vendredi, juin 29, 2007

affaire sarkozy: convocation à la police, bdre

Compte rendu de l’audition à la BDRE le 22.06.07

J’ai été convoqué et reçu à la BDRE, le 22 juin 2007, à 13h30, pour y être entendu à la demande, datée du 23 mai, du procureur de la République.

Le commandant Denevers à conduit l’audition.
Je la recompose de mémoire :

La présentation.
L’impossibilité de la plainte avec constitution de partie civile. Le dépôt le 26 mars 2007. Vu l’avis du Doyen des juges d’instruction, du Bureau d’Aide juridictionnelle, de l’avocate consultée. Le retrait, le 14 juin 2007. Le motif en est que Marc Salomone ne subit pas de tord direct et personnel.
Le but de la plainte avec CPC était de toute façon d’obtenir l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les faits alléguées divulgués par le Canard Enchaîné.
L’argument de la demande est fondé exclusivement sur les articles du canard enchaîné, du 28.02/ 07.03/ 14.03/ 21.03 /28.03.
Marc Salomone dépose une demande d’Enquête préliminaire pour obtenir que la justice examine les faits. S’ils ne le sont pas, plus aucun réseau de cadre ne voudra plus être jugé pour ses actes. La question est alors de savoir s’il faut être un handicapé mental pour répondre de ses actes devant la justice. 30% des détenus sont des handicapés mentaux.
Cette demande n’est donc pas une plainte. Mais ce texte est ce dont la justice à besoin pour agir.
Marc Salomone agit à titre citoyen.
Les faits :
L’appartement revendu par M. Sarkozy le 6 novembre 2006 est le produit d’une opération frauduleuse commencée le 4 avril 1997. La revente est donc elle-même entachée d’illégalité.
La décision du 4 avril 97 de vendre au promoteur groupe Lasserre le terrain pour construire un troisième immeuble à 8000F.HT/M2 au lieu de 10.000F.HT/M2 pour les deux premiers est le cœur du dispositif d’illégalité.
Tout se joue sur une manipulation des « droits à construire ».
La décision fait passer 775.000E dans les caisses du promoteur. Ensuite, celui-ci fait passer 300.000E au bénéfice de M. Sarkozy.
C’est une opération d’enrichissement personnel.
M. Sarkozy pilote toute l’opération, il préside toutes les réunions de la SEM92, organisme dirigeant de la ZAC constituée en 1990, par M. Sarkozy.
Pour le détail des fautes commises je ne puis que demander le report au journal.
M. Sarkozy utilise la violence à l’égard du promoteur pour encaisser sa part. Il le fait en utilisant ses titres d’Etat, notamment dans la lettre du 15 janvier 1998. Il se sert de ses titres de : Ancien ministre, député Maire de Neuilly, pour faire payer au promoteur une somme qu’il doit lui-même.
Cette lettre est une faute en soi qui doit être examinée.
Les subventions de 100M F aux promoteurs de l’île de la Jatte exclusive de la construction de logement social sont une violation de la loi SRU.
Les faits allégués sont à rapprocher de l’affaire Gaubert instruite par le parquet de Nanterre. L’Inspection générale des finances a relevé des cadeaux : « dont les montants sont tels qu’il n’est pas possible d’exclure que leur motivation ait pu être d’influencer les jugements. ».
Ceci peut expliquer que les comptes de la ZAC de l’île de la Jatte n’aient jamais été déposés.
La direction municipale de Neuilly baigne dans une criminalité continue.
Le seul but de cette demande d’ouverture d’enquête préliminaire est d’obtenir que les faits allégués soient examinés. Je m’en remets à la décision de M. le procureur de la République.
Marc Salomone précise que s’il ne s’était agit que d’usages abusifs du pouvoir tel des emplois fictifs, il ne s’en serait pas occupé. Il demande une enquête car il y a là une véritable affaire criminelle.
Marc Salomone n’a jamais déposé de plainte citoyenne.
Marc Salomone

Le Chef du BDRE fait une entrée intempestive et demande au commandant Denevers d’ajouter que Marc Salomone à prévenu la presse de sa présence à la BDRE.
Dans quel but ? Je l’ignore.

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