samedi, août 24, 2013

Premier Ministre, prisons, Valls, Taubira, drogues, maladie mentale, surpopulation carcérale

Premier Ministre, prisons, Valls, Taubira, drogues, maladie mentale, surpopulation carcérale
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Paris, le jeudi 22 août 2013


Monsieur le Premier Ministre

Mme la Garde des Sceaux




Copie à :

- M. le Président de la République

- Monsieur le Ministre de l'intérieur

Monsieur FILLON Député Premier Ministre honoraire




Monisieur le Premier Ministre,

Madame la Garde des Sceaux,

Devant la criminalité publique qui à nouveau s'organise, personne ne doit pouvoir dire je ne savais pas ou je ne suis pas concerné.

Concernant les prisons, sous tutelle du Ministère de la justice, je vous apporte ici ma contribution. A la manière d'une Note, de façon la plus courte possible, sans aucune hiérarchie des sujets.



1)- La surpopulation carcérale
Dirait on qu'il y a une surpopulation concentrationnaire à Buchenwald ? Non. Il y a des gens qui ne sont pas à leur place. Ils doivent simplement être sortis du camp.

Il en va de même dans les prisons françaises actuelles. Il n'y a pas de surpopulation. Plus de la moitié des personnes détenues n'ont pas juridiquement à l'être et doivent sortir séance tenante.

1- Les détentions provisoires
A maintes reprises la presse nous a informé que la moitié des détentions provisoires n'étaient pas indispensables pour l'enquête, donc illégales. 17 000 personnes divisées par deux = 8500 personnes.
La notion de trouble à l'ordre public a été accaparé par les magistrats, privatisée, pour organiser un champ d'abus de pouvoirs. Ce qui est illégal aussi.

2- Les malades mentaux
Ceci est une criminalité spécifiquement bac+5, universitaire. C'est une crimnialité qui ressortie de la jurisprudence du Tribunal de Nuremberg.

La pseudo évolution de la doctrine concernant l'accessibilité à la sanction pénale est une pure fumisterie nazie.

La détention de personnes malades mentales à leur entrée en prison est un crime qui ressorti de la jurisprudence de Nuremberg. 30% de la population carcérale = 19500 personnes.
Une partie se retrouvera en psychiatrie.

3- Les invalides
Les personnes en longues peines invalides, etc. La loi fait obligation à la justice de les libérer.
Il est vrai que c'est une loi dont les magistrats ont exigé le vote pour faire sortir M. Pappon.
Tout le monde n'a pas la chance d'être fonctionnaire et criminel de guerre.
Cette loi n'est pratiquement jamais appliquée.

4- Les détenus pour stupéfiant

Tous les détenus pour violation de la loi sur les stupéfiants n'ayant pas commis d'autres délits et crime que de produire, commercer et consommer des drogues doivent être libérés sur le champ.



A part pour couvrir et permettre l'organisation de toutes sortes de manœuvres collatérales, le gouvernement peut il nous dire ce que font des consommateurs, simples ou producteurs individuels, en prison ? Pour les pousser au suicide ? Leur permettre d'attraper le Sida ? (Je connais un cas)

Ces gens sont les produits des politiques dites de prohibition. Ces politiques sont vues plus loin dans leur ensemble.

5- Les peines planchers.
Elles font parties de la brutalisation de la vie sociale organisée par M. Sarkozy. Bien sûr, on retrouve derrière chacune de ces mesures crimnalisantes la main des USA.

Sous pretexte de réprimer le crime et d'obtenir sa fin par la doctrine aussi imbécile que barbare de la guérison par la brutalité (ou par la reprise de la doctrine d'ascendance hitlérienne dite de « l'éradication »), on distille un mouvement de terreur et d'incertitude dans toute la société française.

L'exemple de M. Nicolas Buss est typique. Il est de droite. La prochaine fois, ce sera un militant de gauche. Seuls les crétins militants peuvent en douter. C'est l'action et la parole politique du peuple français qu'il s'agit de criminaliser, voire le Peuple lui-même.

Cet homme n'a fait que courir pour échapper à la police lors d'une manifestation politique tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Il était là avec des amis pour dire ceci cela à telle autorité de passage.

La criminalisation de cette manifestation au motif de son absence d'autorisation préfectorale vise à interdire aux français toute expression publique non autorisée par l'administration.

La criminalisation des personnes au motif de l'outrage et de la rébellion participent du même mouvement juridique de carcéralisation de la vie publique et d'asservissement colonial de la personne des français.

Pour le mettre deux mois en prison les magistrats ont argué qu'il était en état de récidive.
Il n'a eu que deux mois ferme pour tâter le terrain.
Autrement dit, tous les syndicalistes des manifestations contestatrices sont suceptibles d'être dans une telle situation à la suite d'une simple Garde à vue avec comparution immédiate.
La première peine : 3 semaines avec sursis.
La seconde : 7 ans d'office plus 3 semaines de sursis révoqué.

C'est ignoble pour les voleurs de poule, c'est carrément factieux contre les citoyens protestataires. Il s'agit de criminaliser la vie politique laquelle est constitutionnel.

Dans son courrier de rectification des propos de le Ministre de l'intérieur, Mme la Garde des Sceaux a précisé que les chiffres de récidives cités, toujours les mêmes, sont malhonnêtes, truqués, et ne concernent pour l'essentiels que les gens du voyages et des cas psychiatriques.

Ces dérives illégales s'accompagnent d'autres développement des moyens de terreur qui se glissent insidieusement dans l'ordinaire de l'action administrative. Ainsi, l'idéologie juridique de la non-assistance à personne en danger, à l'usage des seuls citoyens et jamais des fonctionaires, semble se développer à cet effet. A voir.

6- La peine de sureté
Chacun sait que cette peine est le copié-collé de la loi identique signée Adolphe Hitler, Chancellier d'allemagne.

Il est d'autant plus abjecte de maintenir cette loi que les responsables politiques ne peuvent ignorer dans quelles circonstances elle a été produite.

On ne nous a jamais expliqué comment l'été 2007 le système pénitentiaire à relâché un taré en lui offrant du viagra. Les explications données sont malhonnêtes.

Je ne connais pas les secrets du Ministère de la justice mais je suis prêt à parier qu'il y a eu une bonne dizaine de tarés de ce genre qui ont été relâchés cet été là dans les mêmes conditions. On pourrait aussi sans doute prouver qu'ils ont été recontactés et « recadrés » dès que le premier d'entre eux a enlevé un enfant.

Tout laisse penser qu'il s'est agit d'une provocation d'Etat pour faire passer une loi qui viole tous les principes du droit en maintenant en prison indéfiniment des hommes coupables de rien.

Là encore, les pays anglo-saxons donnent la ligne politique.

Il est a rappeler que les Etats-Unis sont le seul pays occidental a avoir eu des esclaves sur son sol et à n'avoir pas été capable de résoudre cette affaire par le droit. La Cour suprême des Etats-Unis a refusé d'interdire l'esclavage en 1863. C'est ce qui a entraîné la guerre en 1864.

Nous n'avons pas de leçon à recevoir de ces gens.

Pourquoi maintenir une loi signée Adolphe Hitler ? Pour garantir la sécurité des français ? Celle des enfants peut être ?
7- L'agravation des peines

L hystérie de l'allongement des peines permet aux femmes de participer au queseitonnement des adolescents dans les douches collectives. Lequel à la plus longue ?


Lorsque le Conseil constitutionnel a invalidé la loi sur le harcèlement, les associations féministes n'ont pas seulement demandé une nouvelle loi. Elles ont demandé un allongement des peines. Un an, ça n'est vraiment pas sérieux. Deux ans, c'est déjà plus valorisant pour le mouvement associatif.

Il faudrait obliger tous les cadres associatifs à faire 8 jours de prison.

La pratique du droit pas la population est un peu différente :
a- J'ai connu un homme de 50 ans qui s'est stupidement dénoncé à la place de son fils pour éviter la prison à ce dernier. Bref, quelques mois de prison ferme. Très peu, deux ou trois mois, suffisant pour conférer un casier judiciaire.
Il a perdu son travail de fonctionnaire au port, la retraite à 55 ans.
Le chômage et 10 ans de travail supplémentaires, ce n'est pas assez ?

b- 6 mois ferme pour un cadre harceleur sexuel. Il perd son travail, son logement, son ménage, obtient un casier judiciaire, traine ce boulet sur son CV.
Ce n'est pas assez ?

c- 15 jour ferme, c'est l'incription au Casier judiciaire. Une foultitude de métiers deviennent interdits.

Comment peut on être assez pervers pour oser dire que des peines de 5 ans de prisons sont des peines légères ou abusivement laxistes ?

Comment l'Etat peut il se laisser impressionner par les vociférations de groupes de pressions, manifestement manipulés par les Etats-Unis, visant à entraîner le droit vers la constitution de plusieurs espèces humaines, dont certaines à jamais asservies ?

2)- Les politiques judiciaires et la prison

1- Les prohibitions
La prohibition se définit comme suit :
Ell est la politique de formation d'alliances entre les administrations d'Etat et les réseaux criminels civils pour dominer la population civile, déstabiliser l'administration publique, substituer à la Souveraineté du Peuple les dictatures administratives et particulières.
La prohibition ne combat le crime, elle le crée, l'organise, le développe, lui donne sa place au Pouvoir.

La prohibition apporte une profonde détérioration de l'exercice de l'ordre public et de la justice en France. Il est désormais visible que les rapports entre les agents de l'Etat et des citoyens sont dégradés à un point qui n'a jamais été le cas depuis deux siècles.

A quel niveau de gangrène et de dévoiement de l'Etat le gouvernement place t'il une réflexion ?

Par contre les prohibitions satisfont à leur seul objectif rationnel qui est l'institutionalisation de la dictature de l'administration américaine.

2- L'aide en prison et le suivi.
M. le Premier Ministre dit que 80% des personnes sortent de prison sans suivi. Ils y séjournent aussi sans suivi.

N'est-ce pas plutôt là qu'il faut mettre l'argent du contribuable, l'imagination législative, le travail judiciaire ?

3- L'inégalité devant la loi
A- La justice est désormais payante ( l'Aide juridictionnelle, sortie du pipi-caca des divorces, est une plaisanterie).

B- Deux poids deux mesures
Deux affaires résument la politique d'inégalité par laquelle fonctionne l'Etat français.
a- M. Sarkozy est suceptible d'avoir violé une députée. Rien.
Une demande d'ouverture d'enquête préliminaire a cependant été déposée.
b- M. Strauss-Kahn est suceptible d'avoir forniqué avec des prostituées. Procès.
Ils étaient tous deux Chef d'Etat au moment des faits.
c- Où est l'égalité en droit ?

4- La criminalisation de la maladie mentale
C'est un crime. Pour autant que cette politique constamment demandée par les psychiatres ait été reprise par les Etats, le seul précédent est le nazisme

Il n'est au pouvoir de personne de mener au nom du Peuple français une politique relevant du crime contre l'humanité, telle l'incarcération des malades mentaux. C'est contraire à la Déclaration de 1789.

5- Le droit de grâce :
Qu'en avez vous fait ? Qui serait assez irresponsables pour céder aux intérêts des corporations d'Etat et l'amoindrir, le disqualifier, le supprimer ?
Il n'y a pas de suppression du droit de grâce politique au profit du respect de l'indépendance de la justice.

Il y a une spoliation du droit de grâce du Peuple souverain au profit d'une dictature de fait des administrations et des privilégiés.

Conclusion

Ce qui surprend quand même, c'est le sadisme intime des acteurs de l'Etat. A peine le sang, les larmes, la merde, de leurs victimes du 20ème siècles ont ils séché qu'ils recommencent à l'identique, comme si de rien n'était.

Rien de tout cela n'a quoi que ce soit à voir avec l'ordre public. C'est juste féodal.

En vous remerciant de votre attention, je vous prie d'agréer, Monsieur le Premier- Ministre, l'assurance de ma considération distinguée,



Marc SALOMONE

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