jeudi, mai 26, 2016

26.05.16; loi el khomri, inversion des normes, licenciements, indemnisation,




Paris, le jeudi 26 mai 2016


Copie à :
M. le Garde des Sceaux
M. le Ministre des Finances et des comptes publics
M. le Ministre de l’économie
MM les Présidents du Parlement

MM les Présidents des groupes parlementaires



Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier Ministre,

Le matraquage médiatique au sujet de la loi dite El Khomri, du nom de Mme la Ministre du travail, est tel que je connais plusieurs retraités qui ne regardent plus les informations, en attendant que l’hystérie disparaisse.

Je me permets donc de vous faire part respectueusement des remarques d’un Sans-dents et de ses propositions. Ce ne peut pas être plus sot le que débat en cours.

1)- Vous hésiteriez sur la compétence patronale pour les licenciements et les garanties de leur indemnisation.

Alors que :
a- la compétence des employeurs pour gérer les emplois et conduire l’entreprise est reconnue et peut être discutée ;

b- les français sont prêts à entendre qu’une entreprise ne peut pas conserver du personnel qu’elle ne peut pas payer, pour des raisons multiples à préciser ;

c- ils sont prêts à ce que les entreprises et les salariés aient des balises financières lors des licenciements.

Ce point pouvait donner toute leur mesure à vos propositions de sécurité professionnelle et à celle des syndicats.

2)- Vous refuseriez de céder à la demande de retrait de l’art. 2 concernant « l’inversion des normes ».

Alors que :

Les patrons, comme toutes les fractions de la population, sont inaptes à maitriser les questions de droit et d’intérêt général.

Seule la Puissance publique a cette aptitude.

C’est si vrai que M. Peyrelevade qui se pique d’imposer la propriété privée commerciale comme une évidence totalitaire ne cesse de réclamer la suppression de la notion d’intérêt général. Il exige la réécriture de la Déclaration à cette fin.

Ce renversement de la priorité des normes ne peut que conduire à la libération de la brutalité, la bestialité, ancestrale et universelle, des propriétaires vis-à-vis des sans-propriétés.

Il n’y a pas d’exception et vous n’allez pas réinventer le monde.

La puissance publique abdique son autorité au profit d’une fraction du Peuple. Elle place ainsi les « patrons » dans une situation de toute puissance.

Qui en répondra ?

3)- Proposition

Vous auriez donc :
a- amenuisé les dispositions conformes au bon fonctionnement d’une économie libérale et aux garanties sociales modernes ;
b- érigé en forteresse imprenable une disposition à caractère féodale en porte-à-faux avec la République et le progrès.

Plutôt que de mettre le pays sans dessous dessus et de nous ridiculiser aux yeux du monde ; il serait peut être opportun de reconsidérer la « hiérarchie des normes » de la réforme.

Au lieu de toujours poser les questions en termes de « recul » ou « d’intransigeance », on pourrait les poser en termes de réunion, de recomposition, d’accord.


Il faut que quelqu’un ait l’honnêteté, de demander publiquement de reconsidérer l’élaboration du texte, en affirmant :

1- La gestion patronale du personnel ;
2- La garantie des coûts des licenciements pour les entreprises et les salariés ;
3- L’examen approfondi des garanties sociales réelles des parcours de l’emploi ;
4- Le maintien de la hiérarchie des normes républicaine et donc nationale.

Ainsi chacun reste à sa place et dans ses compétences.

Ce qui fait la force des pays développés est la qualité de leurs cadres. Ils connaissent leur fonction.

Encore faut-il leur permettre de l’exercer et ne pas leur demander ce qui sort de leurs compétences.

Il me semblerait logique que :
a- les Présidents des groupes parlementaires et les Présidents des commissions ad hoc soient associés à cette reconsidération.

b- les syndicats de toutes les parties soient réunis pour travailler avec les Pouvoirs publics à l’élaboration d’un texte écrit sous l’autorité que l’élection confère au gouvernement.

Contrairement à ce que répète en boucle « la volaille qui fait l’opinion » (Alain Souchon), les français ont confiance dans leurs dirigeants et les réseaux de cadres.

Ils attendent simplement de chacun qu’il tienne son rang.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, l’assurance de mes salutations distinguées,
  

Marc SALOMONE

mardi, mai 24, 2016

24.05.16, vicherat, mairie de paris, corruption, accor hotels, bazin, conflit d'intérêt, françois thierry, Ocrtis




Le mardi 24 mai 2016


A l’attention de :
M. le Président du TGI
M. le procureur de la République

Objet : Détournement de fonds publics et corruption en association

Copie à :
M. le Président de la République
M. le Premier Ministre
M. le Garde des Sceaux
M. le Ministre des Finances et des comptes publics
M. le Ministre de l’économie
MM les Présidents du Parlement
MM les Présidents des groupes parlementaires
M. le Premier Président de la Cour de Cassation
M. le Président de la Cour d’Appel
M. le procureur général
M. le Bâtonnier,
M° Joxe
M. le Directeur de la Police judiciaire
Syndicat de la magistrature
Union syndical des magistrats
Syndicat des commissaires de police
Mme Simonnot, journaliste






Table des matières :
1- Préambule, p.2-3
2- Première partie : le détournement de fonds publics à des fins de corruption associative, p. 4-9
3- Deuxième partie : les causes et les conséquences, p. 10-15
4- Conclusion : p. 15-16
5- Documents : p. 16-20

Monsieur le procureur de la République,

Première partie : Préambule

1)- L’actualité
La presse nous apprend que François Thierry, Directeur honoraire de l'Ocrtis (Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants), qui a récemment quitté ses fonctions, aurait joué un "rôle central" dans l'importation de "plusieurs dizaines de tonnes de cannabis" au bénéfice d'un présumé trafiquant de drogue, interpellé le 22 février en Belgique.  

Celui-ci aurait été recruté comme informateur par François Thierry et a réussi à "s'imposer comme le plus gros trafiquant de l'Hexagone grâce à la protection" de l'ex-patron de l'Office central des stups. "Une protection en haut lieu qui lui permettait de poursuivre ses activités sans jamais être inquiété", note le quotidien. »

Concernant cette « protection en haut lieu », les cadres de l’Ocrtis n’ignorent rien :

1- De ses fonctions.
Ces « dizaines de tonnes » signifient la constitution de réseaux criminels dits de « banlieues », « sans jamais être inquiétés », la terreur pour les habitants, l’exode forcée des classes populaires françaises, la corruption pour les élus et les fonctionnaires, la pénétration de l’Etat, l’émergence de cadres publics maffieux, la production, l’organisation, le financement, du Terrorisme.



2-des conditions d’exercice de celle-ci.
Cette « protection » n’a pu agir, et ces « tonnes » n’ont pu se distribuer, sans une chaine administrative, élective, judiciaire, de responsables garants de l’immunité des réseaux et des acteurs du commerce, de la terreur et des mutations  démographiques et politiques.

S’y ajoute la perquisition au Sénat pour soupçon de détournements de fonds publics au profit d’un groupe sénatorial et d’un Ministre honoraire.

En conséquence, l’usage des arguments d’autorité pour garantir, par évidence, la droiture et la compétence des cadres de l’Etat est devenu obsolète.

La République a prévu de palier à cette difficulté. Elle a créé à cette fin l’égalité en droit de tous les citoyens.

2)- La dénonciation
Au titre de contribuable parisien et de citoyen, je porte à votre connaissance les faits qui suivent et je vous prie de bien vouloir les examiner.

Sous réserve de l’exactitude des informations du journal, le 16 mai 2016 et le 18 mai 2016, par les articles que je reproduis en Post-scriptum, le Canard Enchainé nous informe sur les activités de M. Vicherat, Directeur de cabinet de Mme la Mairesse de Paris.

Il se livrerait à de présumées manœuvres de détournement de fonds publics permettant des fautes de conflits d’intérêts et de corruption en association ;

Il se servirait de sa place, salariée, de Directeur du Cabinet pour soutenir des intérêts privés au sein desquels il négocie son intégration.

Il y a un détournement de fonds publics dans la mesure où il encaisse un salaire pour une raison sociale publique et qu’il travaille en même temps pour une raison sociale privée.

C’est par ce détournement que le reste peut s’accomplir.



Première partie : le détournement de fonds publics et la corruption associative.

3)- Les faits présumés

1- L’annonce
Le 18 mai 2016, le Canard Enchainé rapporte que M. Vicherat, en personne et es qualité, est intervenu le 10 mai 2015, sur Europe 1 pour annoncer « la création d’un ficher des « meublés touristiques déclarés ». »

Il y a encore peu, tout ce petit monde parisien et diplômé déclenchait des salves de phrases solennelles et historiques dès que le mot « fichier » apparaissait.

C’est d’ailleurs cette compréhension du mot dans son sens criminel que les propriétaires parisiens ont immédiatement transmise à la Mairie.

« Il s’agit, a précisé le zélé Vicherat, « d’exercer une pression, notamment via le syndic (…). Les voisins vont demander des comptes en demandant pourquoi cette personne (….) continue à louer son logement… 
« Dispositif immédiatement interprété par les malveillants comme un fichier incitant les Parisiens à dénoncer leurs voisins qui omettraient de se déclarer à la Mairie pour échapper à la taxe qu’elle a instaurée sur ce type de locations. »

4)- Le fichier et la ratonade
La référence au « Fichier » est trompeuse. M. Vicherat va au-delà du ton ordurier des matons s’adressant à des détenus que les CSP+ affectionnent de plus en plus ouvertement lorsqu’ils s’adressent aux français où qu’ils en parlent.

En passant du « fichier » à la « pression » et aux « demandes de comptes » des « voisins », il déplace le vocabulaire :
a- de la violence administrative, malgré tout légale, visant à rappeler à l’ordre les contrevenants,
b- à la ratonade privée, ici verbale, en attendant que d’autres envoient des nervis, visant à intimider la concurrence au travers de sa clientèle.

M. Vicherat parle un autre langage que celui de sa fonction officielle. Il est plausible de penser qu’il parle en alliance ou sur commande d’un tiers commerçant qui veut imposer sa loi sur un marché.
Les propriétaires parisiens n’ont pas perçu un danger nazi. Ils ont plus prosaïquement dénoncé des méthodes de voyous.

2- La rectification
« Devant l’émoi causé par cette initiative, le service de presse de la Mairie a rapidement rétropédalé.
« Non, nous ne lançons pas de site pour dénoncer son voisin. »
Peut-on lire dans un communiqué publié quelques heures après les déclarations de Vicherat. »

En effet, face aux contrevenants, la Mairie envoie la maréchaussée et non pas les « voisins » et autres Tontons macoutes.

5)- La mise en scène de la question judiciaire
Le journal expose ainsi le problème judiciaire que pose l’intervention de M. Vicherat ; faite en personne.

« Les hôteliers parisiens, eux, ne s’étaient pas plaints de la sortie du Dircab d’Hidalgo.
« Airbnb », leur bête noire, réalise en effet à Paris ses meilleurs scores mondiaux et leur enlève une centaine de milliers de clients par an.
« Parmi ces hôteliers en colère, le groupe Accor, avec qui -comme l’avait annoncé « le Canard » (16-3)- Vicherat a négocié pour trouver du boulot d’ici à 2017.
Espérons que ce sera moins temporaire qu’une location « Airbnb ». »

6)- La question judiciaire apparente
Au dire du Canard Enchainé, «  Vicherat a négocié pour trouver du boulot d’ici à 2017. » avec « le groupe Accor ».

Le journal l’avait déjà annoncé dans son édition du 16 mars :
- « Ce « bébé Delanoë » est actuellement en discussion avec le groupe Accor-Hôtels. Dont le patron, Sébastien Bazin, est au mieux avec la Mairie de Paris. »

M. Vicherat serait donc concerné par le seul Conflit d’intérêt.
a- Il prévoit d’intégrer ce groupe « d’ici à 2017 ».
b- Il négocie sa place en son sein dés aujourd’hui.
c- Cette situation pourrait entacher ses capacités d’agir au mieux de l’intérêt public et de celui de la Municipalité de Paris.

La lecture des deux articles que le Canard Enchainé consacre à cette affaire et de l’article de L’Opinion auquel il se réfère donne à penser que la qualification des faits est différente.

7)- La déclaration d’intention
L’intervention du 10 mai de M. Vicherat s’inscrit dans un processus de passage de celui-ci de la fonction publique au « privé ».

M. Vicherat rend publique son intention de quitter la Mairie par une interview, probablement sollicitée, accordée au journal L’Opinion, le 15 février 2016.

N’étant pas un élu, il n’a pas de comptes à rendre au public.

C’est à ses pairs, les cadres dirigeants de la Mairie et de l’Etat, qu’il s’adresse.

Au titre de Directeur de Cabinet de la Mairesse de Paris actuelle, aussi bien que de son prédécesseur, M. Vicherat en sait assez pour penser ne pas avoir à prendre de gants pour organiser « le prochain départ du fils prodigue » (Canard Enchainé).

Ainsi prépare t’il le terrain idéologique de son départ au nom d’un goût inné de l’aventure : « J’ai toujours fonctionné à l’instinct et au kairos, selon la fenêtre d’opportunité ».

Cet aventurisme échevelé pourrait même le conduire au défit suprême, le passage du public au privé : «  Alors oui, pourquoi pas le privé, un jour ? »

Il se lance un défi, répond à l’appel du grand large, rature le passé.

8)- Papa-Maman
Toutefois, le lecteur remarque que M. Vicherat prend le plus grand soin de solliciter la mansuétude de gens qu’il prétend quitter par défi et pour toujours.

Ainsi, dans l’interview du 15 février, ce « fou d’action » insère t’il une scène infantile au cours de laquelle le journaliste dit qu’il « confesse » : « Anne et Bertrand, c’est mon papa et ma maman en politique ».

Dans cette interview, il ne tue pas le père. Il constitue « mon papa et ma maman » en bouclier.

Ce n’est pas le genre de propos qui dénote le « tueur » dont les entreprises ont besoin dit-on et surtout qu’il personnifie auprès du public dans son intervention du 10 mai.

M. Vicherat ne peut prendre le risque de se disqualifier aux yeux de ses futurs employeurs que parcequ’il a un impérieux besoin de s’attirer les bonnes grâces de Mme la Mairesse et de M. le Maire honoraire ; lequel est apparemment toujours puissant.

Le risque n’est qu’apparent, car ses interlocuteurs privés ont autant besoin que lui de cette régression psychanalytique.

A quel sujet ?

9)- Un choix volontaire

1- Le 15 février, M. Vicherat construit un dispositif assurantiel.
a- Il fait acte d’allégeance à « mon papa et ma maman » pour qu’ils ne contrecarrent pas les « ambitions » d’un « bébé Delanoë »; voire qu’ils le protègent ;
b- il rappelle à tous les réseaux de cadres qu’il fait parti d’un clan puissant dont il reste solidaire.
c- il donne également à savoir qu’il est au mieux avec la police :
- « Il s’occupe du rapprochement police-gendarmerie. « Mathias était comme un poisson dans l’eau, volubile, percutant, se rappelle un de ses amis. Lors de son pot de départ, ça grouillait : il y avait aussi bien les vieux flics que les jeunes loups, c’est sa force ». »
d- Cet aventurier ne travaille pas sans filets.


2- Il n’en aurait pas besoin s’il se contentait de préparer son passage au privé aux seules fins d’y travailler honnêtement ou de faire bénéficier celui-ci de son carnet d’adresse. Comme le font tous les Commissaires européens et les Premiers ministres britanniques.

3- S’il a besoin de protections particulières, féodales, claniques, complices, c’est parceque son activité présente est criminelle.

10)- Un lien de corruption
Le 18 mai, le Canard Enchainé nous apprend que M. Vicherat lance une bordée de haine commerçante à la radio. En même temps, ce journal nous dit qu’il n’est entré en contact avec Accor que pour « trouver du boulot d’ici à 2017 ».

C’est là que le bât blesse.

Il a besoin de solliciter cette mansuétude parceque, le 15 février, il est déjà entré en rapport, en négociation, avec le Groupe Accor-Hôtel.

Cette relation avec une « grande entreprise », selon son euphémisme », n’est pas une discussion sur un rapprochement à venir, « d’ici à 2017 », et une intégration après sa démission.

Les liens entre le groupe Accor et M. Vicherat impliquent des liens de travail en commun alors que ce dernier est toujours dans ses fonctions municipales.

Elle implique l’utilisation des fonctions publiques de M. Vicherat au service du Groupe Accor qu’il veut intégrer.

Ainsi, sous couvert de responsabilités publiques, M. Vicherat exerce t’il déjà des activités qui relèvent de l’intérêt particulier d’une entreprise privée avec laquelle il est en intelligence durant ses fonctions municipales.

L’intervention du 10 mai n’est pas une initiative municipale trop brutale. C’est la mise en œuvre d’un contrat, tacite ou explicite.

Ce faisant, il prend aussi le risque de fausser la réflexion et l’action de la Mairie de Paris aux fins de servir, in situ, les intérêts privés pour l’intégration desquels il est en pourparlers.

M. Bazin, PDG du Groupe Accor est acteur de cette démarche corruptive. Il en est le bénéficiaire, la raison d’être, peut être l’organisateur.

Le journal précise qu’il est « au mieux avec la Mairie de Paris ». Cela indique que les discussions entre M. Vicherat et M. Bazin relèvent de l’association ou de la réunion.

Ceci amène une interrogation quant au possible doublement des activités municipales de M. Vicherat par des fonctions résultant d’une délégation explicite par le Groupe Accor.

C’est pour masquer ce probable sac-de-nœuds que M. Vicherat a besoin de mettre en avant « mon papa et ma maman », comme un bouclier protecteur.

Cette prestation infantile ne le dessert pas, car M. Bazin a besoin de la stabilité qu’elle garantit à la pénétration de la municipalité par son représentant.

Ce n’est pas un Conflit d’intérêt. C’est une Corruption en association présumée.

11)- Le système fautif présumé
C’est le système fautif au sujet duquel je requiers l’attention de la justice.

Ce que je reproche aux actes présumés de M. Vicherat est d’être actuels, continus, incessants. Ils sont l’avenir des rapports des cadres parisiens avec les intérêts privé.

Il ne peut qu’y être mis fin et c’est du seul ressort de l’Autorité judiciaire.






Deuxième partie : Les causes et les conséquences

12)- Un questionnement légitime

1- Les personnes
M. Vicherat travaille déjà de concert avec le PDG du Groupe Accor alors qu’il est toujours fonctionnaire de l’Etat et employé de la Mairie de Paris.

a- Jusqu’où va l’entreprise de corruption ?
b- Quel sera le rôle de M. Vicherat quand il sera officiellement intégré au Groupe Accor ?
c- N’a-t-il pas déjà posé les jalons de la corruption à venir au profit de son possible employeur clandestin de fait actuel ?
d- La municipalité parisienne ne pourrait- elle pas être bloquée dans ses réflexions, forcément complexes, sur l’ubérisation de l’économie, par une subordination durable aux seules ramifications d’un réseau interne potentiel destiné à la seule défense des intérêts d’une entreprise particulière ?

2- La collectivité territoriale
Paris va concourir à l’attribution des Jeux olympiques de 2024. Ils vont coûter plusieurs milliards d’euros.

De combien de milliards d’euros supplémentaires les parisiens vont-ils gratifier les réseaux de corruptions entre des cadres de la Mairie de Paris et des entreprises ou collectivités privées ?

Sur l’exigence de la justice américaine, le cadre dirigeant français Platini vient d’être exclut de l’UEFA et de la Présidence de la FIFA pour des imputations de fautes fiscales et juridiques.

A qui le tour ? La Mairesse ?

13)- La réalité de la corruption

1- Un précédent
La corruption et le détournement de fonds publics sont des faits d’habitude présumés à la Mairie de Paris.
Ainsi, M. Caresche, député, Maire adjoint à Paris, a déclaré à la télévision : « Nous avons mis du temps à trouver comment contourner la loi, mais nous y sommes parvenus ».

Sous réserve des résultats d’une enquête de la Direction de la police judiciaire (DPJ) ouverte à la demande de M. le procureur de la République et aussitôt bloquée ; il s’est agit probablement de spolier la totalité des handicapés de Paris au profit d’intérêts particuliers religieux. Et ce fait semble continu.

Je sais d’expérience qu’aujourd’hui à Paris les handicapés n’ont rien et que le climat idéologique civil est considéré comme dangereux pour eux. Il est recommandé officiellement à leurs familles de partir et la Dass-ASE organise des départs pour la province.

2- La présentation
La corruption se présente toujours comme un arrangement « pratique », une manière « d’arrondir les angles », de « faciliter les choses », de « contourner  la loi », de rompre avec les « lourdeurs administratives », « d’accélérer le mouvement », de « rendre service », de réaliser des « accommodements », etc.

3- La réalité
Plus personne ne peut ignorer désormais que la corruption est un frein, un obstacle, un empêchement.

Chacun peut remarquer que l’action nécessairement commune de M. Vicherat et de M. Bazin ne produit ni démocratie, ni intelligence, ni efficacité.

MM Vicherat et Bazin n’aident, ni la Mairie, ni l’hôtellerie. Ils servent tous deux les intérêts du Groupe Accor au détriment de la collectivité et de la profession.

14)- Le rapport des faits
Une partie de l’article du journal, du 16 mars, nous interpelle :
- « Mathias Vicherat, directeur de cabinet d’Anne Hidalgo après avoir été celui du cabinet de Bertrand Delanoë, va quitter la Mairie de Paris, pour rejoindre le privé, d’ici à la fin de l’année.
« Les mauvaises langues prétendent que, anticipant une victoire de la droite en 2017, il estime son avenir ministériel compromis.
« Enarque issu de la célèbre promotion Senghor (Gaspard Gantzer, Emmanuel Macron, etc.) ce « bébé Delanoë » est actuellement en discussion avec le groupe Accord-Hôtel. »

15)- Le mobile apparent
Le Canard Enchainé nous dit :
- « Les mauvaises langues prétendent que, anticipant une victoire de la droite en 2017, il estime son avenir ministériel compromis.
Enarque issu de la célèbre promotion Senghor (Gaspard Gantzer, Emmanuel Macron, etc.) ce « bébé Delanoë » est actuellement en discussion avec le groupe Accor-Hôtels. »

L’anticipation de « la victoire de la droite » semble avoir bon dos. Elle est peu crédible comme mobile de ce charivari.

En effet, M. Vicherat quitte le navire, certes, mais il le quitte en sabotant le moteur. Ses paires le savent. Et la victoire à venir supposée de la droite n’explique pas cette brutalité. De plus, Paris est dirigée par une équipe dont la solidité est reconnue.

Par contre, au vu de la citation de son statut d’énarque et de la référence à ses aspirations ministérielles ; Il est plus cohérent de rechercher le rejet présumé par M. Vicherat des exigences juridiques du service public dans ses rapports circonstanciels à l’exercice de ses propres responsabilités.

Il est donc raisonnable de penser que les « mauvaises langues » en question sont les énarques de la Mairie de Paris.

Nous ne sommes certes pas dans la certitude, mais certaines logiques semblent rendre compte des faits.

16)- Les espérances
Quand on place les termes des relations familiales et intimes, tels que « mon Papa » et « ma maman », dans la définition de sa carrière politique, il semble aller de soi qu’on attend de cette pseudo-famille qu’elle soit le terrain de sa propre ascension.

M. Vicherat a fait connaitre son intérêt pour un poste de Ministre.

Il prend bien soin de citer Mme Hidalgo et M. Delanoë, hiérarques du Parti au Pouvoir, sources de promotion ministérielle, au titre de « mon papa et ma maman en politique », alors qu’il ne devrait plus en avoir besoin dans « le privé ».

Cette flatterie obséquieuse n’est pas là juste pour cultiver le langage infantile de l’univers parisien.

Il veut indiquer publiquement qu’en complément de ses diplômes administratifs, il a reçu la formation politique qui permet d’accéder à la fonction ministérielle.

Le 19 août 2015, M. Rebsamen, Ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, depuis le 2 avril 2014, présente sa démission au Conseil des Ministres.

Cette démission laisse une place ministérielle à un « bébé Delanoë » ou à un enfant de « maman » Hidalgo.

Par cette interview, M. Vicherat rappelle que ce jour-là il était prêt.

17)- La déception
Le 2 septembre 2015, cette place est bien attribuée à un cadre parisien. Ceci confirme la crédibilité des aspirations ministérielles de M. Vicherat.

Toutefois, cette promotion n’est pas celle que cet énarque attendait.

C’est une élue parisienne subalterne qui est nommée au poste de ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.

Les principales responsabilités de politique administrative de la personne nommée à la place d’un énarque ont été :
a- l’élaboration d’un schéma départemental de la protection de l'enfance et de la prévention spécialisée pour les années 2010-2014 ;
b- la création de structures d’accueil pour les mineurs isolés étrangers.

Aux yeux de la Haute administration, l’exercice de politique administrative par excellence qu’est la réforme du Code du travail a été confié à une illettrée en matière de politique administrative.

18)- L’injure
Si cette nomination a été qualifiée publiquement de « surprise », c’est que d’autres attendaient ce poste pour l’un des leurs ; les énarques.

L’ENA forme les cadres de l’Etat chargés précisément de maitriser les dossiers administratifs gouvernementaux les plus complexes.

Elle est faite pour garantir que les titulaires du diplôme sont formés pour étudier, assimiler, des pensums tels que le Code du travail, qu’ils ont montré leur maitrise des circuits administratifs et publics de la formation et de la réforme de ces Codes, qu’ils ont les capacités intellectuelles et d’endurance pour y parvenir.

Il est crédible de penser que cette nomination incongrue a été ressentie par les énarques de la Ville, et les autres, les diplômés des Grandes écoles, comme une gifle.

19)- La rupture d’égalité
Ce sentiment d’injustice n’a pas dû être atténué par le fait que, sous les apparences de l’égalité de tous en droit, cette nomination est manifestement faite pour envoyer un message subliminal de considérations singulières à des populations particulières et donc organiser une rupture d’égalité entre les citoyens.

Ce qui est dans la continuité ordinaire des accords établissant des privilèges d’embauches, d’attributions de logements, de concession de marchés, signés régulièrement entre la ville de Paris et des associations communautaires, depuis la magistrature de M. Delanoë.

M. Vicherat connait bien ce système dont il pensait être un des pilotes ; du moins tant qu’il ne concernait que les gens de peu.

Il découvre brusquement que l’attribution de la charge de Ministre peut être imputée à des qualités originelles dont il est dépourvu. Lui qui croyait avoir fait les études et les formations politiques nécessaires pour les avoir toutes.

C’est une double rupture, de Talent et de Vertu, dans les pratiques de direction de l’Etat.

Il est crédible de penser, à la lecture des articles, tant du Canard Enchainé que de L’Opinion, que c’est à partir de ce moment que M. Vicherat s’est senti délié de toute fidélité à l’égard de la Puissance publique qui de son coté n’a pas cherché à le retenir.

19)- Conclusion
Vous rendriez service à Mme la Mairesse de Paris en lui permettant de comprendre dans leur globalité les liens présumés précis de détournement de fonds publics aux fins de corruption tissés entre M. Vicherat et M. Bazin.

Il est fort probable qu’elle en ignore tout

En effet, la Mairesse de Paris a annoncé, le lundi 4 avril, sa candidature à la présidence du C40, un réseau qui fédère 83 des plus grandes métropoles du monde, représentant plus de 600 millions de personnes et un quart de l’économie mondiale.

Ses alter egos sont en droit d’être certain que dans la métropole qu’elle préside les autorités maitrisent la criminalité officielle et qu’elle-même ne l’accepte pas dans son entourage.

Vous obligeriez les parisiens en tarissant de possibles sources crapuleuses de déséquilibres des finances publiques parisiennes et donc de hausses d’impôts locaux et d’inefficacités municipales structurelles.

Il est vrai que lorsqu’on peut se permettre de spolier de leur budget la totalité des handicapés de la municipalité, avec le soutient des magistrats ; la corruption personnelle en association peut apparaître comme une étourderie subtile.

Je n’en demande pas moins des comptes juridiques concernant ces détournements de fonds publics organisant un système associatif de corruption.

En vous remerciant pour votre attention,

Je vous prie d’agréer, M. le procureur de la République, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE


PS : les trois articles de référence et les définitions de la Corruption

1)- Le Canard Enchainé, le 16 mars 2016, p.2,
Sur le quai du départ,
Mathias Vicherat, directeur de cabinet d’Anne Hidalgo après avoir été celui du cabinet de Bertrand Delanoë, va quitter la Mairie de Paris, pour rejoindre le privé, d’ici à la fin de l’année.
Les mauvaises langues prétendent que, anticipant une victoire de la droite en 2017, il estime son avenir ministériel compromis.
Enarque issu de la célèbre promotion Senghor (Gaspard Gantzer, Emmanuel Macron, etc.) ce « bébé Delanoë » est actuellement en discussion avec le groupe Accor-Hôtels.
Dont le patron, Sébastien Bazin, est au mieux avec la Mairie de Paris.
« J’ai eu des sollicitations de plusieurs grandes entreprises, mais ma décision n’est pas encore prise. Aucune date n’est fixée et rien n’est signé. » (A précisé Vicherat au « Canard »)
Bon courage à Anne Hidalgo, la « maman en politique » de Vicherat, 37 ans, selon ses propres termes (cf. : « L’opinion », 15.02) pour se remettre du prochain départ du fils prodigue.

2)- Le Canard Enchainé, le mercredi 18 mai 2016, p.1
Le Dircab d’Hidalgo fait du zèle.
Mathias Vicherat, le directeur de cabinet d’Anne Hidalgo a frappé les esprits en annonçant, mardi 10 mai sur Europe1, la création d’un ficher des « meublés touristiques déclarés ».
Lequel vise essentiellement les locations faites sur le site « Airbnb », que la Mairie accuse d’aggraver la crise du logement à Paris.
Il s’agit,  a précisé le zélé Vicherat, « d’exercer une pression, notamment via le syndic (…). Les voisins vont demander des comptes en demandant pourquoi cette personne (….) continue à louer son logement ».
Dispositif immédiatement interprété par les malveillants comme un fichier incitant les Parisiens à dénoncer leurs voisins qui omettraient de se déclarer à la Mairie pour échapper à la taxe qu’elle a instaurée sur ce type de locations.
Devant l’émoi causé par cette initiative, le service de presse de la Mairie a rapidement rétropédalé.
« Non, nous ne lançons pas de site pour dénoncer son voisin. »
Peut-on lire dans un communiqué publié quelques heures après les déclarations de Vicherat.
Les hôteliers parisiens, eux, ne s’étaient pas plaints de la sortie du Dircab d’Hidalgo.
 « Airbnb », leur bête noire, réalise en effet à Paris ses meilleurs scores mondiaux et leur enlève une centaine de milliers de clients par an.
Parmi ces hôteliers en colère, le groupe Accor, avec qui-comme l’avait annoncé « le Canard » (16-3)- Vicherat a négocié pour trouver du boulot d’ici à 2017.
Espérons que ce sera moins temporaire qu’une location « Airbnb ».
FIN

3)- L’opinion

Mathias Vicherat, grand chambellan de la capitale
15 Février 2016 à 16h54

Barbe rousse soignée, cheveux ondulés coiffés en arrière, look gentry-chic, dans son vaste bureau de l’Hôtel de ville avec vue sur la Seine, Mathias Vicherat a tout du jeune premier.
Enarque, il est à 37 ans directeur de cabinet d’Anne Hidalgo. Pièce maîtresse de la capitale, ce jeune homme « ambitieux » se dit « fou d’action ».
Et si, parce qu’il partage la vie de la journaliste Marie Drucker, il intéresse les gazettes people, c’est « à l’insu de son plein gré », assure un ami. Il est discret.
Un an avant les municipales de 2014, Mathias Vicherat a dealé avec la maire de Paris pour conserver son poste. « Avec Anne, on a imaginé comment on pourrait travailler ensemble », raconte-t-il.
Bertrand Delanoë lui a mis le pied à l’étrier.
En 2012, nombre de hauts fonctionnaires parisiens partent vers les ministères et l’Elysée. Lui reste.
« Il s’est projeté, car Paris reste Paris. Il a compris qu’avec Bertrand et peut-être Anne, les enjeux ici sont un peu plus savoureux qu’ailleurs », explique un membre du sérail parisien. 
Il leur voue d’ailleurs une estime sans faille. « Anne et Bertrand, c’est mon papa et ma maman en politique », confesse-t-il.
Il continue de voir « amicalement » l’ex-maire de Paris et coanime l’association des Amis de Bertrand Delanoë.
Utopia. C’est à la gauche de la gauche que Mathias Vicherat connaît ses premiers émois politiques. Son père, pur produit de la Fnac (il a commencé comme vendeur et fini directeur de la com) est une des chevilles ouvrières du mouvement Utopia (il dirige aujourd’hui les éditions éponymes) qui rêve au rapprochement entre socialistes, écologistes et altermondialistes.
A 19 ans, Mathias Vicherat fait ses premières piges chez Jean-Luc Mélenchon. Jeune bachelier, il milite à la Gauche socialiste, puissant courant dirigé par « Méluche ». Ce dernier est ministre de l’Enseignement professionnel de Lionel Jospin. Le jeune Vicherat fait des heures sup’ « bénévolement ». « Jean-Luc a toujours pioché partout, à tout âge. On a formé nombre de jeunes, dont Mathias », confie Marie-Noëlle Lienemmann, sénatrice de Paris.
En ce début des années 2000, les héros s’appellent José Bové ou « Lula ». Mathias Vicherat monte la première section Attac à Sciences Po-Paris tout en préparant le concours de l’ENA. Il le réussit. Dans sa promotion (Sédar Senghor), ses copains de classe s’appellent Emmanuel Macron, Gaspard Gantzer, qui régente la communication élyséenne, ou Sébastien Proto, conseiller de Nicolas Sarkozy.
A la sortie, il dirige le cabinet du préfet de la région Picardie. Puis c’est une plongée dans le « 93 » : il est nommé sous-préfet, à Bobigny. Il y cultive ses réseaux, revendique une amitié avec Claude Bartolone mais aussi avec le député local, Jean-Christophe Lagarde, figure montante du centre.
Mathias Vicherat file ensuite à la Direction de la police nationale, dirigée par le sarkozyste Frédéric Péchénard, aujourd’hui directeur général des Républicains. 
Il s’occupe du rapprochement police-gendarmerie. « Mathias était comme un poisson dans l’eau, volubile, percutant, se rappelle un de ses amis. Lors de son pot de départ, ça grouillait : il y avait aussi bien les vieux flics que les jeunes loups, c’est sa force ».
En 2010, Paris, le voilà. Deux ans plus tard, Bertrand Delanoë en fait son grand chambellan. « J’ai toujours fonctionné à l’instinct et au kairos, selon la fenêtre d’opportunité. Alors oui, pourquoi pas le privé, un jour ? » Concède-t-il, même s’il sait que dans les prochains mois, la mairie de Paris va redevenir un centre d’attraction pour une gauche décatie.


4)- Définitions de la corrpution
Wikipédia nous donnent les définitions suivantes de la « corruption ». Elles correspondent toutes à la situation de MM Vicherat et Bazin.

1- Transparency International
Selon Transparency International, « la corruption consiste en l’abus d'un pouvoir reçu en délégation à des fins privées »3.

Cette définition permet d'isoler trois éléments constitutifs de la corruption :
a- L’abus de pouvoir ;
b- à des fins privées (donc ne profitant pas nécessairement à la personne abusant du pouvoir, mais incluant aussi bien les membres de sa proche famille ou ses amis) ;
c- un pouvoir que l’on a reçu en délégation (qui peut donc émaner du secteur privé comme du secteur public).
Tranparency utilise également parfois cette définition : « abus de pouvoir à finalité d’enrichissement personnel ».. .

2- Instances européennes
a- L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe définit la corruption comme « l'utilisation et l'abus du pouvoir public à des fins privées »4.
Pour la Commission des communautés européennes, « la corruption est liée à tout abus de pouvoir ou toute irrégularité commis dans un processus de décision en échange d'une incitation ou d'un avantage indu ».
b- La définition donnée par le groupe multidisciplinaire sur la corruption du Conseil de l’Europe est légèrement différente : « la corruption est une rétribution illicite ou tout autre comportement à l'égard des personnes investies de responsabilité dans le secteur public ou le secteur privé, qui contrevient aux devoirs qu'elles ont en vertu de leur statut d'agent d'État, d'employé du secteur privé, d'agent indépendant ou d'un autre rapport de cette nature et qui vise à procurer des avantages indus de quelque nature qu'ils soient, pour eux-mêmes ou pour un tiers ».
c- Le groupe multidisciplinaire sur la corruption (GMC) insiste sur la difficulté de cerner avec exactitude les bornes légales du phénomène mais rappelle que sa nature relève de l'abus de pouvoir ou de l'improbité dans la prise de décision5

3- Banque mondiale
La Banque mondiale retient la définition suivante pour la corruption : « Utiliser sa position de responsable d’un service public à son bénéfice personnel »6

4-Nations Unies
L'Institut international de planification de l'éducation de l'UNESCO a étudié plus particulièrement la corruption dans l'éducation. À ce titre, il donne la définition suivante : « une utilisation systématique d'une charge publique pour un avantage privé, qui a un impact significatif sur la disponibilité et la qualité des biens et services éducatifs et, en conséquence, sur l'accès, la qualité ou l'équité de l'éducation »7.