dimanche, août 07, 2016

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Paris, le dimanche 7 août 2016

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Copie à :

Président de la République
Premier Ministre
Ministre de la Justice

Présidents du Parlement
Présidents des groupes parlementaires

Gendarmerie nationale

Syndicat de la magistrature
Union syndical des magistrats
Syndicat des Commissaires de police

Dominique Simonnot, journaliste




LES VOYOUS ET LA REPUBLIQUE

1)- Présentation
Cette réflexion vise à participer au débat engagé dans les média. Elle est conduite sous réserve de l’exactitude des informations d’internet et de leurs incertitudes.


C’est seulement l’évolution des formes logiques du débat public qui attire ici notre attention.

Selon Internet :
a- le 5 août 2016, « une plainte pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » a été déposée contre les gendarmes qui ont interpellé Adama Traoré, le jour de son décès, le 19 juillet à Beaumont-sur-Oise.
b- Le rapatriement du corps d'Adama Traoré au Mali pour procéder à son inhumation a lieu ce même jour, dans l'après-midi.

L’affaire Adama Traoré nous interpelle car elle ne se présente pas comme un coup de tonnerre dans un ciel serein.

Depuis le 13 novembre 2015, la liste des actions judiciaires au profit des voyous contre la police nationale et la gendarmerie nationale s’allonge.

2)- Quatre exemples
Je cite quatre exemples, le dernier étant celui de M. Traoré qui fera l’objet de cette réflexion.

Tous les plaignants cités sont des fautifs qui se sont opposés indument à la police ou aux gendarmes. Ils contestent, directement ou par leurs ayants-droits, l’action des représentants de l’Etat visant à mettre fin à leur délinquance.

1- Le 17 décembre 2015, 18 adolescents portent plainte contre les policiers de la Brigade de sécurité de quartier (BSQ) du 12ème ardt de Paris.
Ils sont guidés par une représentation associative de l’administration américaine.
Les plaignants ont tous été choisis, sur plusieurs mois de préparation du dossier, pour leur qualité juridique de mineurs.
Ils accusent les policiers de doigtage annal indu, de harcèlement, de racisme, etc.
Ce sont les petites mains des dealers du quartier.
Les policiers les harcèlent pour tenter de rester l’autorité légale du quartier et de ne pas la laisser aux dealers.

2- Le 16 janvier 2016, la Cour d'assises de Bobigny acquitte le gardien de la paix Damien Saboundjan, accusé d'avoir abattu Amine Bentounsi d'une balle dans le dos, lui concédant la légitime défense.
 Le parquet général fait appel de ce verdict de Cour d’assises acquittant un policier ayant tué un voyou.
L’homme est un braqueur de banque avec arme, évadé de prison, armé d’une grenade qui ne s’avère factice qu’après avoir été lancée, armé d’un pistolet. Il refuse d’obtempérer aux ordres du policier.
Celui-ci dit qu’il lui a tiré de face. Les magistrats constatent que les balles sont arrivées par derrière. Les experts disent que rien ne permet de dire si le tire a eu lieu quand le voyou était de face ou de dos.

3- Pour des faits du 24 mars 2016, trois policiers sont mis en examen pour avoir frappé des lycéens lors des manifestations sur la loi Travail.
« La préfecture de police de Paris avait précisé que des lycéens avaient jeté des projectiles sur des véhicules de police et provoqué des violences. »
Qu’ils aient été évidement manipulés ne concerne pas la police de la rue.

4- Le 5 août 2016, les gendarmes qui ont arrêté Traoré Adama, le 19 juillet 2016, sont visés par une plainte leur incombant une responsabilité pénale dans la mort de celui-ci.

5- La liste n’est pas prête de se tarir.

3)- La famille
En apprenant la mort de son fils, Mme Traoré réagit ainsi qu’elle l’entend. Cela n’appartient qu’à elle. Elle n’a pas à en rendre compte ; ni ses enfants.

Cependant, la famille s’est installée dans une action publique, politique et judiciaire. Là, il faut autre chose que des larmes.

A- Les activités criminelles de MM Traoré Bagui et Adama amènent un besoin d’information du public :
1- Les Pouvoirs publics doivent rendre public l’exposé circonstancié des méfaits de ces hommes majeurs et donner la parole à leurs victimes.
2- Les « extorsions de fonds » :
a- ont-elles servies aux seuls usages des prédateurs ?
b- sont-elles aussi constitutive du train de vie de cette famille ?
3- La famille peut-elle se prévaloir en justice du souci légitime de protéger les siens, y compris leur mémoire post mortem, tant qu’elle n’a pas rendu publics ses liens exacts avec le crime ?

B- Le conflit
La famille et ses soutiens veulent obtenir la condamnation de l’Etat français à l’occasion de l’exercice par celui-ci de ses prérogatives d’ordre public.

C’est aux voyous de se soumettre aux injonctions de la gendarmerie et celle-ci garantit que force reste à la loi ainsi que l’indivisibilité de l’administration publique.

En s’opposant judiciairement, politiquement, publiquement, aux gendarmes pour l’immobilisation d’un voyou qui voulait leur imposer sa loi, ces gens enjoignent aux français de leur répondre.

C- En ces temps ou le Terrorisme s’impose comme un acteur décisionnaire de la politique nationale ; il est opportun de contribuer à cette réponse.

4)- La parole du coté des Traoré
Les partisans de M. Traoré ont réussi à faire complètement oublier que c’est par principe qu’ils n’ont pas accepté la mort de celui-ci.

Au début des manifestations, il était dit que M. Traoré était mort sous les coups et que des détenus en cellules avaient vu les gendarmes le jeter par terre au milieu d’une cellule, devant ses codétenus, le matraquer jusqu’à ce qu’il ne bouge plus. Les Témoins invoqués ajoutaient : il était bien vivant lorsqu’il est arrivé et pas du tout malade.

On imagine ce que pourrait vivre le particulier qui s’opposerait à eux.

Libération :
« Depuis le décès du jeune homme, ses frères et sœurs parlent d'une "bavure". Peu après le drame, ils ont indiqué que son corps portait des traces de coups. Une piste écartée par les deux autopsies. »


C’est d’ailleurs la raison pour laquelle :
a- les autopsies portent aussi sur la détermination de l’absence ou non de coups.
b- L’avocat de la famille, M° Yassine Bouzrou déclare : « Adama Traoré n'a certes pas été battu (les autopsies ne relèvent aucune trace de coups, NDLR), mais écrasé par le poids de ces trois personnes réunies».
c- Le « certes pas » est délicieux car il est l’évacuation en douceur du premier argument d’évidence et de certitude prouvée que ses clients ont avancé pour mettre les gendarmes en accusation.

Attribuer la mort de M. Traoré aux gendarmes, et au-delà à la France et aux français, est un combat politique.

Cette mort est une occasion de mettre en scène l’évidence des présupposés de cette politique.

Cette qualité est confirmée par la présence active d’associations américaines contestées et d’un article du New York Times établissant que les seules questions sont celles de « l’impunité » de la police française et du racisme de la société française.  

Le rôle de l’administration américaine est de premier plan mais il n’est pas l’objet de ce texte.

5)- La parole des gendarmes
Il est remarquable que toutes les parties se réfèrent aux rapports des gendarmes comme à une source évidente d’exactitude.

Quant à eux, les partisans de M. Traoré seraient bien incapables de citer les témoins visuels invoqués par les médias avant les résultats sans appel des autopsies. Celles-ci ont anéanti leurs espoirs de prouver un meurtre par les marques de coups reçus par M. Traoré.

L’autopsie a invalidé la propagande des militants communautaristes et confirmé la véracité du déroulé des faits établi par les gendarmes.

En tout état de cause, le public doit savoir pourquoi Adama Traoré s’est mis à courir s’il n’était en aucune façon en cause.
Les gendarmes ne lui ont pas couru après parcequ’il avait peur d’eux ou qu’il était un opposant politique.

Le Monde : « Le 19 juillet à 17h15, à Beaumont-sur-Oise, des gendarmes interpellent d’abord le frère et la compagne du frère d’Adama Traoré dans le cadre d’une enquête sur une extorsion de fonds. Présent lors de la scène, Adama Traoré, décrit comme un « délinquant notoire » par les autorités (il est sorti de la prison de Fresnes quelques semaines auparavant), prend la fuite. Il est rapidement rattrapé. Mais il parvient de nouveau à s’enfuir. Un appel radio est alors lancé, sollicitant des renforts pour le retrouver. »

6)- L’objet du risque
Il apparait donc que les méthodes coercitives, quelques soient les critiques qu’on en fasse, n’ont été utilisées qu’à la troisième arrestation, après qu’aux deux premières M. Traoré ait profité d’une garde légère pour s’évader.

Aucun droit commun chevronné comme Adama Traoré ne s’enfuit au seul motif d’une absence de papiers d’identité. Il sait qu’il en sera quitte pour suivre son frère au poste le temps de prouver son identité, par son frère ou par son casier judiciaire, par exemple.

M. Traoré a pris le risque de l’affrontement avec les gendarmes parcequ’il ne reconnait pas leur autorité ni celle de la République.

7)- La méthode
Les forces de l’ordre ont employé des méthodes adéquates pour stopper le dommage causé à la collectivité par une personne qui cherche à imposer une autre loi que celle de la République.
a- Le frère Bagui obtempère. Il ne se passe aucun incident.
b- Le frère Adama s’enfuit deux fois. La troisième fois, il est immobilisé.

Le niveau de réflexion sur ces méthodes et leurs effets ne constitue pas une base légale pour condamner l’action des personnes qui ont avant tout imposé à un voyou que force reste à la loi.

8)- La conduite de l’action
Les gendarmes n’ont pas voulu ni imaginé tuer. Personne ne le conteste.
L’avocat de la famille en témoigne en déposant une plainte dont l’intitulé précise « ayant entrainé la mort sans intention de la donner ».

Ils ont employé les moyens qui leur sont parus propices à la maitrise d’une personne réputée criminelle qui a refusé d’abord d’obtempérer puis de reconnaitre l’autorité publique en s’évadant lors des deux premières interpellations.

Le fait que cette méthode ait par ailleurs conduit à des effets imprévus et indésirés, comme le souligne l’intitulé de la plainte, ne saurait rendre les gendarmes fautifs à l’égard de la personne incriminée.

C’est M. Traoré seul qui a provoqué, par ses deux évasions, l’usage légal de cette méthode réglementaire d’immobilisation.

Les conséquences imprévues et présumées imputées à cette méthode pourraient être examinées en justice si elle avait été appliquée à tord, inutilement, abusivement.

Ce n’est pas le cas.
a- L’emploi d’une méthode légale d’immobilisation de M. Traoré était rendue nécessaire par le refus répété de M. Traoré d’obtempérer.
b- Il porte seul la responsabilité de l’obligation dans laquelle ont été les gendarmes de l’y soumettre.

M. Traoré est mort de n’avoir pas pu supporter les conséquences physiques des défis qu’il a lancé à l’Etat. Qu’il soit mort d’angoisse, d’essoufflement, d’asphyxie, de toute autre raison, ne change rien à l’affaire.

a- Il n’était pas capable de supporter physiquement un affrontement avec les gendarmes qu’il s’est infligé de sa seule autorité mais concernant lequel les gendarmes ne portent aucune responsabilité.
b- Il est seul responsable du niveau de performance physique qu’il s’impose.
c- Cette personne est seule responsable juridiquement et politiquement des conséquences pour elle-même d’avoir voulu contraindre l’Etat d’accepter la substitution de l’ordre des crapules à celui de la démocratie.

M. Traoré a lancé à l’Etat un défi qu’il a perdu ; ce qui arrive aux meilleurs.

9)- La « violence volontaire »
La plainte déposée contre les gendarmes se fonde sur des « violences volontaires ».

Pour les français, cette qualification est particulièrement grave, provocante, subversive.

En effet, elle met sur le même plan, les violences civiles et les violences des agents de l’Etat.

a- Les français ont admis de remettre l’usage de la violence civile à la seule responsabilité des forces de l’ordre.
b- La criminalisation de la « violence volontaire » employée par les forces de l’ordre laisse les français complètement désarmés devant le crime.

Selon cette qualification :
a- Puisque les gendarmes ont usé de moyens coercitifs, ils se sont placés dans la situation des civils qui usent de la violence pour faire valoir leur point de vue auprès d’un tiers.
b- Avant même que l’action des gendarmes soit liée à la mort de l’administré, ils seraient déjà coupables de « violences volontaires » pour avoir utilisé la force contre lui.

On peut :
a- Soit y voir l’abaissement des agents de l’Etat au niveau des capacités d’interventions des civils auprès de tiers ;
Par exemple, les gendarmes n’auraient pas le droit de stopper un homme qui ne veut pas obtempérer. Ce serait désormais une « violence volontaire » et c’est pénal.
b- Soit y voir l’élévation au niveau des agents de l’Etat des civils dans leurs capacités d’interventions auprès de tiers.
Par exemple, les voyous de cités pourraient faire régner la loi. Ils n’en auraient ni plus ni moins le droit que les gendarmes puisque toutes les « violences volontaires » se valent.

Il s’en suit :
a- Dans un premier temps, les conséquences de cette qualification sont une désorganisation de l’action des agents de l’Etat.
b- Dans un second temps, les voyous négocieront avec les Pouvoirs publics, le niveau des « violences volontaires » de leurs interventions.
c- C’est le droit revu par Al Capone et la Camorra.

A 80 morts par fête foraine, les français ne peuvent admettre une contestation judiciaire qui vise consciemment à paralyser l’intervention légale de leurs forces armées.

10)- La malhonnêteté et l’honnêteté
M. Traoré est mort des suites de son activité délinquante et de son refus d’obtempérer aux injonctions de la gendarmerie.

Techniquement, l’intervention des gendarmes était parfaitement acceptable pour une personne respectueuse des forces de l’ordre. C’est ainsi qu’elle a été pleinement acceptée par son frère, visé au premier chef par l’intervention, Traoré Bagui.

Cette intervention n’était ni illégale, ni violente, ni excessive.

Concernant Traoré Amada, il s’agissait d’un contrôle d’identité, puis, du seul fait de sa fuite, d’un menotage, puis du seul fait de sa seconde fuite, à l’occasion de l’intervention d’un tiers contre le gendarme de service, d’une immobilisation forcée.

Voici le résumé qu’en fait Libération :
« Quelques minutes plus tard, alors qu’Adama, toujours menotté, se retrouve seul avec l’un des deux gendarmes, celui-ci affirme qu’un autre individu vient vers eux avec l’objectif de libérer Adama. Lequel en profite pour se soustraire au contrôle en prenant une seconde fois la fuite. Le gendarme présent est retrouvé par ses collègues avec des taches de sang sur son tee-shirt. A ce moment-là, un appel radio est passé pour trouver Adama Traoré. Selon le récit d’un gendarme, ils partent à la poursuite d’«un homme musclé de type africain [qui] vient d’exercer à leur encontre des violences et [qui] vient de prendre la fuite au cours de son interpellation».
A aucun moment, M. Traoré n’a eu de raisons honnêtes, même en sortant de prison, d’avoir peur, ou de craindre des conséquences pénales d’un contrôle dont sa mère à dit et répété qu’il visait principalement son frère, lequel n’a fait aucune opposition.

Les gendarmes ont utilisé en troisième ressort une méthode règlementaire d’immobilisation de l’administré, après deux évasions.

Ils ne sont sortis à aucun moment des procédures officielles, ils n’ont commis aucune illégalité.

Il est honnête de leur part de dire qu’ils devaient user de moyens plus contraignants que précédemment à l’égard d’une personne qui s’était soustraite déjà deux fois à leur autorité.

11)- Vers le terrorisme
Il y a des tas de raisons pour lesquelles on peut vouloir se soustraire à l’autorité des forces de l’ordre et certaines peuvent être bonnes.

Mais les raisons de M. Traoré sont mauvaises. La délinquance et la peur d’avoir à rendre des comptes à la justice ne sauraient constituer des « bonnes » raisons.

M. Traoré ne s’est soustrait à l’autorité publique que par le refus de reconnaître celle-ci.

La Conjonction de la délinquance et du refus de reconnaitre les représentants de l’ordre public comme seuls détenteurs d’une autorité contraignante légale est exactement le mélange par lequel on passe de la délinquance au terrorisme.

C’est par cette association de l’action et de l’idéologie que la délinquance devient le service militaire de la guerre jihadiste ou d’autres terrorismes.

Il est à noter que le profil de M. Traoré correspond exactement à celui de l’agresseur de Charleroi : un délinquant inconnu des fichiers de terrorisme mais n’acceptant pas la puissance publique belge.


12)- La pratique de l’inversion
L’agression à la machette, le 6 août 2016, de deux policières en faction devant l’Hôtel de Ville de Charleroi, en Belgique, amène certaines remarques jusqu’à présent négligées.

1- L’amalgame interdit
a- Ces policières ont laissé s’approcher cet homme au nom de la doctrine du refus de « l’amalgame » qui honore notre continent.
b- Nos pays paient le prix fort à ce refus du dit « amalgame ».
A cette seule occasion, pour avoir refusé, avec beaucoup de dignité, de faire l’amalgame entre le « terrorisme » et un faciès : Deux femmes sont défigurées à vie. Nous leur présentons ici nos hommages.
c- Une troisième, également présente au check point, a tiré sur l’agresseur, le touchant au thorax et à la jambe. Il succombera à l’hôpital. L’agresseur n’a pas succombé à une balle dans la tête.

2- L’amalgame imposé
a- A cette occasion, Vincent Gilles, président du SLFP Police (Belgique) demande « une décision politique visant à accorder aux policiers le droit au port d'arme en continu et l'anonymat des policiers travaillant sur des dossiers sensibles. »
b- Cela signifie qu’en Belgique, comme en France, ce droit professionnel n’existe pas.
c- Pourquoi ?
d- Parceque, pour des raisons que nous n’examinons pas ici, il a été établit un « amalgame » entre les policiers fautifs et l’ensemble des policiers.
Tous les policiers sont de possibles dingues de la gâchette. Par précaution, il vaut mieux n’en armer aucun.
e- Cet « amalgame » là ne gêne personne alors qu’il désorganise l’action de nos forces armées civiles.

L’affaire publique dite « Traoré » est de la même facture :
1- Tous les médias établissent les faits sur un conflit symbolique entre :
a- les forces de l’ordre, symboles de la répression, de la violence, du harcèlement, de la mort.
b- les délinquants, symboles de la jeunesse, de l’aventure, de la musique, du rire, de l’ouverture, de l’amitié, de la justice sociale, de la vie.
2- Aucun média n’examine la réalité du conflit entre :
a- des voyous violents, organisés, déterminés, sadiques, esclavagistes, conquérants.
b- des gendarmes, consciencieux, courageux, isolés, seuls garants, en la circonstance, de la continuation de la Démocratie ; et donc de la rigolade.

3- Cela se marque publiquement par :
a- La célébration, aux sons des trompettes médiatiques, politiques, associatives, du Martyr du voyou injustement stoppé dans son élan libérateur ;
b- La mise en accusation, bavarde, silencieuse ou implicite, des gendarmes et d’une policière, qui lui ont refusé le droit à la conquête et ont préservé la liberté de tout un chacun.

Combien de temps encore durera cette inversion de la réalité ?

13)- Conclusion
Les français ne peuvent pas accepter que soit engagée une quelconque procédure judiciaire à l’encontre des gendarmes par la seule exigence d’une famille, certes éplorée et qui a nos condoléances, mais qui est socialement la métastase d’un réseau maffieux et qui est politiquement une cellule factieuse visant à substituer la délinquance communautaire à l’autorité de la Puissance publique.

Les forces de l’ordre sont au carrefour d’une foultitude de situations violentes. Il y a donc toujours quelque chose à dire à chacune de leurs interventions.

Dans ce cas ci ce français là dit Merci.

En vous remerciant pour votre attention,


Marc SALOMONE

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