mardi, novembre 08, 2016

08.11.16; batonnier, sicard, justice, Pouvoir exécutif, politique, police, budget,



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Paris, le mardi 8 novembre 2016


Copie à :
Président de la République
Premier Ministre
Garde des Sceaux
Présidents du Parlement
Présidents des groupes parlementaires
Premier Président de la Cour de Cassation
Président de la Cour d’Appel
Procureur général
Président du TGI
Procureur de la République
M° Joxe

Syndicat de la magistrature
Union syndical des magistrats
Syndicat des commissaires de police
Mme Simonnot, journaliste




Monsieur le Bâtonnier,
Maitre Sicard,

En zappant, je vois l’interview du Bâtonnier de Paris, M° Sicard, vous-même, sur la chaine TV5 Monde, émission 64’’.

Le fin mot de votre démonstration est qu’il faut des sous pour la justice, plus de sous, exclusivement des sous.

Les magistrats sont extraordinaires, les greffiers se sacrifient, les policiers sont au dessus de tout éloge, même avec la modestie qui sied aux personnes de goût, les avocats sont hors du commun.

C’est inadmissible.

A l’heure ou la criminalité des agents de l’Etat, des juristes en l’espèce, a des conséquences politiques et sociales déterminantes, l’exposition de cette suffisance est devenue intolérable.

1)- Affaires singulières
Je ne fais ici qu’évoquer quelques faits ordinaires concernant des personnes singulières.

1- Les juges
a- Sauf à être complice d’une criminalité d’Etat qui ne semble pas gêner les juristes qui la pratiquent ; on ne peut pas laisser passer l’idée que l’incarcération des malades mentaux serait une conséquence de la faiblesse budgétaire de la justice. Il s’agit d’une criminalité relevant de la jurisprudence de Nuremberg et concernant 30% des détenus.

b- La solidarité des juristes, magistrats et avocats, des officiers de police judiciaires (OPJ), des psychiatres d’Etat, avec les violeurs, à partir du moment où il y a une différence de rapport social ou administratif au détriment de la personne violée, n’est pas une question de budget.

c- Le recours systématique à l’enlèvement et à la torture, psychiatrique, pour obtenir le retrait des plaintes pour viol ne vient pas des carences budgétaires.

d- De même, la solidarité systématique, acharnée, continue, des magistrats, des avocats des victimes, des OPJ, avec les voyous, dès qu’il s’agit de malades mentaux ou de personnes vulnérables.

e- Le recours systématique aux faux en écritures publiques ne découle pas d’un manque de secrétaires.

f- La haine sordide des employés du greffe, à Paris : porte 16, à l’égard des pauvres et personnes vulnérables en danger, ne dépend pas du nombre de stylos.  

f- J’ai vu un juge d’instruction faire pleurer une malade mentale en lui affirmant qu’il ne pourrait jamais retrouver son agresseur qui « malheureusement » avait agi sous un faux nom.

A ce moment là, le type était en prison sous son nom judiciaire. Il suffisait au juge d’allonger le bras pour prendre le téléphone.

L’avocate a participé à la mascarade. De concert, ils ont protégé ces voyous jusqu’au bout. Comme à l’accoutumé.

On n’imagine pas la quantité de forfaitures et d’associations de malfaiteurs accumulée pour protéger des voyous, à Paris, à partir du moment où ils s’en prennent à des personnes vulnérables.

Le but manifeste est d’installer les voyous dans le tissu social.

g- Je me suis retrouvé deux fois devant un procureur en séance. Les deux fois je les ai traités de Menteurs. Comme ils ont compris que le mot suivant allait être « canailles », ils se sont excusés.
Il ne s’agissait pas d’affaires d’Etat mais de viol commun et de spoliation de malades mentaux.

h- Dans un cas, la criminalité policière m’a contraint à changer de région en une nuit.

h- Quelle autorité peuvent avoir des gens dont l’action pour l’ordinaire des crimes relève du droit commun ?

Les conséquences spectaculaires :
i- Pour l’instant, ce sont les pseudos « jihadistes » qui sortent vainqueurs de l’épreuve de force dite des « attentats ».
- Charlie Hebdo a changé sa ligne éditoriale,
- le Conseil supérieur de la magistrature a renoncé à nommer des femmes aux postes de Premier Président,
- ce sont des policiers et des gendarmes qui sont mis en accusation, dans les tribunaux, par les voyous ou leurs ayant-droits.

j- On ne débat pas du communautarisme comme ciment du Terrorisme mais du droit à l’usage de la Légitime défense par les policiers comme source de guerre civile.

2- Les avocats
a- L’entente quasi systématique avec le parquet et la police contre leurs propres clients à partir du moment où il existe une faiblesse sociale ou mentale les concernant et un soutien judiciaire et policier envers les agresseurs.

b- Le terrorisme intellectuel d’un avocat dans son bureau pour obtenir de son client le retrait d’une plainte pour le viol d’un ouvrier par des propriétaires.

c- L’entente systématique et générale (à Grasse, à Paris) entre les avocats le parquet, le siège, la police contre leurs clients, à partir du moment où il y a un différenciel social.
Je ne doute pas qu’à Saint pierre et Miquelon ils soient extraordinaires.
d- La violation des règles de l’Aide juridictionnelles par deux avocats, en accord préalable avec le Bureau d’Aide juridictionnelle, le parquet, en entente crapuleuse, pour se retourner contre leurs clients, handicapés mentaux, au profit des voyous qui les agressent et qui sont protégés par toute la smala de l’Etat.

e- L’entente multicarte (avocats des victimes, parquet, PJ, AJ, huissiers), au profit explicite d’un voyou, pour empêcher une malade mentale de toucher les dommages et intérêts auxquels il a été condamné. A cette occasion, l’avocate de la victime a traité sa cliente de spoliatrice.

f- Je ne parle pas ici de mauvaises gestions de dossiers ni de perte de procès. Ceci entre dans le fonctionnement régulier de la profession.

J’évoque des canailleries pénales courantes dès que la catégorie sociale du client le permet.

g- S’y ajoute désormais un problème d’avenir qui est le racisme anti-français de certains juristes.

h- Il suffit de lire les intitulés du site Le défenseur des droits pour comprendre qui est le bien venu et qui ne l’est pas. L’expérience confirme la lecture.

2)- Les cadres dirigeants
1- A partir du moment où le dénonciateur ne correspond pas au profil de classe des juristes, CSP+ :

Il y a la protection systématique des cadres dirigeants, pour des viols, des détournements de fonds publics, des associations de malfaiteurs, des illégalités revendiquées (« Nous avons mis du temps à violer la loi mais nous y sommes parvenus », député Caresche).

2- Il est impossible de demander compte :
a- à la Mairie de Paris, de la spoliation des handicapés mentaux.
b- a M. Sarkozy du viol d’une députée avec détournement de fonds publics pour la prostituer et payer la passe,
c- à M. Vicherat, Directeur de Cabinet de la Mairesse de Paris, d’un pacte de corruption avec l’entreprise qui doit l’embaucher en 2017,
d- à la Mairie de Paris, pour la spoliation des contribuables de deux milliards dans la construction du nouveau Palais de justice.
e- de la désorganisation de la Haute fonction publique du MAE, au seul profit du divertissement de la femme du Ministre.
Un haut fonctionnaire a été envoyé aux Etats-Unis parcequ’il osait défendre la légalité.
3)- Conclusions
Vous dites, Monsieur le Bâtonnier, que les juristes et les policiers, etc., sont des gens extraordinaires mal servis par un Pouvoir exécutif fautif de son incapacité.

Vous omettez ce faisant la criminalité des juristes et des OPJ. Comme ce sont eux qui ouvrent les enquêtes, les conduisent, les jugent, ils sont en effet à l’abri de toute poursuite.

En langage Orwellien cela se dit : Nos professions sont les plus contrôlées et les plus sanctionnées de France.

Le Pouvoir exécutif sait que votre seul argument décisif est la raison du plus fort. Pourquoi la financerait-il au titre du droit ?

Il est d’ailleurs plus que probable que la seule ligne directrice des juristes soit la privatisation de la justice.

En m’excusant d’exiger encore le respect de l’égalité en droit pour les CSP+ aussi bien que les CSP-,

En vous remerciant pour votre attention,

Je vous prie d’agréer, M. le Bâtonnier, l’expression de mes salutations respectueuses.


Marc SALOMONE

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