lundi, octobre 17, 2011

cour de cassation, faux, vers Premier Ministre

Marc Salomone
d.50@gmx.fr


Paris, le lundi 10 octobre 2011




François FILLON
Premier Ministre

Hôtel de Matignon
57, rue de Varenne
75700 Paris




Objet : Criminalité officielle et création des « en bas »




Monsieur le Premier Ministre


Vous êtes l’auteur d’une loi sur les retraites qui aligne tous les systèmes de retraites sur la même durée de cotisation. Je suppose donc que vous avez une certaine connaissance de la notion de l’universalité du droit et que vous êtes susceptible de concevoir son respect. C’est pourquoi je vous écris.

Ce dont je vous entretiens ne peut exister que parceque les réseaux de fonctionnaires d’Etat ou d’autorité mettent en œuvre dans leur fonctionnement une distinction entre les personnes qui sont « en bas » et les autres. Ça se dit à un moment, parcequ’il faut bien que les choses se disent. Et ça s’est dit par ces mots, par un cadre de la fonction publique dans l’exercice de ses fonctions et de sa criminalité. Mais surtout, c’est cette distinction entre deux catégories juridiques de français qui organisent de façon notable l’action des fonctionnaires, singulièrement ceux d’Etat ou d’autorité. Au moins en ce qui concerne les personnes dites par eux « en bas ». Une version plus courante est l’hypertrophie de la distinction des « importants » et « pas importants ». C’est valable pour les dossiers comme pour les humains. Ces distinctions cessent de désigner des priorités de travail pour servir à l’organisation du crime. Par glissement successifs, le racisme esclavagiste devient un principe créateur de droit et de légalité maffieux au sein des procédures officielles.

La fonction publique est un des socles de notre modernité et de notre développement. Il s’installe en son sein une criminalité massive de réseaux de collègues. A la différence d’Al Capone, ils n’ont pas besoin de corrompre les juges. Ils sont les juges.
Normalement, ça passe tout seul. Les personnes vulnérables sont spoliées, violées, battues, prostituées, martyrisées, détruites, par les voyous soutenus par les OPJ. Ceux-ci sont allés jusqu’à se déplacer au domicile des victimes pour conseiller aux voyous de mettre le compteur EDF à leur nom pour s’emparer de l’appartement. Il a fallu que M. Roussely, PDG d’EDF intervienne, en personne, par deux fois pour que le compteur soit rétablit au nom des locataires légitimes. Le propriétaire étant l’Etat, le Préfet (logements réquisitionnés loi 1995). La police le sait et trahit.

Peu importe, les victimes disparaissent et meurent un peu plus loin, un peu plus tard. Au besoin, elles servent de viande judiciaire et carcérale en lieu et place des voyous. C’est ce qui se dessinait dans cette affaire. Fin de l’histoire. Les voyous ont gagné un lieu d’où ils peuvent rayonner. C’est une autre définition d’un système maffieux.

Sauf qu’il y a un emmerdeur qui interpelle les pouvoirs publics sur l’illégalité de cette politique maffieuse. Alors, c’est le déchaînement du viol, de la torture, de la menace. Le procureur de la République s’implique directement dans le crime. En meute, les cadres d’Etat partent à la chasse à l’intrus. Comme pour toute association criminelle, il faut éliminer le témoin gênant.

Puis, le cas particulier ayant été dispersé, les mêmes jouent la carte de l’oubli. Ça tombe bien, l’emmerdeur est pauvre. Les pauvres sont justement des gens « en bas ». Ils n’ont pas accès à la justice.

Ce refus d’accès à la justice, au moins dès que des fonctionnaires sont en cause, est systématique. Par exemple : un guichetier des postes est susceptible de m’avoir volé dans mon portefeuille les 2100F de mon RMI. En abrégé, il y aura : entente entre la directrice de la poste et la directrice du service sécurité, sise en un autre lieu, pour falsifier la cassette de sécurité. Faux en écriture public du Commandant de police, aux fins de tromper le juge d’instruction. Acceptation de la tromperie par le juge d’instruction. Reconnaissance de cette tromperie. Refus d’enquête. Envoie par la Cour d’Appel de la convocation à une fausse adresse et à un avocat qui n’existe pas. Réponse orale du greffier de la Cour de Cassation que celle-ci ne m’a pas répondu car elle estime ne pas avoir à me communiquer sa réponse négative. Ça c’est le visible. L’invisible c’est le nécessaire soutient des syndicats et des supérieurs à ces opérations. Je n’évoque pas là une faute professionnelle camouflée. Il s’agit bien de délinquance couverte par les services de l’Etat. Cette solidarité outre la distinction hypertrophiée : administratifs-administrés, repose aussi sur la distinction : « en bas » et autres. Un statutaire syndiqué à spolié un Rmiste ? Où est le problème ? Pourquoi ce dernier la ramène t’il ?

Il s’est donc mis en place une action illégale, criminelle dans sa forme même, conduite par les services de l’Etat chargés de faire respecter la légalité, de l’incarner, voire de la définir.

Le Premier Ministre peut il sérieusement dire que la criminalité des policiers et des magistrats ne le concerne pas ? Tout repose sur cette disqualification des victimes. Elles sont « en bas », ou « sans importance ». Il se crée là une légalité maffieuse de fait, une jurisprudence corporative et subversive. Elle est acceptée au motif de la dérision de ses victimes. Comme en Sicile.

Un exemple :
Les gens « importants » : Un commissaire de police est inculpé et incarcéré. Il aurait détourné 10kg de drogue pour payer des « indics ».
Les gens « en bas ». Un chef de la police judiciaire fouille un adolescent en compagnie de sa copine, dans un commissariat. Il trouve une barrette de H. Il la coupe en deux, en garde la moitié pour lui, il rend l’autre moitié au jeune : « Tu connais la règle ! ». Ce qui veut dire que ça se passe constamment : Soit, le vol aggravé d’un bien privé, la saisie à des fins particulière d’une dose de drogue. Soit, pour les jeunes, s’ils s’opposent au crime : le viol, en public, la GAV, la comparution, l’emprisonnement, c'est-à-dire encore le viol entre autre. Etre complice ou être détruit.
Qui peut dire aujourd’hui que la maîtrise hasardeuse par un grand flic de ses relations avec le milieu est plus grave pour la paix civile que la corruption de « règle » des petits chefs de la police judiciaire dans leurs rapports avec la population? Dans deux ordres de réalités différentes, le contrôle du trafic et le contrôle des masses, ces deux fautes ont des conséquences de même importance pour l’ordre public.

Qu’est-ce qui est le plus dangereux pour l’Etat ? Le fonctionnaire qui roule en Rolls prêtée par un voyou à des fins de corruption, ou celui qui pique une demi-barrette à chaque arrestation organisée à ces fins ? Le premier est balayé au premier coup de torchon. Le second mobilise autour de lui toute la fonction publique, tout le mouvement syndical, associatif, les partis politiques.

Les fonctionnaires concernés ont des raisons d’entretenir cette distinction entre deux catégories de français. Elle leur permet de s’opposer à une forme de corruption maffieuse voyante rejetée par l’opinion publique, celle d’une minorité de fonctionnaires, pour en développer une autre, discrète, proche des gens, adaptée au cas par cas, soutenue par les syndicats, les élus, les partis.

Qui paralyse l’Etat ? Pourquoi est-ce que de nos jours, hors du grand gangstérisme dont s’occupait le commissaire visé, les simples « petites frappes » organisent des quartiers, font le coup de feu contre la police, mènent des actes de guerre contre les autorités, y compris à Paris ? Cela repose d’abord sur la corruption impunie du maillage des fonctionnaires d’autorité.

Toute la justification des violences et illégalités policières repose sur le fait qu’au bout du compte, la police, la loi, restent maîtresses du terrain de l’ordre public ; force reste à la loi. La police commande, la délinquance obéit. Peu importe les dégâts collatéraux. C’est la ritournelle syndicale.

C’est justement de ça aussi dont il est question aujourd’hui. Il est visible que nous sommes dans une phase de transition où cette domination n’est plus exclusive mais négociée.

Que la question se pose, l’affaire Neyret le prouve. La direction de la police reconnaît qu’une pénétration maffieuse de l’Etat est possible. Elle la combat et dit la maîtriser dans la question du grand banditisme. Mais nous voyons que cela est possible, ça peut aujourd’hui se dire et se discuter. Le Directeur de la police peut nommer publiquement une faute présumée et agir en conséquence.

Par contre, en ce qui concerne la corruption massive de la fonction publique par les cadres subalternes soutenus par les hiérarchies au nom de la fabrication d’un « en bas », de la mise en œuvre d’une politique de division nationale, il n’y a aucune dénomination des faits. Au contraire, magistrats, préfets, hiérarchies, couvrent cette délinquance de collègues, ces alliances maffieuses syndicales, ces associations de malfaiteurs statutaires. Ils le font par le détour de cette distinction des « en bas » et des « importants ». La division, dont tous les médias signalent l’aggravation constante, des « administratifs » et « administrés » en est une conséquence subordonnée.

« Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde » nous dit Camus. Là, nous sommes carrément dans l’industrialisation du faux en écritures publiques fondant le mensonge public comme « règle ». Le vieux sage de la montagne dit : Le poisson pourrit par la tête.

Je ne demande pas au Premier Ministre de se substituer aux magistrats. Je lui demande d’obliger ceux-ci à regarder leur criminalité en face quand elle a lieu. Ils doivent instruire. Ils ne le feront pas tous seuls. Comme tous les délinquants, ils chient dans leur froc à l’idée d’avoir des comptes à rendre à la justice, au Peuple français. Ils sont prêts à tout. J’ai déjà été torturé à la demande du procureur de la République et menacé de mort par le commissaire principal. La Cour de Cassation n’hésite pas à produire des faux dans un Arrêt.

Les faits de procédure :
Je défends une famille vulnérable contre des voyous. La police judiciaire locale soutient ceux-ci, sous couvert du procureur de la République, et pour finir me viol pour terroriser le mari et l’obliger à donner les clés de sa maison au chef de la police judiciaire, afin que celui-ci les donne au représentant des voyous.
J’écris à M. le procureur de la République pour dénoncer cette association de malfaiteurs entre policiers et voyous visant à spolier une famille de personnes vulnérables et handicapée mentales. Il me fait enlever, séquestrer, torturer, jusqu’à ce que je retire mes plaintes.
Je suis pauvre, toutes mes plaintes sont rejetées sous ce prétexte discriminatoire condamné par le conseil constitutionnel (Décision n° 2003-484 DC du 20 novembre 2003, Loi relative à la maîtrise de l'immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité, Art. 7)
Mais les références juridiques, les magistrats, les fonctionnaires d’autorité, n’en ont que faire à partir du moment où il s’agit de pauvres.
Je vais en Cour de Cassation, le Président et le procureur général, me répondent par un faux en écriture publique.
Je porte plainte pour ce faux. Le procureur de la République, actuel procureur général de la Cour de Cassation, ne me répond pas.
Je m’adresse au Ministre de la justice pour qu’il oblige le procureur de la République à prendre en compte ma plainte visant la Cour de Cassation. Il me fait le coup de la séparation des pouvoirs. Je lui rappelle qu’elle n’existe pas en ce qui concerne le procureur de la République, que le Préfet s’assoie dessus. Il ne me répond plus.

Ils ne veulent pas traiter de cette question car ils s’estiment au dessus des lois dès qu’il s’agit de ce qu’ils appellent les gens « en bas ».

On multiplie les rapports au sujet de la présence de la République dans les banlieues. Le dernier en date est celui de M. Kepel, professeur à Sciences Po. Il faudrait peut être commencer par réfléchir à la présence de la République dans ses propres murs et palais.

A ce sujet, ces réflexions :

a- Les magistrats ne se gênent pas pour faire de la politique.
Les médias nous apprennent que M. Flosse a été condamné à 4 ans de prison fermes. M. Chirac est devant un tribunal, même s’il est dispensé de présence. Le juge Van Ruymbeke remonte des filières qui visent expressément M. Sarkozy et M. Balladur. Je ne juge pas de ces actions. Je constate qu’elles n’ont pas de parallèle avec les fonctionnaires.

M. Neyret, policier, est mis en examen et suspendu de ses fonctions. Certes. Mais il s’agit d’une procédure interne à l’administration. Bonne ou mauvaise, peu importe, elle ne répond pas à l’accusation d’un citoyen.

D’un coté, les fonctionnaires d’Etat ne peuvent déroger à un train de vie commun. Par contre, ils peuvent agresser la population. L’air de rien, sous prétexte de ne s’occuper que des grandes affaires, des « affaires importantes », les collègues mettent sous le tapis leur propre criminalité.

J’accuse des agents de l’Etat d’avoir créé une association de malfaiteurs entre eux et des voyous civils. Oui, mais voilà. Les statutaires syndiqués peuvent traiter cette criminalité, qui est la leur, celle de leurs castes, par la dérision, la disqualification sociale du plaignant. Il leur suffit de dire : « Ancien Sdf », « handicapés mentaux », « personnes sous tutelles » pour clore un dossier. Le crime n’en est pas moins là.

Je demande que cesse cette crapulerie féodale. Elle n’est nullement circonstancielle
b- Les magistrats ne peuvent continuellement se réclamer d’une autorité morale et d’une « indépendance judiciaire » hypertrophiée qu’ils bafouent chaque fois que ça les intéresse. Dans cette affaire, nous avons servi d’instrument de la politique administrative d’installation des voyous dans la vie publique, et de bétail de négociation entre les magistrats et les policiers. Est-ce que tout le personnel d’Etat jouit de participer au viol d’un homme, à la torture, à la forfaiture ?

200 ans après la Révolution, 70 ans après la Libération, 50 ans après la fin des colonies, il faut encore rappeler à ces statutaires syndiqués que les pauvres ne sont pas des torches-culs, des excitants sexuels, des gommes à mâcher.

c- Depuis un an, j’essaie de faire instruire un faux en écriture publique de la part de deux magistrats de la Cour de Cassation. Ils ont rang de Président et Procureur général. Ces faux ont eu pour fonction de couvrir une activité criminelle fournie menée par des fonctionnaires, dont le procureur de la République à Paris, visant à utiliser une famille composée de personnes faibles, vulnérables, handicapées. Cette association de malfaiteurs entre fonctionnaires et voyous a fonctionné depuis la conception du crime jusqu’à la solidarité collective pour permettre au seul voyou condamné de ne pas payer les dommages et intérêts dus.

Le procureur de la République de Paris s’est allié, expressément, à la police judiciaire pour violer, enlever, séquestrer, torturer, le gêneur, jusqu’à ce qu’il retire ses plaintes. Racisme anti-blanc, homophobie, sexisme anti-homme, haine des pauvres, racisme envers les malades mentaux, j’ai eu droit à un florilège criminel. On peut se débraguetter, le pauvre type ne pourra jamais en demander raison. Comme le disait un officier des camps nazis à un déporté : « Vous pensez que vous allez tout raconter. Personne ne vous croira. »

A tous les étages de l’action, le faux en écriture publique est le fil conducteur de l’action publique.

Allez-vous être complice ?

Quizz :
Cochez la bonne case.
A- Qui a dit :
a- « Tu es entre nos mains. Nous pouvons te tuer, te laisser n’importe où. Personne n’en saura rien. »
b- « Cette fois ci, c’est une simple visite médicale. La prochaine fois ce sera beaucoup plus grave. ».
Réponse :
1- La police du Hamas à un habitant de Gaza.
2- Le commissaire principal du 17° art.

B- Qui a dit devant un public d’hommes et de femmes :
a- « Enlève ta culotte ! Je te dis d’enlever ta culotte »
b- « Enlève ton slip ! Je te dis d’enlever ton slip ! ».
Réponse :
1- Un soldat allemand à une femme juive du ghetto de Varsovie pour qu’elle lave le sol avec sa culotte.
2- Le chef de la police judiciaire français du 11° art., pour terroriser une victime et lui faire donner les clés de son appartement afin que le chef de la police judiciaire les donne lui-même aux voyous qui veulent spolier la famille avec le soutien de la police judiciaire.

La bonne réponse vous donne le droit de demander que les auteurs des faits s’expliquent devant un magistrat.
Monsieur le Premier Ministre,

Je suis agent de nettoyage. Je gagne 1100e /mois. Malheureusement, je suis blanc et je nettoie des bureaux pas des chambres d’hôtels de luxe. Mon combat n’est pas porteur. Ce n’est pas un politique qui m’a violé. Ce sont des collègues statutaires et syndiqués naturellement protégés par leurs collègues de la magistrature, de la médecine, et même du barreau. Lequel est systématiquement dégueulasse, dans l’illégalité, avec les pauvres.

Comme j’ai besoin d’argent pour terminer chaque mois, je peux, contre rétribution, faire l’éloge du dévouement des avocats, des juges, des fonctionnaires, de leur professionnalisme exemplaire. Là, je me contente de dire gratuitement la vérité : ils ont été des salauds, des lâches, des traitres.

Je connais bien le rôle du viol pour les réseaux de cadres. J’ai déjà été violé par des propriétaires en 1987. Enlevé et torturé pour me faire taire, par les fonctionnaires. Le motif ? « N’est-il pas étonnant et suspect que vous n’ayez pas de religion juive dans votre famille avec le nom que vous portez ? ». Validé par le Préfet, en présence des représentants syndicaux notamment de SUD et de la CGT. Je suis d’une famille communiste. Mais je ne suis pas complice des ordures fascistes d’où qu’elles viennent.

Le viol est un mode courant d’expression lorsqu’il s’agit d’assigner une personne à une place. Siégeant devant tous les inspecteurs et la Cheffe faisant tapisserie, un Capitaine de police, noir, est délégué à ce titre, par ses collègues blancs, pour me faire la peau. Ils l’ont lâché trois fois vers moi, comme on lâche un chien, pour pouvoir m’accuser de rébellion raciste. Il m’a dit, alors que j’étais joue contre terre, genoux sous le ventre, tenu par deux collègues : « vous êtes à votre place, M. Salomone, en bas ! ». Ce qui est une expression esclavagiste dans l’exercice des fonctions d’un fonctionnaire d’autorité. Une violation du principe d’égalité en droit des citoyens. Est-ce que cette violation du droit est acceptée concernant certaines catégories de citoyens ? Je subis aujourd’hui les contre coups brutaux des sauts des collègues sur ma colonne vertébrale. Je vous prie de bien vouloir transmettre mes remerciements à tous les syndicalistes que vous rencontrez.

Le viol sert à ça : distinguer publiquement deux catégories de citoyens. Il est systématiquement couvert par les magistrats, les psychiatres, les avocats.

Dans le premier viol, mon avocat s’est entendu avec la police judiciaire, le parquet, le Président du TGI, le bâtonnier de Grasse, pour produire un faux visant à me faire perdre tous mes droits civiques par déclaration de folie. J’ai dû m’évader de nuit de la Côte d’Azur. Mon père en a abrégé sa vie. J’ai vécu 5 ans Sdf. Le jour où j’ai appelé le directeur des Affaires criminelles et des grâces à Paris : « Ha, c’est vous ! ». Puis ils ont appris que j’étais Sdf: plus rien. Toute ma famille s’en est retrouvée durement éprouvée, voire détruite.

Dans cette seconde affaire, à Paris, les avocates des victimes, personnes vulnérables et handicapées mentales, se sont aussi entendues avec le parquet, la police, pour faire acquitter le voyou, sur la base d’une pratique massive de la forfaiture. Il y a eu entente entre le parquet, l’huissier, le Baj, les avocats, la police, pour empêcher les victimes de se porter en justice pour contraindre le seul voyou condamné à payer les dommages et intérêts dus.

La forfaiture des représentants de l’Etat est systématique envers les pauvres, les faibles. On peut y aller, c’est du pauvre, du bétail, de la merde. J’entends encore le rire de la journaliste du Monde : « Ha non, M. Salomone, pas ça ! Nous ne sommes pas au Mexique ».

Il va de soi que l’aide juridictionnelle ne fonctionne pas dans ce cas. C’est d’ailleurs l’occasion d’un jeu de forfaiture entre les magistrats et le Bureau de l’Aide juridictionnelle pour se faire le cave, ou l’handicapée mentale. L’empêcher d’aller au tribunal réclamer son dû.

J’ai porté plainte auprès du procureur de la République. Je vous demande de rappeler au procureur de la République, et au BAJ, que la justice est la même pour tous. Il doit instruire cette plainte.

Je sais que ces gens nous considèrent comme moins que leurs chiens. Pour eux nous sommes des sous-hommes. Jamais ils ne condamneront leurs collègues.

Mais c’est un devoir civique autant qu’un droit personnel que de tout faire pour faire juger ces criminels. Partout dans le monde, des victimes, comme les « folles de la Place de Mai », tentent d’obtenir justice à l’égard des crimes des personnels d’Etat. Sans eux, les statutaires syndiqués nous feraient vivre dans le fascisme et l’arriération la plus bestiale.

Cette affaire n’existerait pas si les victimes potentielles n’avaient pas été des personnes vulnérables et handicapées mentales.

Le premier objet de cette affaire est de constituer une base, un lieu, pour l’installation civile des voyous. Pour les fonctionnaires, cette affaire n’est pas « importante ». Pour eux, il est normal que les faibles servent de bestiaux, d’ingrédients, pour leurs manœuvres politiques.

C’est à une authentique alliance de la voyouterie civile et de la fonction d’Etat que nous avons assisté. Ce qui s’appelle la constitution d’un mouvement maffieux.

Que faut-il pour qu’un responsable français s’intéresse à un crime ? Les américains ne vont tout de même pas débarquer tous les jours !

On m’oppose la Constitution. La fameuse « séparation des pouvoirs ». Elle n’est opposable que dans un sens. Les fonctionnaires peuvent la violer en permanence.
Mais, soit, parlons-en.
Art. 20 : « Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée… »
Art. 21 : « Le Premier Ministre dirige l’action du gouvernement. Il assure l’exécution des lois… ».

Question sur la « séparation des pouvoirs » :
La « politique de la Nation » s’associe t’elle à la forfaiture, la torture, l’association de malfaiteurs organisée par le procureur de la République, la constitution de réseaux maffieux ?
Le gouvernement accepte t’il que les fonctionnaires distinguent, dans l’exercice de leurs fonctions, deux catégories de citoyens : les « en bas » et les autres ?
Lorsque les magistrats, les fonctionnaires d’autorité, commettent des faux, organisent le viol, la torture, la persécution, la spoliation, des familles vulnérables, utilisent leurs fonctions comme lieu d’exercice, de continuité, d’impunité du crime, le Premier Ministre n’a t’il rien d’autre à dire que de laisser faire ? Qui dirigent ? Les voyous ou les représentants du Peuple ?

Je n’ai pas pu être reçu ni par le député socialiste de ma circonscription, ni par le sénateur, socialiste. Un attaché parlementaire m’a dit : « Ce que vous dites est faux. J’ai déjeuné hier avec le commissaire de police principal. Ce n’est pas un homme à faire des choses pareilles. ». Fermez le ban.


Je vous demande une audience aux fins de savoir si le gouvernement reconnaît la distinction de deux types de français : ceux d’en bas, et les autres. C’est sur la mise en œuvre de cette distinction que repose toute cette affaire. Si l’action judiciaire ne vous concerne pas, le respect des principes constitutionnels par contre est de votre ressort.

Nous demandons la reconnaissance de la criminalité des faits et l’indemnisation des tords portés. Ce n’est pas un problème financier. Il est possible d’indemniser les victimes sans que ça coûte un euro à l’Etat, ni à personne.

C’est une affaire de droit et de politique, donc de gouvernement. Tant que nous ne sommes pas reconnus comme des personnes à part entière par nos agresseurs, détenteurs de fait de l’autorité judiciaire, nous n’arriverons à rien. Tant que le procureur de la République, au nom de tous les collègues, nous pense « en bas » et non « libres et égaux en droit », il refusera de prononcer un mot de droit. C’était le même problème pour les noirs d’Afrique du sud du temps de l’apartheid. Etc.

Cette considération archaïque et imbécile de l’existence de populations de qualités constitutionnelles, juridiques, distinctes, une forme aseptisée de l’apartheid, n’est pas, comme tente de le faire croire les syndicalistes, un dispositif qui permet de tenir certaines populations à distance d’un centre qui organiserait la population civilisée, supérieure.

La division nationale détruit toute la société. La vie en vase clos des réseaux de cadres est une donnée décisive de toutes les crises actuelles des pays démocratiques. Crises du secteur bancaire, crise de la dette d’Etat, crise de démocratie en UE, etc. Que faut il pour que des cadres réfléchissent honnêtement?

C’est pourquoi, je vous prie, Monsieur le Premier Ministre de faire savoir aux responsables de la magistrature, aux administratifs, que :
1- Leur mépris féodal pour nos personnes ne les dispense en rien de travailler loyalement. Ce qui n’est pas le cas dans cette affaire.
2- L’identification de leurs intérêts de castes à l’intérêt public est une forfaiture contraire aux intérêts de l’ordre public et dommageable à celui-ci.
3- Les victimes ont droit à la reconnaissance judiciaire des faits et à une indemnisation à la hauteur du préjudice subit. Elles se soucient, elles, de ne rien coûter au contribuable, en ces temps de crise.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE


PS : Les documents ci-joints
1- La plainte du 8 juin 2010
2- Conseil Constitutionnel : Décision n° 2003-484 DC du 20 novembre 2003
3- La lettre à la Garde des sceaux du 8 juillet 2010
4- La réponse du 2 aout 2010
5- La lettre aux magistrats du 28 juillet 2011
6- La lettre au Garde des sceaux du 1er septembre 2011
7- La réponse du Garde des sceaux du 6 septembre 2011
5- La réponse au Garde des sceaux du 26 septembre 2011

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