samedi, février 15, 2014

Requête, Cour de justice de la République, Sarkozy, Hollande, Président de la République, Ministre de la justice, procureur de la République, viol, détournement de fonds publics, proxénétisme, Pouvoir législatif, Pouvoir exécutif, députée, femme.

Requête, Cour de justice de la République, Sarkozy, Hollande, Président de la République, Ministre de la justice, procureur de la République, viol, détournement de fonds publics, proxénétisme, Pouvoir législatif, Pouvoir exécutif, députée, femme.

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Paris, le vendredi 14 février 2014



Cour de Justice de la République

COMMISSION DES REQUETES

21, rue de Constantine
75007 Paris
Tel. : 01.44.11.31.00
Fax : 01.44.11.31.39




Objet : Viol, mise en prostitution, proxénétisme hôtelier, détournements de fonds publics, recels, viol d'une députée dans l'exercice de ses fonctions, agression du Pouvoir législatif par la Pouvoir exécutif, par le Chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, dans l'exercice de ses fonctions, par préméditation.




Monsieur le Président de la Commission des requêtes

1- Première partie : la requête
Le texte ci-après est un exposé de la logique de la requête. L'argumentation fine, détaillée, discutée, de la requête se trouve dans les textes joints à cette exposé. Ils accompagnent la requête. Ils sont présentés en deuxième partie.

1)- La requête
Je soumets à la Cour de Justice de la République l'examen des faits rapportés par Mme Guillaume dans son livre « Le Monarque, son fils, son fief », paru le 14 juin 2012. Ils visent M. Sarkozy au titre de Chef de l'Etat pour une action qui se serait passée le 27 mai 2008, lors d'une cérémonie de remise de médailles à l'Elysée. 

Au titre d'ancien violé, j'ai l'expérience de ce qu'aurait vécu Mme la députée et de ce qu'aurait fait M. Sarkozy. Au titre de citoyen, je n'accepte pas les atteintes à l'équilibre des Pouvoirs, à une députée.

A ces deux titres, je vous soumets cette requête.
Aux dires de Mme Guillaume, M. Sarkozy, dans l'exercice de ses fonctions de Chef d'Etat, a mis une députée, elle-même présente dans l'exercice de ses fonctions de députée, dans l'obligation de lui faire une fellation, profitant de la position de faiblesse de cette députée qui attendait de lui une subvention.

Les faits s'établissent selon la composition théâtrale d'unité de temps, de lieu et d'action. Ils ne posent donc pour une institution d'Etat aucun problème quant à leur vérification.

L'établissement public de la véracité des faits est suspendue à l'enquête judiciaire. Les faits analysés ici sont donc présumés.

Toutefois, il faut souligner que personne, pas même l'intéressé, n'a songé à démentir les dires de Mme Guillaume. Or, M. Sarkozy était fondé de répondre à ces informations infamantes pour lui. D'une part, il en a l'autorité auprès du public. D'autre part, il a les moyens financiers d'une action en justice. Il n'a rien fait.

Je peux donc examiner ces faits d'une manière positive en laissant au juge le soin de nous dire ce qu'il en est de leur véracité.

L'analyse des causes peut être subjectives. La vérification des faits et leur analyse peut être objective.

2)- Les faits
Une députée est reçue pour demander une subvention. M. Sarkozy met en scène le harcèlement ordinaire de tous les abuseurs qui veulent imposer un acte sexuelle à une personne en situation de faiblesse. Il le fait avec le vocabulaire ordinaire de tous les abuseurs. On ne peut pas dire qu'il innove. Il met la femme en faute et en ingrate. Il met l'homme au centre du monde en créateur de droit.

Par cette confusion entre une fellation et l'obtention d'une subvention, par la contrainte instituée par M. Sarkozy de le satisfaire en particulier préalablement à la demande publique, par l'interruption calculée de la demande immédiate de discussion formulée par Mme la députée, M. Sarkozy transforme la subvention en paiement de la fellation.

De cette contrainte et ce paiement découlent mécaniquement une série de qualifications juridiques.

3)- Les qualifications plausibles
1- La femme suce. Elle est payée. Elle est donc prostituée.
Elle est à la fois prostituée, mise en prostitution, et une prostituée, elle acquiert un état.

2- M. Sarkozy place Mme la députée par contrainte, par ruse, par préméditation, en prostituée.
Le contrat est forcé pour une partie. Il n'est pas libre pour les deux parties.
M. Sarkozy est le créateur de ce contrat, de cette contrainte, de cet ordre. Il est proxénète.
Il transforme volontairement le lieu en local de prostitution. Ce lieu devient une maison de passe.
La somme versée pour la fellation devient le paiement d'une passe.

3- Ce n'est pas M. Sarkozy qui paie de ses deniers.
Cette somme provient du Trésor public et elle en est retirée au titre de subvention et non de paiement d'une passe pour un particulier.
Il en va ainsi car le Trésor public ne pouvait payer cette passe pour le compte d'un particulier.
Le détournement de fonds publics est constitué.
M. le Trésorier payeur devient receleur de détournement de fonds et de proxénétisme.
Mme la députée devient receleuse de détournement de fonds publics ainsi que tous ceux qui en ont profité.
Cette somme doit être remboursée au Trésor public par les intéressés.

4- Mme la députée est reçue es qualité. Elle est dans cette pièce la représentante du Pouvoir législatif.
M. Sarkozy reçoit au titre de Chef d'Etat une députée venue demander une subvention. Il représente le Pouvoir exécutif.
En mettant Mme la députée au bout de sa verge, M. Sarkozy met le Parlement en dessous de lui. Par cette démonstration de servilité du Pouvoir législatif, il subordonne celui-ci au Pouvoir exécutif.

5- Comme tous les violeurs, il a manifesté son insatisfaction. La presse nous dit que l'affaire fut rapide. Elle n'avait pas d'autre but que de mettre une députée, le Pouvoir législatif, à genoux.

4)- Liberté personnelle
On voudra objecter que Mme la députée fait ce qu'elle veut de son temps et de son corps.

Au titre de particulier, certes. Mais elle est dans cette circonstance présente au titre de députée. Elle s'adresse au représentant du Pouvoir exécutif.

Elle ne peut pas, physiquement, s'abaisser. Elle est porteuse de ce Pouvoir législatif dans ce rapport au Chef de l'Etat.

De la même façon, elle suce qui elle veut. Mais elle ne peut échanger une subvention contre une fellation. C'est de la prostitution et de la corruption. Une députée ne peut pas être mise en prostitution par un proxénète. Elle ne peut pas entrer dans un contrat parsemé d'illégalités. Elle viole d'abord sa place constitutionnelle. Il est également fautif de l'impliquer dans ce parcours.

Il en va de même pour M. Sarkozy. Il est face à elle le représentant du Pouvoir exécutif. Cela oblige juridiquement.

Il ne peut abaisser physiquement une députée. Il est là pour garantir l'équilibre des Pouvoirs. C'est pour ça qu'il habite l'Elysée. Il en accepte les avantages. Il doit aussi en accepter ce qui pour lui sont des inconvénients.

Il ne peut pas non plus « Taper dans la caisse ». Aujourd'hui, même les fameux « fonds secrets » ne peuvent plus servir à ces manœuvres.
D'autre part, nous verrons que la question de la liberté personnelle ne se pose pas. M. Sarkozy met en place un système contractuel dans lequel la liberté n'a pas sa place. Il aurait fallu que Mme la députée ait la capacité à la créer. Elle n'a pas eu cette capacité. Voir le paragraphe 19.

5)- La raison de la scène
Vu le déroulement de l'action, le lieu, la date, il me paraît impossible que M. Sarkozy n'ait pas organisé, préparé, sciemment, cette scène.




1- Le coup de chaleur

a- En amont
Le 25,06,12, M. Balkany, dont la femme est décorée juste après la fellation, déclare : « Vous savez qui il recevait avant de remettre la légion à Isabelle ? Le premier ministre Autrichien. ». M. Balkany nous fait entendre qu'il n'y a jamais eu un coup de chaleur du bas ventre provoqué par la remise d'une médaille à un Premier Ministre, d'Autriche ou d'ailleurs.

b- En aval
Pour satisfaire un éventuel assujettissement à sa libido M.Sarkozy disposait, dans les murs, de sa femme et d'une amie, Mme Balkany, qui s'est dite elle-même publiquement prête à tout pour lui.

c- Nul part il n'est fait mention d'un assujettissement de M. Sarkozy à sa libido ; juste cette fois-ci.

2- La présence au bureau
Donc, M. Balkany, le seul qui ait démenti ces faits, procède justement par une ellipse. Il dit que les faits sont impossibles car il serait saugrenu d'imaginer qu'on puisse bander en remettant une médaille à un Premier Ministre. A ce Chef de gouvernement succède une amie de toujours qui est décrite publiquement, par Internet, comme la « maman juive » de M. Sarkozy. Il n'y pas non plus de quoi éjaculer.

Ceci ne suffit pas à invalider l'existence des faits rapportés par Mme Guillaume. Ça suffit par contre pour nous dire que M. Sarkozy ne se trouvait pas dans ce bureau par hasard ni dans une insatisfaction sexuelle particulière.

Il était dans ce bureau parcequ'il avait donné rendez vous à cette députée. D'une part, cette audience était la seule. D'autre part, ces audiences dans le Cabinet présidentiel, celui de Napoléon, sont considérées comme des « privilèges » qui plus est des privilèges « rares ».

Si les faits sont avérés, M. Sarkozy a sciemment interrompu la remise des médailles pour créer de toute pièce et par pure politique une scène de viol dont il n'avait aucun besoin pulsionnel.

Après avoir savouré la réception d'un alter ego en la personne du Chef du gouvernement autrichien, il voulait abaisser le Parlement, en mettant une députée entre ses cuisses. Ensuite, il pouvait décorer une élue subalterne, un pilier de son parcours politique ( au demeurant déjà inquiétée par la justice), une femme de son clan politique défini en particuliers par des particularismes ethnico-religieux.

Par cette opération symbolique, il écrase la politique reposant sur l'universalité citoyenne et décore la politique tribale. C'est la République qui fut salie ; volontairement.
3- L'ivresse de puissance.
M. Sarkozy se livre à ces démonstrations le 28 mai 2008. Il est alors au sommet de sa gloire. Il se pense en conquérant irrésistible.

a- Du 28 novembre 2007 au 21 février 2008, il s'est battu pour imposer la peine de Rétention de sûreté. Il a même voulu l'imposer avec effet rétroactif.
Sans revenir sur le contenu de cette loi ; c'est le premier affrontement avec les magistrats. Il en sort vainqueur.
b- Il prépare, avec le couple Balkany, l'installation de son fils de 22 ans, sans diplôme supérieur, à la direction de l'Epad. L'un des plus grands centre d'affaire d'Europe.
L'opération est pour l'automne 2008. Elle se prépare déjà dans des conflits violents avec ses amis.
c- M. Sarkozy se réjouit publiquement que les grèves aient disparu de France.

d- Dans tous les domaines de sa compétence, M. Sarkozy veut imposer non son autorité mais sa suprématie.

e- Je veux juste faire remarquer que cette affaire ne vient pas par hasard à ce moment, cet opportunité, ce lieu, avec la présence de ces personnes.

M. Sarkozy porte un coup à l'Etat républicain parcequ'il se sent en position d'y substituer d'autres règles étatiques ; claniques par exemple, entre autres.

Ce mépris public du Parlement correspond à une évolution européenne fondée à la fois, sur la suprématie de l'administration, donc du Pouvoir exécutif, et sur l'effacement des élus, le Pouvoir législatif, dont le rôle se disloque entre le Pouvoir administratif et le Pouvoir judiciaire, devenus tous deux créateurs de droit.

6)- Un équivalent
Ces faits sont identiques dans leur logique à ceux qui ont valu l'arrestation soudaine de M. Strauss-Khan. Mais ils en sont une version juridiquement aggravée. La référence est pertinente puisqu'au moment des faits, M. Strauss-Khan est aussi Chef d'Etat.

Ce dernier se serait servi de son aura de Chef d'Etat, ou du moins de client important de l'hôtel, pour solliciter de façon contraignante une fellation de la part d'une femme de ménage. La différence de prestige sociale sert constamment à la subordination sexuelle des faibles aux forts.

M; Strauss-Khan, Chef d'Etat, a bénéficié d'un non-lieu par l'incapacité du tribunal d'établir les faits avec certitude.

L'immunité de M. Strauss-Khan a été récusée astucieusement par le tribunal.

On retrouve les mêmes ingrédients que pour M. Sarkozy.

Les différences entre M. Sarkozy et M. Strauss-Khan, tous deux Chefs d'Etat au moment des faits, tous deux abuseurs sexuels par abus de pouvoir, sont les suivantes :
a- L'un dispose d'une chambrière, l'autre d'une députée.
b- L'un est à New York et l'autre à Paris
c- L'un incommode les américains, l'autre les sert.
d- L'un est jugé, l'autre bénéficie de l'Omerta

Une autre différence majeure est que dans un cas, une chambrière conduit au jugement d'un Chef d'Etat, et dans l'autre, le refus d'examiner se justifie par la condition ouvrière du demandeur.

Question subsidiaire : de ces deux pays, lequel a de l'avenir ?

7)- L'immunité
Au cours de l'étude des différentes affaires judiciaire auxquelles sont liées le nom de M. Sarkozy, la farce de l'immunité totale a volé en éclat.

En2007, les médias nous annoncent à sons de trompettes que les juges ne vont peut être pas pouvoir étudier le divorce de M. Sarkozy tellement la constitution le place hors du droit.
Depuis, les magistrats, de tous grades, ont convenu que M. Sarkozy doit répondre de toutes les actions commises comme Chef d'Etat qui ne relèvent pas de l'exercice honnête de cette charge.

Il devenait peut être intenable de juger des Chefs d'Etat africains, de juger le Chef d'Etat Strauss-Khan, de réclamer la mise en jugement des chefs d'Etat fautifs, partout, sauf en France. Partout dans le monde, les lois d'amnisties des chefs d'Etat sont tombées, y compris avec effet rétroactifs, comme en Amérique latine.

Le seul moyen qu'a M. le procureur de la République de ne pas étudier le dossier de M. Sarkozy est de le considérer comme inexistant. Ce qui revient à considérer le demandeur comme un sous-homme.

A comparer avec les Etats-Unis.

8)- L'omerta
Ce qui distingue aussi l'affaire Strauss-Kahn de l'affaire Sarkozy qui est factuellement identique, c'est l'Omerta qui entoure les actes de M. Sarkozy. Alors même que tous les intervenants ont dit qu'ils ne doutaient pas de la véracité des propos de Mme Guillaume.

Dès juin 2012, les articles et commentaires sont faits de telles sortes qu'ils conduisent d'eux mêmes à l'étouffement de l'affaire. On ne tait pas l'information. Il n'y a pas d'information, c'est une non-information. Il devient honteux, éliminatoire, d'en faire état.

Mme Guillaume elle-même charge la députée en affirmant que si elle n'est pas capable de surmonter cet événement, elle doit quitter la politique sur le champ. Je ne dis pas que les postes ultérieurs occupés par Mme Guillaume relèvent de la corruption d'intention. Mais, je sais d'expérience que si Mme Guillaume n'avait pas disqualifié elle-même son propos, elle aurait été éliminée de tout poste dirigeant.

Les journalistes analyseront tous les faits sous l'angle de la gaudriole et des risques du métier.

Tous les parlementaires, députés ou sénateurs, connaissent à la fois le livre de Mme Guillaume et la démarche de M. Salomone. Toutes les parlementaires en ont été dûment averties.
Toutes les femmes ministres.
Les syndicats de magistrats.
Toutes les associations féministes, du moins celles qu'on voit à la télévision.
Il n'y a pas eu une seule réponse.

Dès que j'ai déposé la première demande d'ouverture d'une enquête préliminaire, le 19 juillet 2012, j'ai eu un appel de la police politique pour me rencontrer de façon trouble en banlieue, alors que j'habite Paris. En septembre 2012, j'ai eu un appel de la même police politique, pour m'impliquer dans une vente de produits frelatés.
Puis plus rien.

On peut donc dater de septembre 2012 le moment où les décisions de mettre l'étouffoir sur l'affaire ont été prises. A partir de ce moment, on pouvait me laisser tranquille. A vrai dire, je parle dans le vide.



9)- Les masques du viol
Tous ceux qui ont été violés connaissent ces couplets sur la drôlerie de la chose, leur propre ridicule, leur manque d'humour et pour finir la certitude des violeurs de n'être coupable de rien.

Par ses propos, sa méthode, son chantage à l'affect, à l'amitié, à l'échange de service, M. Sarkozy ne déroge en rien au rituel du viol de voisinage. Le récit de ce viol dans un cadre de dorure a la tristesse sèche des chambres sordides, des caves poisseuses, des chiottes crasseuses, des terrains vagues, des vestiaires vides, où ils se déroulent d'ordinaire.

10)- La tromperie astucieuse et préméditée
M. Sarkozy pense se protéger juridiquement par des astuces d'avocat.
Il est tellement convaincu de son bon droit, de son innocence, qu'il organise cette scène de telle façon qu'elle réponde d'elle même aux questions judiciaires.
1- Il prend bien soin de faire savoir qu'il était dans le bureau pour son seul échauffement de boxe. Entre deux remises de médailles, à un Premier Ministre étranger et à une élue secondaire.
2- Il est donc surpris et pris de court par l'huissier qui lui présente son rendez vous de 17h40. Il avait même pris soin de demander qu'on ne le dérange pas.
3- Il est déjà 17h50 et il doit faire remettre la nouvelle médaille à 18h.
4- Il dit à l'huissier ne plus savoir ni qui elle est ni pourquoi elle vient.
Le Chef de l'Etat est toujours le dernier informé de ses rendez vous à l'Elysée.
5- On reconnaît là la ruse par laquelle M. Sarkozy n'a pratiquement jamais laissé sa signature dans aucun des dossiers pour lesquels pourtant la justice est convaincu qu'il est impliqué.

6- Or, être reçu dans le bureau du Président est justement un « privilège » et qui plus est un privilège « rare ».
7- En l'espèce, ce « rare privilège » n'est pas seulement rare, il est unique. Mme la députée est la seule personne inscrite sur l'agenda présidentiel.
8- Comment peut il ignorer les personnes auxquelles il offre un « rare privilège ». Ce qui en clair veut dire qu'il les a choisi pour une opération précise.
9- On parle là du Président, pas d'un trépané.

10- Mais l'huissier peut ainsi témoigner que M. le Président ne savait plus qui il devait recevoir, et qu'il a été surpris. Et le tour est joué.

11- Mme la députée dit immédiatement qu'elle sait que le temps du Président est précieux. Elle propose donc de passer immédiatement au vif du sujet.
12- Elle va être mise en situation d'être surprise.
13- M. Sarkozy se lance dans une opération dilatoire. Lui qui n'a pas de temps à perdre.
14- Sur 20mn de rendez vous prévu, M. Sarkozy en a déjà perdu 10.
Il organise une perte de temps.

15- Il entreprend la scène du viol. C'est de la sous-marque d'abuseur sexuel. Il n'est pas un policier, un gendarme, un magistrat, un psychiatre, qui n'aient ces formules dans ses dossiers.
16- Il en va de même pour les femmes et les hommes violés. S'ils ne se laissent pas faire, ce sont des gêneurs, des salauds, des anormaux, des faiseurs d'histoires.

17- Ce faisant :
a- Il a accueilli la députée en faisant savoir par le canal officiel des huissiers qu'il ne l'attendait pas
b- Il a créé un univers parallèle au motif officiel de la venue de la députée.
c- Ce motif officiel est toujours là mais en suspend.
d- Le viol prend la place de la conversation utile.
e- Implicitement, si le petit garçon dit non, il sait que le Monsieur ne sera pas content et qu'il va peut être lui faire du mal.
f- Donc, la petite fille ne prend pas de risque et suce le Monsieur pour qu'il ne soit pas fâché.
g- Il n'a pas été question verbalement de transaction.
h- La salope aime la queue, qu'y peut le beau gosse ?

18- Nouvelle mise en infériorité
a- Seule la justice peut nous dire si, l'affaire finie, Monsieur remballe lui-même son matériel, ou se le fait ranger.
b- Pourquoi ferme t'il sa braguette ? parcequ'il est 18h, il a un discours.
c- La vie est ainsi faite que pendant que des traînées s'amusent les hommes travaillent, et ce dans l'intérêt supérieur de la Nation.
d- Prend ça dans ta gueule.

19- Le passage au voussoiement
La main dans la braguette, M. Sarkozy tutoie Mme la députée.
Une fois la braguette refermée, M.Sarkozy voussoie la députée.
Il démontre ainsi que l'amitié, la connivence, la gauloiserie partagée, ne sont pour rien dans démonstration.
Il se remet à voussoyer la députée pour la remettre à sa place, qu'elle n'oublie pas la distance qui les sépare, ou que M. Sarkozy veut mettre.
Elle n'est en rien entrée dans son cercle d'intime.

M. Sarkozy connaît donc parfaitement la place que la constitution assigne à chacun des interlocuteur. Il y a dérogé volontairement, par calcul prémédité.

M. Sarkozy s'est bien servi de son autorité pour transformer une femme en objet sexuel.

20- L'échange d'argent contre un service sexuel contraint est constitutif à la fois d'un viol et d'une mise en prostitution avec proxénétisme hôtelier. Seuls les magistrats peuvent donner les qualifications officielles.

21- L'effacement
a- La conne ramène ses petites préoccupation muséales.
b- M. Sarkozy a encore oublié. Sincèrement, il n'y pensait pas.
c- Il ignore aussi le prix.
Le Chef de l'Etat qui reçoit une quémandeuse n'a évidement pas fait étudier l'affaire. Tout ça s'étudie sur un coin de guéridon.
d- Je n'en crois rien.
e- Après les hémorroïdes de M. Pompidou, le cancer de M. Mitterrand, voici l'Alzheimer de M. Sarkozy.
f- Donc la députée a été effacée. Pas de musée, pas de prix. Elle n'existe pas.
g- C'est vraiment une bouche, rien qu'une bouche, qui a sucé.




22- Le recel
Lorsque M. Sarkozy a fini son numéro de Mac, il dit à Mme la députée de passer voir M. Tigellin qui la paiera.
a- C'est bien la preuve que le dossier a déjà été étudié.
b- Si les faits sont exacts, M. Tigellin est receleur de détournement de fonds et de proxénétisme.

23- La mise en tord
a- Ce prix de la subvention est hors de prix.
b- Cette irresponsable veut ruiner la France. Elle n'a aucun souci des deniers publics.
c- Par Charité, puisqu'elle tient à son gadget et que M. Marcel est dans un bon jour, au lieu de la baffer, il lui accorde son os à ronger et lui dit d'aller chercher son bifton chez Bébert de la Bute, le trésorier.
d- Alors que la somme est déjà budgétée. Ce pourquoi, M. Tigellin peut débloquer l'affaire.
e- Tous les violés sont coupables. Elle doit s'estimer heureuse de ne pas être soupçonner de transporter le Sida.

23- Le coup de massue
a- M. le comte rappelle à la grue qu'il doit y aller. Elle lui prend son temps. C'est celui de la France. Elle devrait en avoir honte. Est -elle seulement capable d'en avoir conscience ?
b- Il est déjà parti lorsqu'elle lui dit au revoir et merci. Comme il se doit pour une esclave.
Mais justement, un Maître n'attend pas le salut d'une esclave. Il n'en attend qu'un simple soulagement du bas-ventre ; rien.
c- Il n'a même pas à en parler à sa femme.

11)- L'opération
M. Sarkozy fait là une opération qui en fiscalité s'appelle l'organisation de son insolvabilité.
Il a placé chacun des protagonistes dans la situation d'avoir sincèrement à témoigner qu'il ne s'est pas fait sucer en échange d'une subvention ni sous la contrainte.

Pour le faire admettre, il ne reste qu'à trouver des juges qui acceptent de croire qu'un homme de ce niveau :
a- Se met à puer la sueur en mimant un match de boxe de haut niveau, alors qu'il va devoir mettre son odeur à la portée des cadres médiatiques du pays.
b- Oublie la venue de la seule personne convoquée dans cet entre-deux.
c- N'a pas fait étudier le dossier qui va lui être présenté dans le cadre d'un rendez vous qui est un « rare privilège ».
d- Ignore que la personne qu'il a en face de lui est écrasé par la fonction qu'il occupe
e- Ignore que cette personne a l'impression de jouer sa vie sur ce rendez vous.
f- Ignore que cette personne ne fait cette fellation que pour obtenir la subvention.

Si M. Sarkozy est à ce point inconscient des réalités, alors, les juges doivent faire savoir aux français à quel point cette incapacité mentale porte atteinte aux droits et à la dignité des français.

12)- La réalité des faits
En réalité, M. Sarkozy est forcément maître de ce qu'il fait, de son agenda, de ses rendez vous, de ses calculs. C'est par pur calcul et tromperie qu'il organise toute cette mise en scène à laquelle chacun se plie par professionnalisme, peur, crédulité, et surtout, besoin d'y croire.


Mme la députée a le fou rire hystérique de toutes les personnes violées qui doivent, ou veulent, à tout prix conserver leur allure. Surtout, qu'il ne se soit rien passé ! C'est ensuite que viennent les cachetons. Il y a fort à penser qu'elle a pris une douche en arrivant chez elle. Ils et elles le font tous ; la douche ou l'eau sur le visage, sans fin.

Plusieurs européennes violées au Qatar sont inculpées pour adultère. C'est le miroir de ce renversement des fautes qui n'est plus dans notre pays qu'une idéologie publique crasseuse et tenace. Mme la députée connaît la place qu'elle doit tenir dans cette idéologie que reprendront tous les médias. Elle rit pour ne pas être lynchée.

A tout hasard, au cas où , les médias habillent Mme la députée pour l’hiver. Ils font savoir que Mme la députée n'est pas une sainte. D'ailleurs, n'a t'elle pas couché dans sa jeunesse ? Elle a divorcée. Vous m'en direz tant.

Et alors ? Elle est députée et M. Sarkozy est Chef de l'Etat. La constitution les distribue, les forme, les assigne. C'est ce que reconnaît implicitement M. Sarkozy en passant du tutoiement au voussoiement.

Le problème est que les magistrats partagent cette idéologie de l'inversion des responsabilités.

13)- Le consentement
M. Sarkozy a violé une députée et la femme qui va avec. Il ne pourra jamais se prévaloir du consentement de la dernière pour justifier l'action sur la première. Il en effet mis en place un système qui invalide ce questionnement.
Mme la députée est venue pour une subvention dont il n'a pas été question pour l'unique raison que la discussion fut de rendre implicite l'échange de la fellation contre la subvention.

a- Mme la députée dit d'entrée qu'elle ne veut pas faire perdre son temps au Chef de l'Etat. Donc, elle demande d'entrer dans le vif du sujet.
b- M. Sarkozy la coupe, change de sujet, conduit à la pipe.
c- La fellation faite, M. Sarkozy donne la subvention déjà budgétée.

Il s'en suit d'ailleurs que le consentement de la députée ne se pose pas et ne sera jamais connu. L'exigence de fellation stoppe toute demande d'un avis quelconque à la femme et à la députée. La fellation a rempli tout l'espace de la rencontre. Lorsque la pipe est terminée la rencontre cesse. Elle n'avait pas d'autre but ou contenu que cette fellation. La subvention s'en suit sans discussion car elle est l'autre nom de ce viol, son paiement et sa qualification en acte commercial commis de façon illégal. Elle est déjà budgetée.

L'un veut une fellation. L'autre veut une subvention. Les deux s'équilibrent. A ceci près que cet équilibre masque la production d'un acte commercial, social, juridique, politique. C'est de la prostitution, proxénétisme, détournement de fonds publics, recels, agression d'un Pouvoir sur un autre.

Les opinions subjectives de l'un et de l'autre ne peuvent être appréciées sans les faits criminels objectifs qui en sont les supports.



14)- Les effets symboliques

Cette disqualification symbolique du Pouvoir législatif par le Pouvoir exécutif a forcément des conséquences dans le fonctionnement de l'Etat. C'est par excellence le lieu de déploiement du Pouvoir exécutif et le lieu où les rapports au législatif sont l'objet d'ajustements quotidiens.

Mme Guillaume publie son livre en juin 2012. Elle porte par là même à la connaissance du grand public, donc de la population subalterne de l'Etat, la mise à genoux du Pouvoir législatif par le Pouvoir exécutif. Ceux qui l'ignoraient encore désormais le savent.

Le fait devient un slogan politique pour les réseaux administratifs. Concrètement, un agent de l'Etat a mis une députée à genoux.

Une des conséquences directe du mépris affiché dans cette affaire par le Pouvoir exécutif contre le Pouvoir législatif sont les deux agressions policières contre les parlementaires en 2013. Ce n'est nullement par hasard puisque les faits se tiennent dans la même unité de temps politique, celle des avatars du Mariage pour tous.

Une fois contre les députés de gauche ; le 29 janvier 2013. Ils voulaient circuler sur le trottoir du parlement pour aller à la rencontre de manifestants. Ils en ont été empêchés en toute connaissance de cause et brutalement par un policier.
Une fois, contre les députés de droite ; le mardi 16 avril 2013. Ces députés voulaient entrer dans le parlement qui tenait séance. Ils en ont été empêchés un temps et brutalement par des policiers.

Dans le fonctionnement ordinaire de l'Etat, les agents du Pouvoir exécutif accompagnent les conséquences de la disqualification volontaire, organisée, préméditée, d'un Pouvoir par rapport à l'autre.

La haine anti parlementaire des forces de l'ordre a de multiples aspects. Mais on n'interdit pas en groupe l'accès au parlement à des députés si on ne pense pas que la hiérarchie est d'accord pour ne voir en eux que des suceurs de bite.

De la même façon, un grand nombre de policiers n'aiment pas les magistrats. Mais on ne défile pas sous les fenêtres du Garde des Sceaux Badinter en faisant le salut nazi, si on n'est pas nazi.













2- Deuxième partie : les documents joints
Les textes ci-joints, en double exemplaires, sont l'ensemble des courriers adressés à :
a- M. le procureur de la République à partir du 19 juillet 2012 jusqu'au 3 février 2014.
b- M. le président de la République qui a été tenu informé de toute cette démarche. Il est le garant de l'Indépendance de la justice.
c- Madame la Garde des Sceaux.

Le 19 juillet 2012 j'ai déposé auprès de M. le procureur de la République à Paris une demande d'ouverture d'une enquête préliminaire.

Pour seule réponse de M. le procureur de la République, j'ai été convoqué au commissariat par un Gardien de la Paix. Sous le couvert d'un accueil insultant, il s'agissait de me faire signer un texte contraire aux vues exposées dans les textes adressés au parquet. J'ai dû quitter le commissariat pour ne pas signer un faux.

J'ai constamment renouvelé l'étude de la question posée depuis.

Ces textes traitent de tous les questions soulevées dans cette requête de manière approfondie.

Conclusion

Sous réserve que les faits rapportés soient exacts et compte tenu qu'ils n'ont jamais été démentis par les intéressés et leurs proches :
M. Sarkozy n'a pas trompé sa femme ; il en a violé une autre.
Il n'a pas usé des services d'une prostituée ; il a prostitué une femme honnête.
Il n'a pas demandé une gentillesse ; il contraint une personne en état de faiblesse.
Il n'a pas payé un service sexuel ; il a détourné des fonds publics pour payer un acte de prostitution forcée.
Il n'est pas un Chef d'Etat dans cette affaire ; il est un proxénète.
Il ne débloque pas des fonds ; il corrompt une admnistration.
Il n'a pas reçu une députée ; il a mis le Parlement à genoux.

Dans aucun pays démocratique du monde, de tels informations n'échappent plus au regard de la justice.

Les cadres français ont tous les prétextes pour en rester à un stade où ne sont plus les pays émergents.

Il est trop facile de dire que les magistrats supérieurs ont tous été nommés par M. Sarkozy.

Les magistrats français pensent secrètement, c'est à dire réellement, que le droit ne sert à rien.

Pour eux, le droit sert à régler des comptes ou à fabriquer les faibles comme moyens de négociations sociales de l'ordre public. On enferme du malade mental comme variable d'ajustement de la paix publique.

Mais l'affaire Sarkozy vs députée met en scène les rapports des cadres dirigeants aux citoyens. Il inscrit dans le débat public la réflexion sur l'existence de plusieurs sources du droit ; tels le Code civil ou la Charia.


Pour examiner de tels faits, il faut penser que le droit est un instrument de connaissance et d’organisation social. Les magistrats sont muets. Or, c'est là qu'une société moderne a besoin d'eux.

Il est tellement plus facile de me faire dire par un gardien de la paix qu'on ne répond pas à une merde.

Donc, au titre d'ancien violé et de citoyen, je vous soumets cette requête.

Je rappelle qu'il s'agit du viol et d'une députée.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la Commission des requêtes, l'assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE


PS :
1- Marie-Célie GUILLAUME
Le Monarque son fils son fiel.
Éditions du moment

Chapitre VII : Rocky ou le monologue du périnée
P. 91 à 101.

2- Articles du Canard Enchaîné et du Nouvel observateur.
Voir les pièces jointes.

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