jeudi, avril 12, 2007

Réponse au Monde

Le lundi 9 avril 2007

Objet : Courriers interactif du Monde

Monsieur

La discussion des abonnés du monde.fr m’amène à apporter au public ces précisions.

M. Davert publie, le 6.4, un article sur la plainte portée par Marc Salomone contre X, dans l’affaire concernant M. Sarkozy, soulevée par Le Canard Enchaîné. Cet article campe le personnage qu’est l’unique plaignant de cette affaire. Il est singulier. Ancien Sdf, laveur de parquet, autodidacte du droit, inconscient de l’adversité. Il a par exemple le culot de demander à l’Etat de lui payer l’attaque contre un ancien Ministre d’Etat. Tout est exact, mais l’œuvre appartient au journaliste et à lui seul. C’est la médiation par laquelle le journaliste informe le public du dépôt d’une plainte contre l’un des deux principaux candidats à la Présidence de la République. Laissons lui en le crédit. La qualité, c’est que Le Monde rend compte de ce personne ne veut parler. Le défaut, c’est que ce point de vue particulier brouille légèrement celui de M. Salomone. Un abonné révèle que M. Salomone est président d’une association, et qu’il ment donc. C’est vrai qu’il est membre de l’association « Club parité 2007 », devenue depuis : « Club parité de droit ». Mais il en est le seul membre depuis 2004. Par contre cette réflexion constitutionnelle éclaire directement la démarche de M. Salomone dans l’affaire de Neuilly. La faiblesse de l’article est de présenter celle-ci comme une affaire de ristourne sur un prix d’achat et d’équipement de logement. Si M. Salomone s’occupe de cette affaire c’est qu’elle est toute autre. Le Canard enchaîné à mis au jour un pacte de corruption. Trois hauts fonctionnaires de Bruxelles viennent d’être mis en prison préventive pour « association de malfaiteurs » pour des faits identiques. Cette démarche juridique est en effet exclusive de toute démarche de camp politique. Lorsque M. Salomone dit que les magistrats sont devant une décision politique, il s’agit de faire fonctionner le droit. Rien d’autre. Il est faux que le Doyen des juges d’instruction ne soit pas, avec le procureur de la République, en mesure d’ouvrir une action contre des faits avérés de pacte de corruption. Ce serait un problème d’ampleur constitutionnelle que les magistrats laissent sciemment passer l’élection pour permettre à un homme suspect de telle criminalité d’atteindre l’immunité.

Les amis de M. Sarkozy feraient fausse route en pensant que la démarche de M. Salomone est politique. Elle est juridique. Il n’a pas « précisé » voter pour Mme Royal. Le vote est secret et sa révélation relève de l’intime. Il en a donné l’information au titre de la connaissance du personnage. Comme il a dit qu’il avait eu son premier logement par des élus de droite. M. Salomone a déposé le 6, une demande d’Enquête préliminaire. Il va répondre à la demande de réponse de M. le Doyen sur la base du droit et de l’ordre public.

Le droit surprend les français. Nos amis européens ne comprendront pas longtemps que les français veuillent s’en passer.

Tout se dont les magistrats disposent se retrouvent sur : http://madic50.blogspot.com/

Marc Salomone

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