samedi, mai 10, 2014

Président de la République, Ministre de la justice, procureur de la République, affaire Sarkozy, viol, Magistrats et Omerta








Paris, le samedi 10 mai 2014


François HOLLANDE
Président de la République


Aux bons soins de
Monsieur BESNARD
Chef du Cabinet




Monsieur le Président

Il serait malhonnête et anti-professionnel de la part des magistrats de refuser l’aide juridictionnelle qui me permettrait d’obtenir les conseils d’un avocat et aux juristes de parler à des juristes.

Chacun sait que M. Sarkozy n’a rien à craindre pour sa carrière politique s’il est innocent. Ses relais dans la magistrature ne peuvent donc arguer de ce risque pour empêcher que soit examiné le viol présumé d’une députée.

Vous êtes le garant de l’indépendance de la magistrature, ce qui inclut l’indépendance des magistrats à l’égard de leurs réseaux de nominations et aussi de leurs préjugés de classe.

A ce titre, je vous demande de bien vouloir faire valoir mon droit à l’Aide juridictionnelle.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE



Paris, le lundi 21 avril 2014


Christiane TAUBIRA
Garde des Sceaux,
Ministre de la Justice

Aux bons soins de
M. Jean-Louis GÉRAUD
Chef de cabinet

Conseiller technique affaires réservées
M. Eric LAFONTAINE

13, place Vendôme
75042 PARIS CEDEX 01
Tel. : 01 44 77 60 60
Fax : 01.44.77.60.81






Madame la Garde des Sceaux,

Les magistrats font barrage à l’octroi de l’Aide juridictionnelle qui me permettrait de disposer des conseils d’un avocat et aux juristes de parler à des juristes.

Pouvez-vous leur dire que M. Sarkozy n’a rien à craindre car il prouvera le plein accord de Mme la députée pour lui faire une fellation à la demande lorsqu’elle vient chercher l’accord pour une subvention.

Il sortira grandit aux yeux des électeurs. Les femmes apparaîtront dans leur éternel féminin. L’ordre public en sera conforté. Ce sera un grand réconfort pour la jeunesse sportive et ses coachs.

En attendant ce grand jour, pouvez vous expliquer aux magistrats que M. Sarkozy doit comme tout le monde répondre aux questions que M. le procureur de la République peut juger utile de lui poser concernant les possibles calomnies distillées par Mme Guillaume dans son livre Le Monarque, son fils, son fiefs ?

M. le Vice-Président du Tribunal de Grande Instance nous dit qu’il s’agit d’une accusation de « crime de viol ».

Ce crime de viol implique la prostitution, le proxénétisme, le détournement de fonds publics, le recel, l’association de malfaiteurs, l’agression d’un Pouvoir par un autre.

M. le Vice-président nous explique que tout cela est « imaginaire » et « supposé » et que personne n’est fondé à agir. Pas même lui. Nous sommes rassurés.

Cependant, il n’a aucune qualité pour en juger, il doit seulement veiller à ce que le demandeur de l’AJ réponde de ses revenus et du caractère fondé et recevable de la demande. Laquelle, ici, n’est pas une plainte.

Je peux répondre de tout sauf de l’abus de pouvoir pour imposer l’omerta.

Une députée a été violée dans l’exercice de ses fonctions, je demande à ce que M. le procureur de la République se saisisse de l’affaire.

A quel titre veut-on faire barrage à ce questionnement judiciaire ?

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’assurance de ma considération distinguée,


Marc SALOMONE
 



Paris, le samedi 10 mai 2014


Monsieur le procureur de la République
de Paris





Monsieur le Procureur de la République

J’ai l’honneur de vous adresser, le texte ci-joint.

De la part des magistrats, il serait malhonnête et anti-professionnel d’empêcher que l’AJ me permette de disposer des conseils d’un avocat.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le procureur de la République, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE










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