mercredi, mai 14, 2014

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Paris, le mardi 13 mai 2014

 

 

M. Vincent LAMANDA

PREMIER PRESIDENT

 

COUR DE CASSATION

5, quai de l’horloge

75055 Paris Cedex 01

Tel ;: 01.44.32.95.95

 ou 01.44.32.95.59

 

 

Copie à :

M. le Président de la République

Mme la Garde des Sceaux

M. le procureur général

M. le procureur de la République

Monsieur le Bâtonnier

 

 

 

Monsieur le Premier Président,

 

On nous dit que vous êtes le Premier magistrat de France.

 

J’ignore si vous êtes techniquement compétent pour faire respecter le droit des pauvres à interpeller M. le procureur de la République au sujet d’un viol ; mais je tiens à ce que vous soyez informé de l’obstruction qui se met en place pour en interdire la possibilité.

 

Vous pourriez animer la réflexion des magistrats concernant leur participation à l’omerta des cadres publics au sujet des faits criminels rapportés par Mme Guillaume dans son livre, Le Monarque, son fils, son fiefs.

 

Sous réserve de leur vérification, ce qui est l’objet de ma démarche, ces faits sont qualifiés de « Crime de viol » par M. le Vice-Président du Tribunal de Grande Instance de Paris.

 

L’omerta est la fois la participation à un silence et l’organisation de son obligation. Une forme d’activité sectaire.

 

 

 

 

1)- La jurisprudence

 

Aujourd’hui, cette omerta et cette solidarité judiciaire n’ont plus rien d’évident pour les institutions.

a- M. Strauss-Kahn avait lui aussi rang de Chef d’Etat au moment des faits pour lesquels il a été renvoyé en correctionnelle. Le chef d’inculpation est le proxénétisme au seul motif qu’il a bénéficié de l’organisation de soirées avec des commerçantes du sexe, majeures et bénéficiant d’un consentement libre et éclairé.

b- Un couple marié formé d’un inspecteur de police et d’une magistrate a subi une garde à vue de plusieurs jours pour maltraitance d’enfant, sur simple rapport d’une institutrice. Les deux parents sont restés mis en examen jusqu’à ce que les policiers songent à interroger la fillette et s’aperçoivent que l’institutrice avait déformé une phrase de celle-ci.

 

Le fait pour la justice de qualifier par principe d’affabulation, de mensonge, d’incapacité juridique, les propos d’un dénonciateur de faits de viol, proxénétisme, détournement de fonds publics, recel, concernant un dirigeant de l’Etat ne va plus de soi.

 

2)- Le déséquilibre des Pouvoirs

M. Sarkozy continue de bénéficier d’un déséquilibre permanent quant à l’usage des catégories légales.

 

1- La séparation des pouvoirs

A- Concernant M. Sarkozy

1- Le principe de la séparation des pouvoirs interdirait à M. le Président de la République, garant constitutionnel de l’indépendance de la magistrature, ainsi qu’à Mme la Garde des Sceaux, de demander compte de l’action de la magistrature.

2- La Cour de Cassation ne serait pas compétente pour intervenir auprès des juridictions inférieures.

 

B- Concernant Mme la Députée

1- La séparation des Pouvoirs ne s’applique pas aux rapports de M. le Chef de l’Etat et de Mme la députée.

2- Le représentant du Pouvoir exécutif peut violer en toute impunité la représentante du Pouvoir législatif.

 

2- L’immunité

A- M. Sarkozy

Il semblerait que la notion d’immunité présidentielle continue de couvrir l’action de M. Sarkozy. Même si cet argument n’est plus avancé officiellement, même par M. le Vice-Président du TGI.

 

B- Mme la députée

La primauté en droit, ou du moins le caractère actif, de la supposée immunité de M. Sarkozy dans le crime personnel ne s’étend pas à l’immunité réelle de Mme la députée quant à la saisie sexuelle de sa personne dans l’exercice de ses fonctions.

 

Nul juriste ne voit dans la violation de cette immunité corporelle une question judiciaire. Par contre, combien d’expert n’ont-ils pas assénés l’évidence de l’immunité totale de M. Sarkozy ?

 

C- L’inversion d’usage

a- L’immunité fonctionne pour Mme la députée car elle n’a commis aucun crime. Elle ne fonctionne pas pour le Chef de l’Etat s’il s’avère qu’il a commis un « crime de viol » (et svt).

 

b- L’immunité présidentielle universelle a été annulée par les tribunaux français après 2012. Elle plaçait la France en deçà des Etats émergeants qui en sont à annuler les dispositions d’amnistie des anciennes dictatures.

 

c- Or, par leur participation à l’omerta des cadres, les magistrats se portent garant de l’immunité du représentant du Pouvoir exécutif qui aurait commis un « crime de viol » et ne font rien pour garantir l’immunité de la représentante du Pouvoir législatif qui n’a commis aucun crime mais en aurait subi un.

 

3)- Les conséquences publiques

Cette solidarité irrationnelle à l’égard d’un « crime de viol » dont M. Sarkozy n’a jamais nié l’existence pose des questions quand à ses conséquences :

 

1- Comment un homme, qui n’a jamais démenti les informations de Mme Guillaume et  qui prétend manifestement briguer un second mandat présidentiel, peut il envisager d’exercer à nouveau la charge qu’il aurait utilisée dans le précédant mandat à des fins criminelles, sans répondre aux questions d’un juge à ce sujet ?

 

2- Comment les magistrats peuvent ils penser que cette affaire connue de tous les réseaux de cadres pourrait ne pas avoir de conséquences dans l’ordre public ?

 

3- Comment ne pas voir que la première fonction de l’omerta pour les réseaux adéquats est de leur conserver le bénéfice d’une jurisprudence constituée par la continuité de leur propre silence vigilant et de l’inaction apparente des magistrats concernés ?

 

Les articles et débats médiatiques sont les caricatures de cette appétence à préserver le pré-carré des privilèges ancestraux.

Exemples :

a- « "Sois gentille... Tu vois bien que j'ai besoin de me détendre ! Allez, c'est pas grand-chose..." Là encore, pas de quoi s'offenser ». Nouvel observateur, 24-07-2012

b- « La cuisine politique perd de son charme quand elle est croquée de façon trop réaliste. » Le Canard Enchaîné, le 04.07.12

c- «  Quand on est une femme politique, si on n'est pas capable de gérer ça, il vaut mieux changer de métier. ». Mme Guillaume,  Nouvel observateur, 24.07.12.

 

4- Si la députée qui vient chercher une subvention est dite consentante pour répondre à la demande d’une fellation ; pourquoi l’autostoppeuse ne le serait-elle pas pour le même service ? Et les clientes des coachs de tennis, des kinésithérapeutes ? Etc.

 

4- Si les solutions pour l’emploi élaborées dans le Cabinet de travail de l’Elysée effacent les viols occasionnels qui s’y déroulent ; au nom de quel droit la recherche active d’emploi n’effacerait elle pas les viols occasionnels dans les lieux de recherches d’emplois, tels que les voitures, les appartements, les caves, etc. ?

 

5- A part les malades mentaux, y a-t-il des justiciables tenus de répondre de leur actes ?

 

4)- L’action de M. Salomone

La démarche de M. Salomone ne plait sans doute pas à certains, mais elle est la seule qui permette à la justice d’étudier sereinement cet ensemble de questions.

 

Le 19 juillet 2012, suite aux informations du journal Le Canard Enchaîné, j’ai déposé une demande d’ouverture d’une enquête préliminaire visant à permettre à M. le procureur de la République de Paris de vérifier les faits criminels rapportés par Mme Guillaume.

 

Je n’ai porté aucune plainte, je veux que M. le procureur de la République nous dise ce qu’il en est de la véracité des propos de Mme Guillaume et les conséquences qu’il en tire.

 

Vous trouverez la totalité des textes adressés à M. le Procureur de la République et aux autorités de l’Etat, depuis le 19 juillet 2012, sur le blog : madic50.blogspot.fr.

 

Dans le livre de Mme Guillaume, je lis les faits suivants :

1- Le viol d’une députée, dans l’exercice de ses fonctions, par le Chef de l’Etat, lui-même dans l’exercice de ses fonctions, la mise en prostitution de l’une, le proxénétisme hôtelier de l’autre, l’association de malfaiteurs par le fait de la préméditation, la rupture de l’équilibre entre les deux Pouvoirs de la République organisée par le viol de la représentante du Pouvoir législatif par le Chef du Pouvoir exécutif.

 

Violer une députée dans l’exercice de ses fonctions, c’est agresser le Parlement. Le Chef de l’Etat incarne le Pouvoir exécutif. Si ce n’est pas le cas, il faut l’établir publiquement.

 

2- Mme Guillaume rapporte également des faits qui établissent que :

a- La fellation contre la subvention constitue un acte de prostitution et de proxénétisme.

b- L’octroi d’une subvention devient le paiement d’une passe

c- L’usage d’une subvention à des fins de paiement d’activités privées en fait un détournement de fonds publics.

d- L’usage d’un détournement fonds publics constitue un recel.

 

5)- L’intérêt d’agir

J’estime avoir intérêt à agir au titre de :

 

1- Citoyen

a- L’art. 2 du code de procédure pénal, invoquant « un préjudice fondée sur une infraction dite d’intérêt général. ».

Le viol, la mise en prostitution, d’une députée concerne tous les français.

Il en va de même de l’abaissement du Pouvoir législatif par le Pouvoir exécutif.

 

b- Art. 2 du Code de procédure pénal. Dalloz 2005.

 

Citation :

Art. 2 : « L’action civile en réparation du dommage causé par un crime, un délit ou une contravention appartient à tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage directement causé par l’infraction… »

A- La jurisprudence

P. 24 : Annotation, Nécessité d’un préjudice, a- Infraction de droit commun, 1- Préjudice actuel et certain.

 

6- Existence du préjudice

a- Devant les juridictions d’instruction, le demandeur n’a pas à prouver l’existence du préjudice et il suffit que les circonstances sur lesquelles il s’appuie permettent au juge d’admettre comme possible l’existence dudit préjudice.

 

b- De même justifie sa décision la chambre d’accusation qui infirme l’ordonnance du juge d’instruction ayant déclaré irrecevable une constitution de partie civile pour « défaut d’intérêt d’agir » en relevant qu’il appartenait au juge de rechercher si l’intéressé pouvait justifier d’un intérêt « éventuel » à agir, au lieu d’écarter la constitution par des motifs purement abstraits. ».

Je ne dis pas : je sais.

Je dis : Je ne suis pas hors du questionnement judiciaire.

 

2- Contribuable.

En raison du détournement de fonds publics et recel généré par l’échange contraint d’une fellation contre une subvention.

Le détournement de fonds suppose le viol et le proxénétisme.

 

A part une convocation provocatrice au commissariat du 20ème ardt, où un gardien de la paix fut chargé de m’insulter jusqu’à ce que je parte ; c’est la participation à l’omerta.

 

6)- L’Aide juridictionnelle

 

1- Le principe

Je fais en sorte de pouvoir bénéficier des conseils d’un avocat. Il me semble que c’est nécessaire à une bonne justice.

 

Au vu de mes revenus de retraité, 879 euros par mois. L’Aide juridictionnelle totale est de droit.

 

Or, il apparaît clairement, y compris par l’établissement de faux, que l’AJ va être refusée pour des raisons de ségrégation sociale. Les Misérables n’ont pas à s’intéresser aux faits et gestes des Puissants.

 

2- La discussion

a- Le 17 avril 2014, je dépose une demande d’Aide juridictionnelle

Je ne demande qu’une chose, c’est qu’un avocat accompagne la demande d’ouverture d’une enquête préliminaire déposée auprès de M. le procureur de la République.

 

b- Le 21 avril 2014, J’adresse un courrier à Mme la Présidente du Tribunal de Grande Instance, (TGI) concernant cette AJ.  

 

c- Le 25 avril, trois jours seulement plus tard, M. le Vice-Président du TGI me répond en substance que les abrutis de mon espèce relèvent de la psychiatrie et met sa lettre en copie au BAJ. Ce qui revient à un ordre implicite et non-règlementaire de refuser d’accorder l’AJ.

 

Incidente : Ayant été violé deux fois :

1- J’ai l’habitude des insultes. Les qualificatifs de menteur et affabulateur sont aussi spontanés chez les juristes et leurs auxiliaires que les « Va te faire foutre » et « enculé » entre automobilistes, lors d’un carambolage.

2- Les menaces d’élimination psychiatrique et leur mise en œuvre sont également la règle. On torture jusqu’à ce qu’on obtienne le retrait de l’action judiciaire.

3- La solidarité de la Chaîne administrative et judiciaire est alors sans faille.

 

d- Le 29 avril, un courrier du BAJ indique que j’ai « déposé le 17/04/2014 une demande d’aide juridictionnelle pour une procédure visant : Le procureur de la République ».

Ce n’est pas une erreur. C’est un faux volontaire. C’est du sabotage pur et simple.

 

Il suffira d’ici quinze jours de déclarer que : Rien ne permet de dire que M. le procureur de la République est pour quoi que ce soit dans les faits que vous évoquez. Et donc : Dehors !

 

J’ai tout subi de la part des fonctionnaires d’Etat en matière de faux en écritures publiques. Ils m’ont aussi violé et torturé. En dépit de cette expérience, ils arrivent encore à m’étonner.

 

Comme à l’ordinaire, on veut organiser une affaire dans l’affaire, une affaire d’AJ dans l’affaire de viol. Les appels d’appel de l’AJ permettraient d’organiser l’enlisement.

 

e- Le 3 mai, j’écris à M. le Président de la République à propos de ce courrier du BAJ.

 

f- Le 9 mai, j’adresse au BAJ une réponse au courrier de M. le Vice-Président du TGI.

 

g- Le 13  mai, j’adresse un courrier à M. le Premier Président de la Cour de Cassation.

 

7)- Le principe d’égalité

Je paie des impôts pour bénéficier d’un égal accès à la répartition des deniers publics.

 

Le refus de m’accorder l’AJ totale, et donc l’obligation qui m’est faite de payer un service utile à la chose publique dont je n’ai pas les moyens, ne constituent-il par une rupture caractérisée de l'égalité des citoyens devant les charges publiques ?

 

Au sens où le Conseil constitutionnel défini ce principe :

« Décision n° 2003-484 DC du 20 novembre 2003. Loi relative à la maîtrise de l'immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité. SUR L'ARTICLE 7 »

 

8)- Conclusion

Je ne dis pas : je sais et j’impose une opinion sans discussion. Je dis que je suis fondé de poser la question à M. le procureur de la République et que j’ai le droit d’accéder aux services d’un avocat.

 

Il serait bien que les français soient convaincus que les magistrats n’ont pas besoin de leur vigilance pour faire respecter l’immunité des députés en matière d’atteinte à leur personne.

 

Permettre à M. Salomone d’acquérir la pleine capacité d’en discuter en lui reconnaissant le droit de bénéficier des services d’un avocat donnerait à voir que la haine laisse place à la raison.

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Président, l’assurance des mes salutations distinguées,

 

Marc SALOMONE

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