droit.

Au rythme de sénateur de la CJR –ni Balladur ni Léotard n’ont encore été entendus.
Il faut bien compter cinq ans pour cette procédure.

Rendez- vous donc au mieux en 2020.
Balladur aura alors 91 ans, et Léotard ira sur ses 78 ans.

Le « Canard » leur souhaite bon pied bon œil.

Hervé MARTIN


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