vendredi, février 10, 2012

Criinalité officelle et magistrature

Paris, le mardi 7 février 2012
Vincent LAMANDA Premier président de la Cour de cassation,
Secrétaire général Mme Sylvie MENOTTI, Magistrate
 Jean-Louis NADAL Procureur général de la Cour de cassation Premier avocat général
Mme Cécile PETIT
Le premier président Jacques DEGRANDI
Le procureur général Francois_FALLETTI
François MOLINS Procureur de la République
 Chantal ARENS Présidente du TGI de Paris
Réf. : l’Arrêt du 10 juin 2009
V/Réf: W 09.81429 F-N
Plainte du 8 juin 2010
Plainte du 11 avril 2003 : P/0310109829
Plainte du 7.10.03 : P03-280-0981/0
Plainte avec CPC : 22.01.07 N° d’instruction : 0/07/47, N° de parquet : 07.017.23.05/ 1
Conseil constitutionnel. Décision n° 2003-484 DC du 20 novembre 2003.
Loi relative à la maîtrise de l'immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité. Art. 7.

Mesdames, Messieurs les Présidents des Cours
Mesdames, Messieurs les chefs de Parquet

1)- Ne nous méprenons pas

 Le coup du mépris de classe et la disqualification de ma personne ne suffisent pas à répondre aux questions criminelles posées par l’action des magistrats, fonctionnaires, libéraux, que je détail dans mes plaintes.

 Les syndicalistes déclament sur tous les médias que l’obstacle principal à l’action de la justice est la peur des français de déposer plainte, notamment pour viol. Ils seraient trop bêtes et trop lâches. Les agents de l’Etat seraient ainsi empêchés d’agir. Or, lorsqu’un français le fait, les représentants de l’Etat le font enlever et torturer jusqu’à ce qu’il retire ses plaintes. Ce ne sont pas les bonnes.

Nul français ne doute que la magistrature française n’aurait jamais accepté d’enregistrer et de donner suite à la plainte de Nafissatou Dialo, Agent d’entretien, contre le Président du FMI. Je suis aussi Agent d’entretien. Je subis de plein fouet ce rejet social de la part des agents de l’Etat et des bacs+5. Chaque groupe de cadres y insère son racisme particulier. Haine des pauvres, des administrés, des blancs, des handicapés mentaux, des démocrates, du public, etc.

Les magistrats ne sont pas les seuls à baliser ce parcours de la haine sociale, à manifester cette certitude naïve presque touchante que les français ne sont pas égaux en droit et que certains doivent accepter d’être manipuler ainsi que du bétail. Un cadre dirigeant de la police judiciaire, en présence de tous les inspecteurs, de la nouvelle Cheffe du commissariat, des syndicalistes, a dit publiquement : « Vous êtes à votre place, Monsieur Salomone, en bas ! ». Cette formule expressément esclavagiste résume toute la rage, la haine, le rejet, qui unit les cadres de l’Etat dans leur soutien au crime. Pour l’occasion, la cheffe a commis un faux. Son premier acte de pouvoir. Simple acceptation d’un bizutage, rite d’intégration, expression d’une solidarité de corps. Le support du faux n’est qu’un morceau de viande de passage./ Le procureur de la République est sincère lorsqu’il me fait dire par un planton de commissariat, que la persécution des handicapés mentaux et les faux en écritures publiques pour couvrir ces crimes, ne sont « pas importants ». Pour vous, nous ne sommes pas tout à fait des êtres humains, en tout cas pas au même titre que vous.

Même si vous parvenez à couvrir les crimes contre lesquels ses plaintes sont portées, je dois, comme des milliers d’autres, dire qu’ils ont lieu. Cette criminalité officielle, ses associations avec la criminalité civile, ont forcément des conséquences. C’est d’action maffieuse dont il est question. Vous ne devez pas pouvoir dire : Nous ne savions pas, on ne nous a rien dit, les français sont des lâches et ils n’osent pas porter plainte.

Des activités criminelles existent. Elles doivent être examinées par la justice. Vous avez tous les éléments à votre disposition si vous voulez agir honnêtement. Bien qu’ayant été torturé par une Association de malfaiteurs comprenant le procureur de la République pour me faire retirer mes plaintes, je les maintiens. Notamment celles qui visent les faux en écriture publique de la Cour de Cassation, l’Association de malfaiteurs par le procureur de la République, par les officiers de police judiciaire, la prostitution de la médecine par les tortionnaires médicaux.

Cette criminalité commence par le déplacement d’un officier de police judiciaire au domicile des victimes pour conseiller les voyous civils qui l’occupent sur les moyens de s’en emparer astucieusement en faisant changer le nom du compteur Edf. Cette disqualification du bail, du droit, au profit des voyous, sera une constante de l’action de la police judiciaire. Il a fallu que le Président d’Edf, M. Roussely, se substitue au procureur de la République pour rétablir les locataires dans leurs droits définis par le bail. Il n’a que ça à faire. Lui aussi est à la botte des fonctionnaires.

La visée de l’opération policière est manifestement d’avoir voulu donner aux voyous une assise locative officielle en ville, et donc une permanence à leur alliance avec eux. Le prix en était la mort de handicapés mentaux et de personnes vulnérables. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire de la police que de telles alliances se nouent.

La criminalité officielle continue par la saisie des clés de la victime par le chef de la police judiciaire qui les remet lui-même aux voyous, le viol du principal témoin pour jouir sexuellement et terroriser les victimes, puis l’enlèvement, la séquestration, la torture, du témoin pour le forcer à retirer ses plaintes, la prise de disposition administratives particulières pour le faire taire. Le faux en écriture publique étant la règle.

Elle se poursuit par le faux en écriture publique dans un Arrêt de la Cour de cassation.

Je rappelle qu’il s’agit de couvrir au départ l’association de fonctionnaires de la police judiciaire avec des voyous civils en vu d’asservir une famille de personnes handicapées et vulnérables, les spolier, les prostituer, les utiliser aux fins de manipulations judiciaires. L’objet de cette association étant d’installer les voyous dans la société, leur donner une base d’action publique.

Les fonctionnaires d’Etat sont dans cette affaire aussi crapuleux que lâches.

Sur cette base, pour construire cette criminalité maffieuse, la couvrir, faire taire les victimes et les témoins, faire obstacle à la justice, s’est amoncelée une activité criminelle exclusivement officielle.

Cette pratique criminelle de type maffieuse se poursuivra en Normandie. J’ai dû appeler un Ministre et deux députés pour empêcher les collègues statutaires et syndiqués de faire inculper en lieu et place des voyous civils visés un honnête homme vulnérable.

Son fondement juridique est l’inégalité en droit des français. Pour mettre en œuvre ce droit il faut organiser, au sein de l’administration publique, une pratique parallèle criminelle des procédures officielles.

Jusqu’à présent la seule réponse des fonctionnaires aux crimes dénoncés auprès du procureur de la République ont été le viol pour organiser la solidarité maffieuse des policiers et des voyous civils, violer les victimes par la terreur, l’enlèvement, la séquestration et la torture pour disqualifier la plainte du témoin, les faux en écritures publiques à tous les étages, les manœuvres d’invalidation d’un procès, l’association de malfaiteurs, etc.

Les magistrats se sont entendus avec le Bureau d'aide juridictionnel pour rendre impossible toute instruction, en interdisant la présence d'un avocat et en imposant une caution, et violer ainsi le principe constitutionnel d’égalité des citoyens devant les charges publiques, rappelé par le Conseil constitutionnel. Décision n° 2003-484 DC du 20 novembre 2003. Loi relative à la maîtrise de l'immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité. Art. 7.

Les magistrats administratifs verrouillent le système en interdisant illégalement la communication des dossiers.

 Lorsqu’on a le procureur de la République comme complice on peut accumuler les fautes. Elles seront toujours oubliées.

Les avocats des victimes, parcequ’elles sont fragiles, sont tous allés à la forfaiture, à l’entente illicite avec la police, les magistrats, le BAJ, pour garantir l’impunité des agresseurs de leurs clients.

J’ai encore en tête l’éclat de rire de la journaliste du Monde : « Hahahah, ha non pas ça, Monsieur Salomone. Nous ne sommes pas au Mexique ! ».

Lorsque j’écris au Garde des sceaux, il me fait répondre par un fonctionnaire qu’il n’a pas le droit de correspondre avec le Procureur de la République au nom de la Séparation des pouvoirs. L’ouvrier d’entretien que je suis est censé ignorer la subordination du procureur de la République au Ministre. Ils savent qu’ils ne risquent rien, alors ils se lâchent. Ils reprennent les rites ancestraux des coqs de village qui se débraguettent devant le simple du village. Son regard est comme ma parole, il n’est « pas important ».

Benoîtement, on veut nous imposer les manifestations des criminalités officielles comme un droit inhérent à l’exercice des responsabilités d’Etat. Nous devrions même être flattés de l’avoir subit. L’espace d’un viol, d’une séance de torture, d’une destruction de notre vie, d’un faux, nous aurions partagé un peu de la toute puissance des fonctionnaires d’Etat, de leur insouciance du commun. Les violeurs de femmes ne disaient pas autre chose pour être acquittés en Cours d’Assise : Cette salope a pris son pied !

 Cette idéologie commune à tous les systèmes criminels masque des actes criminels purs et simples. Ben Ali n’avait aucun droit à taper dans la caisse et de tirer sur des manifestants au nom d’un imaginaire de l’exercice du pouvoir. Idem, le procureur de la République, avec lui, les chefs de la police judiciaire, et pour finir les magistrats de la Cour de Cassation, n’ont aucun droit à s’allier avec des voyous civils, de violer des slips aussi bien que de violer la Constitution, torturer sous condition, falsifier des documents publics, racketter du shit.

 2)- Des droits communs

J’insiste sur le fait que ces gens au sujet de l’action desquels je porte plainte sont d’abord des droits communs.

Les magistrats jugent couramment des prévenus qui ont emmené leur victime dans une cave pour la violer et la racketter. Je ne vois pas la différence avec ce qui s’est passé au commissariat. Ils jugent fréquemment des traquenards tendus par des pervers pour saisir leur proie, la brutaliser, la torturer, en disposer, en jouir, lui arracher son code de carte bleue, l’asservir. Je ne vois pas la différence avec l’entreprise à laquelle le procureur de la République à donné son accord, sa couverture, et sa conclusion.

 J’ai eu avec le médecin chef de l’infirmerie psychiatrique de le préfecture de police de Paris, la même discussion que la première victime de Manuel Da Cruz avec celui-ci. La victime suivante fut la « joggeuse ». Elle a dû le convaincre que connaissant ses enfants elle ne le dénoncerait pas. Elle ne priverait pas ses enfants, ses amis, de leur papa. Pareillement cet homme hystérique, quasiment en transe, m’a dit : « Vous n’êtes pas d’accord avec cet internement. Comment se fait-il que-vous dites ne pas avoir porté plainte ? Avez-vous oui ou non porté plainte ? J’exige de le savoir. ». En rage, il hurlait. J’ai dû lui répondre : « Ce n’est pas parcequ’on n’est pas d’accord avec un internement qu’on porte plainte contre. ». Réponse après un moment : « Oui, c’est vrai. Bon, ça va. ». Sans cet acquiescement, je retournais en salle de torture, et là, j’étais définitivement détruit. J’ai eu trois ans de Permis sous condition. Pour contrôler que je ne porte plainte.

C’est le statut des infirmières bulgares torturées par Kadhafi. Elles ne sont sorties que parcequ’elles ont signé qu’elles ne porteraient pas plainte. Et cet engagement a été validé par les juridictions européennes. Il est considéré comme une pratique légale.

Pour justifier la reconduction de l’invalidation du Permis un médecin me dira : « La psychiatrie et la physiologie sont deux mots différents pour dire la même chose. ». Toujours cette pratique de l’exhibition de sa bite au simple d’esprit. Son regard est sans valeur. Comme pour le mensonge du Directeur de Cabinet du Garde des Sceaux, c’est un viol.

Il n’y a aucune différence entre les droits communs officiels et les droits communs civils. Seule change leur capacité d’impunité change. Il faut que les fonctionnaires assument leurs crimes.

3)- L’intentionnalité

L’intentionnalité est la caractéristique de toutes ces actions. Chacune et chacun savait qu’il s’en prenait d’abord à des handicapés mentaux, ou des personnes vulnérables, tous sans défenses. Ils savaient toutes et tous n’agir que pour cette raison.

Chaque titulaire d’un diplôme de l’Ecole de police ou de la magistrature savait qu’il participait à la spoliation, la persécution, la mise en danger de mort, d’innocents sans défenses. Ils ont savouré leur toute puissance au travers des souffrances infligées à ces personnes qui avaient confiance en eux, comme je l’ai dit aux policiers durant la séance de viol. Ils, elles, ont fait ce qui a été fait d’abord pour jouir, et pour jouir d’abord de personnes sans défenses. Ce qui résume le mieux l’action des fonctionnaires dans cette affaire, et non leurs motivations, c’est le mot de Mai 68 : Jouir sans entraves ! On ne saurait trop insister sur le caractère sexuel des agressions commises en réunion par les syndicalistes.

En même temps, ils construisent une administration criminelle parallèle à l’administration publique. Ils n’ont pas prononcé un mot, signé un faux, maté une queue, tenu une réunion maffieuse, passé un coup de fil de complicité, écrit un PV, pris une décision criminelle, sans que cela ait été murement réfléchi. Ils voulaient écraser, broyer, asservir, au risque clairement encouru de tuer, des innocents. Ils le voulaient pour servir une politique qui n’est pas d’abord immorale, mais pénale, maffieuse, criminelle. Les fonctionnaires ont participé à ces actions criminelles intentionnellement. - Ils ont sciemment construit une association entre des agents de l’Etat et des voyous civils. Ils ont sciemment, en réunion, intentionnellement, installés ceux-ci pour leur donner une surface sociale et les moyens d’agir publiquement. Ce qui constitue une politique maffieuse. - Ils ont utilisés les circuits de l’administration publique à des fins autres celles définies par le gouvernement et le parlement. - Ils ont construit une administration privée dans l’administration publique.

On ne m’impressionnera pas avec le caractère dérisoire de ma personne. S’ils font ça avec moi, ils le font avec d’autres. C’est de la corruption.

-  Ils ont violé et torturé sciemment, avec préméditation, en réunion, dans le but d’obtenir un résultat.
- Ils ont mis volontairement leurs compétences médicales, avocassières, administratives, policières, judiciaires, etc. au service de la forfaiture.
- Ils ont privatisé les procédures de la fonction publique.
- Ils ont volontairement et intentionnellement pris des personnes vulnérables et handicapées mentales comme cobayes humains, comme support de leurs manigances.
- Ils ont considérés qu’ils avaient des droits sur des personnes parcequ’elles sont déclarées handicapées mentales ou malades mentales. Les avocats ont sciemment accumulés les forfaitures, protégés les voyous et combattu les victimes, leurs clients. Je connais suffisamment la profession dans son exercice pour savoir que chaque fois qu’il s’agit de pauvres, de personnes vulnérables, les avocats ont une pratique du droit soit au rabais soit criminelle.

3)- Le crime contre les handicapés mentaux

Comme le viol des femmes auto-stoppeuses était autrefois blanchi par les Cours d’assises, les agressions officielles contre les malades mentaux ou faisant le détour par une qualification de maladie mentale sont considérées comme des divertissements bénins, des bonnes histoires pour les soirées syndicales, en se tapant sur les cuisses.

Ce n’est pas exactement comme ça que le droit européen a évolué depuis Nuremberg.

 Le fait de s’en prendre aux malades mentaux à titre de support d’une politique publique, qu’elle qu’elle soit, ou de transformer la qualification de maladie mentale en moyen de torturer une personne pour des raisons extra-médicales, n’est plus une simple partie de plaisir. Un viol d’autrefois, une chasse aux indigènes au bon vieux temps.

S’en prendre aux handicapés mentaux par politique est un crime. Il relève de la jurisprudence de Nuremberg.

C’est parceque Mme Estève est handicapée mentale que son logement est donné par la police judiciaire et le parquet et aux voyous. De la même façon, pour torturer Marc Salomone, on le déclare fou. Pour ces voyous officiels cela signifie que tout devient possible. Leur délire devient loi. Ce n’est pas seulement un crime en raison des faux et des agressions.

La défaite de la criminalité hitlérienne, vaincue par la démocratie, a permis de construire une réflexion juridique sur les manipulations de populations en raison de leurs faiblesses circonstancielles ou durables. De la même façon que pour les juifs, la manipulation, la criminalisation, de la maladie mentale, relèvent de la jurisprudence de Nuremberg. Il en va de même de la psychiatrisation des conflits civils pour interdire le débat public ou l’accès à la justice de telle ou telle partie.

Des salauds s’imaginent encore qu’ils ont le droit d’accaparer le diagnostic de schizophrénie ou de paranoïa parceque ça les fait jouir ou que ça rend service aux collègues, au pouvoir ou que sais-je.

Ils pensent que la dénomination d’une maladie est une invocation cabalistique qui leur ouvre le droit à toutes les crapuleries tortionnaires en toute impunité.

Mais la maladie de ces gens ne leur appartient pas. Ils n’en disposent pas et leurs titres de médecins ne leur confèrent aucun droit à la forfaiture.

Ils doivent savoir qu’ils n’ont ni le droit d’user de leur titre de médecin pour qualifier une personne indument une personne de malade mental, ni d’user indument d’un nom de maladie, ni de se servir d’un nom de maladie pour intervenir dans une affaire judiciaire, contester la liberté personnel de la personne visée, lui faire retirer ses plaintes ou toute autre action.

Ils ne disposent pas plus d’une personne que le policier n’a le droit de mettre la main dans le slip d’un petit garçon sous prétexte d’y chercher de la drogue.

 Il doit être dit que la manipulation des critères du diagnostic sous prétexte que les diagnostics psychiatriques ne sont contrôlés par personne est un crime non seulement par la forfaiture professionnelle ; mais aussi par l’insulte et le danger que cela représente pour les personnes réellement sujettes à ces maladies.

L’incarcération psychiatrique, outre la torture, la détention, la jouissance sexuelle, les services rendus à faire valoir par les syndicalistes, permet aussi de codifier par le discours médical la constitution de deux espèces d’hommes.

Au travers de la notion de « Théorie du complot » et de sa sanctification médicale, les cadres d’Etat peuvent dire qu’une partie de l’humanité ne peut pas, psychiquement et non plus seulement administrativement, associer, relier, penser, deux événements distincts. Bref, formuler une pensée, une réflexion. Nous ne sommes plus là dans la répression d’hommes par d’autres hommes. Nous sommes déjà dans la fabrication de deux espèces distinctes d’hommes. Comme le 20° siècle nous en donné des exemples.

Ces gens méprisent les handicapés mentaux. Ils estiment qu’ils leurs appartiennent ainsi que leur maladie et les impactes sociétaux de celle-ci. Leurs prédécesseurs hitlériens aussi. Je demande expressément que cet aspect de la criminalité soit nommé par voie de justice.

Cette clarification judiciaire est importante car l’action des agents de l’Etat dans cette affaire repose sur une conception esclavagiste du handicap. Les handicapés, parcequ’ils sont faibles, appartiendraient aux cadres de l’Etat. Comme autrefois les femmes appartenaient aux hommes, à leurs maris notamment. L’usage des qualifications qui nomment leurs handicaps permettrait donc de réduire à l’esclavage, de mettre à disposition d’autrui, ceux qui sont visés par ces opérations magiques.

Les magistrats ont mis en place récemment une jurisprudence pour la qualification pénale de la maltraitance des animaux. Il serait intéressant qu’ils se détachent de l’idéologie des années 30 qui voulaient que les handicapés mentaux et quelques autres ne soient pas aussi bien considérés que les animaux de compagnie. Les chiens ont des droits devant les tribunaux. Les français aussi.

4)- La loi sur la détention psychiatrique

On ne répondra pas à ce que la nouvelle loi sur la consultation des tribunaux au 15° jour d’incarcération psychiatrique règle le problème. Il n’en est rien, bien au contraire. Cette loi laisse le champ libre à la police politique, appelez la comme vous voudrez, dans la mesure où en 15 jours l’équipe de psychiatrie vous détruit pour un minimum de 2 ans. Si vous capitulez immédiatement. En cas de résistance, la destruction cérébrale peut être beaucoup plus longue, voire définitive. Tout est dans le dosage.

D’autre part, cette loi, comme ses dispositions l’indiquent, ne reconnaît pas l’incarcération psychiatrique comme une privation de liberté ordinaire, justiciables des mêmes procédures que toute autre. Elle apparaît comme une dérogation à la souveraineté médicale.

A partir de là, le législateur, en toute connaissance de cause pour certains, par bêtise et vanité pour d’autres, laisse la place à la contestation organisée et progressive, rampante:
- Des organisations corporatistes de la psychiatrie et de tous ceux qui bénéficient de son usage criminel (exemple : la police.) ou simplement éliminatoire.
- Des avocats qui prennent couramment le parti de la partie adverse lorsque leurs clients sont pauvres ou vulnérables. C’est pire en psychiatrie. Ils se retranchent alors derrière l’autorité médicale et l’intégrité policière. Leur client est en accusation dans le bureau de l’avocat. Cette loi qui se présente comme une dérogation au principe premier de la primauté médicale sera utilisée par les avocats pour accompagner les crapuleries sociétales en leur garantissant l’onction du débat contradictoire.

Cette idéologie dérogatoire va mobiliser les courants sociaux qui ont intérêts à la Lettre de cachet psychiatrique.
Par exemple :
a- j’ai assisté à la demande d’une femme de 50 ans de l’incarcération de son mari de 65 ans. C’est lui qui avait l’argent bien sur. Réponse du médecin à son confrère : Moi je refuse, mais elle trouvera.
b- L’incarcération psychiatrique est toujours un moyen de spolier une personne de son appartement en l’accusant de faire tourner les meubles la nuit. Incarcération d’abord, expulsion par le préfet à la sortie. N’importe qui ne peut le faire. Ces gens ont l’air singuliers, ils ne paient pas de mine, ils sont des puissances sociales importantes.

Déjà, les collègues statutaires et syndiqués, les magistrats, sont à l’œuvre pour présenter l’application de cette loi comme une charge. Dans 5 ans, elle aura subit des aménagements. Il n’en restera que la possibilité pour les cadres de négocier avec leurs bourreaux.

Cette loi est la garantie pour les tortionnaires statutaires et syndiqués de pouvoir travailler leurs victimes sans contestations légales possibles. Sur le plan du droit, c’est une régression.

Il n’y aura une garantie judiciaire, une légalité, que lorsque l’incarcération psychiatrique sera traitée sur le même mode judiciaire que l’incarcération pénitentiaire. Pour l’instant, les procédures d’incarcération psychiatriques sont criminelles.

5)- La culpabilité induite

A- Le principe

Le principe de culpabilisation de leurs victimes par les criminels administratifs est fort bien mis en lumière par

le témoignage de deux détenus d’Auschwitz. Elle est au sens freudien du terme un transfert de criminalité.

Le premier témoignage est celui d’un médecin. Dès 1946, deux détenus, un homme et une femme, ont publié chacun une note sur leur détention. Une chaîne de télévision publie un documentaire fondé sur la lecture de ces notes. Le médecin. Il écrit : « Un officier SS disait aux détenus : Celui qui tient plus de 6 mois est une personne malhonnête. En effet, dit le Médecin. Celui qui tient plus de 6 mois ne peut le faire qu’en volant de la nourriture aux autres détenus, et en trichant sur son travail, à leur détriment. ».

Le second témoignage est celui de Mme Simone Veil. A la question d’un journaliste : Avez-vous connu des brutalités particulières telles qu’on les décrit ? Elle répond : Non…J’ai juste reçu une gifle un jour de la part d’un officier SS parceque je lui avais parlé avec insolence. Il avait raison d’ailleurs. Mme Veil dit avoir été effectivement été insolente. Elle ne peut que le constater et donner raison au fonctionnaire. Le médecin ne peut aussi que constater que le fonctionnaire fait un bon constat.

Dans les deux cas, nous voyons à l’œuvre la mécanique par laquelle les fonctionnaires criminels assujettissent leurs victimes à l’évidence de leur culpabilité. Cela nous parait insensé car nous ne connaissons que l’Auschwitz de la victoire. Mais la réalité du camp, comme de toutes les criminalités administratives était que les criminels étaient les détenus, ceux-ci sont toujours qualifiés de criminels, et les honnêtes gens étaient les fonctionnaires.

Cette criminalisation des détenus, des administrés, est indispensable au fonctionnement de la criminalité administrative. Sans elle les fonctionnaires fautifs devraient se considérer comme ce qu’ils sont, des criminels, des sadiques, des pervers.

La référence à Auschwitz n’est pas déplacée. Pour qui a côtoyé les administratifs d’Etat, la référence aux pratiques légendaires du nazisme est une constante de la culture des fonctionnaires. Par exemple, j’ai été torturé à la demande du Préfet au titre suivant : « N’est il pas suspect et étonnant M. Salomone de ne pas avoir de personnes juives dans votre famille avec le nom que vous portez. ». La même administration nous aura posé la question en 1942 (à mon grand-père) et à moi (en 1992). Dans les mêmes termes, avec les mêmes visées d’élimination physique.

B- Les faits du dossier

La terreur que ces ordures veulent susciter par leurs prostitutions fascistes de leurs différents corps de métiers, leurs enlèvements, leurs coups, leurs menaces, est exactement équivalente à la terreur que les gouapes titrées ou non prétendent inspirer aux personnes qu’ils ont violées. Je peux comparer car j’ai été aussi violé par les cadres civils. Leur défense institutionnelle fut la même que celle mise en œuvre pour les fonctionnaires.

Nous devrions vivre dans la honte et la culpabilité d’avoir été violés, détenus, torturés, psychiatrisés. Cette culpabilisation de la victime est un des sujets débattus dans les procédures pour viols et agressions sexuelles. Les sénateurs, dans un récent débat sur les agressions sexuelles nous le disent, la terreur qu’organisent les agresseurs est la principale barrière aux plaintes des victimes. Ce qu’ont fait les fonctionnaires dans cette affaire est aussi un soutien brutal aux sadiques civils. Les victimes les en remercient.

Nous voyons dans cette affaire que lorsque la victime ne se sent pas coupable d’avoir été violée par des abrutis criminels, ceux-ci profitent de leur statut de fonctionnaires pour reporter la culpabilisation à une incrimination psychiatrique. La démarche criminelle est la même. La femme violée reste une salope qui mérite ce qu’elle a eu. Elle l’a bien cherché. Etc. Fonctionnaires ou crapules civils, l’argumentaire des voyous est le même. Il en va de même dans ce dossier. Les fonctionnaires organisent la culpabilisation des victimes, puis des témoins. Cette culpabilisation induite par leur criminalité permet à tous les fonctionnaires de faire semblant d’avoir à s’en occuper au lieu d’instruire la criminalité réelle des dits fonctionnaires.

C’est au nom de cette culpabilité des victimes que celles-ci n’ont pas pu toucher les dommages et intérêts auxquelles la Présidente de la 14° chambre a condamné le seul voyou civil concédé par le parquet et la police judiciaire. Elle a dû faire face à 4 procès identiques organisés par le parquet pour disculper le voyou et culpabiliser les victimes. La crapulerie institutionnelle s’est introduite jusque dans le tribunal. Tous les officiels, policiers, huissiers, procureurs, Baj, avocats des victimes, se sont ligués pour que le voyou jugé ne paie rien. Il n’a toujours rien payé. J’ai été menacé par les policiers et par les avocats des victimes à ce sujet.

Il est significatif que j'aie été qualifié de menteur par tous les bacs+5, avocats compris, qui m'ont parlé. Ou ils me traitent de menteur s'ils peuvent rester dans le déni. Ou ils me menacent s'ils sont devant une preuve officielle. La solidarité militante est totale.

6)- L’ordre des culpabilités

La justice doit restituer l’ordre des culpabilités. C’est important pour les victimes. Ça l’est pour la société. Comment peut-on croire que cette entreprise maffieuse n’est d’aucune conséquence publique ?

7)- L’indemnisation des victimes

J’ai proposé à M. le Ministre d’innover un peu en matière d’indemnisation des victimes. Les fonctionnaires ne paient jamais les dommages et intérêts qu’ils doivent. Cette affaire montre que ce privilège s’étend à leurs complices civils. Par conséquent, j’ai proposé de dissocier l’indemnisation des jugements particuliers et d’en rendre le coût nul pour les parties et l’Etat.

8)- L’honnêteté des cadres

Comme le soulignent, au Sénat, tous les procureurs et sénateurs lors de l’audition de M. Gelly, procureur de la République à Nîmes, la question essentielle du fonctionnement de la justice, et au-delà des institutions de l’Etat est celle des l’honnêteté, de l’intégrité, des agents de l’Etat. La malhonnêteté des cadres d’ordre public, ici patente, est une des causes majeures des troubles dans le monde. Ce dossier montre qu’il en va de même en France. Le refus de l’examiner, de l’analyser, de la connaître tout simplement, ne peut que porter un préjudice majeur à la société française. Vous savez ce qu’il en est. Quoi qu’il en soit, je demande l’examen judiciaire de mes plaintes.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Mesdames Messieurs, mes salutations distinguées,

Marc SALOMONE

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