dimanche, janvier 31, 2016

141- caresche, sarkozy, sauvage, grace présidentielle, 01.02.16




Paris, le lundi 1er février 2016 



Pour : M. le procureur de la République


Copie à :
M. le Président de la République
M. le Premier Ministre
M. le Garde des Sceaux

M. le Premier Président de la Cour de Cassation

Mme la Présidente de la Cour d’Appel
Mme la procureure générale
M. le Président du TGI

M. le Directeur de la police judiciaire

Monsieur le Bâtonnier,

M° Joxe

Syndicat de la magistrature
Union syndical des magistrats
Syndicat des Commissaires de police

Mme Simonnot, journaliste






Monsieur le procureur de la République,

1)- M. Caresche et la Grâce constitutionnelle
M. Caresche, député, est invité à l’émission Parlement Hebdo de LCP, le vendredi 29 janvier, à 18h.

1- Mme Sauvage
Les journalistes demandent au député son avis sur l’octroi possible d’une Grâce présidentielle à Mme Jacqueline Sauvage.

Celle-ci a été condamnée à dix ans de prison ferme, dont cinq années de sureté, c'est-à-dire incompressibles, pour avoir tué son mari après avoir subi, ainsi que ses enfants, 47 ans de violences et de viols de la part de celui-ci.

Le sursis aurait permis de rendre une justice sereine.

L’ajout d’une peine de sureté, créée par le Garde des Sceaux Badinter en substitution à la peine de mort, au lieu d’un sursis, indique à la fois :
a- La violence de la charge judiciaire contre cette femme battue ;
b- L’installation de la part des magistrats d’une épreuve de force avec le Pouvoir exécutif pour le contrôle de la population.

La Grâce présidentielle rendue n’est pas une amnistie. Elle est une forme de sursis. Les magistrats auraient pu le faire.

Une fois de plus les cadres de l’Etat se sont servis d’une personne vulnérable pour prendre les institutions en otages de leurs guerres entre Pouvoirs.

En amenant le Président de la République à prendre une mesure qui relève de la Cour d’Assise ; ils ont contribué à déstabiliser l’Etat.

2- M. Caresche
Après avoir affirmé que le principe de la Grâce est royal et donc contraire aux principes de la République, M. Caresche profite de la clôture de l’émission pour lancer « La grâce présidentielle doit être supprimée ».

M. Caresche se pose ainsi en pourfendeur de l’exercice de la souveraineté du Peuple en se prononçant contre une disposition constitutionnelle de Grâce présidentielle.

Nous comprenons que la femme battue serve de terrain d’affrontement entre les Pouvoirs. Ce sont les faits.

Par contre, nous n’admettons pas que le député Caresche se mêle de ce débat de droit. Du moins en l’état de sa situation judiciaire.

2)- La place de M. Caresche

1- Les dates
Ce député a déclaré : « Nous avons eu du mal à contourner la loi mais nous y sommes parvenus ».
Cf., France 5, « C'est-à-dire », journaliste : Gilles Dansart.

Il parlait alors, vers 2008, du financement des projets immobiliers religieux de l’équipe municipale de Paris conduite par M. Delanoë, dont il était aussi un Adjoint.

Le 30 avril 2011, un article de Mme Kristeva, psychanalyste, permet de deviner que les moyens de contournement de la loi évoqués par M. Caresche auparavant étaient probablement la spoliation des crédits affectés aux handicapés.

Le 11 janvier 2014, Mme Emeyé, journaliste, présente son livre à Canal+, Chez Ardisson.

Le 20 janvier 2014, cette intervention m’a convaincu de rassembler ces trois faits et d’adresser une demande d’enquête à M. le procureur de la République.

Le 21 janvier 2015, j’étais auditionné par la Direction de la police judiciaire (DPJ).

2- Les faits
Au titre de député et d’adjoint au Maire de Paris, M. Caresche, a participé à une action dont il dit lui-même qu’elle est illégale, collective, préméditée, poursuivie.

C’est un fait indépendant de toute appréciation.

Les exigences républicaines de M. Caresche sont telles qu’il est crédible de dire que cette action vise :
a- A détruire la loi 1905 ;
b- A pervertir la tenue des finances publiques ;
c- A spolier les plus vulnérables de nos concitoyens ; la totalité des handicapés de Paris.



3)- L’entre-soi
L’enquête parait bloquée tout comme l’ouverture d’une enquête sur le détournement de fonds publics, visant au viol et à la prostitution d’une députée, rapporté par Mme Guillaume dans son livre Le Monarque, son Fils, son Fief.

M. Caresche ne doit donc son magister juridique qu’à une grâce parquetière et policière dont les auteurs et le bénéficiaire auraient bien du mal à rendre compte publiquement.

La Grâce qu’il récuse est constitutionnelle. Celle dont il bénéficie est de connivence, privée, illégale. Elle est produite par l’entre-soi et dispense M. le député de répondre devant la justice de ses proclamations, es qualité.

4)- M. Caresche et M. Cahuzac
Le député Caresche relève de la même disqualification que le Ministre Cahuzac lorsqu’il expose un point de vue légal, institutionnel, sur la criminalité et l’action de la justice.

Ils ont tous deux failli pareillement dans l’exercice de leurs fonctions.

La seule différence est que M. Cahuzac est tombé dans les filets des règlements de comptes bavards des réseaux de cadres dirigeants alors que M. Caresche est le bénéficiaire de l’omerta de ces mêmes réseaux.

5)- L’omerta

1- Deux dénonciations
Au titre de contribuable, j’ai déposé une dénonciation dans deux affaires distinctes :
a- La dénonciation d’un détournement de fonds publics, à Paris, conditionnant le viol et la prostitution d’une députée ;
b- La dénonciation d’un détournement de fonds publics conditionnant la possible spoliation de la totalité des handicapés de la Commune de Paris.
c- La spoliation des handicapés à Paris semble continue. Les handicapés sont chassés de Paris.

L’art.40 du Code de procédure pénal fait obligation aux magistrats de signaler tous les crimes dont ils ont connaissance.

Que font-ils ? Ils se taisent, ne signalent rien ou protègent les présumés coupables parceque ceux-ci sont des « forts » qui s’en prennent à des « faibles ».

Ils garantissent donc la réussite de l’entreprise criminelle.
2- L’une des dénonciations
En réponse à ma demande d’examen des faits rapportés par Mme Guillaume, concernant la députée, je n’ai reçu que des faux et usages de faux en écritures publiques de la part des autorités judiciaires aux fins d’empêcher la présence d’un avocat.

La seule lettre évoquant les faits vient de M. le Vice-Président du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris, au nom de Mme la Présidente, le 25 février 2014.

Ce courrier vise uniquement à égarer la justice dans la qualification des faits. Il reconnait le « crime de viol » pour spécifier que n’en étant pas victime, je ne suis pas autorisé à déposer une plainte.

Par cette opération d’apparence professionnelle, le magistrat fait oublier le « détournement de fonds publics » dont je peux demander l’examen au titre de contribuable. Il ajoute des menaces.

J’ai l’habitude des menaces, des tortures, pour me faire retirer mes plaintes pour viol. Même quand je suis « victime » la réponse est un bras d’honneur ; à tous les échelons de la magistrature.

La seule passion des magistrats est de traiter les français pauvres en sous-hommes.

6)- La jurisprudence
Cette omerta judiciaire pour les criminels peut devenir une vraie solidarité, une action commune dans les cas d’agressions de personnes faibles, vulnérables, handicapées.

Cette proximité structurelle est la garantie de l’utilité sociale du crime. C’est particulièrement pertinent pour les deux cas évoqués.

Il s’établit une jurisprudence d’un droit à disposer des personnes faibles, vulnérables, handicapées.

Historiquement, cette pratique du droit est une des filières de formation idéologique des prédateurs terroristes. Ils ont commencé par apprendre qu’il existe un type de butin humain à saisir. Puis, ils ont élargi leurs bases de données.



7)- Rester et résister
Dans les deux affaires mentionnées, impliquant M. Caresche et M. Sarkozy, la justice est le paillasson sur lequel les criminels présumés s’essuient les pieds.

Pour les pauvres, les faibles, les vulnérables, les handicapés, etc., c’est la règle.

Mme la Garde des Sceaux a couvert les faux et usages de faux en écritures publiques visant à interdire la présence d’un avocat.

Elle l’a fait parcequ’elle divise les justiciables entre « ceux qui me ressemblent » qui ont droit à la justice et les autres qui n’ont droit à rien.

Après le « départ » de la « résistante », il reste légitime :
1- De demander aux magistrats de faire en sorte que les délinquants présumés qui détournent des fonds publics pour violer et prostituer une députée ou pour spolier et opprimer la totalité des handicapés parisiens, soient contraints d’examiner leurs fautes sous le regard de la justice.

2- De demander l’examen de l’attribution de l’Aide juridictionnelle demandée depuis le 17 avril 2014, aux fins de la présence d’un professionnel du droit pour parler à d’autres professionnels.

Les magistrats ont accepté de juger de cette demande sur la base de faux produits par eux-mêmes.

8)- Conclusion
M. le Président de la Cour de Cassation et M. le Procureur général proclament : - « Il y a un risque considérable pour l’Etat de droit »
- « Gouvernement, parlement, Conseil constitutionnel, ont convergé pour ne pas designer le juge judiciaire dans ces lois récentes ».

Vous devriez tout de même nous expliquer à quoi sert le « juge judiciaire ».

En vous remerciant de votre attention et dans l’attente de vous lire,

Je vous prie d’agréer, M. le Procureur de la République, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE

Aucun commentaire: