vendredi, juin 27, 2014

question prioritaire de constituionnalité, sarkozy, viol, députée, procureur de la république, classement, 24.06.14





Paris, le mardi 24 juin 2014


Monsieur le procureur général de Paris


Réf. : N° Parquet : 14092000653

QPR.

Note : Depuis le 19 juillet 2012, tous les textes de cette affaire sont sur le blog : madic50.blogspot.com.

Copie à :
Pouvoir exécutif
Pouvoir législatif
Autorité judiciaire
Conseil Constitutionnel
Monsieur le Bâtonnier



Monsieur le procureur général,

Par la présente, je dépose une Question prioritaire de constitutionnalité (QPR).

1)- Présentation
Le 11 juin 2014, je reçois un Avis de classement, posté le 4 juin, écrit le 30 mai, pour une dénonciation du 3 février.
Il est ainsi libellé :

« Plainte/dénonciation en date du 3 février 2014/
Faits : Abus d’autorité, Autres affaires non pénales.
Avis de classement
L’examen de cette procédure ne justifie pas de poursuite pénale au motif que :
Les faits ou les circonstances dont vous vous êtes plaint n’ont pu être clairement établis par l’enquête. Les preuves ne sont donc pas suffisantes pour que l’affaire soit jugée par un tribunal. »

2)- L’étude du document

Je joins le texte de l’Appel.

Il étudie de façon exhaustive, sauf oubli :
1- Le faux en écriture publique sur lequel repose cet Avis.
2- L’impossibilité d’obtenir un avocat par la responsabilité :
a- Du bureau d’aide juridictionnelle qui agit en fabriquant des faux.
b- Du TGI qui agit en incitant de façon comminatoire le BAJ à refuser l’AJ pour des raisons politiques.
c- Des avocats engagés par le Conseil de l’ordre des Avocats pour renseigner à titre gratuit et qui tirent argument de leur peur pour refuser ces conseils. Ce de façon constante, répéter, systématique.
3- La ségrégation sociale et sexuelle sur lequel repose cet Avis ainsi que l’ensemble de la démarche judiciaire incluant celle du TGI et du BAJ.

3)- Les clauses d’inconstitutionnalité

Cet Avis est inconstitutionnel pour le manquement à l’indépendance de la justice qu’il organise.

Il est manifeste que cet Avis est une réponse aux préoccupations des réseaux de cadres qui ont accès à l’oreille de M. le procureur de la République.

Cette subordination de la justice à des intérêts particuliers organise une ségrégation sociale, sexuelle, et une rupture d’égalité par l’empêchement organisé d’avoir un avocat.

Face à un avocat, M. le procureur de la République n’aurait jamais osé inventer une « enquête » qui ne peut pas avoir eu lieu.

En se plaçant en protecteur de l’un des deux Pouvoirs en cause, M. le procureur de la République commet une faute constitutionnelle en ce qui concerne l’équilibre et l’indépendance des Pouvoirs.

Je vous prie d’agréer, M. le procureur général, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE

PS : Ci-joints le texte de l’Appel et les textes cités en Post Scriptum.

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