mercredi, mars 30, 2016

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Le 30.03.16


Il semble qu’il y ait diverses orthographes qui circulent pour nommer M. Najim Laachraoui au sujet duquel il se construit ce qui ressemble à s’y méprendre à la mise en scène d’une légende.

Ce frère de ce criminel, Mourad Laachraoui, est présenté par la presse comme « un champion belge de Taekwondo qui porte haut les couleurs de son pays, il devrait même participer aux prochains Jeux Olympiques ».

Il qualifie son frère « d’intelligent et gentil ». Ce qui est son droit puisqu’il est de la famille.

De la même façon, les maisons des SS d’Auschwitz étaient séparées de quelques mètres des baraquements. Les SS y donnaient tout l’amour qu’ils ont pour les enfants ; les leurs.

Ce qui nous intéresse ici est le développement journalistique et peut être une autre perception de cette empathie filiale.

Ce mercredi 30 mars, une chaine d’information fait un sujet à propos de M. Laachraoui.

La présentatrice reprend le thème du frère de l’existence d’un autre Laachraoui ; gentil, intelligent, sensible.

Pour argumenter la thèse de cette bicéphalie sociale, la chaine nous entraine dans l’interview de « son » professeur de philosophie.

Ce beau trentenaire, fait l’éloge de l’islam de son élève, déplore l’impossibilité de son élève de rencontrer, à la télévision, dans la presse, un islam aussi gentil que le sien. Il proclame sa « honte » de cet état de fait, de ce qui s’en est suivi qui salit la Belgique.

La présentatrice nous fait savoir en aparté que ce professeur de philosophie qui nous donne à penser qu’il n’a parlé que d’Islam avec son élève, souhaite qu’on mette l’islam à la portée de tous les élèves.

Tout le discours de ce type est fort douteux. Ça sent la mise en scène de propagande. 

Mais surtout, il y a un aspect qui échappe sans doute à beaucoup de téléspectateurs. Il appui son argumentation par l’exhibition de deux photos. L’une celle du Kamikaze. L’autre ancienne, celle d’un jeune homme. Il en caresse le visage sans nous dire d’où il la tient.

Cette mis en scène n’a lieu qu’avec Laachraoui.
Les autres, tous les autres, sont présentés comme des pauvres types, des voyous récidivistes, des crapules ordinaires et sans intérêts autres que pour la police ; du gibier de potence.

Ceux qui sont attentifs à la beauté masculine et qui ont vu paraitre les deux photographies de Laachraoui, au début, alors qu’on le pensait en fuite, ont tous ressenti cette évidence première : c’est un beau gosse.

Les deux autres kamikazes qui se sont fait sauter avec lui ressemblent à des trentenaires buveurs de bières. Ils sont peut être eux aussi « intelligents » et « gentils », mais tout le monde s’en fout.

Il est visible que l’élève et son professeur n’ont pas fait que tourner les pages des manuels de philosophie islamiques, au moins en imagination.

En résumé, des forces assez puissantes pour insérer leur message à la télévision, parmi les autres images, s’ingénient à faire passer par voie subliminale l’idéologie du bel arabe qui plait aux européens, du moins à une partie ; hommes et femmes. Les plaisirs du Maroc s’invitent à table.

Le but n’est pas de réhabiliter Laachraoui. Il est mort, ça n’a aucun intérêt. Il est de profiter de cette mort silencieuse qui ne laisse place à aucune parole ni écrit de sa part, si ce n’est une part de mystère.

Le seul souvenir que laisse ce Laachraoui est cette double photo, en pied et en portrait, et cette insinuation de sensualité, de gentillesse, d’intelligence.

Les islamistes peuvent hanter nos rêves coquins.

Certes, ce n’est pas pour tout le monde. Mais ceux auxquels s’adressent ces messages savent papillonner dans les mondes où se forme l’information qui va faire l’opinion.

Les médias semblent utiliser les souvenirs énamourés qu’ont laissé à ce professeur les érections qu’il avait lorsqu’il tournait les pages d’un livre avec son élève pour nous conduire à conclure que ce genre de raclure nazie peut être une charmante compagnie.

Il ne faut pas négliger ces messages qui visent le dessous de la ceinture. C’est après tout ainsi que se vendent chaque année des millions de marchandises.

Cet angle d’attaque publicitaire par le slip correspond à l’idéologie du rejet du Terrorisme par le divertissement et le refus de l’affrontement.

L’ambiance n’est pas au déchainement de virilité.

mardi, mars 29, 2016

29.03.16, benzema, valbuena, legraët, maffia, euro 2016, équipe de France, sélection, 29.03.16




Paris, le mardi 29 mars 2016


Monsieur Le Graët,

Je zappe et j’entends l’avalanche d’appel à la sélection de M. Benzema pour l’Euro 2016.

Vous ne pouvez autoriser la sélection de ce joueur sans dire clairement qu’il n’a pas transmis les demandes de voyous à un honnête homme, dans l’enceinte juridique, technique, matérielle, de l’équipe de France.

En effet, si au titre de joueur de l’équipe de France, il a transmis à un autre joueur de l’équipe de France, durant l’entrainement de l’équipe de France, dans le stade d’entrainement de l’équipe de France, les exigences de racket de voyous de sa connaissance, il s’agit d’un acte maffieux.
L’acte maffieux est précisément l’installation à l’intérieur du périmètre de l’Etat de procédures de filières civiles du gangstérisme.

Si M. Benzema est un maffieux, même gentil, même génial, même ceci-cela, non seulement il ne peut pas jouer en équipe de France, mais vous devez vous opposer à sa nomination.

Le rôle du tribunal n’est pas de déterminer les faits s’ils sont certains. Il est de déterminer le droit qui s’y rapporte.

Vous n’avez nullement besoin de lui pour vous opposer à l’installation de réseaux maffieux, gentils, géniaux, ceci-cela, à l’intérieur de l’équipe de France.

Si c’est le cas, vous devez oublier M. Benzema.

Je ne vous demande pas d’honorer M. Valbuena. Il a seulement saisi immédiatement, sans délais, les pouvoirs publics, d’une tentative de racket, et il a collaboré avec la police à l’arrestation des racketeurs ; Peu de choses en vérité.

Le gouvernement a donné la Légion d’honneur à un joueur accusé par sa femme de lui frapper la tête contre le frigo.

Mais donner en exemple à la jeunesse un homme qui combat le racket, ce serait sans doute déplacé.

Que direz vous lorsque vos successeurs trouveront des cadavres dans les vestiaires parceque vous aurez mis le pied à l’étrier à l’organisation maffieuse ? Que vous êtes à la retraite ?

En vous remerciant de votre attention,

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc           SALOMONE
Retraité


lundi, mars 28, 2016

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Paris, le lundi 28 mars 2016


Copie à :
M. le Premier Ministre

Ministre de la Justice

Présidents du Parlement
Parlement français
Parlement européen

Bâtonnier,
M° Joxe

Syndicat de la magistrature
Union syndical des magistrats
Syndicat des Commissaires de police

Simonnot, journaliste

Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)
SEM. l’ambassadeur de Belgique
SEM l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique




Monsieur le Président de la République,

Les attentats de Bruxelles, la reconnaissance de facto par les Etats-Unis de la légitimité de l’Etat et du gouvernement syrien, l’assurance de la continuité de ce dernier par la victoire de Palmyre, les salutations du Secrétaire général de l’ONU pour cette victoire, offrent une nouvelle opportunité d’examiner le statut judiciaire des jihadistes français et européens.  

Ceux-ci :
a- à « l’aller » vers des pays dits musulmans, ou « terre d’islam », commettent des faits de guerres subversives contre ces Etats,
b- au « retour » dans leur pays de nationalité, ou « terre de mécréance », commettent, organisent, facilitent, banalisent, des attentats,
c- de manière continue visent à détruire les Etats dont le fonctionnement n’est pas régi par la charia.

La France ne peut plus continuer d’ignorer l’illégalité de l’action des jihadistes français dans les pays dits de « l’aller » appelés « zone » par les spécialistes d’Etat.

Il est impossible de continuer d’expliquer que les Etats européens se dresseront contre les destructeurs des Etats européens :
a- alors que ces derniers laissent ces destructeurs attaquer impunément des Etats tiers au motif que leur politique administrative n’est pas soumise à la charia,
b- et que c’est pour le même motif que ces destructeurs attaquent les Etats européens.

Il y a là une incohérence qui paralyse l’action des Etats européens, dont la France.

En même temps, pour le point de vue qui nous préoccupe ici, la justice française est dans l’incapacité factuelle et juridique de juger ces crimes commis « sur zone ». Elle ne juge que la criminalité qu’elle déclare avérée, laisse le reste impuni, permet aux récits pacifiques des anciens combattants de prospérer librement.

La première sanction à imposer aux jihadistes pour leur criminalité est de les mettre face à la justice des Etats auxquels ils ont voulu substituer, par le sang, le califat, c'est-à-dire la Charia.

La première défense des européens contre le Terrorisme est de faire savoir aux jihadistes européens potentiels qu’ils n’échapperont pas à la justice des Etats qu’ils ont voulus détruire.

Il faut donc que les jihadistes français soient jugés par les Etats où ils ont commis les crimes de « l’aller » avant de l’être, s’il y a lieu, dans le pays de « retour », tel la France, leur pays de nationalité.

En la circonstance, le principe de protection des citoyens français par l’Etat français à l’égard des demandes d’extradition des pays tiers n’est pas opposable.

En l’espèce, les crimes commis dans un pays de « l’aller » sont les garants de la poursuite de cette criminalité, même par d’autres, dans le pays du « retour ».

La continuité des visées de ces « allers-retours » crée une continuité de l’action criminelle et de l’action judiciaire.

Il n’y a donc aucun obstacle juridique à l’établissement d’une coopération judiciaire entre les justices de ces Etats pour examiner la continuité d’une criminalité.

Cette coopération judiciaire vise à organiser les conditions de droit, judiciaires, du « retour » des jihadistes dans leurs pays dit de nationalité respectifs ; la France pour ce qui nous concerne.

Le principe en est que les jihadistes ne sont pas admis dans leur pays de nationalité, de « retour », tant qu’ils n’ont pas le quitus de la justice du pays où ils ont officié.

Cette justice est en effet la seule à être habilitée à connaitre, juger, des crimes commis sur son territoire. Elle est la seule à disposer des moyens administratifs de l’enquête.

Si l’Etat français se contentait de demander ce quitus aux criminels lors du « retour », ils pourraient à nouveau quitter la France et aller dans des pays tiers pour commettre des attentats ou y diffuser l’idéologie de la charia en soutient pacifiste aux jihadistes actifs.

La France ne peut permettre que ses ressortissants quittent son sol pour infliger ce risque à des pays tiers du seul fait que leur pays de nationalité refuserait d’assumer les conséquences de l’examen des conditions judiciaires de leur « retour ».

Les faits montrent que la période dite du « retour » est une période criminelle au même titre que la période dite « aller ».

Dans la période criminelle de leur « retour », ces criminels actifs doivent donc être remis par les autorités judiciaires françaises aux autorités judiciaires des pays de « l’aller », aux fins d’engager le processus judiciaire et moral de cessation de leur criminalité et celui de leur « retour ».

Ces obligations imposent l’établissement d’un protocole judiciaire entre les Etats « d’aller » et l’Etat du « retour ».

Ce protocole pourrait comprendre :
a- la remise des jihadistes de « retour » en France à la justice de l’Etat de « l’aller »,
b- la qualité des personnes concernées,
c- les garanties de représentation juridiques,
d- les garanties du respect des règles de l’ONU en matière d’interrogatoire et de détention.

Pour l’instant, les seules actions préconisées sont :
1- Factuellement : l’assassinat clandestin des jihadistes par drones interposés.
2- Judiciairement : la complicité de crime par le refus méprisant de la reconnaissance de la légitimité des justices des pays du Tiers-monde,

Je préconise d’user du droit comme instrument de réflexion, de la justice comme instrument d’action, de l’égalité des peuples comme instrument de relation entre les Etats.

Il est présupposé que les cadres français savent ce qu’ils ont à faire.

En vous remerciant pour votre attention,

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE

lundi, mars 21, 2016

enthoven, peillon, merleau-ponty, staline, 21.03.16



Paris, le lundi 21 mars 2016


Copie à M. Peillon


M. Enthoven,

Lors de l’émission de la chaine Arte, « Philosophie », du 20 mars 2016, en accord avec M. Peillon, votre interlocuteur, vous vous montrez outré à l'idée qu'on puisse penser que Merleau-Ponty aurait pu être "stalinien".

Vous vous livrez à cette occasion à un contrôle purement policier de la pensée de Merleau-Ponty et de votre invité Peillon surveillant du regard qu’il justifie les qualités de Marx lorsqu’il est placé sous cloche.

Mon propos :
a- La haine hitlérienne des cadres juifs à l’égard de Staline, de l'Union soviétique, des partis communistes, de Lénine, du PCF bien sûr,
b- Le soutien de plus en plus officiel des cadres juifs à la politique hitlérienne historique antisoviétique et anti-communiste,
Deviennent de plus en plus pénible au fur et à mesure que les conséquences de la défaite de l'Urss se font sentir et que notamment ressurgit la logique nazie dite de la « nuit de Crystal », comme ce fut le cas en juillet 2014 contre les juifs français.

Je vous rappelle donc que les juifs, européens et pieds-noirs, sont en vie, existent, grâce à l'Union soviétique et à la victoire de celle-ci contre l'Allemagne nazie.

Cette victoire n’a pas été acquise par le « général hivers », les « erreurs d’Hitler », le « courage admirable des soldats russes trahis par Staline » etc.



La victoire a été obtenue à la fois :
1- Par les dizaines de millions de soviétiques qui se sont levés au bénéfice de tous, notamment des juifs. Vingt-cinq millions d’entre eux sont morts.

2- Par une direction politique remarquable qui a su définir les axes du combat, la démocratie face au fascisme, mener le combat d’une main de Maître et participer à la garantie de l’unité des démocrates.

Les cadres juifs soviétiques ont pris leur place dans ce combat et c’est l’un d’entre eux, le général Tcherniakhovsky, qui devait entrer à Berlin. Il est mort peu avant.

De la même façon, le PCF mena une politique dite « nationale » dans les camps qui conduisit des déportés communistes à donner leur ration aussi bien à des enfants juifs, qu’à des adultes de toutes provenances, bourgeois par exemples.

Je ne doute pas un seul instant que les cadres juifs occidentaux nés après la guerre auraient mené les affaires de cette guerre d’une manière infiniment plus intelligente, rapide, efficace, humaine, et tralala.

Le crime de « Lybie », en 2011, commis au nom du judaïsme, de Ecole Normale Supérieure et de l’agrégation de philosophie, n’est pas là pour nous en convaincre.

Un peu de modestie et d’humilité vous permettrait peut être de ne plus faire reposer votre argumentation sur la seule insulte à l’égard de ceux qui jouèrent un rôle décisif pour que vous soyez vivant et libre.

A ce propos, j’attire votre attention sur le fait que vous vous servez de votre seule haine obscurantiste des « staliniens » pour vous faire juge, ou flic, de Merleau-Ponty, de Peillon, de Marx.

C’est une question de technique philosophique dont il vous revient de rendre compte.

La pratique de la philosophie n’est pas aussi simple qu’une rafle du FBI en 1947, de la police française en 1943, des directions universitaires françaises depuis 1991.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE