mercredi, juillet 23, 2014

sarkozy, viol, procureur général, conseil constitutionnel, cours de cassation, Tapie, 22.07.14



 

Paris, le mardi 22 juillet 2014




Pour : Monsieur le procureur général de Paris




Réf. : N° Parquet : 14092000653

Objet : Ajout à la QPC du 24 juin 2014

Note : Depuis le 19 juillet 2012, tous les textes de cette affaire sont sur le blog : madic50.blogspot.com.




Copie à :
M. le Président de la République
Mme la Garde des Sceaux
Mmes M. les Députés
Mmes M. les Sénateurs
M. le Président du Conseil Constitutionnel
Monsieur le Bâtonnier



Monsieur le procureur général,

1)- Une question de constitutionalité
Le 17 avril 2014, j’ai déposé auprès du Bureau d’aide juridictionnelle (BAJ) une demande d’aide juridictionnelle (AJ) concernant la demande d’ouverture d’une enquête préliminaire déposée le 19 juillet 2012 ; visant les faits rapportés par Mme Guillaume dans son livre Le Monarque, son fils, son fief.

Depuis, je ne reçois que des faux en écritures publiques.

Cette accumulation de faux est constitutive d’une offense :
1- Aux principes constitutionnels qui établissent l’égalité en droit des citoyens
2- Aux Traités européens ainsi qu’à la jurisprudence de la CEDH qui établissent :
a- La présence des avocats dans la procédure judiciaire.
b- La lisibilité publique des décisions de justice.

2)- La liste des faux
a- Le 29 avril, un faux de la part du BAJ concernant la demande d’AJ du 17 avril.
b- Le 30 mai, un faux de la part du Parquet pour étayer un Avis concernant un courrier du 3 février.
c- Le 10 juin, je dépose plainte pour le faux du BAJ du 29 avril.
c- Le 24 juin j’ai déposé auprès de vous un Appel concernant l’Avis et une QPC ainsi qu’une plainte auprès de M. le procureur de la République pour le faux du Parquet.
c- Le 27 juin, je dépose quatre demande d’AJ pour les actions du 24 juin et la plainte du 10 juin contre le faux du 29 avril. Quatre demandes en tout.
c- Le 10 juillet, quatre faux de la part du BAJ pour les demandes d’AJ du 27 juin.

Cette avalanche industrielle de faux vise ;
a- D’abord à faire perdre le fil de la demande d’AJ du 17 avril. La neutralisation de la demande d’AJ permettrait d’enterrer la demande d’ouverture d’une enquête préliminaire du 19 juillet 2012.
b- A démontrer que face à M. Salomone, un pauvre, le droit n’a aucune importance. Toutes les illégalités sont possibles. Je connais.

Ces malhonnêtetés n’ont rien de procédural. Ce sont de simples abus de pouvoir commis par des gents qui usent de leur place pour organiser une ségrégation sociale dans l’accès à la justice.

Cette ségrégation sociale crée une inégalité entre le demandeur et les personnes visées par la demande. Le demandeur se voyant refuser le droit de questionner l’action des personnes visées en raison de sa qualité sociale. D’autres personnes se voient reconnaître ce droit au même type de questionnement en excipant d’une autre qualité sociale.

3)- L’historique des obstructions visant M. Salomone
1- Le 17 avril 2014, j’ai déposé auprès du Bureau d’aide juridictionnelle (BAJ) une demande d’aide juridictionnelle (AJ) concernant la demande d’ouverture d’une enquête préliminaire déposée le 19 juillet 2012 ; visant les faits rapportés par Mme Guillaume dans son livre Le Monarque, son fils, son fief.

2- Le 29 avril 2014, je reçois une Attestation de dépôt de demande d’AJ. La dénomination de la visée de la demande est un faux volontairement insultant pour M. Salomone.

3- Le 10 juin 2014, je dépose plainte contre X auprès de M. le procureur de la République pour faux en écriture publique dans une Attestation du Bureau d’aide juridictionnelle (BAJ) envoyée le 29 avril 2014.

4- Le 11 juin 2014, je reçois un Avis de classement délivré par le Parquet. Il est daté du 30 mai, l’enveloppe est datée du 4 juin. Il contient la mention d’une « enquête » dont j’ai toutes les raisons logiques d’être convaincu qu’elle n’a jamais eu lieu ; du moins selon les critères professionnels, honnêtes, qui sont ceux d’une enquête judiciaire.

5- Le 24 juin, je dépose :
a- Une plainte contre X pour faux en écriture publique au sujet de cet Avis de classement du 30 mai 2014, auprès de M. le procureur de la République.
b- Un Appel concernant cet Avis auprès de M. le procureur général.
c- Une QPC auprès de M. le procureur général.
6- Le 27 juin, pour accompagner ces demandes et obtenir légitimement un avocat, je dépose une demande d’AJ auprès du BAJ, au sujet de :
1- La plainte concernant l’Attestation
2- La plainte contre X visant un Avis de classement délivré par le Parquet
3- L’Appel interjeté pour cet Avis
4- La Question prioritaire de constitutionnalité que soulève cet Avis.

7- Les 10 et 11 juillet, de la part du BAJ, je reçois les Attestations pour les demandes d’AJ déposées le 27 juin. La date est fausse, la visée est fausse.

8- Le 14 juillet, je dépose une nouvelle plainte pour faux en écriture publique, auprès de M. le procureur de la République, visant les Attestations reçues les 10 11 juillet ; lesquelles portaient sur les quatre demandes d’AJ du 27 juin.

4)- Le détour
Le 24 juin 2014, j’ai déposé auprès de M. le procureur général une QPC. Elle concerne le caractère inconstitutionnel de l’obstruction qui est mise à l’attribution de l’Aide juridictionnelle (AJ) à M. Salomone et donc à son accès aux services d’un avocat.

Le texte qui suit vient en complément des arguments déjà produits pour établir cette QPC.

Ce qui motive cet ajout est la jurisprudence établie par la Cour de Cassation dans l’affaire de la Garde à vue de M. Tapie.

Ce détour me permet de mettre en lumière à quel point la production industrielle de faux par laquelle le siège et le Parquet, très probablement de concert, cherchent à m’interdire l’accès la justice, viole les principes constitutionnels.

5)- La décision Tapie
Le 16 juillet la Cour de cassation porte devant le Conseil constitutionnel une QPC déposée par les Conseils de M. Tapie. Elle concerne une Garde-à-Vue de 96h.
Je me sers ici des appréciations de la Cour de cassation pour préciser les termes de la QPC que j’ai déjà déposée le 24 juin.

La Cour de cassation a demandé, mercredi 16 juillet, l'examen de la conformité à la Constitution des quatre jours de garde à vue imposés à Bernard Tapie en juin 2013.

Dans son arrêt, la chambre criminelle de la Cour de cassation souligne que cette possibilité, permise par la loi, est « susceptible » de porter "une atteinte disproportionnée" à la liberté individuelle et aux droits de la défense. Elle s'appuie sur le fait que l'escroquerie en bande organisée ne porte pas atteinte "à la sécurité, à la dignité ou à la vie des personnes".

6)- La forme et le fond
Examinée à l’aune des analyses de la Cour de cassation, la question de constitutionnalité des malversations que je dénonce se présente ainsi :

A- La forme
Si une garde à vue dont la légalité n’est pas contestée est « susceptible », par sa durée de 96h, de porter "une atteinte disproportionnée" à la liberté individuelle et aux droits de la défense.

Qu’en est il de :
1- La multiplication des faux visant à empêcher l’apparition d’un avocat dans la procédure ?
2- Le contenu de ces faux :
a- Par le Bureau d’aide juridictionnelle (BAJ) : le changement du nom de la personne visée lors de la demande d’aide juridictionnelle (AJ)
b- Par le parquet : Invention d’une enquête qui ne peut avoir eu lieu et qui est le seul argument du classement d’office.
Si l’enquête existe elle ne peut être qu’une enquête de complaisance comme j’en donne un exemple vécu dans la plainte déposée auprès de M. le procureur de la République. Elle concerne un vol de RMI à un guichet de Poste. Le commandant de police a fait un faux en changeant la date des faits. Le juge d’instruction l’a d’abord acceptée puis l’a rejetée après ma dénonciation.
c- Par le BAJ : falsification de la date de quatre demandes d’AJ.
Celles-ci visaient :
- L’Appel et la QPC adressées à M. le procureur général.
- La plainte pour faux en écriture publique adressée à M. le procureur de la République, visant le faux de l’Attestation du 29 avril fournie par le BAJ.
- La plainte pour faux en écriture publique adressée à M. le procureur de la République, visant le faux que constitue l’évocation par le Parquet, dans son Avis de classement du 30 mai, d’une enquête qui ne peut avoir eu lieu, sauf à constituer un faux de complaisance.

Est-ce que ces manœuvres, peut être concertées entre le parquet et le Tribunal de Grande Instance (TGI) dont dépend le BAJ, ne sont pas « susceptibles » de porter « une atteinte disproportionnée » à la liberté individuelle et aux droits de la défense ?

B- Le fond du droit 
Cette entreprise industrielle de faux judiciaires est apparue à partir du moment où j’ai déposé une demande auprès du BAJ pour obtenir l’AJ totale afin de qu’un avocat, dont la présence est établie par les Traités et la CEDH comme nécessaire à la bonne marche de la justice, puisse être l’interlocuteur professionnel du parquet dans l’étude de la demande d’ouverture d’une enquête préliminaire déposée le 19 juillet 2012

Il s’agit de détourner le débat vers une multitude de faux, d’appels, de recours, etc.

La question de fond posée par la Cour de cassation dans sa décision rendue le 16 juillet 2014 concernant M. Tapie, est la suivante : La Cour de Cassation demande au Conseil constitutionnel si une garde à vue légale peut être attentatoire par sa durée (96h) aux droits personnels de M. Tapie lorsque sa réalisation dépasse les bornes de la nécessité et de la proportionnalité.

Mme Guillaume nous permet de dire sous réserve de vérification judiciaire que le représentant du Pouvoir exécutif impose à une représentante du Pouvoir législatif de lui faire une fellation contre l’obtention d’une subvention.
Nous avons démontré précédemment que cet échange fait :
a- De Mme la députée une prostituée occasionnelle,
b-De M. Sarkozy un proxénète hôtelier
c- De la subvention le paiement d’une passe
d- De sa commande un détournement de fonds publics,
e- De la participation à son retrait et à sa jouissance : un recel
f- De la fellation, une agression d’asservissement du Pouvoir législatif  par le Pouvoir exécutif,

Qu’en est-il des droits individuels de Mme la députée, des contribuables, des citoyens ?

Le parti pris militant en faveur d’une ségrégation sociale dans l’accès à la justice, au lieu de laisser l’enquête nous donner la vérité, se fait au détriment du droit constitutionnel.

Tout ce passe comme s’il allait de soi pour les agents de l’Etat que les pauvres ou les femmes députées n’ont pas le bénéfice du même degré de respect du droit constitutionnel qu’un mâle dominant « susceptible » d’avoir :
a- Violé une femme.
b- Détourné des fonds publics
c- Agressé le Pouvoir législatif

7)- Les articles en cause :
Ces dispositions administratives placées sous les ordres du TGI et judiciaires de la part du parquet contreviennent aux articles de la Déclaration de 1789 et aux dispositions de la CEDH, suivants :

1- « Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. »

Ce n’est pas la première fois que la ségrégation sociale est la réponse judiciaire aux demandes de M. Salomone, particulièrement en matière de viol. C’est une constante de l’action judiciaire,

2- Art. 6. La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. 

M. Salomone à accès à la même dignité que M. Sarkozy. Celle qu’il demande est conforme à ses capacités. Elle ne peut lui être refusé par une distinction sociale.

Je le dis et le répète : le refus d’enquêter et d’attribuer l’AJ, les faux, n’ont rien à voir avec les faits et leur interprétation juridique. C’est le fait d’une politique judiciaire. Elle est illégale.

Lorsque M. Salomone porte plainte pour viol sur lui-même la ségrégation sociale est la même. Le refus d’AJ, le classement sans suite, les faux, sont les mêmes. S’y ajoutent simplement l’enlèvement, la séquestration et la torture jusqu’au retrait des plaintes.

Les journalistes du Monde ou de Médiapart n’ont pas plus « d’intérêt à agir » que M. Salomone. Ils débordent largement de leur métier d’information pour participer à une véritable constitution de dossier judiciaire, à un travail en commun, en parallèle, en connivence, avec les magistrats. Pour l’instant toutes leurs accusations ont été invalidées par les tribunaux. Mais les magistrats continuent de travailler de pair avec eux.

La différence entre les journalistes et M. Salomone est celle de leurs qualités sociales respectives. L’interdiction de cette distinction est au fondement du principe constitutionnel.

3- Art. 13. Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

a- L’Aide juridictionnelle (AJ) a été instituée par le Gouvernement pour permettre le respect du bon fonctionnement de la justice.
b- Personne ne conteste que la demande d’AJ de M. Salomone soit conforme aux critères d’attributions de celle-ci.
c- Donc l’AJ ne peut être refusée à M. Salomone.
d- M. Salomone ne demande plusieurs AJ que pour faire face à l’avalanche de faux depuis qu’il a demandé l’AJ pour la demande d’ouverture d’une enquête préliminaire déposée le 19 juillet 2012.
e- Qu’on annule tous ces faux et qu’on attribue l’AJ pour la seule demande du 19 juillet 2012 et tout ira bien.

4- Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée. 

M. Salomone a en effet constaté un détournement de fonds publics consécutifs à la mise en prostitution d’une députée. Le recel s’y ajoute. Il est fondé d’en demander compte.

5- Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

M. Salomone est fondé de demander compte aux fonctionnaires de la justice des faux qu’ils produisent et à M. Sarkozy, Chef de l’Etat, donc agent public, des fautes qu’il commet contre le droit et la République.

6- La CEDH a institué que :
a- La justice doit être légale et compréhensible. Une justice trop rusée parceque malhonnête ne peut être compréhensible par les justiciables.
b- La présence de l’avocat est indispensable à l’exercice de la justice.



A ce sujet, je rappelle que l’accès aux avocats m’est refusé par toutes les manières :
1- Par les refus rusés du Bureau d’Aide Juridictionnelle (BAJ)
2- Lors des séances de conseils gratuits organisées par l’Ordre des avocats aux mêmes fins que l’AJ ; pour participer à la bonne marche de la justice.

Ce sont alors les avocats eux-mêmes qui refusent leurs conseils en raison des qualités sociales respectives de M. Salomone et des personnes qu’il vise. Cela se vérifie aussi bien si M. Salomone demande conseil pour un viol qu’il a subit ou pour le viol commis par M. Sarkozy.

Evidement si on ne reconnaît même pas à M. Salomone le droit de bénéficier des services d’un avocat, ses prétentions à citer la Déclaration et la CEDH son « susceptibles » d’être perçues comme excessives.

En 1975, Charlie Hebdo affichait : les pauvres sont des cons ! Lorsque ce principe organise l’action des Pouvoirs publics, il produit de l’inconstitutionnalité.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le procureur général, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE

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