dimanche, janvier 27, 2013

subornation de témoin, complicités dans la presse



Paris, le mardi 18 décembre 2012




Copie à :
Monsieur le Président de la République
Madame la Garde des Sceaux


Vos Réf. : 12/00282 (à rappeler dans toute correspondance)

N. Réf. : Concernant le Conseil Régional d’Ile de France
1- Mercredi 14 août 2012. Article Canard Enchaîné.
2- Vendredi 17 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République

3- Mercredi 22 août 2012. Article Canard Enchaîné.
4- Mardi 28 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République

5- Mercredi 29 août 2012. Article Canard Enchaîné.
6- Jeudi 30 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République

7- Mercredi 5 septembre 2012 Article du Canard Enchaîné du
8- Vendredi 7 septembre 2012. Lettre à M. le procureur de la République
9- Lundi 12 novembre 2012. Lettre à M. le procureur de la République



Monsieur le Procureur de la république


Objet : Ajout à la demande d'ouverture d'enquête préliminaire pour Subornation de témoin et entrave à l'action judiciaire, du 12.11.12



1)- Introduction
Je demande l'ajout à la demande d'ouverture d'une enquête préliminaire pour Subornation de témoin, de l'article du journal Le Monde du 12,12,12. intitulé : Ile de France : le « système huchon ».

Cet article est à part entière une intervention dans le débat judiciaire ouvert au sujet de la Subornation de témoin et des délinquances du Conseil régional. Il ne relève aucunement de préoccupations journalistiques professionnelles. Il est le produit d'une alliance politique de la direction du Conseil régional et de la Direction du journal Le Monde pour tromper l'opinion, parachever l'action de subornation de témoin, forcer la main de la justice.

Il s'agit d'alliance dans une opération de Subornation de témoin, de complicité dans une opération d'entrave à l'action de la justice par l'organisation d'une tromperie publique, de recel.

Chapitre 1- L'article

C'est le type d'article de commande que fait Le Monde à la demande d'une institution pour lisser l'élimination d'une question, créer l'évidence de sa disparition publique.

2)- Les précédents

Ainsi, après la guerre froide, il a fallu signaler publiquement que certaines questions jamais étudiées au prétexte de guerre froide ne le seraient pas plus après.

Par exemple :
a- L'enseignement de la torture dans les centre de formation des officiers sud-américains aux USA, aux fins de renverser les régimes démocratiques.
Le Monde a fait un article pour expliquer que cette information est une légende due à la mise en circulation par un officier, dans l'école, d'un recueil de principes d’interrogatoire. Dès que la direction l'a appris elle a interdit ce manuel et déplacé l'officier. Cqfd.
b- La question des résistants livrés par le personnel pénitentiaire aux gendarmes et brûlés vifs par ceux-ci, après le passage des troupes américaines.
Le Monde à créé un monde administratif mystérieux sans témoins, sans archives, sans noms, etc.
c- La question du dernier convoi de déportés qui a traversé la France sans encombre alors que les américains dominaient au Sud et à l'Est.
Le journal a créé la fable d'un train fantôme. Personne n'a jamais su d'où il venait ni qui le conduisait. Sauf que l'article nous apprend que ce sont les chefs de gares qui exigeaient des détenus qu'ils remontent dans les trains après les arrêts pour cause de bombardements.
Ce journal n'est surement pas le seul à pratiquer ce genre d'écriture de commande. Il est le seul à avoir cet autorité publique.

3)- L'actualité
Sous couvert d'une information sur le Conseil régional d'Ile de France, cet article a pour principal objet de venir en soutien à l'action fautive de la direction du Conseil régional et de clore le débat sur les actes délinquants de ce Conseil régional.

C'est une pure et simple commande politique, un service commandé, un service rendu. Mme Jérôme exerce là une autre profession que le journalisme.

Mme Jérôme ne fait que suivre les informations du Canard Enchaîné sans y rien ajouter. Tout est déjà dans les articles du Canard Enchaîné. Aucune enquête, aucun travail, aucun apport, particulier n'a eu lieu. Les noms cités sont déjà dans les articles. Il n'y en a pas d'autres. Les comité, idem.

Elle s'est contenté de caviarder les informations du Canard Enchaîné et de rajouter une ou deux phrases que lui ont imposées les commanditaires de l'article.

La seule chose qui manque est curieusement l'affaire de l'usage abusif d'une voiture de fonction par le Président du Conseil régiona­l.

3)- La mission de Mme Jérôme est :
a- De lisser les infractions pour les noyer dans des flots de bonnes volontés, de déclarations, de promesses, de fausses préoccupations, qui n'engagent personnes. Le but étant de disqualifier, gommer, neutraliser, les dites informations.

b- De glisser, dans les banalités de la critique radicale de la « gabegie » de la gestion du Conseil régional, les petits cailloux du reniement du témoin nommément cité dans les articles du Canard Enchaîné.

Je maintiens que les informations contenues dans les articles du Canard Enchaînés ont été sollicités par des Directeurs du Conseil régional. Ceux-ci en sont acteurs.

Cet exercice transforme cet article, en lieu de négociation âpre des privilèges, des délimitations de territoires, des querelles de préséances, des différents réseaux de cadres du Conseil général.

En matière de corruption, Mme Jérôme n'a rien à réfuter. La direction du Conseil a été avertie du classement sans suite par le parquet des demandes d'ouvertures d'enquêtes préliminaires pour les faits de corruption. Elle a juste à faire disparaître ces infractions sous les yeux du public. D'où la transcription de la phrase laconique de M. Huchon : « La « manifestation était promotionnelle » selon M.Huchon. 
Peut on pratiquer un journalisme plus servile ?

L'article acte le fait que c'est M. Huchon qui est à la manœuvre.

Le public ne saura jamais qu'une demande d'ouverture d'enquête préliminaire a été déposée et que cet article en est le contre-feu.
Il répond non pas à la demande d'enquête sur les malversations, puisque le parquet et le parquet général ont classé cette demande.
Il répond à la demande d'enquête sur la subornation de témoin dont le Conseil régional a été averti.

5)- Deux types de questions
a- Question posée par l'article de Mme Jérôme
Jérôme décrit la « gabegie ». Elle colmate les comptes par l'énoncé des promesses. Elle nous promène dans le style dit des « critiques sans concessions », « des bris de tabous » auxquels répondent les promesses lénifiantes et infantiles de bonnes conduites à venir. Maman, cette année je travaillerai bien à l'école !

b- Question posée par le réel
La question posée par les articles du Canard Enchaîné des mois de juillet-Août 2012 :
a- N'est pas celle de la gabegie, pour reprendre le mot de Mme Pécresse, ancienne Ministre, présidente du groupe UMP au Conseil régional,

b- Elle est celle de l'illégalité de certaines pratiques, collectives ou personnelles, et des moyens illégaux employés par la direction pour clore la dénonciation de ces faits à la justice, et non pour clore un débat « interne ».

5)- Le recel
La direction du Conseil régional sait qu'une plainte pour Subornation de témoin a été déposée. Il se peut qu'il soit difficile de passer outre.

La composition de l'article indique qu'il a été demandé au journal de mettre son autorité publique au service de la solidarité entre castes d'encadrement. Il s'agit de rendre évident le « Circulez, il n'y a rien à voir » de Coluche.

Dans ce partage des rôles, le journal met en scène l'inutilité de toute action publique. Les magistrats de leur coté constateront qu'il y a consensus pour invalider toute démarche judiciaire. Le classement sans suite devient un acte public de bon sens, « apaisé ». Le tour est joué.

A ceci près que le journal intervient dans un débat judiciaire et non une simple querelle idéologique. Ça n'est pas sans conséquence.

Le retour de M. Blat sur ses informations a été nommé « aveux » par le Canard Enchaîné, journal auquel l'article fait référence comme origine de ses préoccupations. Il en est ainsi car ce « retour » ou ces « aveux » ont fait l'objet d'une réunion particulière.

En faisant passer comme allant de soit les rétractations de M. Blat, en les mettant en scène comme des opinions libres, le journal commet un acte professionnel de désinformation. Il devient le complice de la manœuvre de subornation de témoin. L'expression de ces opinions contraintes en vue de les faire passer pour évidentes et influencer la décision des magistrats est un recel.

Chapitre 2 : La transmission de Subornation

7)- Mise en cause de M. Blat


L'article organise la préséance de la mise en cause de M. Blat, et des Directeurs. La mise  


en garde est visible : S'il se tiennent mal, on a de quoi les attaquer.

- « Parmi les pratiques les plus pro­blématiques figure le Comité régional du tourisme CRT), situa­tion révélée par le Canard enchainé cet été. D'abord la rémunéra­tion de son 
directeur. Jean Pierre Blat ne s'en cache pas: il perçoit 12000 euros net par mois. »

« Une rémunération qu'il justifie en expliquant qu'il accomplit à lui seul le travail de trois personnes après la fusion de plusieurs organismes au sein du CRT. Un niveau de salaire impossible dans une collectivité locale mais autorisé dans les organismes associés. »

Mme Jérôme commence par un avertissement à M. Blat et à tous les chefs de services.

Dans ce cadre, le scandale n'est pas d'abord qu'il y ait des pratiques délinquantes. C'est d'abord leurs salaires. D'une part, ils sont trop élevés. D'autre part, ils sont légaux mais pas trop. Ils sont légaux dans la structure juridique où ils sont produits. Ils seraient illégaux dans une autre structure. Donc, ils sont moralement suspects. 
 
Vieil argument des procès en sorcelleries. Le 20ème siècle en est plein.

8)- M. Blat

1- Présentation
Le rapport interne de juin commandité par le Conseil a voulu faire porter la responsabilités des troubles de gestion aux Directeurs. Pour épargner la caste des élus.

Les informations sur les frasques de Londres viennent directement de ces affrontements entre réseaux de cadres. Tout comme les révélations sur l'usage fautif des voitures par M. Huchon seront une réponse à la Subornation.

Il est à noter que les articles du Canard Enchaîné reprennent les deux parties étudiées par le rapport interne de juin en ce qui concerne « Une faiblesse relative des procédures » pour :
a- Les notes de frais. Ici, le voyage de Londres.
b- Le recrutement des personnels. Ici, le personnel du CRT.

2- Les déclarations de M. Blat au Canard Enchaîné.

- «Il n'empêche, sur sur près de 200 salariés, la proportion de « fils d'archevêques » 



esthallucinante ». L'expression « fils d'archevêques » et le qualificatif « hallucinante » 


sont probablement de M. Blat. « Ne cherchez pas j’ai fait le calcul », lâche au « canard » 



le directeur général Jean-Pierre Blat, désarmant de franchise. « Je peux vous dire que 




dans  47 % des cas, la présence des salariés est en lien avec des élus régionaux ou avec 


leur  passé politique. ».


« Les révélations  du « Canard » sur le comité régional de tourisme (CRT) d’Ile-de- 



France, devenu la  machine à piston des élus de la Région, ont valu une sérieuse avoinée 



au directeur général  de cet organisme public, Jean-Pierre Blat Mais, ce n'est pas pour  


avoir embauché à tour  de bras les enfants, conjoints, proches ou amis de cœur des élus 



que ses chefs lui ont  remonté les bretelles


 
Son tort : avoir avoué  au Palmipède que « dans 47 % des cas, la présence des salarié (du 



comité de tourisme) est en lien avec des élus régionaux ou avec leur passé politique »






.


 Depuis, Blat a été prié de revenir sur ses aveux… »


3- La voiture

Lorsque M. Huchon a voulu sévir, les Directeurs ont ajouté, dans leurs communications avec la presse, l'usage illégal de la voiture du Conseil régional par son président.

« Ce véhicule haut de gamme a été acheté par la Région, en mai 2011, 44 150 euros. A seule fin, précise un courrier signé du directeur général des services, d’être « utilisé par la représentation régional, notamment par le président, lors des cérémonies officielles. ». Impossible, donc de l’emprunter comme le fait Huchon. Des élus d’autres collectivités locales qui avaient pratiqué ce genre de sport ont d’ailleurs été persécutés par des juges mal lunés. Mais de là à décourager Huchon de rouler en Saab sur les belles routes de France… »

Cette délinquance, et sa diffusion par les Directeurs, ont disparu de l'article de Mme  


Jérôme.


4- La soumission des Directeurs

La méthode employée par le Conseil régional pour s'assurer de l'arrêt des tentations de  



porter le débat dans la sphère publique est celle de toute confrontation de type  


administratif.

Le cadre mis en porte à faux avec la direction doit prouver publiquement que la direction à raison, qu'il l'a toujours pensé et dit qu'il n'a jamais tenu les propos que les ennemis de ceci cela lui prêtent. En même temps, le cadre en question en profite pour négocier son maintien en place et définir son périmètre de maîtrise. Sur le mode : Certes, je capitule devant la maffia de placement, mais je définis comment travaillent ceux qui se placent dans mon service.

A- L'auto-critique 



Pour mettre en avant l'abandon des informations par M. Blat et consorts, Mme Jérôme 



met en parallèle les  critiques portées par des élus et la défense systématique du Conseil  


régional par M. Blat

.

Elue:- « Le CRT, un lieu où l'on recase les copains et les copines » résume un élu EELV



 en réclamant l'anonymat




.
Blat :- « Il n'y a jamais eu de passe-­droits dans aucun domaine » s'est défendu le 



directeur  général du CRT, auditionné par la commission des finances de la région, le 18 



septembre,  dans le cadre de la mission sur les organisems associés. « Que parfois 


certains salarés  portent des noms connus n'est pas mon problème. Jamais le choix de la 


personne recrutée n'est en inadéquation avec le poste occupé »


 

Nous savons que ce « jamais » est impossible puisque le recrutement n'est pas  



professionnel pour la moitié des employés.

 

Elue :- « L'inflation des moyens du CRT n'a pas fait décoller la fréquentation touristique



 de l'Ile de France qui reste quasi stable » riposte Mme Précresse, au nom de l'UMP


.
Blat:- « Alors que la région concentre 40% à 50% de l'activité touristique française, nos



 effectifs ne représentent que 13% de l'ensemble des comités du tourisme régionaux»



 plaide Jean Pierrre Blat directeur général du CRT d'Ile de France.

 

Et les cadres français ne risquent pas leur vie, pas même leur place !





5- La négociation des directeurs


Nous sommes entre gens modérés, il ne faut pas non plus exagérer dans l'autre sens. 



L'administration administrative sait  aussi agir avec une longue cuillière. Les révélations sur 


l'usage délinquant d'une voiture de  fonction par M. Huchon, ainsi que les précisions sur 


la  jurisprudence concernant cette délinquance l'indiquent.

 

Par conséquent, l'article laisse M. Blat rappeler qui commande dans le service. C'est le  





contrat implicite de ce type de démarche.

« Face aux critiques, M. Feldzer, Président du CRT, élù EELV, a décrété le gel des embauches et envisage de mettre en place un comité de recrutement et de rémunération. « Je resterai in fine le décisionnaire s'agissant des gens avec qui je pense justifié de devoir travailler », prévient toutefois M. Blat. »

Chapitre 3 : Le détournement de la critique publique.

9)- Présentation
Nous allons voir sur quatre cas privilégiés par l'article les moyens mis en œuvre pour occulter la question de la délinquance et focaliser l'attention du lecteur sur les questions de gestion telles que veulent les voir évoquer les dirigeants du Conseil régional.

Comme tous dirigeants, ceux du Conseil régional estiment que leur bilan est sinon parfait du moins globalement positif.

L'article de commande fonctionne sur le mode administratif de la pureté et de la perfection de la pratique administrative. Comme toujours, c'est la loi du genre, l'administration concernée est néanmoins consciente que quelles que imperfections ont pu être signalées. Cela s'appelle ici : « Certaines petites choses font tâches » ou encore « une faiblesse relative dans les procédures ».

Où est la fonction d'exemplarité des cadres publics ? Que font d'autre les voyous civils ?

10)- Le plan
a- Le plan de l'article est donc celui de tout discours administratif :
1- L'exposé des critiques possibles
2- Le choix de boucs émissaires
3- La mise en place de correctifs qui prouvent qu'il n'y a rien à changer.

b- L'article va donc mettre en avant :
1-Les critiques et leurs solutions.

2- Les chevaliers blancs qui prennent l'avenir en main.

1- Les « petites choses qui font taches ».

A- La question

1- Les salaires
« D'abord la rémunéra­tion de son directeur. Jean Pierre Blat ne s'en cache pas: il perçoit 12000 euros net par mois. »

2- Le recrutement
« Les critiques sur le CRT portent aussi sur le recrutement de sala­riés liés, familialement ou politiquement, à des élus du conseil régional. »

3- Les notes de frais
- « Dernier épisode, en août, le CRT a emmené une délégation d'élus pour un coût de 4000 euros par personnes aux Jeux olympiques de Londres. »
- « J'ai découvert dans le TGV des élus auxquels je ne m'attendais pas » reconnaît néanmoins M. Feldzer. »

4- Surcroit d'agences
- « La région Ile-de-France détient la palme des organisations satellites. »
- « les structures parapubliques qui gravitent autour de la collectivité. D'une quinzaine, elles sont passées à trente. »
- « En 2012, ce sont ainsi 12 millions d'euros »
- « Leurs effectifs ont crû de 58%, leur dotation a doublé depuis 2004 »
- «  soit presque autant que les 2000 agents régionaux »

- « Un autre rapport interne à la région, établit en juin, indique que l'évo1ution « en moyens humains et financiers » des organismes asso­ciés est « très supérieure » en proportion à l'augmentation des recettes affectées aux services de la région. »
- « Il observe pour certains organismes « une faiblesse relative des procédures » dans la mise en concur­rence des prestataires», dans l'éta­bli1isement des « notes de frais (voyages et déplacements) » ou « le recrutement des personnels ».

CRT
- « « Parmi les pratiques les plus pro­blématiques, figure le Comité régional du tourisme (CRT), situa­tion révélée par le Canard enchainé cet été. » 
- « En 2013, la subvention de la col­lectivité au comité du tourisme. régional (CRT)... Elle a toutefois cru de 187% depuis 2004, les effectifs de 142%. Le CRT compte plus de 100 salariés. Auxquels s'ajoutent les 80 agents chargés d'accueillir les touristes aux aéroports »
- «  « L'inflation des moyens du CRT n'a pas fait décoller la fréquentation touristique de l'Ile de France qui reste quasi stable » riposte Mme Pécresse, au nom de l'UMP. »
- « Beaucoup de ces organisme para-régionaux coexistent avec d'autres structures publiques. Paris dispose ainsi d'un Office du tourisme et des congrès de Paris.

Comme les sept autres départements de l'Ile de France ont leur propre comité du tourisme. 

ARD
- « En dehors des Chambres de commerce, « il n'existe pas moins de 16 agences de développement ou comité d'expansion économique en Ile de France », ce qui crée une « concur­rence inopportune » indiquait, en 2008, la chambre régiona­le des comptes d'Ile de France, dans un rapport sur l'Agence régionale de développement (ARD) créée en 2000 par la région. »
- « La vocation de l'ARD est de «Pro­mouvoir l'attractivité économique du territoire auprés des entreprises nées ici où ailleurs», affirme Sabi­ne Enjalbert, sa directrice générale.
- « Avec un budget de 10,5 millions d'euros, l'agence aurait permis de maintenir 13000 emplois et d'en créer 2500 en 2011. « C'est cher payé l'emploi remarque le président UMP de la commission des finances de la région Ile de France, Roger Karoutchi. »
- « Du point de vue de l'utilisation des deniers publics l'ARD n'est pas la plus performante de nos institutions » admet Jean-Paul Huchon. - « Elle pâtit de la multiplicité des intervenants dans ce domaine.»

5- Note de 9 pages
- « Roger Karoutchi vient de remettre, à la demande de Jean­-Paul Huchon; une expertise sur les organismes parapublics. »
- « Dans une note de 9 pages que Le Monde s'est procurée -le sénateur des Hauts-de-Seine critique la« multiplication » de ces structures qui crée « un sentiment de dispersion et de dilution de l'action régiona­le ».
- « Conscient du poids des charges immobilières qu'engendrent ces multiples organismes, » 

B- Les solutions
Comme tout système administratif livré à lui-même, le Conseil régional ne sait que reproduire ses tares.

Le lecteur remarquera que seuls les salaires des Directeurs font l'objet de décisions. Le reste est strictement du baratin.

Les boucs émissaires sont :
a- Les Directeurs, Les « Patriotismes d'organismes », les « dispersions », les insuffisances de la décentralisation, la faute à pas de chance, l'âge du capitaine, etc.
Quand le piratage de 4 smigs mensuels par 30 personnes pour des motifs de plaisirs ne pose aucun problème, le budget ne sera de toute façon jamais assez vaste pour réaliser les projets grandioses de ces élites trop supérieures pour être comprises du menu peuple.

1- Salaires des directeurs
- « Au delà du cas du CRT, la région a commencé à réduire ses coûts. Notamment les rémunéra­tions des directeurs de ces structures. »
- « Pour la première fois, une embauche a donné lieu à la mise en place d'un comité de recrutement. »
 - « Pour mettre un terme à ce «patriotisme d'organismes » peu propice aux économies budgétai­res, M. Karoutchi a proposé à M.Huchon de supprimer les postes de président. Des fonctions qui ne sont pas rémunérées dans la mesure où ceux-ci perçoivent déjà leurs indemnités d'élus. »

2- Les recrutements
- « Face aux critiques, celui-ci, Président du CRT, élu EELV, a décrété le gel des embauches et envisage de mettre en place un comité de recrutement et de rémunération. »
- « Pour la première fois, une embauche a donné lieu à la mise en place d'un comité de recrutement. »
« Il n'y a jamais eu de passe-­droits dans aucun domaine » s'est défendu le directeur général du CRT, auditionné par la commission des finances de la région, le 18 septembre, dans le cadre de la mission sur les organismes associés. « Que parfois certains salariés portent des noms connus n'est pas mon problème. Jamais le choix de la personne recrutée n'est en inadéquation avec le poste occupé »..
- « « Je resterai in fine le décisionnaire s'agissant des gens avec qui je pense justifié de devoir travailler », prévient toutefois M. Blat. »

3- Les notes de frais
- «  La « manifestation était promotionnelle » selon.M.Huchon. »
C'est beau ! On se tait et on admire.

4- Les agences
a- Canard Enchaîné (= CE) :
- « Pour l'instant, les autres « comités Théodule » devaient s'en sortir sans trop de casse. » Autres que l'ARD.
- « - « En réalité, rares sont les élus à souhaiter que ce maquis d'agences, de comités, d'associations ou d'observatoires entretenus à grands frais par la légion soit vraiment nettoyé. Car ces multiples organismes – comme le CRT - ont permis de distribuer aux uns et aux autres des titres ronflants, des bureaux et des sinécures. Un petit jeu auquel les Verts se sont montrés aussi doués que leurs alliés socialistes Et qui a également profité à quelques UMP. »
b- CRT
- «  Alors que la région concentre 40% à 50% de l'activité touristique française, nos effectifs ne représentent que 13% de l'ensemble des comités du tourisme régionaux.» plaide Jean Pierre Blat directeur général du CRT d'Ile de France. »
- « Gérard Felzer, conseiller régional, EELV, et Président du CRT, ravaille depuis 2010 à un rapprochement. « Mais les résistances de chaque organisme à la mise en place des synergies sont plus fortes que je ne l'imaginais ». regrette ce proche de Nicolas Hulot. »

c- ARD
CE :- « Huchon espérait que la commission Karoutchi se contenterait d'émettre quelques vagues recommandations de meilleure gestion Mais aujourd’hui, pour rester crédible, celle-ci semble décidée à faire un exemple. Aux dernières nouvelles, c'est l'Agence régionale de développement qui fera les frais de l'opération. »
- « Présidente du groupe UMP de la région, Mme Pécresse demande la suppression de l'ARD au profit d'un « guichet unique» qui regrou­perait l’ensemble des organismes économiques de la région.
- « Jean-Paul Huchon.....toutefois espère que « la loi de décentralisation en préparation nous donnera la compétence économique complète qui va nous per­mettre de nettoyer le paysage »

5- Note de 9 pages
- « Il préconise la « disparition». (par fusion ou dissolution) « d'une dizaine» d'entre elles. Il suggère de baisser la dotation globale de 15 millions d'euros d'ici à 2015. »
- « l'exécutif régional envisage de les regrou­per sur quelques grands sites. »
- « De son côté, M.Karoutchi estime que « le mouvement est trop lent » Il propose ainsi de ne conserver « qu'une vingtaine d'organis­mes» répartis dans « quatre ou cinq agences ». .

2- Les chevaliers des promesses

A- M. Huchon
a- Coté chevalier blanc
- « Roger Karoutchi vient de remettre, à la.demande de Jean­-Paul Huchon, une expertise sur les organismes parapublics. »
CE : - « Pour éteindre l’incendie, le patron du conseil régional, le socialiste Jean-Paul Huchon, doit compter sur l'aide de la droite Le président UMP de la Commission des finances de la Région, le très placide Roger Karoutchi, dirige en effet depuis le printemps dernier une mission d'étude sur la quarantaine d'organismes associés à cette collectivité locale - dont le CRT. L'occasion de faire un bon de ménage dans ce fatras dont l'utilité reste parfois à démontrer. »
b- Coté corruption
- Il utilise publiquement une voiture expressément réservée aux cérémonies.
Ce qui est pénal selon la jurisprudence :
CE :- « Des élus d’autres collectivités locales qui avaient pratiqué ce genre de sport ont d’ailleurs été persécutés par des juges mal lunés. »


-CE :- « Et pas moyen de savoir si ce bel argent a été bien utilisé La Chambre régionale des comptes n'a jamais fourré son nez dans le budget du CRT Les seules missions d'inspections effectuées ont été l’œuvre des services internes du conseil régional, qui n'ont - quelle surprise ! - rien détecté d'anormal Mais pour une fois que des élus combattent efficacement le chômage … »


CE :- « Intriguée par l'inflation des effectifs la présidente du groupe UMP, Valérie  


PPécresse, a demandé par écrit, au printemps dernier, à Jean-Paul Huchon le nombre de  



salariés et de voitures de fonctions payés par cette annexe de la Région.


Elle peut toujours attendre. Huchon s'est débarrassé du problème  en lui répondant 



courtoisement qu’il transmettait la requête au président de la commission  des Finances, 



qui n'est autre que... l’UMP Roger Karoutchi, éternel ennemi de Valérie 



Pécresse…Chapeau l’artiste. »

B- M. Feldzer
a- Coté chevalier blanc :

Affaire CRT-Londres :
- « J'ai découvert dans le TGV des élus auxquels je ne m'attendais pas »
- « Face aux critiques, M. Feldzer, Président du CRT, élù EELV, a décrété le gel des embauches et envisage de mettre en place un comité de recrutement et de rémunération. » .
- « Gérad Felzer, conseiller régional, EELV, et Président du CRT, ravaille depuis 2010 à un rapprochement. « Mais les résistances de chaque organisme à la mise en place des synérgies sont plus fortes que je ne l'imaginais » regrette ce proche de Nicolas Hulot. »
 

b- Coté corruption



CE :- « Les Verts ont fait une entrée en force depuis l'arrivée, en 2010, de l’élu écolo  



Gérard Feldzer à la présidence du Comité régional de tourisme. Cet ancien pilote de ligne 





s'était déjà illustré à la direction du musée de d'air et de 1'Espace du Bourget (sous tutelle



 militaire). Un rapport du Contrôle général des armées avait étrillé sa gestion. »


CE :- « Feldzer a inauguré son mandat en faisant venir deux de ses anciens collaborateurs



 du Bourget. Depuis, le rythme s'est accéléré. Avec l'embauche de Sébastien



 Lion, fils de Robert Lion (conseiller régional vert, ex-patron de la Caisse des dépôts et



 ancien patron de Greenpeace France.), ou celle de véronique chevaillier, épouse d'Eric  



Chevalier, conseiller régional école et président de 1’observatoire régional des déchets   



d’île de France.

 



CE :- « Aujourd’hui, Gérard Feldzer assure au « Canard » que « toute nouvelle embauche



 est en principe gelée. » ll serait temps, car les subventions versées par la Région ont elles 


aussi triplées. »




C- Robert Lion

a- Chevalier blanc
« Je ne voudrais pas avoir quitté la présidence de l'ARD sans l'avoir fusionnée avec d'autres organismes en Ile de France, et je pense que l'on y arrivera », prétend Robert Lion, élu EELV, président lu conseil de surveillance de l'ARD. .

b- Corruption


- « Avec l'embauche de Sébastien Lion, fils de Robert Lion (conseiller régional vert,



 ex-patron de la Caisse des dépôts et ancien patron de Greenpeace France.) ».



A qui va t'il expliquer qu'il ne faut pas pratiquer le trafic d'influence ?

 

D- Vincent Placé (Canard Enchaîné)

- « Nombre de ces pistonnés doivent leur job à Jean-Vincent Placé, qui cumule les 



fonctions de président du groupe vert au




 Sénat de conseiller régionale de membre du conseil d’administration du CRT. L’intéressé



 ne prend même pas la peine de démentir : « J’ai déjà recommandé des personnes » , 




avoue t’il. Avant de se défausser : « Du moment qu’il y a des gens pour juger de la  



qualité des candidatures. » Et des filiations ? »




Chapitre 4 : La privatisation du droit

11)- Les Rapports :
Mme Jérôme fait état de plusieurs rapports.
1- Rapport interne de juin
Secret

2- Karoutchi :
a- Commandé au Printemps 2012, à la demande de M. Huchon
b- 18 septembre,
Auditions secrètes

3- Karoutchi : remise d'un Rapport en 9 pages,
secret.

Le rapport établi en juin déclare qu'il n'y a pas d'irrégularités dans la gestion du Conseil régional, nous sommes non seulement priés de le croire, mais nous sommes aussi sommés d'accepter ce qui devient un jugement de droit privé.

Ce rapport date de juin 2012. Le 8 août 2012, aux frais des contribuables, pendant 4 jours, une trentaine d'élus et de cadres salariés dépensaient 4900e par personne, soit 1225e par jour et par personne. Le smig est à 1100e.
1- On peut difficilement être plus infâme en matière de respect des procédures publiques.

2- Il y a une continuité de ce rapport, des faits transmis par le Canard Enchaîné, de l'article de Mme Jérôme.
C'est la contradiction flagrante entre le rapport qui ne note aucune « irrégularité de gestion » et le voyage de Londres qui poussent des Directeurs à prendre langue avec le Canard Enchaîné.

Ces rapports sont les articulations de combats violents entre les différents réseaux de cadres du Conseil régional.

Il est impossible que ces luttes se règlent au bénéfice de la bonne gestion publique si les autorités chargées d'organiser la séparation des pouvoirs capitulent devant ces petites maîtres au seul motif qu'ils partagent les mêmes diplômes, les mêmes restaurants, les mêmes solidarités sociales, les mêmes haines.

11)- Le droit dit Interne
Le fondement politique de l'article est de faire passer le message de la privatisation du droit administratif.
Les rapports sont secrets.
Les auditions sont secrètes.
Les « notes » de rapports sont secrètes
Secret en novlangue administrative se dit « interne ». On ne cache rien, car le public n'a pas à savoir. D'une part, ça ne le regarde pas. D'autre part, il ne comprend rien.

C'est le but de cet article : inculquer au public l'idée que le secret va de soi et que le droit est un droit privé. La gestion de la région est une chose privée.

C'est la raison de l'action de tous les délinquants dénoncés dans ces demandes d'ouverture d'une enquête préliminaire, ils veulent créer un droit privé. Puisque le droit est privé, les personnes privées deviennent juges de leurs actes privés.

En conséquence, toute demande d'action judiciaire publique est sans fondement.

Quel est le rôle de la presse ?
a- Prolonger les règlements de comptes dits « internes ». Soit, les luttes publiques de droit privatisé.
b- Signaler que la situa­tion est sous contrôle. Si une faction va trop loin, alors l'action publique saura la freiner.
c- Disqualifier toutes préoccupations politiques ou judiciaires.
Ce genre de balivernes élitiste n'a jamais produit autre chose que du désordre, de la corruption, de l'arriération.

12)- Conclusion

Je m'occupe de cet article pour autant qu'il continue la politique de subornation de témoin mise en place par la direction du Conseil régional.

Cet article accompagne la subornation de témoin. Il vise à désinformer le public afin qu'il pense qu'il n'y a jamais eu le moindre différent entre M. Blat, les Directeurs de services, et la direction élue du Conseil régionale, soit M. Huchon, comme le titre l'article.

Cet article apporte en tout cas un éclairage brutal sur le bien fondé d'une réflexion sur la délinquance et la subornation de témoin. Eux pensent en tout cas qu'il y a matière à empêcher le débat.

Je renouvelle la demande d'ouverture d'une enquête préliminaire pour les faits de subornation de témoin et d'obstruction à la justice. La complicité et le recel doivent être étudiés.

Je vous prie d'agréer, M. le procureur de la République, l'assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE

Aucun commentaire: