lundi, février 27, 2006

gestion d'un crime

Dans une affaire récente d'enlèvement d'enfant, concernant un pédophile solitaire, les policiers avaient expliqué aux parents que la publication d'un portrait robot du criminel allait contribuer à lui faire perdre pied, et à relacher l'enfant.
Dans l'affaire du jeune juif enlevé, certainement par un groupe, les policiers ont expliqué qu'il fallait taire toute information publique.
Ainsi, le portrait robot de la femme entraineuse, établit à partir de témoignages de personnes déjà enlevées, n'a été publié qu'après le constat de la mort de la victime. Pour ne pas déstabiliser le groupe.
Autrement dit, au terme d'un raisonnement qui s'avère imbécile, opposé aux règles de l'intelligence, les policiers ont laissé aux voyous la totale maitrise du processus d'enlèvement.
Ensuite, chacun connaît la volonté délibérée des policiers à avaliser la thèse préétablie de l'absence de racisme dans l'enlèvement, la mise en place de l'opposition du crime raciste au crime crapuleux.
Le compromis établit pour tromper l'opinion d'un crime crapuleux qui aurait fini et crime raciste ne fait que reconduire la première opposition.
Il s'agit de nier tout lien des religions à la criminalité. Or, ces liens sont parfaitement établit dans les banlieues. Ce constat conduit à prendre en compte le caractère politique de cette criminalité, et de l'action de la police.

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