vendredi, octobre 12, 2012

Enquêtes préliminaires: classement sans suite, Appel, Président, Ministre




Liberté  Egalité Fraternité
République Française
Ministère DE LA justice 1 i nef 2012

Paris, le 18 septembre 2012

COUR D'APPEL DE PARIS
PARQUET DU TRIBUNAL
DE GRANDE INSTANCE DE PARIS

6ème division
SECTION AC1

Droit civil & Professions Juridiques

Le Procureur de la République
à
Monsieur SALOMONE
122 bis Boulevard Davout
75020 PARIS

OBJET : Vos courriers du 17 août 2012 et 7 septembre 2012
N/Réf : 12/00282 (à rappeler dans toute correspondance)

J'ai bien reçu vos courriers du 17 août 2012 et 7 septembre 2012 qui ont retenu toute mon attention.

Je ne peux cependant y donner suite car ceux-ci ne font état d'aucune infraction pénale.

En conséquence, je procède à un classement sans suite.

P/LE PROCUREU DE LA république
Brigitte FRANCESCHINI
Premier Vice-procureur

PARQUET TGI

14, quai des Orfèvres
75055 -paris Cedex 01 



Marc Salomone
122 bis boulevard Davout
75020 Paris
01.73.70.29.40 / 06.28.22.88.96




Paris, le jeudi 27 septembre 2012


Objet : Appel d’avis de classement sans suite


Réf. : N/Réf : 12/00282 (à rappeler dans toute correspondance)

« 1°) Vous pouvez contester cette décision de classement en adressant un courrier motivé et accompagné d'une copie du présent avis de classement au : Procureur général près la Cour d’Appel ».




Monsieur le Procureur général

Je soussigné, Marc Salomone, je fais Appel de la décision de classement rendue par Monsieur le procureur de la République de Nanterre, concernant les « courriers du 17 août 2012 et 7 septembre 2012 »

Ci-jointes :
- La copie de l’avis de classement.
- La copie des lettres adressées à Monsieur le procureur de la République, le 17.08.12 et le 07.09.12

1)- Je fais appel :
1- De la qualification de « courrier » de mes demandes d’ouverture d’une enquête préliminaire.

2- Du motif du classement sans suite : « Ceux-ci ne font était d’aucune infraction pénale. ».
a- C’est faux.
b- Cette assertion qui est la formule rituelle des Parquets pour se débarrasser des courriers qui les gênent, est formellement contredite par le dispositif des articles qui mettent en lumière ces infractions pénales. Les articles paraissent toutes les semaines car ils sont la manifestation de ce que des cadres de la Région Ile de France veulent informer l’opinion et donc la justice de l’existence de ces fautes pénales et de la répression qui les couvre. 

3- De la légèreté avec laquelle M. le procureur de la République fait taire les salariés du Conseil régionale d’Ile de France qui alertent l’opinion, et en même temps soutient les délinquants en garantissant leur capacité à terroriser les salariés honnêtes.
4- De la sélection des deux courriers qui organisent une discrimination arbitraire par rapport aux autres et vise en fait à les invalider aussi. La sélection ne relève pas du pouvoir d’opportunité du parquet. Elle relève de l’abus de pouvoir.

5- De la visée du classement sans suite qui organise une inégalité des français en droit.
Il s’agit avant tout de protéger des personnalités de toute contestation judiciaire de leur criminalité et, au-delà, de disqualifier un plaignant en fonction de son statut social.

2)- Je vais envoyer séparément un mémoire concernant le développement des argumentations précises de cet Appel. Il contiendra l’ensemble des courriers adressés à M. le procureur de la République.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le procureur général, mes très respectueuses salutations,


Marc SALOMONE


Paris, le vendredi 12 octobre 2012


Copie à :
Monsieur le Président de la République
Madame la Garde des Sceaux


Vos Réf. : 12/00282 (à rappeler dans toute correspondance)




Monsieur le Procureur général


Le texte qui suit est l’argumentaire complet de l’Appel envoyé à M. le procureur général le 27 septembre 2012.




1)- Présentation

J’ai reçu le courrier suivant de la part de M. le procureur de la République :
« J'ai bien reçu vos courriers du 17 août 2012 et 7 septembre 2012 qui ont retenu toute mon attention.
Je ne peux cependant y donner suite car ceux-ci ne font état d'aucune infraction pénale.
En conséquence, je procède à un classement sans suite. »




Je fais Appel au motif que :
Titre 1- Concernant le texte de classement
1- Cette qualification est fausse.
2- Ce classement sans suite implique M. le procureur de la République dans l’affrontement entre les citoyens honnêtes et les délinquants. Il soutient les délinquants.
3- Le débat public archaïque ou infantile justifie que le droit soit dit.

Titre 2- Concernant la politique judiciaire mise en œuvre
3- M. le procureur de la République savait que M. Courroye devenait le procureur général de la Cour d’Appel de Paris. Le conflit d’intérêt entre M. Courroye et ce dossier est manifeste. C’est la validité du jugement de la Cour d’Appel qui est mis en cause.
4- M. le procureur de la République aggrave l’inégalité devant la loi des citoyens français.
5- La criminalité dont je vous informe se forme très précisément pour disputer aux pouvoirs publics réguliers la capacité à dire le droit. Elle n’est pas seulement illégale. Elle est factieuse. Elle justifie un rappel à la loi.

Ce mémoire développe chaque point de ces deux parties.

Titre 1- Concernant le texte de classement
1- Cette qualification est fausse.
2- Ce classement sans suite implique M. le procureur de la République dans l’affrontement entre les citoyens honnêtes et les délinquants. Il soutient les délinquants.
3- Le débat public archaïque ou infantile justifie que le droit soit dit.

La formule employée par M. le procureur de la République est la formule rituelle utilisée par le parquet pour se débarrasser d’un dossier. Elle ne peut donc être prise comme l’expression d’une réflexion. Elle est une simple pirouette professionnelle. Elle ne vaut que par ses conséquences.

C’est pourquoi je vais étudier les textes ligne après ligne pour établir la fausseté professionnelle de cette pirouette ainsi que la gravité de la complaisance, voire la complicité, du Parquet avec des agressions contre des citoyens honnêtes du Conseil.

M. le procureur de la République fait état de deux courriers. Or, ces deux courriers sont extraits volontairement, avec réflexion, d’un ensemble de demandes d’ouvertures d’enquêtes préliminaires. Les textes sélectionnés par le Parquet font partis d’un sous-ensemble concernant le Conseil Régional d’Ile de France.
Je répondrai à la question que pose l’intervention de M. le procureur de la République qui est celle de la cohérence de ce sous-ensemble. Je démontrerai que ce qui fait la cohérence du sous-ensemble du Conseil Régional réside dans la volonté des salariés honnêtes de saisir l’opinion et par elle la justice.

Cette solidarité des faits qui organise leur succession, leur écart, leur ordre d’apparition, ainsi que la demande sociale qu’elle révèle, rendent impossible la séparation des textes tout autant que leur classement sans suite.

En fait, il apparaitra que la saisie arbitraire de deux textes sur quatre est une manœuvre assez pitoyable de nier la réalité de la criminalité, et surtout de nier la demande salariale d’intervention de la justice.

Je montrerai que cela conduit M. le procureur de la République en des lieux où on n’attend par un magistrat. Celui du soutien à des délinquants.

Cet ensemble et ce sous-ensemble sont dus à une sorte de hasard qui à voulu que la presse nous informe coup sur coup de la criminalité présumée de trois cadres dirigeants de l’Etat, M. Sarkozy et M. Bartolone, M. Huchon et sa compagnie.

Il est toutefois permis de penser que ce hasard est aussi produit par une augmentation telle de cette criminalité qu’elle en devient un fait politique majeur et qu’il est impossible de la passer sous silence.

Ainsi, la Cour des Comptes vient-elle de caractériser ainsi la gestion de l’école de Sciences Po : « La politique de développement de Sciences Po n'a pu être mise en œuvre qu'au prix d'une fuite en avant financière et d'une gestion peu scrupuleuse des deniers publics ».
Ceci a été « Facilité par la légèreté des mécanismes de contrôle interne et "l'absence, particulièrement fautive, de tout contrôle exercé par l'Etat". »
Absence de contrôle de soi des cadres. Absence de contrôle externe de l’Etat. Certitude de l’impunité.

Il est patent que la mise au jour de la criminalité imputée à M. Sarkozy et de la criminalité imputée à certains dirigeants du Conseil Régional vienne de citoyens excédés par cette dérive féodale de certaines directions des institutions républicaines.

La criminalité imputée à M. Bartolone se lit dans les récits des faits publics qu’il organise lui-même. Elle a la naïveté des choses installées qu’on ne discute même plus.


Au fur et à mesure que nous arrivaient ces informations stupéfiantes, ceci, à donné lieu, au coup par coup, à une interpellation de la justice par le dépôt de demandes d’ouvertures d’enquêtes préliminaires. Je précise dans chacune de ces demandes qu’elles valent plaintes si le procureur de la République les déclare fondées.

2)- L’ensemble

PS : textes ci-joints
A- Concernant M. Sarkozy.
1- Mercredi 4 juillet 2012. Article Canard Enchaîné.
2- Jeudi 19 juillet 2012, Article du Nouvel Observateur.
3- Jeudi 19 juillet 2012. Lettre à M. le procureur de la République.
4- Vendredi 27 juillet 2012, Addendum.

B- Concernant M. Bartolone
5- Mercredi 27 juin 2012. Article du Canard Enchaîné
6- Lundi 6 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République

C- Concernant le Conseil Régional d’Ile de France

a-7- Mercredi 14 août 2012. Article Canard Enchaîné.
8- Vendredi 17 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République

b- 9- Mercredi 22 août 2012. Article Canard Enchaîné.
10- Mardi 28 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République

c-11- Mercredi 29 août 2012. Article Canard Enchaîné.
12- Jeudi 30 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République

d- 13-  Mercredi 5 septembre 2012 Article du Canard Enchaîné du
14-  Vendredi 7 septembre 2012. Lettre à M. le procureur de la République

D- Mme la Ministre
15- Lundi 10 septembre 2012, lettre de présentation du tout à Mme la Ministre
16- Mardi 28 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République. Affaire de police.
17- Lundi 17 septembre. Lettre à M. le procureur de la République. Affaire de police.

E- M. le président de la République
18- Jeudi 19 juillet 2012. Lettre à M. le Président de la République.
19- Vendredi 27 juillet. Lettre à M. le Président de la République
20- Lundi 6 août 2012. Lettre à M. le Président de la République.
21- Vendredi 17 août 2012. Lettre à M. le Président de la République
22- Samedi 1er septembre 2012. Lettre à M. le Président de la République.
23- Vendredi 14 septembre 2012. Lettre du Chef de Cabinet de M. le Président de la République.
24- Mercredi 19 septembre 2012. Lettre à Monsieur le Président de la République. En réponse à M. le Chef de Cabinet.

F- M. le procureur de la République
25- Mardi 18 septembre 2012. Lettre de M. le procureur de la République. 

G- M. le procureur général
26- Jeudi 27 septembre, Lettre à la Cour d’Appel. Appel du classement sans suite.

3)- Le sous ensemble
M. le procureur de la République baptise « courriers » ces demandes d’ouverture d’une enquête préliminaire. J’ignore la signification de cette différence d’appellation. Je la note au cas où il s’agirait d’une manœuvre déloyale. Je parlerai donc de texte.

Ces textes sont établis à partir d’articles de journaux qui établissent les faits.
Ces textes suivent les articles de presse qui eux-mêmes se succèdent par le seul écart de la semaine. Ce qui est provoqué par la présence du personnel honnête du Conseil dans le questionnement public et en définitive judiciaire.

M. le procureur de la République prend une décision qui concerne deux courriers dans un sous-ensemble plus vaste comprenant quatre textes concernant la région Ile de France.

Sur ces textes il fait deux opérations :
1- Déclarer que ces deux textes « ne font état d’aucune infraction pénale. »
- « - « Je ne peux cependant y donner suite car ceux-ci ne font état d'aucune infraction pénale. »

2- Séparer ces deux textes des deux autres.
1- « J’ai bien reçu vos courriers du 17 août 2012 et 7 septembre 2012 qui ont retenu toute mon attention. »

Nous allons voir que la première opération repose sur une lecture fausse et que la seconde est arbitraire et intenable.

Pour ce faire nous allons procéder à une double lecture des textes en cause.
1- Prouver que les textes font état d’infractions pénales.

M. le procureur de la République, en classant sans suite ces courriers, déclare que les textes « ne font état d’aucune infraction pénale ».

D’une part, cette formule ne relève d’aucun travail à l’égard de ces deux textes. C’est la formule officielle par laquelle les procureurs de la République se débarrassent d’un texte qui les gènes. Après les consultations politiques adéquates, M. le procureur de la République emploie la formule cabalistique ad hoc pour jeter la demande à la poubelle.

D’autre part, nous allons montrer que :
1- Les textes font état d’infractions pénales.
2- L’infraction pénale est le fil conducteur de l’établissement de ces textes.
3- Ces infractions pénales font même l’objet de jurisprudence, d’actions multiples de la justice.
4- La relation des faits est fondée sur le récit d’infractions pénales. Elle en est même la simple illustration.

A- La lettre du 17 août 2012.

Pour classer ces deux textes, M. le procureur de la République peut procéder de deux façons :

1- Soit M. le procureur de la République veut dire qu’il n’est pas fait mention d’une infraction pénale.

a- Reprenons toutes les mentions d’une infraction pénale possible, présumée, dans le texte.
Au titre de la jurisprudence, je rappelle que M. Villepin, au titre de Premier Ministre, a été renvoyé au tribunal pour de simples interprétations. Elles sont valides ou non, ce n’est pas notre affaire. Mais il n’est pas allé au tribunal pour des faits matériels.
Tous les citoyens ont les mêmes droits à user de qualifications criminelles supposées par interprétation.
Je le précise car il est patent que ma condition sociale joue un rôle majeur dans la décision de M. le procureur de la République.
J’ai l’habitude de ce que les bacs+5 refusent de lire ou d’entendre ce que disent des non-bacs+5 lorsque ça les indispose.




b- Voyons donc le texte lui-même.
1- l’astuce du plat régional,
2- Il reste à vérifier…
3- Il est légitime de voir dans cette distinction une astuce comptable..
4- A ce prix là, soit on justifie d’un travail, soit on paie son séjour soi-même…
5-  arguments astucieux..
6- Les instruments de travail formés par le législateur…semblent détournés de leurs fins…
7- L’enquête dira s’il y a eu des réunions programmées, des documents élaborés, quels sont les contacts pris, etc. Sans les éléments réguliers qui indiquent l’existence d’un travail…
8- ces gens ont des revenus personnels importants…
9- Il s’agit là d’un passage manifeste d’éventuels abus de pouvoir à l’organisation d’un réseau de corruption. C’est forcément un passage à la corruption puisqu’une pratique administrative pour le moins discutable s’organise pour interdire d’être discutée par l’Etat. Elle devient une légalité propre à l’organisme considéré.
10- S’il s’avère que ces « Agapes olympiques » n’ont pas de fondement professionnel sérieux, autre que des affirmations péremptoires d’escrocs, je demande ce qui suit :
a- Les élus et fonctionnaires qui ont participé à ce séjour remboursent intégralement les frais de séjour engagés.
b- La qualification de corruption et de dilapidation des fonds publics est examinée.

Donc les mentions d’infractions légales sont bien distribuées dans tout le texte.

2- Soit M. le procureur de la République estime que les faits rapportés ou les raisonnements tenus à partir de ces faits ne relèvent pas du code pénal.

a- Voyons le texte.
Des élus vont à Londres durant les jeux olympiques sur un prétexte mensonger de séminaire de travail. Ce séjour coûte 4900e par personne, pour 4 jours, soit 1250 e par jour et par personne.
1 Smig= 1100e/Mois.
Ces gens ont dépensé pour leur plaisir, au frais du contribuable, 4 Smig mensuels en quatre jours.
M. le procureur de la République estime donc qu’il n’y a pas d’infraction pénale à taper dans la caisse d’une Collectivité Territoriale à des fins personnelles.
Il y a nécessairement détournement de fonds publics, mais aussi détournement de procédures légales, telles que celles prévues par le législateur pour permettre aux élus de travailler.
Le législateur leur a en effet accordé l’usage de fonds à cette fin. Le CRT détourne cet usage à des fins d’enrichissement personnel de fait.

b- La corruption, car il s’agit de cela, s’organise sur deux fronts :
a- Financier.
Les élus et cadres administratifs s’enrichissent personnellement.
b- Législatif.
Les mêmes détournent la loi et forment un droit privé à l’intérieur de ce droit public.

c- Pour se défendre, les mêmes élus organisent la mise en réseau des fraudeurs et crée un nouveau droit par une solidarité maffieuse simplement verbale pour l’instant. Ce qui demande en effet à être vérifié.

Cette solidarité verbale est effectivement la couverture locale, volontariste, d’une activité criminelle, ou pénale, comme on voudra. En effet, la presse nous apprend dans l’article cité plus loin du mercredi 29 août que :
« L'affaire fait d'autant plus tache qu'aucun des 21 autres comités régionaux de tourisme de l'Hexagone n'a connu pareille inflation de personnel. »
Cette remarque ne concerne pas le sujet de ce texte mais le suivant, celui sur la composition du CRT. Elle n’en établit pas moins une idéologie de justification criminelle propre à ce lieu.

C’est la logique que nous retrouvons dans les trois affaires de corruption que nous avons soumis à M. le procureur de la République. Elles ne visent pas seulement à s’enrichir illégalement. Elles visent à créer un nouveau droit factieux à l’intérieur du droit officiel, pour le seul usage des initiés.

B- La lettre du 7 septembre 2012.
Elle est très courte. Elle repose sur le signalement d’un délit précis. M. Huchon, Président de la Région Ile de France, utilise une voiture de fonction à des fins personnelles. Alors que cette voiture de luxe est réservée très spécifiquement aux réceptions.
Le signalement que j’en fais ne comporte pas d’autre mention légale que celle de «l’institutionnalisation de la corruption au Conseil régional d’Ile de France.
a- Cette mention légale d’infraction pénale est présente.
b- Il semble évident qu’il n’y a pas lieu d’insister au-delà des faits rapportés par la presse.
c- Je joins l’article à M. le procureur de la République. J’inclus cet article dans la demande d’ouverture d’une enquête préliminaire par la formule : « Vous trouverez ci-jointe la dernière information du Canard Enchaîné, parue le 5 septembre 2012, P. 4, sous le titre « ça roule pour Huchon ». Sans signature. »
M. le procureur de la République ne peut pas dire que les mentions légales de l’article ne sont pas incluses dans le texte.
d- L’enrichissement personnel est constitué.

e- Cet article mentionne quatre motifs pour retenir une infraction pénale :
1- L’infraction pénale est établie :
« Le président socialiste du conseil régional d’Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, s’est approprié sans façon une voiture de la région. Une Saab 9-5, qu’il utilise quotidiennement pour ses déplacements privés, alors qu’il bénéficie déjà d’un carrosse de fonction. Une Prius. »
Se saisir du bien d’autrui, en l’espèce le bien public, sans autorisation, est en effet une forme de vol et d’enrichissement personnel.

2- « « Tout le monde le fait ! » ose un de ses collaborateurs qui reconnaît pourtant que la situation n’est pas très légale. »

3- « Ce véhicule haut de gamme a été acheté par la Région, en mai 2011, 44 150 euros. A seule fin, précise un courrier signé du directeur général des services, d’être « utilisé par la représentation régional, notamment par le président, lors des cérémonies officielles. ». Impossible, donc de l’emprunter comme le fait Huchon. »

4- « Des élus d’autres collectivités locales qui avaient pratiqué ce genre de sport ont d’ailleurs été persécutés par des juges mal lunés. »
e- La demande d’ouverture d’une enquête préliminaire fait donc état d’une jurisprudence quant à la reconnaissance de l’illégalité, du caractère pénale, et du saisissement des juges, dans ce cas de figure de corruption.

Je ne comprends pas ce que M. le procureur de la République veut de plus pour qu’un texte fasse «  état » d’une «  infraction pénale. »

En tout cas, il faut nous dire à quel titre M. Huchon peut violer la loi et les règlements sans qu’il y ait « infraction pénale ».

2- Prouver que la séparation des quatre textes est impossible et en examiner les conséquences judiciaires.

Nous allons reprendre la lecture de ces quatre textes et voir l’imposture que représente leur séparation.




A- Le second texte, celui du 28 août.
Il est établit à partir de l’article du mercredi 22 août.
Le texte du mardi 28 août porte sur la corruption constitutive du CRT, Comité Régional du Tourisme. Au début légal (ou honnête, car il semble que le parquet fasse une distinction entre les deux pratiques), ce CRT dérive ensuite vers l’entreprise frauduleuse. Je renvoie à l’analyse.
Or, ce texte n’existe pas sans le précédent.
Ni le texte, ni l’information.
Les deux forment un couple.
Le textes est nommé « complément ».
C’est parceque l’information sur l’opération corruptive des JO paraît que l’information sur le CRT paraît la semaine suivante.
L’espace temps de cette parution est à lui seul significatif par son étroitesse.
Pourquoi le second article sur le CRT ?
Parceque c’est le CRT qui est le véhicule de la corruption de Londres.
Ce second texte nous révèle que le CRT n’est pas seulement un véhicule de corruption.
Il est constitué par la corruption. Il est un fromage à lui tout seul.
Il est donc impossible qu’il travaille réellement pour son objet. En effet, au moins la moitié des employés ne sont pas là pour développer les compétences du CRT mais pour mettre en valeur les rapports de forces au sein du Conseil et pour mettre en place une administration féodale de distribution des prébendes de la victoire.
Là encore nous retrouvons le double rôle de cette corruption :
a- Taper dans la caisse
b- Former les pouvoirs publics à l’insu de ceux-ci en utilisant et en détournant la légalité qui les forme.

B- Le troisième texte, celui du 30 août 2012.
Celui-ci est également imbriqué dans le second qui est lui-même sorti du premier texte.

En effet, ce texte fait état des représailles subies par le haut fonctionnaire qui donne des renseignements à la presse. Pour les conseillers, il est une balance. Ces textes suivent les articles de presse qui eux-mêmes se succèdent par le seul écart de la semaine.

a- Le premier article dit : cf. 28 août 2012.
- « Ne cherchez pas j’ai fait le calcul », lâche au « canard » le directeur général Jean-Pierre Blat, désarmant de franchise. « Je peux vous dire que dans 47 % des cas, la présence des salariés est en lien avec des élus régionaux ou avec leur passé politique. ».

b- Le second article dit : cf. Canard Enchaîné du mercredi 29 août 2012.
- « Les révélations du « Canard » sur le comité régional de tourisme (CRT) d’Ile-de- France, devenu la machine à piston des élus de la Région, ont valu une séreuse avoinée au directeur général de cet organisme public, Jean-Pierre Blat Mais, ce n'est pas pour avoir embauché à tour de bras les enfants, conjoints, proches ou amis de cœur des élus que ses chefs lui ont remonté les bretelles
Son tort : avoir avoué au Palmipède que, « dans 47 % des cas, la présence des salariés (du comité de tourisme) est en lien avec des élus régionaux ou avec leur passé politique ». Depuis, Blat a été prié de revenir sur ses aveux… ».

Ce texte, et l’article qui le motive, établissent une idéologie criminelle qui joue sur les solidarités entre les réseaux de pouvoirs pour former, développer, continuer, les entreprises fondées sur des infractions pénales.

De fait, par la force des choses, M. le procureur de la République inscrit son action dans ce réseau de solidarité.

C- Le quatrième texte, celui du 7 septembre 2012.
Nous avons vu qu’il contient toutes les qualifications pénales demandées par M. le procureur de la République.
Je veux là le replacer dans sa perspective.
Le journal publie l’information le 5 septembre 2012.
Soit une semaine après avoir fait état de la répression du fonctionnaire informateur.
Il est manifeste que la presse veut là indiquer que la corruption au Conseil Régional d’Ile de France n’est pas un mirage, ni la maladresse de subalterne.
Le Président en personne donne l’exemple.
Rien ne le force à utiliser une voiture plutôt qu’une autre. Elles sont toutes les deux de luxe.
Simplement, l’usage de l’une est légal, l’usage de l’autre est illégal.
M. Huchon tient absolument à défier l’Etat, la légalité, la République.
Lui peut se permettre de braver la loi.
Il reste à savoir quelle autorité il lui reste pour la faire respecter aux autres. Tant que sa forme de corruption n’a pas été jugée.
M. le procureur de la République est nommé à la charge qui est la sienne pour donner au Peuple français la garantie que les institutions de la République sont entre de bonnes mains.

Contrairement à ses affirmations, le doute est patent, l’enquête judiciaire est donc requise, fondée, inévitable.



4)- La logique des faits et le droit

Comment se fait il que M. le procureur de la République fasse semblant de n’avoir reçu que deux textes?
- «J'ai bien reçu vos courriers du 17 août 2012 et 7 septembre 2012 qui ont retenu toute mon attention. »

Ces deux textes refusés sont directement imbriqués dans les deux autres concernant la Région Ile de France. Ils sont d’ailleurs appelés : Compléments.
1- Vendredi 17 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République
2- Mardi 28 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République
3- Jeudi 30 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République
4- Vendredi 7 septembre 2012. Lettre à M. le procureur de la République

Ces quatre textes sont les commentaires de quatre articles d’inégales longueurs. Ces articles paraissent toutes les semaines. Les : 14, 22, 29, août et le 5 septembre. Cette continuité n’est pas due au hasard. Elle vient contredire l’assertion de M. le procureur de la République.

Ces quatre articles se suivent car ils se font à la demande d’une partie du personnel salarié du Conseil Régional d’Ile de France.

Le premier article dit des « Agapes », informe le public de ce que les membres du Conseil, élus et hauts fonctionnaires, sont allés à Londres, pour leur plaisir, aux frais du contribuable met en valeur l’action du CRT, Comité régional du tourisme, dans cette affaire de corruption.

Le second article nous fait connaître que ce CRT est lui-même formé par des procédures de corruption. Il nous donne à connaître l’origine de ces articles. C’est un cadre salarié.

Le troisième article nous fait part de la répression subie par ce cadre salarié. Il a été obligé de se rétracter. Ce qui s’apparente à une action de torture.

Le quatrième article met directement en cause le Président du Conseil Régional. En personne. Il établit que la corruption ne vient pas d’activités clandestines. Elle vient des dirigeants du Conseil.
Cet article ne peut avoir été écrit que sous la dictée de salariés du Conseil. Ils connaissent seuls les turpitudes intimes des dirigeants du Conseil.




5)- Questions sur un classement sans suite

A- Le classement sans suite de deux des quatre textes concernant le Conseil Régional est d’abord un acte politique exempt de toute considération judiciaire.

Ces quatre textes se tiennent car les trois suivant sont le commentaire et l’explicitation du premier. Ils nous éclairent en particulier sur la demande salariale interne au Conseil d’une action publique. Seule la terreur qu’indique le troisième texte empêche une action directe. Je n’en suis que la plume en quelque sorte. Même si je ne l’ai compris qu’après coup, lors de l’écriture de cet Appel.
B- Ce classement sans suite est aussi un acte positif qui entraîne M. le procureur de la République sur des terrains étonnant pour un magistrat.

Lorsque M. le procureur de la République déclare que les textes qui lui sont soumis ne font « état d’aucune infraction pénale », il ne se débarrasse pas seulement d’un agent de nettoyage dont il méprise le statut social.

M. le procureur de la République procède à une série d’opérations qui l’impliquent dans le fonctionnement du Conseil Régional lui-même.

a- Il intervient dans un combat entre les honnêtes gens au sein du Conseil Régional. Un affrontement entre les corrompus et les salariés honnêtes.

b- Il sait que cet affrontement, auquel il prend désormais part, passe par des épisodes de pressions qui peuvent s’apparenter à la torture : « Depuis, Blat a été prié de revenir sur ses aveux ». cf., Canard Enchaîné du mercredi 29 août. Il reste à faire dire à M. Blat que ça l’a fait rire. En tout cas, ces pressions visent à tromper la justice, à empêcher par des moyens malhonnêtes le déroulement régulier d’une action judiciaire.

c- Il prend parti pour les corrompus.
D’une part, il leur garantit l’impunité à la fois de leurs actions de corruption et de leurs actions violentes visant à faire obstacle à l’action de justice.
D’autre part, il leur garantit de pouvoir faire taire leurs dénonciateurs.

d- Il va au-delà de la protection des faillis parcequ’ils sont de son monde. Il livre des victimes à leurs bourreaux. Il se rend complice de la dictature illégale de ces derniers, et des agressions, morales et physiques, subies par les premières.

e- Il use de son pouvoir pour protéger ceux qu’il estime être ses semblables, face à ce qu’il estime être des attaques de personnes disqualifiées par leur appartenance à des classes autres que la sienne ou celles des personnes mises en causes, et qu’il entend protéger pour ce fait.
f- Le propos de M. le procureur de la République est outrageant pour les fonctionnaires qui ont donné ces informations à la presse, et dont certains ont subit des représailles dommageables pour leur carrière et partant pour leur santé, et leur vie familiale.

g- M. le procureur de la République devrait prêter plus d’attention à la personne de ces citoyens qui prennent des risques importants pour informer la justice et l’opinion de la corruption qui sévit dans leur administration.

Au lieu de garantir publiquement à ces gens qu’il seront suivis et donc protégés par la magistrature, M. le procureur de la République fait savoir à leurs dirigeants qu’ils sont couverts dans leur criminalité, légère ou lourde. Il lance donc le message de l’impunité des corrompus et de leur liberté à réprimer les citoyens honnêtes qui les dénoncent. Et c’est précisément le cas dans cette affaire.

Cette question de la protection des citoyens qui veulent travailler avec la justice concerne tous les dossiers de cet ensemble. Elle est soulevée dans les courriers informant M. le procureur de la République de l’intervention d’une police politique.

M. le procureur de la République établit son action sur la base de l’inégalité en droit des citoyens. Ce n’est pas admissible.

6)- Les visées et les ruses
Ces deux classements sans suite visent à disloquer et invalider progressivement la demande d’ouverture d’une enquête préliminaire pour le réseau de corruption du Conseil Régional d’Ile de France.

Le parquet n’admet pas qu’un homme ordinaire mette en cause des autorités de l’Etat.
Ce qui vaut pour les Conseiller régionaux vaut plus encore pour le Chef de l’Etat précédent, en exercice au moment des faits, et pour le Président en exercice de l’Assemblée nationale.

Le parquet n’admettra jamais qu’un agent de nettoyage conduise des hommes d’Etat dirigeants devant un juge. Nous ne sommes pas aux Etats-Unis.
Cet avis vise à prononcer un classement sans suite pour chacun des textes de l’ensemble. Il constitue une obstruction volontaire, calculée, rusée, au fonctionnement régulier de l’institution judiciaire.



7)- Les courriers concernant M. Sarkozy et M. Bartolone

Par conséquent, je présente les deux courriers concernant ces deux personnalités. Et je joins les documents afférents.
A- Les courriers du Jeudi 19 juillet et du vendredi 27 juillet.
1- M. Sarkozy a violé. Il reste à l’établir judiciairement. L’accusation est visuelle, écrite, publique, signée. Les faits n’ont été réfutés par personne. C’est l’accusation qui a été rejetée comme outrageante, indigne, dégradante pour son autrice.
Mais les faits eux-mêmes n’ont été discutés par personne. Du moins à ma connaissance.

2- M. Sarkozy s’est fait sucer la verge par une personne contrainte de le faire. Les moyens de cette contrainte sont étudiés dans le mémoire de la demande d’ouverture d’une enquête préliminaire avec dépôt de plainte si nécessaire.
Le viol est patent.
Il est fort probable que ce viol a été prévu, programmé, organisé. C’est la seule version qui rend compte des faits.

3- Cette personne est une députée. Une élue de la nation. Une représentante du Pouvoir législatif.
Elle a sucé le sexe du représentant du Pouvoir exécutif. Non seulement M. Sarkozy représente le Pouvoir exécutif, mais il ne peut pas ne pas le représenter, l’incarner. Il a été élu pour ça. Par ailleurs, il organise ce viol lors d’une cérémonie de remise de médaille, donc lors de la manifestation publique de ce Pouvoir.

4- Le Pouvoir exécutif a donc violé le Pouvoir législatif.
Ce viol organise donc un conflit entre les Pouvoirs de la République visant à abaisser publiquement l’un devant l’autre, l’un par l’autre. La forme symbolique de la chose n’en diminue pas pour autant la portée de l’acte lorsqu’il s’agit de formes d’organisation pour lesquelles la symbolique est une part essentielle de leur réalité.
Il y a donc eu viol de la constitution.

5 M. Sarkozy relève donc à la fois du Tribunal civil et de la Haute cours de justice. Celle qui juge les Chefs d’Etat pour atteinte à la forme constitutionnelle de l’Etat.

6- M. Sarkozy ne peut pas se référer à une immunité totale du Chef de l’Etat pour ne pas rendre de comptes à la justice.
a- Il a violé la constitution. L’immunité ne s’applique pas à ces faits.
b- L’immunité totale est une notion archaïque qui est battue en brèche par toutes les juridictions du monde.
c- A part la France, plus aucun Etat n’accepte de couvrir les anciens Chefs d’Etat par la prolongation des lois d’immunités qu’ils se sont fait votés ou que les démocrates ont votées lors de leur départ pour hâter celui-ci.
d- La justice française ne peut pas à la fois juger plusieurs Chefs d’Etat africains au nom de ce que leur personne civile est distincte de leur personne d’Etat et reconnaître au Chef d’Etat français un droit de cuissage sur les personnes françaises, femmes ou hommes.
e- Cette reconnaissance se faisant au motif que c’est sa personne civile qui agit et non sa personne d’Etat et que la seconde couvrirait la première. Nonobstant que là, c’est à la fois la personne civile et d’Etat qui viole.

7- Tout cela fait l’objet d’une discussion dans les deux mémoires concernant cette affaire.

8- Le classement sans suite de la demande d’enquête préliminaire concernant la fellation imposée par M. Sarkozy entrainerait de facto, par le principe d’universalité du droit, que Mme la Premier Vice-procureur, Brigitte Franceschini, devrait accéder à une pareille sollicitation de M. le procureur de la République ou M. le Procureur général.
La séparation des Pouvoirs et l’indépendance de la magistrature place les magistrats en même situation statutaire que M. le Chef de l’Etat.
La formule employée par Mme Guillaume, et reprise par tous les réseaux de cadres, est la suivante : «  Quand on est une femme politique, si on n'est pas capable de gérer ça, il vaut mieux changer de métier. ». Nouvel observateur, du jeudi 19 juillet 2012.
Elle vaut pour toutes les femmes cadres supérieures.
La canaillerie fascisante des réseaux de cadres dirigeants d’Etat commence à poser des problèmes graves.

B- Le courrier du Vendredi 27 juillet 2012
M. Bartolone entretien des relations de logique maffieuse avec un homme d’affaire.
Il se fait offrir les frais de la réception politique et professionnelle de son anniversaire par un affairiste qui a l’âme citoyenne tellement chevillée au corps qu’il vit en Suisse.
Cela pose les questions :
a- De l’existence d’un enrichissement personnel par ces soirées anniversaires et autres chasses en Sologne.
a- De la possibilité d’une entente maffieuse, un accord actif impliquant une réciprocité, un système donnant-donnant et gagnant-gagnant.
b- De la capacité de M. Bartolone à s’opposer chez les autres à ce qu’il pratique chez lui.
c- Des moyens dont disposent les ennemis de l’Etat français pour tenir M. Bartolone.
Ces questions sont du seul ressort de la justice, mais elle ne peut s’y dérober.

8)- La police politique

Les courriers des 28 août et 17 septembre.
Ces courriers font état de ce que j’appelle les interventions de la police politique.
Il est certain que ces gens qui m’ont appelé sont malhonnêtes.
Je connais la police politique et ses méthodes.
Je sais que le procureur de la République fait enlever, séquestrer, torturer, jusqu’à ce qu’ils retirent leurs plaintes, les plaignants qui gênent le personnel d’Etat.
Je demande donc que cette question soit étudiée avant que ces gens passent à l’acte.

9)- Le débat public des juristes

A- Le débat
En 2007, à l’occasion de la demande d’ouverture d’une enquête judiciaire relative à l’acquisition d’un appartement par M. Sarkozy, un débat au sein des réseaux de cadres s’est tenu. Le journal Le parisien lui a donné la forme visible de l’opposition entre deux points de vue de juristes. Celui d’un magistrat et celui d’un avocat.

a- Le magistrat affirme un droit inégal, de type féodal, colonial ou censitaire.
- DENIS SALAS, magistrat et chercheur*
« SANS commenter l’action de Marc Salomone, il me semble fondamental de rester très prudent quant à l’usage de l’arme pénale, et notamment de la dénonciation. Il me paraît dangereux de faire de la saisine du juge une action populaire, c’est-à-dire de l’ouvrir très largement à n’importe quel citoyen, sans qu’il n’y ait aucun filtre, au risque d’aboutir à ce que j’appelle le populisme pénal. La dénonciation a un effet pervers. Il suffit de regarder le nombre de celles qui ont ruiné la vie de certaines personnes. Combien de dénonciations se soldent par un non-lieu ! Mais le mal est fait, puisque l’accusation, une fois rendue publique, reste comme une souillure. »
Propos recueillis par A.-C.J. Le Parisien, Octobre 2007.

b- L’avocat rappelle le principe constitutionnel de l’égalité en droit de tous les citoyens, de tous les humains.

CHRISTIAN ETELIN, avocat à Toulouse
« A partir du moment où, de façon sérieuse, il est démontré que des hommes publics, élus par le peuple, bénéficient d’échanges de bons procédés, et qu’on peut les soupçonner de trafic d’influence, n’importe quel citoyen a intérêt à agir. Parce que si l’enquête préliminaire démontre qu’il y a bien eu des malversations, c’est souvent sur le compte des deniers publics que ces malversations ont eu lieu, et c’est l’argent des contribuables qui a été dilapidé. Les citoyens lambda sont aussi des contribuables. A ce titre, n’importe qui peut demander des explications, et a même intérêt à faire fonctionner l’institution judiciaire. Dans le cas de monsieur Salomone, l’enquête préliminaire déterminera si sa démarche était fondée. »
Propos recueillis par A.-C.J. Le Parisien, octobre 2007.

B- La trouille
M. Salas est en plein féodalisme judiciaire.

Son propos est aussi l’expression d’une trouille. Ces gens ont peur de la justice. Dès que ce sont certains des leurs qui sont concernés par la brutalité du système judiciaire et policiers. C’est le sauve-qui-peut.

Pourtant :
a- Qui doute un instant que si ces informations étaient erronées, les cadres d’Etat en question entreraient en guerriers dans le bureau du juge et en sortiraient en vainqueurs ?
b- Il n’y a là aucun risque de salir des innocents. Ils ne sont ni pauvres, ni faibles, ni handicapés mentaux.
c- Le parquet est pour eux.

L’argument de la « salissure » due à la « calomnie » est une diversion.

De quoi ont-ils peurs ?

10)- République et féodalisme

1- La solidarité des cadres

A- Deux articles
Deux articles de presse mettent fort bien en scène une division de la société en deux mondes. Celui des cadres, celui des gens ordinaires.

Ils le font dans le cadre de l’affaire du viol présumée imputée à M. Sarkozy.
a- L’article du Canard Enchaîné, du mercredi 4 juillet 2012.
b- L’article du Nouvel observateur, du jeudi 19 juillet 2012.
Cet article paraît le jour du dépôt de ma demande d’ouverture d’une enquête judiciaire. Il faut croire que je n’ai pas été le seul à m’interroger sur ce fait. C’est la forme de l’interrogation qui diffère.



B- L’énoncé des deux textes

a- Le Canard Enchaîné :
- « Et pourtant elle ne pensait pas avoir écrit une bombe. Belle performance, à rapprocher de celle d une certaine Valérie T., qui, en 140 signes, a récemment assassiné l’ex de son président chéri avec un retentissement certain. Ces temps-ci, quand une femme prend la plume, les présidents n'ont qu’à bien se tenir...

...Tous s’estiment reconnaissables. Et aucun de ceux là, mis à par Devedjian n’a apprécié de voir son engagement désintéressé au service du citoyen des Hauts-de-Seine caricaturé.

La cuisine politique perd de son charme quand elle est croquée de façon trop réaliste. Ainsi Marie-Célie raconte que, lors d’un rendez vous avec Sarko pour lui demander des fonds destinés au musée de sa ville, une élue locale s’est vu réclamer « une gâterie ».

« Sois gentille…tu vois bien que j’ai besoin de me détendre. Allez, c’est pas grand-chose ! Tu ne peux pas me laisser comme ça. ». Aurait dit le Monarque. L’élue n’a pas laissé tomber et a obtenu son financement. Une scène culte qui n’est pas pour rien dans le succès de l’ouvrage-outrage à président.

« J’avais envie de parler de la relation entre le pouvoir et le sexe. Le sujet est tabou. Mais c’est la seule scène non violente de mon livre. », se défend Marie-Célie, qui connaît bien le monde de brutes de la politique pour avoir démarré en 1997 chez Balladur. »

b- Le Nouvel Observateur
Article du Nouvel observateur, propos de Mme Guillaume conduits par le journaliste :
- « Machisme en prime
Au milieu du livre, elle assène le coup de grâce au Monarque. Dans son bureau, il reçoit une élue quand son souffle devient court : "Sois gentille... Tu vois bien que j'ai besoin de me détendre ! Allez, c'est pas grand-chose..." Là encore, pas de quoi s'offenser :

J'ai voulu parler de la relation entre un homme de pouvoir et le sexe. La scène existe, mais c'est universel. C'est peut-être la seule scène du livre qui n'est pas violente. Elle est triviale. Cette élue s'en fout, elle en a vu d'autres. Quand on est une femme politique, si on n'est pas capable de gérer ça, il vaut mieux changer de métier."

Marie-Célie Guillaume dit, elle, s'en tirer en pareil cas en distribuant une paire de gifles, mais ne veut porter "aucun jugement moral" sur celles qui cèdent. Et que Jean Sarkozy ne vienne pas jouer les fils effarouchés. 

Elle raconte une autre scène qui, elle, ne figure pas dans le livre : Un jour, on était dans le hall du conseil général et arrivent deux jolies blondes qui avaient rendez-vous avec lui. Je lui dis bêtement : 'Dis donc, Jean, tu t'emmerdes pas !' Il me regarde d'un air scandalisé : 'Pourquoi tu dis ça ? Je n'ai pas hérité de toutes les tares paternelles !'" »

C- Le Front commun
Notre but n’est pas ici d’analyser ces deux articles sur le fond. Leur fonction esclavagiste le mériterait mais ce n’est pas notre objet. Je veux simplement pointer les signaux adressés à l’attention du public et des magistrats pour mettre tout ce monde d’accord sur le fait qu’il ne s’est rien passé et que la populace, c'est-à-dire les tribunaux, doivent être tenu à l’écart de tout ça.

a- La gâterie
Lors de l’affaire du Sofitel, concernant M. Strauss-Kahn, l’expression « un troussage de domestique » a valu la démission de son journal à son auteur.

Mais, derrière la victime il y avait le procureur de NY, autrement dit l’Etat américain. L’Etat américain sait suivre ses proies. On l’a vu avec les mobilisations féministes dans l’espace occidental contre M. Strauss-Kahn.

Dans l’affaire Sarkozy, le Maître américain est plutôt favorable à l’agresseur présumé. Il se réserve naturellement de droit de faire valoir les forfaitures de l’Etat français ultérieurement.
Les cadres français pensent être toujours leur monde tel que le 19° siècle l’a enfanté. Par conséquent, les dispositions conceptuelles sont prises pour rester entre soi. Le viol devient une « gâterie ». La formule sera reprise par les élus, notamment M. Balkany.

Les connaisseurs notent dans l’usage actuel de ce terme la logique ordinaire des violeurs. Ils ont plaisanté. Si les victimes et le public n’ont pas le sens de l’humour, ça ne regarde qu’eux.

Cette logique, à l’œuvre dans l’article du Canard structure aussi tout l’article du Nouvel Obs. et des propos de Mme Guillaume.
- « Là encore, pas de quoi s'offenser :
- « …la seule scène du livre qui n'est pas violente. Elle est triviale. Cette élue s'en fout, elle en a vu d'autres ».
On s’en tient les côtes de rire.
b- Les signaux de l’insouciance
Le rapport des faits est hors du sérieux. La réalité des choses est ailleurs. Si ce livre a pris de l’importance c’est en raison des maladresses psychologiques des personnes visées. Ni l’autrice, ni la victime supposée, n’y ont attaché la moindre importance. L’autrice est stupéfaite qu’une affaire de viol, un service rendu des plus ordinaire, puisse susciter tant d’émois.

Un journal, celui mais aussi tous les autres, compare le livre de Mme Guillaume au Tweet de Mme Trierweiler.
- « Belle performance, à rapprocher de celle d une certaine Valérie T., qui, en 140 signes, a récemment assassiné l’ex de son président chéri avec un retentissement certain. » 
- Puis il fait de l’information de ce viol une querelle de dame, une bataille de jupon que les hommes regardent avec étonnement et crainte, parce que les femmes sont imprévisibles. J’ajouterais, pour être dans le ton, surtout si elles ont leurs règles : « Ces temps-ci, quand une femme prend la plume, les présidents n'ont qu’à bien se tenir... »
Comme disent les préados : les canards pètent, les mouches volent bas. Mais eux le disent gratuitement.

L’autre journal, mais n’importe quel autre, développe le thème du Machisme incurable des hommes.

Etre en transes sexuelles, recevoir une femme, souffle cours, la main à la braguette, lui enfourner sa queue dans la bouche, parcequ’on a une pulsion incontrôlable, un besoin impérieux qui ne souffre pas la discussion, etc. c’est banal mais peut être un peu vieux jeu.
La banalité du fait est réservée judiciairement aux cadres dirigeants de l’Etat. Précisons le pour les jeunes lecteurs.

En tout cas, c’est du même ordre que d’avoir une poupée hollywoodienne à chaque bras en guise de révolte contre le père.

Dans un cas, les aspérités politiques et judiciaires du récit du crime sont lissées par l’assimilation de cette information à des papoteries de bonnes femmes.
Dans l’autre, le même effet est obtenu par l’assimilation du récit de ce crime au récit des exhibitions des conquêtes sexuelles d’un jeune homme proche du criminel. Si lui est dans la légalité en montrant les femmes qu’il va peut être baiser, pourquoi celui qui lui ressemble tellement ne serait pas dans la légalité en violant une femme qui n’ose refuser ?

Nous sommes stupéfaits par l’évidence du propos.

2- Le droit est public

Mme Guillaume écrit :
- « Quand on est une femme politique, si on n'est pas capable de gérer ça, il vaut mieux changer de métier."
Marie-Célie Guillaume dit, elle, s'en tirer en pareil cas en distribuant une paire de gifles, mais ne veut porter "aucun jugement moral" sur celles qui cèdent. ».  

Ce faisant elle fait de ce viol une affaire privée.
Or, ce viol est public à plusieurs titres :
a- Il y a bien eu viol. Une députée ne peut pas être consentante à sucer un tiers sur son ordre.
- Cet ordre institue un rapport d’asservissement entre français (hommes ou femmes, car l’action de M. Sarkozy n’a pas de priorité sexuelle, elle vise à instituer un droit de cuissage administratif unisexe).
- Il institue aussi un rapport de subordination du Pouvoir Exécutif sur le Pouvoir Législatif. Une députée ne peut pas non plus l’accepter.
- Ni l’un ni l’autre ne peuvent oublier qui ils sont ni où ils sont.
b- Il a lieu en public dans un lieu public.
c- Ce viol a eu lieu dans l’espace public d’exercice du Pouvoir Exécutif.
d- Il est une infraction pénale.
e- Les infractions pénales sont toutes publiques par définition. Sauf à considérer que la justice n’a pas à connaître de toutes les infractions.
f- C’est le viol d’une personne, d’une femme, de la Constitution.

Ça fait beaucoup pour une affaire privée.

La formule de Mme Guillaume sous les apparences benoîtes d’un gentleman agreement entre dames de la bonne société est une proposition de régression féodale du droit français.

Cette régression féodale est le point de vue de l’ensemble des cadres qui se sont exprimés sur le sujet.

Mme Guillaume, en dépit de ses diplômes, n’est pas députée. Les arrangements qu’elle propose peuvent satisfaire aux savants calculs de carrières de femmes cadres tandis que d’autres, comme elles, fonceront dans le tas au bulldozer.

Dans ce cas, elle peut étendre son bras valeureux sur les pécheresses afin de les assurer de sa commisération. Dans ce cas, sa formule « Je ne veut porter "aucun jugement moral" sur celles qui cèdent » peut sans doute se discuter.

Toutefois, elle ne semble pas remarquer qu’elle parle d’une députée et du Chef de l’Etat. Autrement dit de la forme républicaine et constitutionnelle de l’Etat. Dans ce cadre, nous n’attendons en effet aucun jugement « moral », en tout cas pas le sien.

Le seul jugement que nous n’attendions est celui du tribunal de la République, rendu au nom du Peuple français.

3- Conclusion
Une seule journaliste, Mme Catherine Nay, ne cautionne pas cette régression. Cette personne est intéressante car elle est proche de M. Sarkozy, sur lequel elle venait d’écrire un livre élogieux. Elle a l’habitude de côtoyer les Chefs d’Etat et de gouvernement, sur lesquels elle écrit des livres. Ce n’est pas une aventurière.
Lors d’une émission de Canal+ de juillet 2012, pour la présentation de son propre livre, elle fut interrogée sur le livre de Mme Guillaume. Elle dit ceci :
- « Je n’ai pas lu le livre. Mais si ce qui est rapporté par les médias est vrai, c’est très grave. ».

Par ces mots simples, elle réintroduit l’unité nationale et la justice dans le débat.
























Titre 2- Concernant la politique judiciaire mise en œuvre
3- M. le procureur de la République savait que M. Courroye devenait le procureur général de la Cour d’Appel de Paris. Le conflit d’intérêt entre M. Courroye et ce dossier est manifeste. C’est la validité du jugement de la Cour d’Appel qui est mis en cause.
4- M. le procureur de la République aggrave l’inégalité devant la loi des citoyens français.
5- La criminalité dont je vous informe se forme très précisément pour disputer aux pouvoirs publics réguliers la capacité à dire le droit. Elle n’est pas seulement illégale. Elle est factieuse. Elle justifie un rappel à la loi.

8- Le procureur général Courroye
Le procureur de la République savait que M. Courroye prendrait la place de procureur général à Paris, et que cette participation ou présence par la force des choses influerait sur l’examen du dossier.

A- 2007 : L’appartement
M. Courroye a délibérément mis ses attributions et pouvoirs au service judiciaire de M. Sarkozy.
En 2007, dans l’affaire de l’appartement de l’Ile de la Jatte, au titre de procureur de la République de Nanterre, Marc Salomone a déposé une demande d’ouverture d’une enquête préliminaire.
Il l’a fait sans avocat ces derniers ayant refusé toute association. L’une a dit : « Je ne prendrai surement pas ce dossier. Je n’ai pas envie de perdre tous mes procès. » Un autre, entre autre, spécialisé dans les procès aux Chefs d’Etat africains a répondu : « Excusez moi, j’ai un avion à prendre. ».
La police a d’abord tenté de manipuler la déposition de M. Salomone. Puis, M. Courroye a classé sans entendre personne d’autre que la promotrice, une femme de 80 ans. Aucune recherche de document n’a été effectuée. Aucune convocation de Témoins n’a eu lieu.

En 2012, sur la base des faits nouveaux rapportés par la presse, M. Salomone a déposé une nouvelle demande, cette fois-ci au Parquet de Paris. Le parquet de Paris l’a transmise au Parquet de Nanterre qui a reconduit le classement sans suite sous 48h.

La presse avertit par les soins du Parquet a couvert le classement sans suite.

La Cour d’Appel a rendu sa décision dans les 48h à compter de la réception du courrier d’Appel.



Par contre, la Cour d’Appel a mis 6 mois pour envoyer la décision, en faire part. Durant toute cette période, elle a inventé des prétextes absurdes, tels que l’incendie de la Cour, pour justifier le non envoie de la décision. Ceci à seul fin d’interdire l’accès à la justice européenne. C’est une forfaiture tiers-mondiste.

M. Courroye s’est déjà opposé à M. Salomone en tant que parti de M. Sarkozy.

B- Affaire Betancourt
Dans cette affaire, le Ministère de la justice ainsi que les différentes instances de l’Autorité judiciaire ont dû acter que M. Courroye est un soutien judiciaire indéfectible de M. Sarkozy.

- M. Courroye a été :
- Mis en examen
- Dessaisi
- Muté dans l’intérêt du service
- Convoqué comme témoin
Toutes ces actions officielles ont été approuvées par le Conseil Supérieur de la Magistrature chaque fois qu’il y a eu lieu.
Dans tous ces cas de figures, c’est l’usage personnel des pouvoirs de M. le magistrat Courroye au service de la cause judiciaire de M. Sarkozy, y compris contre les procédures en cours, qui est en cause.
Il est entendu comme témoin à Bordeaux, le mardi 2 octobre, parceque :
- Des enregistrements indiquent qu’il a rencontré M. Sarkozy en 2009, 2010,2011.
- Des décisions judiciaires sur l’avancement de l’enquête ont été transmises indûment à M. Sarkozy.
- Ces rencontres ont manifestement abouti à modifier son action judiciaire.
- Ces enquêtes concernent des motifs crapuleux, notamment les soupçons de financement illégal de la campagne électorale de M. Sarkozy en 2007.

Nous voyons que M. Courroye est complètement impliqué dans la défense subjective, politique, de M. Sarkozy. Il est incapable de la moindre impartialité dès qu’il s’agit de ce dernier.

C- Le conflit d’intérêt
Je n’impute pas à M. Courroye l’éventuel rejet de ces demandes. Je connais la volonté des magistrats de distinguer juridiquement les français selon leurs classes sociales et leur refus de toute mise en cause par des administrés des administratifs ou représentants de l’Etat, jusqu’y compris la couverture des activités criminelles.


Par contre, j’estime qu’il y a là une certitude de partialité. M. Courroye n’acceptera jamais la moindre mise en cause de M. Sarkozy. Quel qu’en soit le motif. C’est un fait public pour lequel il n’a pas hésité à affronter la hiérarchie de l’Autorité judiciaire.

Cette certitude de conflit d’intérêt est reconnue par la justice, et prise en compte dans son action. En effet, à Bordeaux, le juge Jean-Michel Gentil ne reçoit pas M. Courroye comme les autres convoqués. La différence de traitement provient du fait qu'il serait délicat pour M. Courroye d'être questionné par les policiers de la brigade criminelle qui étaient sous ses ordres quand il dirigeait l'enquête sur cette affaire jusqu'à fin 2010.

M. le procureur de la République à Paris savait cela lorsqu’il a classé sans suite deux demandes pour entreprendre de disqualifier les autres.

9- Le présent Appel
Le fait que les classements sans suite ne portent pas sur des textes concernant M. Sarkozy ne change rien à l’affaire.
La visée même de ce classement sans suite est d’amener au classement de toutes les demandes et donc de celles visant M. Sarkozy.

La présence de M. Courroye au Parquet général va accélérer les manœuvres de procédures pour faire jongler l’espèce de Nafissatou Dialo qui s’imagine que la France est l’Amérique et que les laveurs de chiottes s’occupent des affaires des hommes d’Etat.

10- Le discrédit sur la Cour d’Appel
Par conséquent ce que M. le procureur de la République réussit à organiser par cette manœuvre procédurale qu’il doit estimer fort astucieuse, c’est de mettre en doute la qualité de la Cour d’Appel de Paris à juger sereinement de ce classement sans suite. Il jette un doute sérieux sur les décisions de la Cours d’Appel.

11- La rupture d’égalité entre les français

M. Sellière et les exclusives judiciaires
En même temps que sont déposées ces demandes et que deux d’entre elles sont classées sans suites, la justice s’active contre un cadre appartenant à un autre réseau que celui de l’Etat.
M. Sellière fait l’objet de :
- L’ouverture d’une information judiciaire pour fraude fiscale.
- Une perquisition à son domicile en septembre 2012.

Ceci ne concerne pas notre affaire, à un détail près : la politique judiciaire qu’elle met en lumière.
M. Sellière conteste lui aussi les faits, les accusations, les jugements.
Mais, il est jugé et fiscalisé.
Les organisateurs de l’émission « Complément d’enquête », du 04.10.12, nous disent que :
« Le fisc soupçonne M. Sellière de s’être « volontairement soustrait à l’établissement et au paiement de l’impôt », plus une convocation au tribunal correctionnel. Sous réserve de vérification.
Nous sommes là dans le même ordre de faits que ceux classés sans suite par M. le procureur de la République.
Dans un cas, il y a une possible infraction pénale.
Dans l’autre cas, il n’y en a aucune.

Le problème qui est posé ici est celui de la politique judiciaire suivie par les magistrats.

Les magistrats savent s’en prendre aux pauvres et aux capitalistes. Mais, sauf règlements de comptes, les seuls réseaux de populations qui sont épargnées sont les cadres de l’Etat.

La rupture d’égalité entre les citoyens français est patente.

12- La Fraude à la loi
L’avocat d’un plaignant dans l’affaire Solfur, Maître Gastaud, expose son analyse de l’abus de droit.
Ceci est tout à fait intéressant pour notre affaire :
M° Gastaud :
-"Il y a abus de droit. Fraude à la loi.
La lettre de la loi est respectée. Par contre l'esprit de la loi est bafoué.
Les moyens apparaissent légaux. La fin ne l'est pas.".
C’est exactement le statut  des demandes classées sans suite.

Je ne reprends pas ici l’analyse que j’ai faite de ces demandes dans le corps du texte. Je fais remarquer que mes préoccupations sont celles de juristes confirmés.

13- La haine et le mépris
Parmi les éléments de la critique de cette décision de classement sans suite, l’argument de la distinction par les magistrats entre deux classes de citoyens, les inférieurs et les supérieurs, les uns étant notamment disqualifiés dans leurs volonté de saisir la magistrature, les autres étant par hors de portée de la critique judiciaire s premiers.
Certes, la diatribe féodale du magistrat Salas est éclairante. Mais elle prête à interprétation car elle est extérieure à la pratique judiciaire.

Reportons nous donc à la politique judiciaire telle qu’elle est exposée par un magistrat en cours d’audience.

Un article de presse en reproduit un segment pris au hasard des débats judiciaires.
In : Le canard Enchaîné, P : 6, le mercredi 3 octobre 2012.
Livre : « Nous…la cité »
Auteurs : Rachid Ben Bella, Sylvain Erambert, Riadh Lakhéchène, Alexandre Philibert, Joseph Ponthus.
Editions La découverte.
« « Sans même lever les yeux du dossier dans lequel il est plongé, le juge d’application des peines demande au  jeune lascar s’il a du travail en ce moment.
Celui-ci répond que, dans le cadre d’un chantier avec le club de prévention, il est en train décrire un article pour « Le Canard ».
« Le Canard, c’est ‘Nanterre info ‘ ? demande le juge. – Non, je ne sais pas si vous connaissez, c’est un journal qui s’appelle « Le Canard Enchaîné »…La tête du juge, qui soudain le dévisage : « Le Canard enchaîné », mais ce n’est pas possible : vous avez travaillé chez Quick… ». » Histoire vraie.
Une personne qui a travaillé comme manœuvre ne peut naturellement pas écrire dans un journal connu. Un journal que lisent les magistrats. Un journal de cadres.
Cqfd.

14- Une criminalité factieuse

A- La duplicité
Une des raisons majeures de la criminalité des cadres en France est l’impunité que leur accordent les magistrats.

Cette criminalité à d’ailleurs pour but de manifester cette immunité judiciaire. Il est très clair que la criminalité est une provocation, un défi lancé à la loi, dans les trois types d’affaires pour lesquelles je demande une enquête préliminaire (M. Sarkozy, M. Bartolone, M. Huchon).
C- La référence italienne
Cette logique a été magnifiquement étudiée dans le film italien « Un citoyen au dessus de tout soupçon. ». Elio Pétri, 1970. Sans doute que la question se posait déjà dans l’Italie des années 70. (Synopsis : Un chef de la section criminelle de la police assassine sa maîtresse, et va tout faire pour orienter l'enquête sur lui... mais, il va, simultanément, user de sa situation nouvelle - il est promu à la tête de la division politique de la Sûreté de l'État - pour essayer de confondre les enquêteurs. Parallèlement, il mène une activité tendant à prouver que la subversion s'identifie aux délits de droit commun...)

Après ce furent les « Années de plomb » et les Brigades rouges.

D- La suite française
En France, ce n’est pas sans lien avec cette criminalité :
a- Qu’on tire à la Kalachnikov dans les rues des grandes villes de France,
b- Que des services de police se délitent.

Lorsque le Chef de l’Etat viol impunément les personnes, les élus, la forme constitutionnelle de l’Etat ;
Lorsque le Président de l’Assemblée nationale peut siéger sans rendre de comptes sur ces liens d’obligations avec au moins un affairiste qu’il appelle : « Un frère » ;
Lorsque la Président du plus important Conseil régional de France tape ouvertement dans la caisse, pour simplifier sans caricaturer ;
Lorsque la magistrature, comme celle de l’Italie des années 60, couvre ces activités criminelles, les rends non pas légales, mais normales, le champ est ouvert pour des aventures comme celles de M. Merah. Comme l’arrogance criminelle des cadres italiens a ouvert la voie à divers terrorismes.

E- La visée institutionnelle
Ces gens savent déjà que mes demandes ont été faites. Ils en ont déjà discuté avec le procureur.
Ils veulent obtenir non pas un non-lieu, un classement sans suite, une amnistie.
Ils veulent une victoire et dire le droit.
Ils ne diront plus aux « M. Blat » de « revenir sur leurs déclarations ». Ils les feront taire. Ils veulent organiser leur justice à la manière dont la Compagnie des Indes organisait la sienne dans son territoire.

15)- Conclusion
L’expérience nous apprend, ainsi qu’à un bon nombre de français, que le parquet classe sans suite toutes les plaintes qui gênent les autorités en place, et tout particulièrement les divers castes affiliées à l’Etat, surtout lorsqu’elles sont déposées par des personnes considérées comme vulnérables, faibles, socialement ou personnellement, ce qui ici revient au même.

Ces deux classements sans suites préparent donc le classement progressif de l’ensemble des demandes. Il s’agit d’une manœuvre de billard.

Il reste à savoir si la Cour d’Appel va couvrir la criminalité dont l’exposé lui est soumis.
Accepter le non-lieu c’est ici :
a- Prendre publiquement parti pour les criminels de la Région Ile de France dans leurs actes et leur combat contre les honnêtes salariés.
b- Ne pas résoudre la question de conflit d’intérêt posée par la présence de M. Courroye.
c- Dire que les magistrats sont des imbéciles, des incompétents, qui risquent de mettre en cause indument des hommes d’Etat.
d- Opter implicitement pour la légalisation du viol des femmes, des député(e)s, de la Constitution par le Chef de l’Etat, et par voie de conséquence, de jurisprudence, par ses subordonnés.
e- Opter pour l’acceptation des relations maffieuses entre les hommes d’Etat et les voyous civils.

Il ne s’agit plus simplement là de mettre en cause la moralité d’un Président élu légalement.

Je propose que même en faisant état du dégoût exprimé par le magistrat Salas à l’égard de « l’action populaire », la Cour d’Appel permette à la justice d’instruire et de dire le droit. Reste à savoir si les magistrats de la Cour d’Appel ont confiance en la justice de leur pays.

Par ailleurs, j’informe les magistrats de la Cour d’Appel de Paris que je ne laisserai pas se renouveler l’arnaque de la Cour d’Appel de Versailles. Ces magistrats m’ont fait lanterner 6 mois durant pour m’envoyer leur décision. Une telle attente malhonnête à pour seul but de m’empêcher de me tourner vers les instances judiciaires européennes.

Au cas où les magistrats français sont incapables de faire face à leurs responsabilités, comme le laisse présager ce classement sans suite, je me tournerai dès que possible vers les instances européennes, en leur expliquant ces manigances des magistrats français.


Marc SALOMONE









PS : textes ci-joints
1)- Concernant M. Sarkozy.
1- Mercredi 4 juillet 2012. Article Canard Enchaîné.
2- Jeudi 19 juillet 2012, Article du Nouvel Observateur.
3- Jeudi 19 juillet 2012. Lettre à M. le procureur de la République.
4- Vendredi 27 juillet 2012, Addendum.

2)- Concernant M. Bartolone
5- Mercredi 27 juin 2012. Article du Canard Enchaîné
6- Lundi 6 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République

3)- Concernant le Conseil Régional d’Ile de France

a-7- Mercredi 14 août 2012. Article Canard Enchaîné.
8- Vendredi 17 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République

b- 9- Mercredi 22 août 2012. Article Canard Enchaîné.
10- Mardi 28 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République

c-11- Mercredi 29 août 2012. Article Canard Enchaîné.
12- Jeudi 30 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République

d- 13-  Mercredi 5 septembre 2012 Article du Canard Enchaîné du
14-  Vendredi 7 septembre 2012. Lettre à M. le procureur de la République


4)- Mme la Ministre
15- Lundi 10 septembre 2012, lettre de présentation du tout à Mme la Ministre
16- Mardi 28 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République. Affaire de police.
17- Lundi 17 septembre. Lettre à M. le procureur de la République. Affaire de police.

5)- M. le président de la République
18- Jeudi 19 juillet 2012. Lettre à M. le Président de la République.
19- Vendredi 27 juillet. Lettre à M. le Président de la République
20- Lundi 6 août 2012. Lettre à M. le Président de la République.
21- Vendredi 17 août 2012. Lettre à M. le Président de la République
22- Samedi 1er septembre 2012. Lettre à M. le Président de la République.
23- Vendredi 14 septembre 2012. Lettre du Chef de Cabinet de M. le Président de la République.
24- Mercredi 19 septembre 2012. Lettre à Monsieur le Président de la République. En réponse à M. le Chef de Cabinet.
6)- M. le procureur de la République
25- Mardi 18 septembre 2012. Lettre de M. le procureur de la République. 

7)- M. le procureur général
26- Jeudi 27 septembre, Lettre à la Cour d’Appel. Appel du classement sans suite.

Fin.



Paris, le vendredi 12 octobre 2012


François HOLLANDE
Président de la République




Monsieur le Président

J’ai l’honneur de vous communiquer l’avis de classement sans suite de M. le procureur de la République concernant les demandes d’ouvertures d’enquêtes préliminaires à propos de deux des quatre fautes signalées de certains Conseillers et salariés du Conseil Régional d’Ile de France.

Ceci prépare un non-lieu généralisé. Comme à l’accoutumé.

Vous trouverez  également ci-joints l’Appel que j’ai formulé ainsi que le Mémoire remis à cet effet.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée,


Marc SALOMONE







Paris, le vendredi 12 octobre 2012



 Christiane TAUBIRA
Garde des Sceaux,
Ministre de la Justice

Directeur du cabinet
M. Christian VIGOUROUX

Conseiller technique affaires réservées
M. Eric LAFONTAINE

13, place Vendôme
75042 PARIS CEDEX 01
Tel. : 01 44 77 60 60
Fax : 01.44.77.60.81




Madame la Ministre

J’ai l’honneur de vous communiquer l’avis de classement sans suite de M. le procureur de la République concernant les demandes d’ouvertures d’enquêtes préliminaires à propos de deux des quatre fautes signalées de certains Conseillers et salariés du Conseil Régional d’Ile de France.

Ceci prépare un non-lieu généralisé. Comme à l’accoutumé.

Vous trouverez également ci-joints l’Appel que j’ai formulé ainsi que le Mémoire remis à cet effet.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée,


Marc SALOMONE


 

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