jeudi, avril 10, 2014

Cours de justice de la République, requête, Sarkozy, viol, députée, détournement de fonds, prostitution, proxénétisme, violation de la séparation des pouvoirs.


 Requête, Sarkozy, viol, députée, détournement de fonds, prostitution, proxénétisme, violation de la séparation des pouvoirs.
 
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Paris, le lundi 24 février 2014

 

 

 

 

Cour de Justice de la République

 

COMMISSION DES REQUETES

 

21, rue de Constantine

75007 Paris

Tel. : 01.44.11.31.00

Fax : 01.44.11.31.39


 

 

 

 

N. Réf. : Requête déposée le vendredi 14 février 2014

 

 

 

 

Monsieur le Président de la Commission des requêtes

 

 

J'ai déposé le vendredi 14 février une requête auprès de votre Cour. Je joins aux documents déposés cette réflexion destinée à faciliter les lectures possibles de celle-ci.

 

 

1)- Une décision conflictuelle à prendre

J'ai demandé, le 19 juillet 2012, l'ouverture d'une enquête préliminaire au sujet d'informations produites par Marie-Celie Guillaume dans son livre « Le Monarque, son fils, son fief ». M. Sarkozy, Chef de l'Etat, dans l'exercice de ses fonctions, en audience officielle, aurait contraint à une fellation non désirée, autrement dit violé, une députée venue, dans l'exercice de ses fonctions, lui demander une subvention.

 

La seule réponse que j'ai obtenue de la part de M. le procureur de la République m'a été communiquée lors d'une convocation au commissariat par un gardien de la paix qui m'a humilié pour bien me faire comprendre qu'il n'y a pas lieu de donner suite à ma demande parceque je suis une merde. J'ai du mettre fin à la déposition pour ne pas être complice d'un faux.

Deux ans auparavant, lorsque j'ai déposé une plainte pour viol, association de malfaiteurs, enlèvement, séquestration, torture, forfaiture, visant des officiers de police judiciaire et M. le procureur de la République, concernant leur action solidaire dans le soutien à des voyous spoliateurs et tortionnaires de malades mentaux et personnes vulnérables vivant avec la Cotorep, le même gardien de la paix, lors d'une convocation de même facture, m'avait fait la même réponse. Effectivement, le parquet n'a pas donné suite. C'est pratique de juger ses propres fautes.

 

Pour les populations en dessous d'un certain niveau de vie, dit niveau social, la solidarité des agents de l'Etat et des voyous contre les personnes pauvres, vulnérables, handicapées mentales, est totale.

 

Les informations concernant les faits présumés de viol n'ont été communiquées au public par les médias et par Mme Guillaume que sous la condition qu'elles ne servent à rien, du moins à aucune activité engageant le Peuple français ; par exemple, une action judiciaire.

 

A titre d'orientation, Mme Guillaume qualifie la scène du viol présumé comme étant « la seule scène du livre qui n'est pas violente. Elle est triviale. ». Violer une députée est donc « non violent » et « trivial ». Pourquoi ne pas en faire autant avec les Ministres, les procureurs de la République, les préfets ? En vidéo. Pour voir.

 

L’omerta étant décidée, une question se pose : Qui est ce Salomone, ce rien, qui se  permet de prendre la parole quand tout le monde se tait ? La question m'a déjà été posée en ces termes.

 

Justement, le pédé violé a une expérience, une expertise, qui lui permet d'entendre dans le silence obligé de Mme la députée et le silence volontaire de la magistrature et des médias une parole arbitrairement détenue.

 

La première fois que j'ai été violé, l'avocat qui devait défendre ma cause m'a dit à son Cabinet :  « Une affaire dont on ne parle pas n'existe pas. Personne ne parlera plus de cette affaire. Donc, elle n'existe pas. ».

 

C'est à cette logique que je me suis heurté à chaque viol ou lors des agressions contre des malades mentaux. On peut violer, falsifier, torturer, spolier, puisque de toute façon, l'omerta organise à la fois le silence sur les faits et leur disparition.

 

Cette logique est celle qui conduit l'action de M. le procureur de la République concernant la  demande d'ouverture d'une enquête préliminaire qu'il a reçue le 19 juillet 2012 et suivants. Il me fait convoquer par un gardien de la paix qui me met en demeure soit de signer un faux par lequel je reconnais n'avoir rien à dire, soit de quitter les lieux et de ne rien déposer.

 

La Cour de Justice de la République est en premier lieu confrontée à cette logique qui organise l'effacement arbitraire des faits. Elle ne pourra pas manquer de dire si les faits existent par eux-mêmes ou s'ils sont dépendant de la qualité des personnes qui les commettent, qui les subissent, qui les rapportent.

 

2)- Le plan d'analyse

Pour éclairer l'opinion de la CJR, je vais examiner tour à tour :

1- Le sort judiciaire et médiatique de deux affaires identiques.

2- L'existence de deux types de viol

3- L'omerta ordinaire

4- Le fait de la criminalité

Chapitre 1 : Deux affaires identiques

 

1)- Un même désir non partagé

 

M. Strauss-kahn et Sarkozy ont chacun vécu, durant le quinquennat de M. Sarkozy, une expérience sexuelle identique en tous points l'une à l'autre. La différence de traitement judiciaire de l'action sexuelle de M. Strauss-kahn et de M. Sarkozy semble donc paradoxale.

 

Les faits les concernant sont identiques ( une fellation), commis dans la même conjoncture politique (le quinquennat de M. Sarkozy) dans des conditions identiques (la précipitation), pour des buts apparemment identiques (le besoin impérieux de se vider les couilles sur le champ), une fin identique (Monsieur repart vers les sommets de l'Etat et Madame retourne en bas), des auteurs identiques ( deux Chefs d'Etat), des supports identiques ( deux femmes réduites à leur vagin).

 

Pourtant, l'un va être voué aux gémonies alors que l'autre bénéficie d'une omerta plus impénétrable que tous les secrets d'Etat.

 

Le viol est traité par deux séries d'appareils publics :

a- Les Appareils répressifs d'Etat, ARE, (police, justice, psychiatrie, etc.) que j’appellerai État ou justice.

b- Les Appareils idéologiques d'Etat, AIE, (médias, partis, associations, etc.) que j'appellerai Médias

 

L'étude de ce paradoxe va permettre d'éclairer l'omerta dont bénéficie M. Sarkozy. Nous pourrons commencer à comprendre pourquoi les appareils idéologiques d'Etat (journaux, partis, associations, etc.) ainsi que les appareils répressifs d'Etat (police, justice, psychiatrie, etc) sont muets dans un cas et particulièrement braillards dans l'autre. Alors que le type d'action est identique.

 

2)- Les opposés identiques

 

A- Répression et occultation

a- L'un est arrêté et déféré devant un tribunal. Celui-ci va prononcer le non-lieu faute de pouvoir départager les avis des deux protagonistes. Il n'en reste pas moins que le fait de la fellation est établit.

 

Les femmes de ménages New-yorkaises ont qualifié politiquement les faits en manifestant devant le tribunal pour signifier publiquement que cette fellation a été obtenue par l'usage de l’inégalité sociale qu'il y a entre un client capable de payer le prix de cet hôtel et une femme de ménage, ou un groom.

 

M. Strauss-kahn n'aurait pas fait cette proposition à Mme Clinton si elle était passée le voir à l'improviste. Pourtant elle est alors une amie.

 

Si le viol n'a pas été qualifié judiciairement, Mme Dialo était fondée de penser que cette précipitation à exiger soudainement une fellation, d'une femme entrée pour faire le ménage, relevait d'un usage abusif d'un pouvoir social et que le fait valait une compensation.

 

b- L'autre subit une curiosité de presse durant quelques jours, puis plus rien.

Il n'y a déjà rien au moment des faits, ni de la part de la suceuse, ni de la part des associations qui n'ont pas manqué d'être au courant. Si Mme Guillaume l'a su, tout Paris le savait.

 

Le livre de Mme Guillaume paraît le 14 juin 2012. Le Canard Enchaîné publie un article le 4 juillet. Canal+ consacre un journal entier à cette question. M. Salomone dépose une demande d'ouverture d'enquête préliminaire le 19 juillet 2012. Rien.

 

Ce n'est pas tout à fait par hasard. Tous les articles des médias, toutes les discussions sont organisées aux seules fins de signaler que le fait n'existe pas, qu'il n'est nullement attendu quelque action judiciaire que ce soit.

 

C'est l'application du principe de la Lettre volée. La police cherche partout une lettre compromettant le Chef d'Etat. Son possesseur l'a simplement froissée et jetée dans une corbeille à papier. Personne ne songe à chercher en ce lieu un document aussi important. La lettre est ainsi plus invisible que dans un coffre.

 

Dans ce cas, les médias annoncent bruyamment l'histoire du viol d'une députée par le Chef de l'Etat. En même temps, ils déclarent que c'est une trivialité ennuyeuse. Le crime est exposé, les réseaux de cadres concernés sont informés. Par contre, l'action publique au nom du peuple est rendue moralement inerte. Ce que j'appelle l'Omerta.

 

L'effet public en est une discrète disqualification constitutionnelle du Pouvoir législatif. Ceci correspond d'ailleurs aux évolutions européennes de la validation des lois et du contrôle du budget. Il n'y a pas de lien de causalité mais une concomitance de la mise en place de dispositifs allant dans la même direction ; l'abaissement du Parlement national et des élus qui le composent.

 

Si la CJR le demande, je peux fournir, concernant cette invitation à l'omerta, les analyses de textes d'un article paru dans le Canard Enchaîné, de l'interview de Mme Guillaume dans le Nouvel Obs, du livre de Mme Guillaume.

 

B- Carrière brisée et carrière protectrice

a- La fellation du Sofitel a brisé toute carrière politique, nationale ou internationale, de M. Strauss-kahn.

 

b- Par contre, la fellation de l’Élysée ne gêne aucunement les prestations internationales payantes de M. Sarkozy. C'est la preuve que le moralisme des milieux d'affaires internationaux, autrement dit américains, est sujet à variations selon les liens du sujet avec les intérêts américains.

 

c- Cette fellation ne gêne pas non plus les ambitions nationales de M. Sarkozy. Il ne fait plus mystère de vouloir à nouveau concourir à la charge de Chef de l'Etat. Non seulement ça ne le gêne pas, mais ces ambitions sont même un argument implicite dans l'Omerta publique et le silence judiciaire. M. Salomone, ce quidam insignifiant, n'a tout simplement pas le droit de faire courir un risque à la sérénité des opérations électorales à venir.

 

C- Morale girouette

a- Pour avoir qualifié la fellation de M. Strauss-kahn de « simple troussage de domestique », le Fondateur et chroniqueur du journal Marianne, Jean-François Kahn, a dû quitter le navire.

b- A l'opposé, c'est la banalisation du « troussage » d'une femme, au seul motif qu'elle est dite simplement femme et de passage impromptu, qui organise toute la pensée publique sur le viol présumé opéré par M. Sarkozy sur Mme la députée.

 

 

 

D- Le renversement des idéologies hiérarchiques

Du « troussage » impie au « troussage » de connivence, le renversement est complet

 

Pour que ce renversement soit possible, il s'opère même un renversement de l'échelle hiérarchique administrative publique entre les deux femmes.

a- Quand Mme Dialo, la femme de ménage, entre dans la pièce elle est une anonyme située au bas de l'échelle administrative des emplois. Professionnellement, elle doit passer inaperçue.

 

b- Quand Mme la députée entre dans la pièce, elle est à l'un des sommets de cette échelle. Elle est une représentante de la nation. Elle doit être vue et en vue.

 

c- On dit Mme la Députée. On ne dit pas Mme la femme de ménage. Cette dernière est réduite à une fonction. Normalement donc, « la femme de ménage » devrait être plus en état de faiblesse vis-à-vis du public que « Mme la députée ». Il n'en a rien été.

 

d- Mme Dialo va devoir sa force publique à son insignifiance hiérarchique. Le monstre s'en est pris à une personne sans défense.

C'est la femme de ménage qui devient l'incarnation d'une force sociale.

En subordonnant la femme à sa verge, le client a violé la conscience de toutes les femmes de ménages, et au delà de toutes les femmes qui font le ménage. Ça fait du monde.

 

e- Mme la Députée va lire dans la presse ce qu'elle sait déjà : Si elle se plaint, c'est qu'elle n'est pas une guerrière. Qu'elle se taise ou elle est une salope.

C'est la députée qui devient totalement transparente.

Que pourrait elle dire puisqu'elle n'est effectivement qu'un vagin ?

 

E- La ré-assignation des femmes

Être capable de n'être qu'un vagin est élevé au rang d'expérience cruciale pour l'exercice d'une fonction élective par une femme,

 

Mme Guillaume expliquera elle même que :

« « J'ai voulu parler de la relation entre un homme de pouvoir et le sexe. La scène existe, mais c'est universel. C'est peut-être la seule scène du livre qui n'est pas violente. Elle est triviale. Cette élue s'en fout, elle en a vu d'autres. Quand on est une femme politique, si on n'est pas capable de gérer ça, il vaut mieux changer de métier. ». Marie-Célie Guillaume dit, elle, s'en tirer en pareil cas en distribuant une paire de gifles, mais ne veut porter "aucun jugement moral" sur celles qui cèdent » »

Cf. : Nouvel obs. Le 24,07,12.

 

Si les femmes ne passent pas avec succès le test de la main aux fesses, en permanence d'ailleurs, elles ne méritent pas le suffrage universel. Ou alors elles savent être un homme. Cela se marque par le port du menton, le son de la voix, la virilité du geste, l'humour de la répartie. Elle est des nôtres et on n'est pas pédé ! (Le problème est que ça se passe exactement de la même façon avec les stagiaires masculins).

 

Curieusement, ces deux histoires érigent en norme publique subliminale que les femmes sont fortes, respectables, sujettes du droit, lorsqu'elles sont socialement insignifiantes par elles mêmes. Par contre, si elles parviennent à des postes de direction, elles doivent prouver leur capacité à les exercer en acceptant, si les circonstances l'exigent, d'être réduites à un vagin. Ce que les hommes par eux mêmes appellent « être  une bite ». Le succès du féminisme est impressionnant.

 

Chapitre 2 : Deux types de viol

Dans les deux cas, les rapports inégalitaires entre deux personnes sont mises à contribution par l'un des présents pour abuser sexuellement de l'autre ; présente pour une toute autre fonction.

 

Ces deux violences qui sont si semblables, au point de paraître identiques, sont en fait très différentes par leur logique interne.

 

Même si la catégorisation entraîne un risque de schématisation abusive, on peut distinguer deux types de viols concernant ces deux affaires.

 

1)- Le viol de confort

L'une, celle provoquée par M. Strauss-kahn, peut être qualifiée de violence sexuelle de confort.

 

C'est ce que la presse appelle le viol par pulsion ou divertissement, sadisme, folie, alcoolisme, oublie de soi, etc.

 

a- Les mécanismes du rapport de force favorable au violeur sont activés par ce dernier, ou cette dernière parfois, au seul profit d'une satisfaction sexuelle.

 

Le violeur, s'il est un homme, ne tire aucun autre profit que celui de la jouissance sexuelle. Il pourrait techniquement obtenir le même résultat en restant honnête.

Il est vrai que la violence sexuelle ajoute à l'acte le piment de l'instant saisi au vol, de la domination, de l'humiliation, de la violence physique, et de la libre disposition d'autrui.

Le viol fini, il n'en reste rien. Si ce n'est un crime à juger.

 

b- Le violeur de confort est isolé. Il n'est pas un acteur public.

Le violeur peut être un administratif qui agit en gang privé. Il peut être un groupe de soldat en permission qui se tapent des mères de familles. Etc.

Ils ne sont pas reconnus comme faisant partie de la grande famille de l'administration même seulement d'un point de vue idéologique.

Ils n'ont donc aucune protection institutionnelle maintenant que les hommes ne bénéficient plus de la légalité de connivence quant au viol des auto-stoppeuses.

C'est la raison pour laquelle les viols de confort sont souvent accompagnés de menaces voire de meurtres.

 

M. Strauss-kahn n'est pas, comme les soldats de My lai, un délégué de la machine de guerre, ou administrative, américaine. Son crime, s'il a eu lieu, n'est pas pris en charge par l'Etat américain.

 

Pratiquement, tous les crimes de viols et de violences sexuelles qui sont jugés relèvent de cette catégorie de viol.

 

2)- Le viol de fonctionnement

L'autre, celle provoquée par M. Sarkozy peut être qualifiée de violence sexuelle de fonctionnement.  C'est ce que la presse ne qualifie presque jamais.

 

Les seuls exemples sont :

a- Les viols de guerre. Il a été dit que certaines armées se servent du viol comme d'une arme pour détruire la société civile à laquelle appartient l'ennemi.

b- Les viols de charia. Le viol est alors une arme donnée à chaque homme pour faire respecter la subordination de chaque femme à la Oumma des hommes.

C'est précisément ce type de viol qui est désormais interdit aux occidentaux.

 

Les violeurs ne visent pas d'abord ni principalement à faire fonctionner les mécanismes sociaux d'acceptation des inégalités pour assouvir leur seules pulsions sexuelles.

 

Ils visent d'abord à utiliser le viol, et sa jouissance, comme moyen de terreur pour obtenir un résultat fonctionnel public précis.

 

3)- La spécialisation occidentale

 

En occident, la jurisprudence montre que nous allons vers une spécialisation des populations en matière de droit du viol.

 

a- Les populations civiles se voient interdits tout droit de cuissage, de violence sexuelle, d'agression sexuelle, de viol.

A ce titre, il est fort possible qu’aujourd’hui' hui les patrons qui m'ont violé en 1987 seraient jugés pour viol homophobe. A  l'époque, ils ont été considéré comme des agents auxiliaires de l'Etat.

 

b- Par contre, les populations administratives, mâles ou femelles, se voient attribuées les fonctions autrefois reconnues comme faisant parties des prérogatives de la gente masculine.

A ce titre :

a- Le viol présumé prêté à M. Sarkozy est ressenti par les administratifs comme une constitutionnalisation de leurs prérogatives de fait actuelles.

b- Les deux agressions de députés, par les policiers sur le trottoir du Parlais Bourbon, en 2013, soit pour empêcher des députés UMP d'entrer, soit pour empêcher des députés PS de sortir à la rencontre de manifestants, sont une conséquence directe de ce viol ; par la disqualification des parlementaires auprès des cadres du Pouvoir exécutif. Les corporations des forces de l'ordre tiennent les faits de viol rapportés par Mme Guillaume pour effectifs.

 

Les violeurs de ce type sont donc bien souvent les représentants consulaires de l'ordre établi. Le viol n'est pas légal. Il est couvert.

 

Le débat judiciaire tend donc à ne porter que sur la reconnaissance du caractère consulaire de l'acte de viol. Si c'est le cas, c'est le non-lieu. Si ce n'est pas le cas, c'est 10 ans de prison ferme avec inscription au fichier des délinquants sexuels.

 

La marche est haute. On comprend le besoin d'omerta.

 

4)- L'expérience du viol

Il est utile ici de parler de ma propre expérience. J'ai été violé deux fois : à 37 ans et 50 ans.

 

a- A Grasse.

En 1987-1992. Pour un groupe de patrons, il s'agit de faire taire un ouvrier homosexuel communiste. Le viol sera l'occasion d'enchaîner sur des menaces de mort.

Les officiers de police judiciaire prendront ouvertement parti contre les homosexuels.

 

La justice en sera activement complice ; jusqu'à, et y compris, M. le directeur des Affaires criminels et des grâces, en août 1992 et suivants.

 

 

Comme je l'ai dit plus haut, aujourd'hui, ils ne seraient sans doute plus reconnus comme agents consulaires de la chasse aux pédés couverte par l'Etat et les médias.

 

Rien n'est moins sur toutefois. Les solidarités anciennes peuvent être requalifiées en procédures neutres, tels que outrage, voies de faits, etc.

 

b- A Paris

En 1999-2000

Il s'agit d'installer des voyous en ville en accompagnant la spoliation de l'appartement d'un couple de handicapés mentaux et de personnes vulnérables vivant de la Cotorep. Le viol vise à terroriser la famille et ses défenseurs. A sa suite, les clés de l'appartement des personnes handicapées et vulnérables seront remises aux voyous par le chef de la police judiciaire.

 

La famille à la Cotorep est virtuellement, mais sciemment, en réunion, avec préméditation, condamnée à une mort certaine.

 

Toute la hiérarchie judiciaire et policière parisienne et ministérielle connaît, documents d'archives à l’appui, l'affaire du voyou Jukic contre les honnêtes gens Jossant-Estève. Les fonctionnaires ont été des criminels de droit commun.

 

Comme vu précédemment, le viol prêté à M. Sarkozy valide, à la fois, l'alliance de la police judiciaire avec les voyous, le viol de fonctionnement, l'association de malfaiteurs de la police judiciaire et du parquet.

 

Par le viol de fonctionnement, agresseurs, violeurs, tortionnaires, spoliateurs, falsificateurs, sont ici considérés comme des agents auxiliaires de l'Etat. Ils peuvent donc éventuellement en faire partie. Comme pour les viols de pédés il y a 30 ans.

 

c- Analyse

Il s'agit là de viols fonctionnels visant à imposer par la terreur du viol, une orientation politique, civile dans un cas, administrative dans l'autre.

 

Je peux témoigner de l'efficacité du viol pour imposer une ligne politique à un groupe privé ou public, et faire taire les témoins. La peur d'être violé est telle que les hommes  signent tout ce qu'on veut leur faire signer et sont prêts à se battre entre eux pour échapper au viol.

 

La jouissance sexuelle est bien sûr présente mais elle est seconde et les violeurs mettent en scène sont effacement pas l'ennui qu'ils tireraient de leur action ou encore par le désintéressement administratif de cette action.

 

On retrouve cette comédie de l'ennui dans l'insouciance oublieuse du marché avec laquelle M. Sarkozy clos la rencontre : « Ah, c'est vrai votre musée. Il vous faut combien ? »

 

Chaque fois que c'est possibles, tous les amis, tous les collègues, hommes ou femmes, sont présents pour voir le viol et mater les parties génitales du violé, ils et elles se touchent. Mais, civils ou administratifs, ils jouissent aussi d'assister à l'élimination d'un gêneur par son asservissement, même momentané.

 

Une des raisons de l'omerta est la reproduction de cette solidarité de voyeurs.

 

En même temps qu'ils jouissent les violeurs de fonctionnement engrangent un bénéfice qui peut être d'ordre symbolique.

 

Ainsi, M. Sarkozy :

a- Fait payer sa passe par le Trésor public.

b- Obtient un abaissement symbolique substantiel de la personne des députés, c'est à dire du Pouvoir législatif.

c- Pour ces gens là, c'est une action réelle. Ce n'est pas un jeu.

 

4)- Un exemple type

 

1- La Russie

Utube nous offre un exemple intéressant parce que il met en scène l'entrecroisement des deux types de viols.

La scène à lieu dans une chambrée de l'Armée russe.

a- Le viol de confort.

Un soldat se fait sucer par un tiers à genoux. Le suceur travaille bien. Le sucé est détendu et souriant. Il plaisante. Il a sa main posée sur la tête du violé. Celui-ci suce par obligation. En ce sens c'est un viol de confort. Cela explique les visage émoustillées des participants.

b- Le viol de fonctionnement.

Pour ce viol, ils sont trois violeurs a attendre les services de l'esclave. On ne peut rien dire a priori du cameraman.

Il est de notoriété publique, et dit dans d'autres vidéos et reportages, que la production d'esclaves de ce type est le mode de fonctionnement des administrations de force russes depuis 1991. On y organise une sorte de nano-auto-destruction de la population.

En ce sens c'est un viol de fonctionnement. Cela explique l'ambiance sereine et assurée de la scène. Ils sont les représentants consulaires de l'ordre établi.


 

2- La France

Je rappelle que MM. Strauss-kahn et Sarkozy n'ont pas fait autre chose.

 

a- Ce jeune homme qui suce son compagnon d'arme peut tenir les propos que Mme Guillaume prête à Mme la Députée :

- «  Elle tourne la tête., ferme les yeux quelques instants. Les image affluent par flashs,souvenirs refoulés d'une autre vie. Un sourire imperceptible, un léger hochements des épaules. Tout cela a si peu d’importance, les hommes sont pitoyables. »

b- Elle pourrait même lui prodiguer ce conseil :

- « Quand on est (x), si on n'est pas capable de gérer ça, il vaut mieux changer de métier. »

c- Il est vrai que ce jeune homme aurait pu aussi faire comme cette Marie-Chantal :

- « Marie-Célie Guillaume dit, elle, s'en tirer en pareil cas en distribuant une paire de gifles... »

d- Il sera sûrement rassuré par cette mansuétude :

- « ... mais ne veut porter "aucun jugement moral" sur celles qui cèdent »

 

En France comme en Russie, la question décisive est celle de l'honnêteté des magistrats.

 

5)- Jouissance et calcul

Au contraire des viols dits de confort, lesquels valorisent le spectacle de la jouissance sexuelle, les violeurs de fonctionnement n'agissent pas par pulsion mais par calcul, politique ou administratif.

 

C'est précisément le cas du viol présumé de Mme la Députée par M. Sarkozy. La jouissance y est présente mais seconde. Il s'agit d'abord et avant tout de mettre une représentante du Pouvoir législatif à genoux devant un représentant du Pouvoir exécutif.

 

C'est ce qui distingue l'action de M. Strauss-kahn de celle de M. Sarkozy. Le premier utilise son prestige et l'accès aux rapports inégalitaires qu'il lui ouvre pour satisfaire son plaisir. Le second manipule une jouissance bâclée pour satisfaire des calculs politiques.

 

Chapitre 3 : L’omerta

C'est peu dire que l'Etat et les médias ne veulent pas entendre parler de ces viols de fonctionnement.

 

1- L'ouvrier

Dans les deux cas de viol de l'ouvrier, à Grasse et à Paris, le procureur de la République et le préfet ont délégué à la police judiciaire le soin d'enlever, séquestrer, torturer, le plaignant, jusqu'à ce qu'il retire sa plainte. Il y a eu un mort.

 

2- Les malades mentaux

Il n'est pas un seul avocat qui ne se soit rendu coupable de forfaiture. Pas un seul. Tous les avocats des personnes handicapées mentales ou vulnérables se sont retournées contre leurs clients au tribunal. Elles ont soutenu les voyous en coordination avec le parquet. Etc. Si on ne l'a pas vu, on ne peut pas le croire. Tout cela à été signalé en vain.

 

Si je n'avais pas pris soin de me faire inscrire comme témoin, le parquet et l'avocate des plaignants auraient plaidé la culpabilité des personnes handicapées et vulnérables et l'innocence des voyous, plus l'impossibilité de connaître le voyou. Les handicapés auraient alors été condamnés.

 

L'avocate était là illégalement par un trafic d'Aide juridictionnelle. En plus.

 

Qu'à cela ne tienne, Procureur, avocats, huissiers, policiers, Bureau d'Aide juridictionnelle se sont ligués pour que le voyou ne paie pas les dommages et intérêts auxquels il a été condamné. Et, je m'en tiens au minimum quant au récit des forfaitures.

 

Il y a eu un mort.

 

3- Les dépositions

a- J'ai réussi a obtenir une convocation judiciaire pour faire enregistrer la plainte pour viol de l'ouvrier à Paris, après les séances de tortures.

b- J'ai aussi obtenu une convocation judiciaire pour faire enregistrer la demande d'ouverture d'une enquête préliminaire pour le viol de la députée.

c- Dans les deux cas, le scénario est le même. Il devait déjà être semblable dans les colonies lorsqu'un indigène portait plainte contre un colon :

- L'importun est convoqué par un gardien de la paix, le même, qui lui explique que sa démarche n'a aucune chance d'aboutir et qui lui fait comprendre sèchement que c'est parcequ'il est lui-même un néant social. Cette réponse clos toute procédure.

 

4- Pour en sortir

Pour en sortir, j'ai suivi les initiatives du gouvernement. J'ai fait des propositions pour que les victimes, une vingtaine de personnes sur ces deux affaires qui ont entraînées deux morts, soient au moins indemnisées sans qu'il n'en coûte rien à l'Etat. Rien n'y a fait.

 

Nos juristes semblent en être restés aux temps joyeux des colonies dans la douce certitude de l'impunité des colons et de l'impuissance publique des indigènes. Ce n'est pas tout à fait par hasard que la France est à zéro pour cent de croissance et en déclin.

 

5- Les anonymes et les vedettes

Lorsque la justice montrera sa capacité à étudier les viols de fonctionnement anonymes ; les citoyens n'auront plus besoin d'attirer son attention sur les mêmes viols qui se présentent de façon spectaculaires. Elle saura s'en occuper seule.

 

Ce viol présumé cité par Mme Guillaume se produit dans le principal lieu de l'Etat. Il est sans doute possible au travers de ce cas particulier de contribuer à l'évolution de la pensée publique à ce sujet.

 

Chapitre 5 : Le fait de la criminalité

Je ne reprends ici que les grandes lignes des démonstrations qui figurent dans la requête et les textes qui l'accompagnent.

 

Si les faits rapportés par Mme Guillaume sont exacts, le fait d'une criminalité est constitué.

 

1)- Le viol de la femme députée

M. Sarkozy a préparé cette réunion. Il sait à l'avance ce qu'il veut faire. Il ne veut pas d'une fellation. Il veut une députée au bout de sa verge.

 

Pour la fellation, Il a à disposition deux femmes, la sienne et celle qu'il va décorer ; une amie de toujours. Il ne se permet pas de leur faire le coup de la pulsion soudaine. Il prendrait une claque.

 

Il connaît la députée qu'il reçoit. Il l'a choisie. Il ne s'attaque pas à n’importe quelle femme. Il a déterminé la date du rendez-vous, l'heure, le lieux. Il la fait attendre par le numéro clownesque du match de boxe devant sa glace. Il organise la précipitation. Il faut qu'elle soit dans l'urgence, dans la peur de n'avoir pas le temps de placer son couplet sur la subvention. Celle-ci est déjà budgétée.

 

2)- Les fautes connexes

Jamais un homme d’État respectueux des parlementaires et de la séparation des Pouvoirs n'aurait pu instiller dans la pensée d'une députée l'idée du troc implicite d'une pipe contre une subvention.

 

Maintenant, le viol, la prostitution, le proxénétisme, le détournement de fonds publics, les recels de détournements, sont bels et bien là et il faut en juger. 

 

Mêmes si les juges s'accordaient à rire aux éclats avec les protagonistes, il faudrait rembourser au trésor public une subvention qui est objectivement le paiement d'une passe. Elle est illégale.

 

3)- Les fautes constitutionnelles

Dans l'exercice de leurs fonctions, ni M. Sarkozy ni Mme la députée ne sont en position d'accepter d'avoir des rapports publics, professionnels, de domination totale l'un envers l'autre par jeu, par abandon, par lâcheté, sadisme ou masochisme, ou intérêt.

 

L'un est Chef d'Etat et représentant du Pouvoir exécutif. L'autre est députée et représentante du Pouvoir législatif. Un affrontement de personne, physique et mental, une prise de corps forcée de l'un sur l'autre, est une violation de la séparation des pouvoirs, et une agression d'un pouvoir sur l'autre.

 

Si un Ministre homosexuel s'emparait de l'anus du Chef de l'Etat, par pulsions incontrôlables, comme M. Sarkozy, la CJR aurait à se prononcer ; nul n'en doute. En quoi le présent dossier est il différent ?

 

4)- Les fautes sont constituées

Cf. :Le livre de Mme Guillaume, Chapitre VII.

1- Le décideur montre qu'il sait qu'il doit recevoir Mme la députée.

« Madame de P. entrez donc ! Quel plaisir de vous voir. Comment allez vous.

2- Mme la députée annonce en entrant dans la pièce qu'elle vient discuter d'une subvention.

« Très bien. Monsieur le Monarque. Je vous remercie de m'accorde un peu de votre temps. Je sais qu'il est précieux.

3- Le décideur lui dit qu'il se souvient très bien de la raison du rendez vous :

« Mais non, C'est bien normal. Vous m'avez trouvé comment à l'usine.

4- Puis, le décideur rompt la conversation légitime pour en imposer une toute autre :

 « Regarde dans quel état je suis , tu ne peux pas me laisser comme ça...

Cette phrase et celles qui suivent sont un discours type d'agresseur sexuel.

5- Mme la députée rappelle son opposition à cette déviance :

«  Monsieur le Monarque, enfin contrôlez vous !

6- Le décideur impose que ses désirs soient des ordres. Il obtient la fellation.

Ce faisant, il subordonne l'ordre public, constitutionnel à l'ordre du désir personnel.

Cela dans l'exercice de ses fonctions.

7- Le décideur se rhabille et dit :

« Bon, faut que j'y aille, j'ai un discours. ».

Il a donc suspendu le temps de la discussion de la subvention.

8- Mme la députée ramène cette discussion :

«  Et mon musée ? On n'en a pas parlé...

9- Le décideur feint de ne plus se souvenir de cette question, comme il avait soi-disant oublié le rendez-vous.

«  Ah, c'est vrai votre musée. Combien il vous faut ?

« Cinq millions

« Rien que ça ?

« C'est un projet très ambitieux, j'ai des mécènes. Et les collectivités participent.

« Cinq millions. Bon, donnez moi votre dossier. Vous verrez ça avec Tigellin, il va débloquer l’affaire. Je dois vraiment y aller. ».

10- Il demande le dossier, laisse la députée plaider d'une phrase, et déclare que les services vont agir sur commande.

11- La demande de dépôt de dossier marque bien que le temps de la fellation fut celui de la discussion du dossier.

12- Le renvoi à M. Tigellin marque que le paiement est un acte souverain pour une mise en bonne humeur du décideur.

13- Le déblocage de l'affaire montre que les services sont à la botte de celui qui récompense.

14- La remarque sur les cinq millions est le classique de l'abaissement des personnes violées. Elles en demandent toujours trop. Cinq millions ? Et pourquoi pas le respect ?

 

On ne peut mieux exposer que la fellation est venue en lieu et place d'une discussion légitime. Le dossier de la subvention est le prétexte moral qu'exigeront les services pour paiement de la somme exigée par le décideur en récompense de son contentement.

 

Il y a bien un pacte de prostitution, de détournement de fonds publics, de proxénétisme.

 

Le fait que la subvention suive la fellation sans discussion montre qu'elle était déjà prête et la place en paiement de la fellation.

 

Le dispositif mis en place par M. Sarkozy pour feindre de ne pas avoir préparé la scène, pour séparer la fellation de la subvention, pour mettre la députée dans la situation de le retenir alors qu'il ne demanderait qu'à partir, n'est qu'une tromperie organisée. Comme on organise son insolvabilité.

Cette tromperie due à sa formation de juriste s'adresse aux magistrats. Elle est indigne et outrageante pour les magistrats.

La subvention vient bien en paiement de la fellation et induit des conséquences pénales connexes inévitables.

Il y a bien eu viol et il faut que les magistrats mettent des mots de droits sur ces faits de nature et d'information.

 

CONCLUSION

 

La déclaration des droits de l'homme et du citoyen stipule :

1- Art. 15 de « La société a droit de demander compte à tout agent public de son administration. ».

2- Art. 16 : « Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution. ».

 

Si les faits rapportés par Mme Guillaume son exacts, la criminalité est constituée ainsi que l'agression d'un Pouvoir sur l'autre, et donc la violation de la séparation des pouvoirs.

 

J'ai le droit et la capacité d'interroger les représentants compétents du Peuple à ce sujet. Au titre de citoyen, de contribuable, de violé. Le fait que j'ai été violé deux fois me donne une expertise pour comprendre les propos rapportés par Mme Guillaume et les mécanismes de l'omerta.

 

Les magistrats de la Cour de Justice de la République ont toutes qualités pour étudier cette question.

 

J'attire très respectueusement l'attention de la Cour sur le fait qu'il s'agit d'examiner des allégations de viol, de viol d'une députée par le Chef de l'Etat, tous deux étant dans l'exercice de leurs fonctions, plus les délits connexes non négligeables et pénaux.

 

La justice peut elle rester sans voix ?

 

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de mes salutations distinguées,

 

 

Marc SALOMONE

 

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