vendredi, octobre 18, 2013

faits, droit, Sarkozy, député, parlement, viol, Elysée,

faits, droit, Sarkozy, député, parlement, viol, Elysée, 



d.50@gmx.fr


Paris, le vendredi 18 octobre 2013


Monsieur le procureur de la République


Objet : les faits et le droit.


Copie à :

Monsieur le Président de la République

Monsieur le Premier Ministre

Madame la Garde des Sceaux
Monsieur le Ministre de l'intérieur

Monsieur le Président de la Cour d'appel de Paris
Monsieur le Procureur général à Paris

Monsieur le Procureur de la République à Lille
Madame la procureuse de la République à Bordeaux

Madame ZIMMERMANN, Juge d'instruction ; Doyenne.
Madame KHERIS, Juge d'instruction
Madame PALLUEL, Juge d'instruction

Monsieur FILLON, Député, Premier Ministre honoraire
Monsieur GALUT, Député
Monsieur MESLOT, Député





Monsieur le procureur de la République,

Je constate et je rapporte ici des faits qui me concernent au titre de citoyen et de contribuable quant au fonctionnement du service public de la justice. Ils viennent conforter la demande d'ouverture d'enquête préliminaire déposée le 19 juillet 1202 et dont on attend manifestement la prescription.

Chapître 1- La tectonique du viol

1)- Le pacte de corruption

M. le juge Gentil a rendu une ordonnance de non-lieu pour M. Sarkozy, et lui seul. Tant mieux pour M. Sarkozy.

A- Informations du 18 septembre 2013
Par le texte du 30 septembre 2013, j'ai eu à étudier fortuitement les liens publics tissés hors de la procédure entre M. Sarkozy et le juge Gentil.

Le texte de référence étant Le Canard Enchaîné du mercredi 18 septembre 2013, P. 3 « Sarko et son juge signent l'armistice ». D.S. Article servant de référence à plusieurs journaux. L'article se termine par : « Je te tiens, tu me tiens... »

M. le juge Gentil a pris soin de faire courir dans les couloirs du palais de justice des rumeurs sur la venue d'un non-lieu pour M. Sarkozy, et lui seul.

Consécutivement à ces rumeurs l'avocat de M. Sarkozy était absent à l'audience de récusation du juge Gentil. Les autres parties en ont été fort marries et l'ont fait savoir.

En même temps, le journal nous annonce qu'il y a un lien organique entre les rumeurs lancées par le juge Gentil, l'absence de l'avocat de M. Sarkozy à la Récusation, la « belle promotion » attendue sous peu par M. le juge Gentil.

La rumeur conduit à cette absence laquelle ôte la « tache » « sur le CV » du juge que serait la demande de récusation, et uniquement celle déposée par M. Sarkozy, ce détachage facilite la venue de la Belle promotion. A l'arrivée le non-lieu est bien là.

Pour les quidams, c'est un pacte de corruption.

B- Informations du 9 octobre 2013
Le Canard Enchaîné du mercredi 9 octobre 2013, P. 1, par un article non signé intitulé : « Bettencourt, un grand cru bordelais ». Le journal reprend ses affirmations du mois de septembre.
Il confirme :
a- Les juges de Bordeaux n'avait pas de preuves pour l'abus de faiblesse.
b- Le juge Gentil a rendu sa décision aussi en fonction d'un calcul de carrière.
c- La possibilité d'un échange entre la belle promotion et le non-lieu est « un bon deal ».
d- Le renvoi de M. Woerth, ancien Ministre, est là pour sauver les apparences car les faits sont prescrits ou ne concernent pas le prévenu.

Personne n'est en mesure de demander compte à qui de droit de cet usage féodal, privé, du service public judiciaire.

C- Les informations du 16 octobre 2013
cf. : Le Canard Enchaîné du 16,10,13, P. 4, sous le titre : « Lagarde et le FMI minés par une affaire pas très nikel »
1- Les faits
Le juge américain de l'Etat de Washington, Emmet Sullivan, accuse le FMI de complicité d'escroquerie dans une affaire minière au Cameroun.
Ce faisant, il a levée l'immunité dont jouit le FMI pour toutes ses activités, comme la plupart des institutions internationales.
Il donne ainsi suite à la plainte d'un de ses cadres, Eugène Nyambal, concernant cette opération. Le FMI l'avait renvoyé à la suite de sa plainte.
2- L'analyse
Après presque toutes les cours de justice du monde qui ont été confrontées à la criminalité des cadres ou réseaux de cadres couverts par l'immunité, le juge Sullivan constate qu'il n'est plus possible de maîtriser l'évolution de nos sociétés sans réévaluer l'usage judiciaire de l'immunité.
Cqfd.

2)- Les affaires judiciaires de M. Sarkozy

Les médias nous disent qu'il resterait plusieurs affaires judiciaires visant M. Sarkozy. Mais celui-ci y serait peu ou indirectement impliqué. Il pourrait donc s'intéresser aux choses de la vie et à la politique en toute sérénité.
Parmi les affaires citées, je ne vois nul part citer la demande d'ouverture d'une enquête préliminaire concernant le viol présumé d'une députée présente à l'Elysée es qualité.

Les faits ont été rendus publics par le livre de Mme Guillaume, une personne digne de foi ; « Le Monarque, son fils, son fief ».  »

Le livre est , paru le 14 juin 2012. Il a été vendu à 100 000 exemplaires en quelques jours. Tous les réseaux de cadres français l'ont lu ; dont les magistrats.

Les pages de ce livre ont été reprises par les médias, y compris par ceux dont la valeur des informations publiées est garantie par des décennies de procès gagnés.

Ces faits sont le viol, la prostitution par contrainte, le proxénétisme hôtelier, le viol d'une députée dans l'exercice de ses fonctions, le détournement de fonds publics, l'abus de pouvoir, l'agression du Pouvoir exécutif contre le Pouvoir législatif.

M. Sarkzoy n'a jamais démenti ces faits. Il en a les moyens, l'autorité morale. Il aurait le soutien de la justice contre ce qui serait des calomnies visant l'exercice du mandat présidentiel.

La surcharge de probabilité de l'exactitude des faits rapportés à conduit M. Salomone au dépôt d'une demande d'ouverture d'une enquête préliminaire, le 19 juillet 2012.

Le parquet a reconnu avoir reçu la demande en ordonnant une audition policière du demandeur.

Au commissariat, un agent de la circulation fut chargé de placer M. Salomone sous la pression du mépris pour lui faire établir et signer un texte qui ne serait pas de lui. L'audition fut donc annulée. Avec un grand sourire du contractuel sûr d'avoir bien servi son chef.

Depuis qu'un capitaine de police a dit, en France, devant sa hiérarchie et les syndicalistes : « Vous êtes à votre place, M. Salomone, en bas ! », le justiciable étant à genoux, la tête tenue face contre le sol, je sais que pour les fonctionnaires français, magistrats compris, je suis une merde.

A ceci près que ça ne répond pas à la question posée.

3)- Le jeu du martyr

En commentaire de l'affaire Bettencourt, M. Sarkozy dit : « Aux responsables politiques qui durant ces longs mois ont utilisé cette « affaire » et participé à cultiver le soupçon, je veux rappeler combien la présomption d’innocence est un principe fondamental. »

Dans l'affaire du viol de l'Elysée, M. Sarkozy n'est pas abusivement signalé à la justice.
Il est Chef de l'Etat au moment des faits rapportés.
Il compte revenir à la direction de l'Etat.

Il a confié à un journal, le petit-bornand : « La petite actualité politique, je ne veux plus m'en occuper. La France, c'est autre chose. »
Qui peut imaginer qu'on puisse s'occuper de la France et ne pas répondre du viol présumé d'une élue de la nation par soi-même dans le lieu de certification publique de son propre Pouvoir ?
Personne ne peut dire qu'en répondant devant un juge à ces questions, M. Sarkozy se présenterait devant la justice en position d'infériorité. Il est notable et populaire.

Il est Chef d'Etat au moment des faits et la scène se passe en pleine cérémonie de remise des médailles. Il peut sans peine prouver qu'il n'a pas tenu les propos rapportés, ni engagé d'argent public, ni demandé de fellation, ni exercé un chantage, ni entraîné une personne à l'écart, etc.

Mme Guillaume ne veut pas agresser M. Sarkozy. Elle ne disqualifie pas moralement ces pratiques. Elle estime qu'elles sont des épreuves à surmonter, des bizutages. Dès lors, c'est à la personne violée d'en rire pour se montrer digne de la confiance du groupe. Comme ennemie, les violeurs en institutions ont vu pire.

4)- Les faits et le droit

a- Les faits disent :
M. Sarkozy aurait placé une députée venue solliciter une subvention dans le cas de lui faire une fellation en raison de ses désirs irrépressibles et de la bonne disposition qui serait alors la sienne pour l'octroi de la subvention.

b- Le droit dit :
C'est aux magistrats, et à eux seuls, de nous dire s'il y a lieu d'en rire ou s'il y a viol, viol d'une députée dans l'exercice de ses fonctions, contrainte de prostitution, proxénétisme, proxénétisme hôtelier, détournement de fonds publics, abus de pouvoir, agression du Pouvoir exécutif contre le Pouvoir législatif.

La décision de l'obligation d'en rire devrait elle aussi être argumentée. Elle est très précisément et par excellence l'argument des violeurs.

5)- La disqualification du Parlement
Ce viol présumé vient dans un processus de disqualification publique des parlementaires.

A- Les magistrats et les cadres capitalistes
Les magistrats se sont montrés prêts à mettre en examen M. Sarkozy au motif qu'il aurait soutiré quelques sous à une millionnaire pour mener sa campagne éléctorale. S'ils estimaient qu'il y avait présomption de fraude on le comprend.


Cependant, personne ne va vérifier si les militants qui collectent pour les campagnes électorales profitent ou non d'un moment de faiblesse des donatrices.
C'est bien la personnalité de Mme Bettencourt qui est en question. C'est parcequ'elle est millionnaire que M. Sarkozy vient la voir.

C'est en raison de sa qualité de capitaliste que les magistrats lui accordent tant d'importance. Les vieilles personnes spoliées par leurs tuteurs n'ont pas droit aux mêmes égards. La justice attend la prescription pour reconnaître la faute du Tuteur.

L'affaire Bettencourt vient d'un conflit de la fille avec la mère pour la gestion du patrimoine de cette dernière. La plainte initiale ne vise qu'une seule personne. C'est un artiste sans lien avec l'Etat.

Pourtant, à cet occasion, la justice procède à une véritable rafle judiciaire. M. Sarkozy, Chef d'Etat au début de l'affaire, et M. Woerth, Ministre au début de l'affaire, ne sont que des dégâts collatéraux de cette dispute familiale.

Celle-ci va conduire au renvoi au Tribunal d'un ancien Ministre, d'une magistrate saisie initialement de l'affaire, déstabiliser tout un tribunal, déplacer un procureur de la République et conduire au dépaysement de l'affaire.

La famille Bettencourt, parce que capitaliste, est de fait un lieu de Pouvoir.

B- Les magistrats et les députés

On peut comparer avec le souci des magistrats pour l'intégrité physique et morale d'une députée.

Cette femme qui a rendez-vous avec M. Sarkozy dans son bureau et qui entre pour lui demander une subvention est une députée. C'est à ce titre qu'elle est là et que M. Sarkozy, Chef d'Etat, la reçoit dans son bureau de travail et s'adresse à elle.

Pour faire ses besoins sexuels, M. Sarkzoy a deux femmes à disposition auxquelles il peut parler de son intimité. L'une parcequ'elle est une amie de toujours. L'autre parcequ'elle va devenir sa femme.

Elles sont des femmes et des intimes à ce moment là pour M. Sarkozy.

« Isabelle Balkany a reçu sa rosette des mains de son ami président, le 27 mai 2008. Devant le ban et l’arrière-ban de la sarkozie, de Charles Pasqua à Pal Sarkozy, son père, le chef de l’Etat a déclamé une « déclaration d’amour à Isabelle». »
A rebours de ces deux femmes qui partagent à des titres divers l'intimité de M. Sarkozy, Mme la députée est présente à ce titre dans le lieux d'exercice du Pouvoir exécutif. Elle y est pour l'exercice de sa fonction. Elle travaille.

Quand on se fait sucer par une personne qui est contrainte alors qu'on fait une « déclaration d'amour » à une tierce personne présente, c'est vraiment qu'on prend la personne de corvée pour une conne.

Pour les magistrats, il irait donc de soi que le Chef du Pouvoir exécutif place une représentante du Pouvoir législatif en état de subordination et de dépendance en exigeant d'elle qu'elle se baisse à hauteur de sa braguette pour qu'il lui enfourne son vis dans la gorge.

Le tuyau que M. Sarkozy impose dans la bouche de la députée pour les relier tous deux est une laisse au moyen de laquelle il asservit le parlement à l'exécutif. Et les magistrats n'y trouveraient rien à redire ?

A l'occasion de Mme la Députée, il n'est plus question d'interroger l'ancien Chef d'Etat. Pour si peu.

Souvenons nous que pour une dispute domestique de deux capitalistes, deux tribunaux ont failli exploser, un Ministre et une juge sont renvoyés au Tribunal.

C- Les policiers et les députés

La disqualification des élus induite par cette séance officielle de mise en prostitution d'une députée présente es qualité a été entendue par les administrations de l'Etat dont M. Sarkozy est alors le Chef.

En 2013, par deux fois, les députés se sont heurtés aux policiers pour exercer leurs prérogatives de législateurs.
a- Le 28 janvier 2013, quatre députés Socialistes sont momentanément empêchés de se rendre auprès de manifestants opposants au mariage pour tous qui campaient devant l'Assemblée nationale. Y compris en présentant leur carte.
b- Le 16 avril 2013, quatre députés UMP sont momentanément empêchés d'entrer dans l'Assemblée nationale. Y compris en présentant leur carte.

La police ne s'oppose pas complètement à leur circulation mais marque sa supprématie, celle du Pouvoir exécutif sur le Pouvoir législatif.

M. Sarkozy n'a pas fait autre chose le 27 mai 2008. Les policiers font dans le verbal et M. Sarkozy dans le manuel. Le Chef de l'Etat défini le statut, les fonctionnaires l'appliquent.
Certes, cette séance élyséenne n'est qu'un épisode d'un processus mais il est construit avec l'éclat spectaculaire de l'autorité du Chef de l'Etat.

D- Le Pouvoir
Ceci va de pair avec une disqualification européenne des parlements :
1- La loi découlant désormais de la Commission européenne, autrement dit de l'administration, soit le Pouvoir exécutif.
2- M. Sarkozy a lui-même organisé le dessaisissement du Parlement de sa prérogative historique de contrôle final du budget de la nation.
3- C'est en définitive l'administration qui contrôle le budget qu'elle élabore.

La légèreté avec laquelle la magistrature considère les atteintes aux personnes des élus de la nation par les membres dirigeants ou subalternes du Pouvoir exécutif prend en compte une sorte de transfert du Pouvoir législatif hors des murs du Parlement et de la personne des parlementaires.

Une capitaliste importante est plus importante pour l'Etat qu'une députée. Celle-ci n'est d'ailleurs plus tout à fait considérée comme faisant partie de l'Etat.

Chapître 2- La physiologie du viol

1)- Les conditions de la réflexion

Je parle positivement de ce viol, sous réserve de sa confirmation, en raison de la fiabilité des témoignages et de l'honorabilité des personnes qui les rapportent ou les colpotent ; en raison aussi de l'incapacité de M. Sarkozy à y apporter le moindre démenti.

Ce chapître est consacré à l'analyse des mécanismes intimes de ce viol présumé.

2)- La préméditation
M. Sarkozy n'a aucun besoin sexuel irrépressible. Il n'est pas un malade mental sans quoi il aurait commis d'autres actes irrépressibles. Il viol une députée en toute connaissance de cause ; parcequ'il en a décidé ainsi. Il l'a jugé utile politiquement. C'est sa politique et non son seul désir.
Ce n'est pas le désir qui subvertit la politique l'espace d'un instant. C'est la politique qui s'investit dans le désir.

La députée entre dans le bureau au moment où M. Sarkozy termine un combat de boxe imaginaire avec lui-même.



Ce combat n'est pas une préparation à la remise de médaille, une mise en condition physique pour affronter seul à la foule des récipiendaires. Un temps de défoulement pour palier au stress de la vie publique.

La réception de Mme la députée n'est pas un interlude, un instant volé à l'emploi du temps surchargé d'une séquence consacrée à la remise de médailles. La Députée n'est pas reçu entre deux portes. Elle a été convoquée à des fins précises.

3)- La technique de l'entrevue
M. Sarkozy utilise le procédé courant des cadres qui consiste à manipuler le temps pour contrôler la personne de l'interlocuteur. La logique du procédé consiste à créer un état d'urgence.
a- A l'accueil, il est signalé que M. Untel, le ceci-celà, n'a que peu de temps mais qu'il tient absolument à vous recevoir. Il devient inconvenable de prendre son temps, de réfléchir, de contredire. M. Untel soupire, regarde sa montre, s'agace. Puis, un coup de fil, une secrétaire qui entre, et le tourbilon des rendez vous met fin à la discussion au moment où M. untel a donné son ordre et où l'interlocuteur n'a pas pu développer son point de vue. Tout est dit.

b- L'entrevue a eu lieu. L'interlocuteur sort. Par exemple, en 1906, sitôt son interlocuteur sorti, le Ministre de l'intérieur Clémenceau téléphone à la presse que le leader syndical paysan a accepté 10 Francs. Celui-ci est désormais un vendu. Le mouvement de contestation est moralement brisé. Le reste, les gendarmes s'en occupent.

C'est à cette pratique courante que M. Sarkozy a recours.

4)- Les chaleurs de M. Sarkozy
Ce 30 janvier 2008, M. Sarkozy n'a nul besoin de s'échauffer. S'il est chaud, il a deux femmes à disposition pour confier ses soucis sexuels. Dont une qu'il va épouser dans trois jours.

Il est difficile d'imaginer qu'un homme qui ne pourrait s'empêcher de chercher une bouche avant chaque meeting ou entrée en scène épouse une femme sans lui parler de cette obsession personnelle et cette obligation de solidarité intime. S'il est une activité que les époux doivent partager c'est bien la condition sexuelle de l'activité de chacun.

Nous ne sommes en effet pas là dans les visites nocturnes ou hors représentation du cadre dirigeant concerné. Nous sommes dans l'incapacité du susdit à s'arranger lui-même, seul ou par sa compagnie privée, de ses pulsions sexuelles dans l'ordinaire de son activité.

Si la chose est répétitive et d'ordre médicale, au point qu'une épouse ne puisse la satisfaire, alors, au bout de neuf mois d'activité, des dispositions ont forcément été prises. Soit il a une préposée à la fellation, soit ces crises sexuelles ne sont pas si irrépressible que l'intéressé le dit.

Il serait pour le moins étonnant que cet homme politique chevronné ne puisse pas faire face à une séance de remise de médaille sans solliciter une bouche amie alors qu'il passera par 22h d'interrogatoires et de confrontations judiciaires dans l'affaire Bettencourt sans qu'il soit fait état d'une seule escapade sexuelle.

5)- Le plaisir des médailles
Cette remise de médaille est loin d'être une corvée pour M. Sarkozy. Comme cela semble être le cas assez souvent pour ces prestations. M. Sarkozy remercie ses amis, ceux-ci, étrangers ou français, sont des politiques et servent sa politiques. Sur 56 invités au Fouquet's 16 seront médaillés dans les deux ans qui suivent. Soit 28%.

Pour cette séance, il verra le visage d'une amie de toujours qu'il va décorer et à laquelle il va publiquement faire une « déclaration d’amour à Isabelle », sans note.

Pour M. Sarkozy, les remises de médailles sont des jours de fêtes.

Cet homme est assez maître de soi pour avoir toujours laissé à d'autres le soin de se compromettre à sa place. Dans l'affaire Bettencourt, la compromission de M. Woerth à sa place en témoigne.

Il se prépare à un rendez-vous entre amis pour célébrer l'arrivée au pouvoir de l'un d'entre-eux. Son père est dans la salle. Il va se marier dans trois jours.

Admettons qu'il soit coutumier d'une excitation sexuelle avant de monter sur l'estrade. Pouquoi n'a t'il pas fait venir pour ce 5 à 7 d'un instant une de ses connaissances supplétives ? Il en a forcément une s'il est adicte à la jouissance-minute autre que la masturbation.

Pourquoi dans ce cas reçoit-il une femme qui du point de vue du service qu'on attendrait d'elle est forcément un mauvais parti ?

Une militante politique provinciale députée de 58 ans. Surement bonne pour son mari qui la connaît depuis l'enfance. Mais pour s'envoyer en l'air au déboté dans un lieu que cette femme doit surement respecter, c'est plutôt le choix d'un homme qui s'attend à être déçu.

Le vite-fait bien-fait à la demande de n'importe qui, c'est un métier. Ce n'est pas celui de Mme la Députée. Laquelle est là, rappelons le pour travailler.
Donc, il est invraissemblabe que M. Sarkozy ait été excité sexuellement et qu'il ait demandé à une gourde provinciale de calmer ses ardeurs.

6)- La garantie de M. Balkany

A- M. Balkany

C'est d'ailleurs la remarque que fait Patrick Balkany, député UMP, intime de M.Sarkosy, mari d'Isabelle Balkany, Maire de Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine. Dans le livre de Mme Guillaume, les époux Balkany sont présenté sous le pseudonyme de « Thénardier ».

Lors de l'emission de Canal+ Le grand journal, le 25,06,12, il dit :
« Quand on met le président de la République dans des situations invraisemblables ; Je veux bien que ce soit une fable, mais quand on dit qu’il reçoit une députée et qu’il se fait faire une gâterie avant d’aller remettre la légion d’honneur à Isabelle Balkany (silence). Vous savez qui il recevait avant de remettre la légion à Isabelle ? Le premier ministre Autrichien. » 

M. Balkany ne qualifie pas ce livre de torchon immonde, de mensonge et autres. Il lui attribue la qualité d'être une « fable ».
Mme Guillaume aurait simplement un peu forcé sur la bouteille ou le joint lors de la mise en scène des personnages de la dite fable.

Et il nous dit que M. Sarkozy vient dans ce bureau entre la réception du Premier Ministre autrichien et Isabelle Balkany.

M. Balkany garantit donc qu'il est impossible que M. Sarkozy ait été si peu que ce soit excité puisque l'entrevue aurait eu lieu entre la remise de décoration à M. le Premier Ministre autrichien et Mme Balkany.

En effet, rien ne signale l'intérêt de M. Sarkozy pour les Premier ministres autrichiens ou autres. Au contraire des administratifs ordinaires qui sont massivement versés dans la pénétration anale et qui ont trouvé dans le viol présumé de l'Elysée une validation quasi constitutionnelle de leur revendication syndicale.

B- Mme Balkany

Mme Balkany serait elle la cause de sa mise dans de tels états ?

Aucun témoignage ne vient corroborer une telle hypothèse. Mme et M. Balkany forment ce que Le Monde appelle un « couple solide ». Le mari tromperait sa femme assidument, mais l'inverse n'est attesté nul part.
Mme Balkany a été une très bonne copine de Mme Cécilia Sarkozy. Cette dernière s'est publiquement déclarée d'une jalousie exacerbée. Pas plus que Mme Balkany, elle n'aurait partagé son homme. Avec Mme Carla Bruni-Sarkozy, la distance a été culturelle et non psychologique.

Par ailleurs, Mme Balkany connaît la fellation ; aussi bien la pratique que les mots. Ainsi, lors d'une affaire intime dans laquelle son mari est impliqué, elle se précipite à la police judiciaire pour déclarer : "Mon mari n'a jamais eu besoin d'un revolver pour se faire tailler une pipe", selon Libération.

En cas de besoin sexuel incompressible, M. Sarkozy pouvait donc parler sans détour à cette matrone. Elle sait ce que parler veut dire.

M. Sarkozy ne la convoque pas à son bureau pour lui parler de ses chaleurs, parcequ'il n'en a pas. Son numéro de boxeur est politique et non sexuel.

C- M. Balkany a raison. M. Sarkozy n'était nullement en chaleur. Il était en opération.

7)- La visite exclusive
M. Sarkozy n'est pas excité par les Premiers Ministres. Il n'est pas stressé par la remise des médailles à une amie de toujours.

Comment se fait il qu'il ait à son agenda une visite et une seule dans son bureau, alors que les remises de médailles s'enchaînent et que cette visite ne revêt aucun caractère d'urgence ?

Cette visite n'avait d'ailleurs aucune raison d'être puisque son objet pouvait très bien être réglé par courrier.

En effet, l'objet de la visite est totalement éclipsé au cours de cette entrevue. Mme la Députée est soumise à l'entrée au harcèlement sexuel et elle est renvoyée aussitôt après au motif de l'urgence de la rémise des médailles. M. Sarkozy est alors « pressé ». La subvention est le billet posé sur le guéridon.

C'est la mise en place de la logique du triptyque : Réception encadrée, manipulation univoque (le receptioninste impose son thème, le reçu y est entièrement soumis), éviction au motif de l'urgence de l'emploi du temps.

C'est un spectacle, ordinaire chez les cadres, que donne M. Sarkozy. Il n'y a ni stress ni urgence. Il a une mission à remplir entre deux remises de médailles.



8)- Les techniques de manipulation

1- Le conditionnement
La personne qu'il reçoit sait que « Monsieur le Président » la reçoit exceptionnellement entre deux rendez-vous d'une cérémonie d'un caractère particulièrement important. Elle en a été instruite. Bref, elle sait qu'elle gêne. Elle sait donc devoir gêner le moins possible ; sinon sa grossièreté méritera une sanction éxemplaire. Ce sera le refus à tout jamais de cette subvention dont elle a probablement besoin pour sa réelection ou simplement parcequ'elle est honnête et qu'elle l'a promise aux administrés concernés.

Comme lors de toutes ces entrevues, la reçue est conditionnée. Elle s'apprête à dire du bout des lèvres les deux phrases auxquelles elle à droit, à tranpirer, dire merci, sortir ; quelque soit la réponse.

2- L'inégalité des acteurs
Cette députée n'entre pas dans un bureau, mais dans celui du Président pour une entrevue de la dernière chance. Elle pense voir la statut du Commandeur, entendre l'Oracle.

M. Sarkozy lui a préparé une toute autre mise en scène. La scène que M. Sarkozy a construite est précisément la scène théatrale, le lieu physique, l'espace du viol de Mme la Députée.

Il va la prendre à contre-pied, la déstabiliser, la violer, la jeter. Le grand classique de tous les violeurs.

3- La technique de l'agresssion
Il met en scène un mâle multipliant les postures viriles. Cette comédie du combat de boxe devant un miroir doit mettre en scène le corps de chair et de sang de M. Sarkozy ; en imposer la présence dans une salle réservée aux costumes trois pièces cravates. Par cette soudaine dictature oppressante du corps, M. Sarkozy peut imposer celle du sexe et bientôt ouvrir son pentaton, baisser son slip, exhiber son sexe.
En exhibant ses musles sous sa veste ou sa chemise, il peut ouvrir sa braguette et sortir son muscle caverneux.

4- La technique de l'urgence
Cet homme qui se dira « pressé » a tout le temps nécessaire pour convaincre une inconnue, une femme respectable, probablement mère de famille et épouse (les députés, hommes ou femmes, le sont tous). Il veut qu'elle cède à ses avances. Ça prend du temps. Pendant tout ce temps, il parle de sa queue raide, de ses couilles pleine, de ses envies lubriques.

Ce langage, il l'impose à une dame qui est venue chercher une subvention. Elle a le choix entre la défaite publique et la honte personnelle. Que dire à ses administrés ? Qu'elle n'a pas voulu sucer le Président ?

Se mettre à genoux est un moyen de passer inaperçue, de clore l'incident, de camoufler son abaissement.

En avalant le sperme, elle avale une pillule qui lui donne une subvention et une dignité publique. Elle est celle qui entre dans le bureau du Président et en ressort avec une subvention. Elle n'a perdu que sa dignité et le Parlement son égalité avec le Pouvoir exécutif ; si peu.

5- La tchnique du retrait précoce
Comme dans tous les viols, ou presque, dès que la bite, ou le doigt, du violeur est entrée dans l'orifice visée, l'opération est terminée. Elle peut continuer jusqu'à l'éjaculation, les doigts peuvent être agités un moment dans l'anus ou le vagin, mais c'est accessoire. Le but est atteint. Pénétrer, assujéttir, briser.

6- La technique du désarroi
Comme tous les violeurs, privés ou publics, M. Sarkozy se déclare « pressé ». Ce que veut le violeur, c'est avoir la maîtrise du moment de la pénétration et du retrait.

Ça à l'air idiot, mais les violés attendent que le cycle complet de l'acte sexuel soit consommé. C'est la « preuve », une certitude dans un univers qui bascule.

Saboter le cycle, c'est encore dire à la personne violée :
a- Qu'elle ne décide de rien, même pas en pensée. Elle n'est rien.
b- Qu'il ne s'est rien passé, puisque la personne violée peut elle-même témoigner que ça été bref, plus bref que dans l'acte « en vrai ».
c- Le viol n'a pas eu lieu. La personne violée ne peut même pas dire qu'elle a été violée. Elle doit reconnaître elle-même que ça ne correspondait pas à l'acte sexuel tel qu'on peut le concevoir.

Les violeurs sont attentifs à ce que leurs esclaves ne puissent pas prétendre les avoir contentés. Ce serait encore un moyen de se considérer comme une partenaire et non un objet. Les personnes violées avaient accepté de s'y soumettre, on leur retire jusqu'à la justification de cette soumission. Elles sont brisées et déstabilisées.

Le summum de l'idéologie du viol, son accomplissement, est atteint lorsque le violeur peut dire que cela n'a rien de personnel. Il est alors le dévoué serviteur de la chose publique. Il a donné son corps pour maîtriser la bestialité de la salope.


9- Les viols choisis

M. Sarkozy a t'il voulu se faire une femme ?

A- Ce n'est presque jamais le cas dans ces viols choisis.
1- Ces gens, hommes ou femmes, ont ce qu'il faut « à la maison » pour satisfaire leurs instincts sexuels.
2- Ces viols ont tous pour principal caractère de n'être jamais vraiment ni terminés ni revendiqués comme viols.
3- La phase spécifiquement sexuelle est même rejettée dans la mesure où elle place la personne violée dans la posture d'une, ou d'un, partenaire sexuel.
4- C'est la principale raison de l'invocation de l'urgence de faire autre chose ou de la déclaration systématique de déception.

B- Ces viols ont des motif déclarés : le jeu, la blague de bizutage, l'urgence de se dégorger le poireau, la fouille pour la recherche de l'objet petit b, la nécessité de ne pas perdre la face, etc.

C- Ils ont une réalité : prendre possession publiquement d'une personne et au-delà d'un groupe. Ce sont des procédures de marquages, de formation d'un bétail, d'assujetissement d'un individu pour autant qu'il appartienne à une population.

D- Les femmes connaissent bien ces fouilles à corps minutieuses par des mâles ennuyés mais convaincus qu'ils doivent montrer à ces « salopes » qui commandent au delà des convenances publiques. Il faut que leurs corps disent pour elles qu'elles aiment ça. C'est leur place, là, au bout du bout.

10)- Le choix du bestiau
M. Sarkozy n'a pas prélevé un exemplaire d'un échantillon d'une population homogène qu'il aurait autour de lui ou dont il aurait la charge légale.

Pour agir ainsi, il aurait traqué la méritante à laquelle il aurait remis une médaille, ou à laquelle, en ce jour, il ferait miroiter qu'elle pourrait en avoir une. Ou plus simplement, une secrétaire stagiaire intérimaire. Ça a son intérêt.

Là, il n'avait aucun besoin, envie, intérêt, à courir la bagatelle. Il avait un travail politique à faire. Il fait venir exprès une personne complètement étrangère à son monde élyséen et administratif.

Il se livre à cette grotesque danse du boxeur pour ensorceler sa proie et la conduire à sa braguette. Il n'aurait pas besoin d'une telle démonstration de force à l'égard d'une subordonnée, d'une groupie, d'une inférieure.

Il montre sa force, il déploie la roue du paon, il hypnotise sa proie, parce qu'elle est son égale. Il ne peut rien contre elle. Il lui doit autant de respect qu'elle lui en doit.

Il est un Pouvoir, l'exécutif. Elle en est un autre, le législatif. Il doit rabaisser ces Pouvoirs au niveau d'un rapport personnel des deux sexes. Par son numéro de claquette, il fait voir à la poule qu'il est un coq. A partir de là, il peut la monter.

Il règle son compte au Parlement.

11)- L'estocade

1- La technique de l'épate
Il l'a faite venir pour ça. Elle a vu le monde, leur monde, à ses pieds. Elle a vu la démonstration de force publique de son Pouvoir. Elle n'a accès à des dorures que collectivement. Il dipose des siennes personnellement. Puis, il l'écrase de sa musculature et de sa rage de bagarreur étudiant.

2- La technique de l'échauffement
Là, il pose à l'homme qui offre sa chair en mots et en chemise. C'est une version criminelle de l'insolence de ces jeunes gens qui montrent leurs fesses aux bourgeois, aux passants, ou qui se touchent la braguette sur scène. L'émotion du public est garantie.

La Députée devient vulnérable comme toutes les personnes qui n'osent qualifier l'indécence, gifler l'insulte, dénoncer l'outrage. A sa manière, il lui jure un grand amour en lui faisant miroiter qu'elle sert la France. Nous sommes dans une journée de remise de Médaille, il l'invite à le rejoindre parmi les soldats du front. La chair, le feu, le sang, lui tournent la tête, elle cède et se vautre dans l'héroïsme.

3- La technique du refroidissement
Une fois qu'elle s'est compromise. Il lui dit stop, range ses trucs, se rhabille. Il rejette la salope qui importune de ses souillures malsaines l'homme affairé au bien public. C'est M. Sarkozy qui a perdu son temps.

12)- Le retour du réel

Combien de temps Mme la députée a t'elle mise pour revenir à la réalité ? Pour regarder autour d'elle ?

Car cette dame n'a jamais cessée d'être une Députée et M. Sarkzoy d'être le Chef de l'Etat.


Il a obtenu ce qu'il voulait : se faire sucer par une parlementaire et mettre le parlement au bout sa queue.

Cette opération de changement des rapports entre les deux Pouvoirs de la République, par la subordination de l'un à l'autre, se met en scène dans un rapport strictement personnel ; Royal.

C'est une opération symbolique, certes. Elle se fait par les procédures de condensation et de transfert propres aux opérations pychologiques. Comme au temps où le soutien à la révolution agraire prenait la forme de la Bergerie de la Reine Marie-Antoinette.

Les faits sont là. Une parlementaire, une représentante qualifiée du Pouvoir législatif s'est assujetie au représentant qualifié du Pouvoir exécutif par la plus vieille méthode symbolique de subordination, l'assujetissement sexuel.

L'inverse n'existe pas. Les parlementaires ne se font sucer ni par le Chef de l'Etat ni par les gendarmes qui l'entourent.

13)- La division du peuple
Ce viol, le peuple en tant que nation n'a besoin ni d'en connaître, ni d'en débattre.

Par contre, M. Sarkozy n'a nullement fait ça pour que ça reste secret. Bien au contraire.

M. Sarkozy n'est pas spécialement en colère contre le livre de Mme Guillaume dans son ensemble. Il l'est simplement et précisément contre le passage de ce livre concernant la fellation : «Sarkozy n'a pas digéré la scène du livre qui se passe dans son bureau. Il veut la peau de Devedjian», atteste un élu UMP.

Par l'écriture de cette scène, Mme Guillaume met l'action à la portée du grand public. Elle risque d'en faire un débat politique. Heureusement pour lui, les journalistes vont verrouiler tous les débats et les tranformer en gauloiseries ou en privilèges de connaisseurs . Il y a ceux qui sont « au parfum » et les autres ; les premiers se taisent et les seconds font semblant.

C'est la raison pour laquelle les journalistes feignent de ne pas attacher d'importance à cet événement. Ils le réduisent à une farce gauloise, à l'attestation du manque de savoir-vivre de M. Sarkozy.

Puisqu'une cadre en fait état dans un livre, on en parle pour que les réseaux de cadres qui n'en avaient pas eu connaissance puisse avoir l'impression de pouvoir donner leur avis.
Mais, ces réseaux de cadres doivent savoir que donner un avis en la circonstance revient d'abord à faire acte d'allégeance à l'insignifiance publique du fait.

Et ainsi, le débat médiatique devient la garantie de l'Omerta.

Il est cependant difficile de soutenir que la gauloiserie peut répondre à toutes les questions posée après que les féministes aient proclamé depuis 40 ans que cette technique de débat est un élément constitutif de la poursuite des viols.

Les réseaux de cadres qui ont à le savoir l'ont su ; les administratifs notamment. Nous avons vu plus haut que les policiers ont définitivement adoptés l'idée que les parlementaires leurs sont subordonnés ; ainsi que les français, par voie de conséquence.

Chapître 3 : Le pluralisme des sources du viol

Ce viol n'est pas pulsionnel. Il ne vise pas une députée par hasard. Il a ses raisons. Mais qu'en est il de l'Omerta qui garantit à son auteur de n'être pas questionné par la justice ? A quoi tient elle ?

14)- L'Omerta

1- L'organisation bavarde de l'Omerta
a- M. le procureur de la République répond à la demande qui lui a été adressé par M.Salomone puisqu'il a demandé l'audition officielle du demandeur. Cette audition était prévue pour ne servir à rien puis que le texte soumis à l'audition n'était pas le texte initial de la demande mais un texte complémentaire. La hiérarchie policière a compris le message cinq sur cinq et a délibérément saboté l'audition, la rendant impossible.

b- C'est là aussi une méthode courante utilisée pour garantir la domination des cadres.
Plus il y a de réseaux de cadres compromis, plus il sera difficile de surmonter les obstacles mis à une action judiciaire en réparation.
Un viol ? On y ajoute les faux en écritures publiques, les enlèvements, les tortures, les outrages, les coups réciproques, etc.
Le viol sera traité après quinze procès annexes dans quinze ans. Il sera prescrit.

Toute la hiérarchie judiciaire fonctionne sur cette base.

c- La barrière de classe est primordiale. Elle s'identifie à la construction de la population d'Etat comme étrangère à la population civile et à la loi commune.


Il n'est pas question pour les magistrats :
a- De paraître reconnaître l'égalité en droit de M. Salomone et de M. Sarkozy.
b- De reconnaître cette égalité en droit entre M. Salomone, quiconque de sa classe sociale, et un commerçant millionnaire ; ni entre les adminisitrés et les adminsitratifs.

2- La spécificité de cette Omerta
Il apparaît cependant que cette Omerta judiciaire, s'étendant à l'Omerta civile, celle des journalistes, la même, ne provient pas des seules discriminations sociales.

C'est à l'étude de ces raisons autres que les préjugés sociologiques ou administratifs que ce chapître est consacré.

15)- Pourquoi cette Omerta judiciaire?

Les raisons sont de trois ordres :
a- Les intérêts
b- L'abaissement du Parlement
d- Les contradictions du droit

16)- Les raisons d'intérêts

Il y a d'abord deux raisons qui paraissent rationnelles, ordinaires. Elles se définissent comme les raisons de l'intérêt.

a- Les puissants ont intérêt à faire taire les misérables
M. Salomone en est. De façon tout à fait ordinaire, les magistrats peuvent avoir recours à la torture pour faire taire de tels importuns.
b- Les puissants ont intérêt à protéger leurs semblables.
M. Sarkozy en est. La production de faux est une banalité dans ces cas.

Nous comprenons tous ces critères de reflexions des magistrats car ils sont l'air que nous respirons. Soit pour la subir, soit pour en bénéficier, soit pour la mettre en œuvre.

Cela ne répond pas toutefois à toutes les questions posées par cette Omerta.

17)- L'abaissement du Parlement

Ses conséquences s'organisent de deux façons.
1- L'abaissement
L'abaissement du Parlement est la raison d'être du viol présumé imputé à M. Sarkozy, Chef de l'Etat au moment des faits.

L'Union européenne, l'élimination de la Souveraineté du Peuple, leurs conséquences, entraînent un abaissement du Parlement et plus encore sa marginalisation. Son travail se fait par voie administrative.

M. Sarkozy est le co-signataire du Traité de 2012 par lequel les Parlements sont dessaisis au profit de l'administration de leur droit premier, fondateur, qui est le contrôle public final de l'impôt.

2- Le soutien à l'abaissement.
Le soutien à cet abaissement, aux modifications dans le fonctionnement de l'Etat et de l'administration publique qu'il entraîne est la raison d'être de l'Omerta qui couvre ce viol.

Désormais, il semblent aux cadres de l'Etat que le Parlement est plus une chambre médiatique, un lieu de dialogue, de défoulement, comme le Conseil économique social et envirronnemental, un lieu de consultation, qu'un organe de l'Etat et encore moins un Pouvoir.

Soutenir, couvrir, le viol d'une Députée par un représentant du Pouvoir exécutif revient à tracer une ligne de démarcation invisible au grand public, auquel on lance l'os de la gauloiserie, mais bien visible pour les agents de l'Etat.

Un peu comme les magistrats laissent régulièrement les policiers violer un avocat qui fait un scandale dans un commissariat pour tracer à l'intérieur des professions juridiques une fine distinction entre les torchons et les serviettes.

De la même façon, en acceptant que l'un d'entre eux gaze un malade mental détenu, les magistrats légalisent discrètement l'infériorité en droit des handicapés mentaux. Ils font savoir qu'ils peuvent servir de viandes de négociations entre les agents de l'Etat et les voyous. C'est ainsi que 30% des détenus sont des malades mentaux. Ce qui constitutif d'un crime contre l'humanité.

18)- Les contradictions du droit

Le Défenseur des droits M. Baudis, a déjà fait remarqué que sur le terrain de la laïcité, deux droits s'affrontent.

En ce qui concerne ce viol, on peut dire que trois orientations juridiques différentes s'affrontent.
1- La légalité du Code civil
2- La légalité du droit administratif parallèle
3- La légalité religieuse, de nos jours principalement celle de la Charia.

19) - Le droit du Code civil

Le droit français impose que ce type de discussions publiques sur le viol continuent et se closent dans le bureau d'un juge.

Il ne s'impose que tant que le Code civil régit le droit français.

C'est justement là qu'est le problème. Massivement, le Code Civil n'est plus la seule source du droit ni des pratiques légales.

20)- Le droit parallèle administratif
Le droit parallèle porté par cette action de M. Sarkozy, et par ceux qui interdisent l'entrée des députés au Parlement, permet :
a- D'éviter le recours juge en qualifiant implicitement la députée de salope et en lui imposant publiquement d'en rire.
b- De tirer les conséquences positives de cette soumission du Pouvoir législatif au Pouvoir exécutif.
c- L'administration devient créatrice de droit.

A- C'est le droit revendiqué avec succès par les administratifs.

a- Par en haut, l'UE
80% des textes votés par les parlementaires ne sont que des transcriptions obligatoires des décisions de l'UE qui ne sont que des textes administratifs ayant valeur de loi, voire constitutionnelle.

b- Par en bas, le personnel et les syndicats administratifs
De plus en plus de lois d'ordre public ne sont que les transcriptions législatives des exigences syndicales, corporatives, administratives, d'assujetissement des administrés :

- Loi sur l'Outrage
- Loi sur l'évasion (peine de prison et peine de mort administrative),
- Loi sur la rébellion
- Loi sur la relégation,
etc.
Ce sont des dizaines de lois qui ne découlent pas des préoccupations législatives du législateur, mais de la subordination du législateur à un Pouvoir administratif de fait.





B- C'est le droit revendiqué par les juristes

1- La fessée
a- Le législateur a constamment manifesté son opposition à une criminalisation de la fessée et opéré systématiquement une distinction entre la maltraitance et le simple acte de violence de ce type.
b- Il a constamment dit que les lois assurant la défense de l'intégrité physique et morales des enfants face aux violences parentales ne permettaient pas la pénalisation de la fessée, qu'il faudrait pour ce faire des lois spécifiques, qu'il était opposé à de telles lois.
c- En dépît de cela, un tribunal vient de condamner un père à une peine avec sursi pour une fessée. C'est d'autant plus remarquable que celle-ci ne s'est accompagnée d'aucune rupture entre le père et son fils, ni d'aucune séquelle déstabilisante chez l'enfant.
d- On ne peut pas mieux dire que le droit s'émancipe du Pouvoir législatif et tire sa légitimité d'autres sources de création de la légalité.

2- La séparation
Il est manifeste que les magistrats constituent les administratifs comme une population séparée du reste de la population. Les jugements sur les meurtres d'administrés par les adminsitratifs sont à ce titre sans équivoques.

21)- Le droit parallèle le plus abouti, la charia, permet d'inculper la députée pour outrage aux bonnes mœurs et de la lapider pour adultère ; un plus.

Ce droit, comme le droit parallèle administratif, est en passe d'acquérir une égale dignité au droit du Code civil.

1- Le travail dans l'Etat
a- La décision du Conseil Constitutionnel déclarant le Concordat comme disposition constitutionnelle ;
b- L'Arrêt de la Cour de Cassation disant que les disposition de la Charia s'imposent à l'employeur. La Cour de Cassation a justifié cet arrêt par :
ba- la prééminence de la religion sur la laïcité et la liberté de penser
bb- L'insinuation de l'incompatibilité de la laïcité avec la liberté religieuse, et l'opposition de fond de la République au respect des religions.
c- Le jugement du Tribunal ayant statué sur la rupture du mariage pour mensonge sur la virginité de l'épouse, l'Appel ayant été d'abord une concession politique circonstancielle des magistrats ;
d- L'accession des pratiques juridiques religieuses à la dignité de pratiques juridiques légales.
Il en est ainsi de la circoncision, de l'abattage rituel par égorgement, de la polygamie, du divorce par répudiation, etc.
Autant de faits juridiques qui indiquent que la Charia est en passe de devenir un élément de ce que revendique Terra Nova, association de hauts fonctionnaires, dont des magistrats, à savoir le pluralisme juridique et administratif français.

2- Le travail autour de l'Etat
Nous assistons à un jeu de va-et-vient entre les médias et la justice, l'un fournissant l'autre et créant ainsi un système de marche-pied pour aller toujours plus loin dans l'institutionnalisation d'une pluralité de légalités.

Ainsi, suite à l'Arrêt de la Cour de Cassation, une évolution médiatique se fait jour pour légaliser la doctrine du blasphème et le concept religieux de respect de la religion.

3- La subversion du droit civil
a- Par le transfert du droit religieux dans le droit civil et sa transcription en droit civil par l'obtention de jurisprudences civiles, le droit religieux parvient progressivement à s'imposer comme une légalité civile ordinaire.
b- Il se développe dans ce mouvement idéologique d'Etat des campagnes rusées qui visent à criminaliser à la fois :
1- La critique des idéologies religieuses et de ses implications publiques,
2- La population française au prétexte de n'en accuser qu'une partie.

22)- L'entrisme juridique

1- Un fait idéologique nouveau s'est produit :
a- L'argument principiel du communautarisme est l'identification de la critique de l'islam et des politiques musulmanes au racisme.
b- Cet argument est désormais repris par les diplômés de Sciences Po qui sont l'essentiel des cadres de l'Etat Français, comme un argument d'autorité publique.
c- C'est à la fois une proclamation d'alliance avec les musulmans et l'islam et une réclamation de criminalisation des français au travers d'une partie d'entre-eux de la part de certains réseaux universitaires.
d- Cela s'ajoute à d'autres proclamations de même teneure de la part d'autres castes universitaires.

2- Ainsi , lors d'une émission de C dans l'air, France 5, le mardi 15 octobre 2013, M. Roland Cayrol, une autorité des médias, produit comme allant de soi le concept de « racisme anti-musulman ».
Cette catégorie est la reprise pure et simple par un agent de l'Etat de fait du vocabulaire islamique.



M. Cayrol est parfaitement au courant de la portée politique de son utilisation publique de la catégorie communautariste de « racisme-antimusulman ». En toute connaissance de cause, il introduit un nouveau droit, la charia, dans la pratique du droit Civil français.

C'est par cette catégorie juridique que les partis musulmans justifient leurs procès liberticides.

3- La préparation
Ainsi, en janvier 2007, divers organisations militantes musulmanes font un procès à Charlie Hebdo et d'autres organes de presses démocratiques pour avoir publié les Caricatures de Mahomet danoises.
Cette attaque contre la liberté de presse, de pensée, d'expression, se fait aussi au nom :
a- De l'identification de la critique de l'islam et des actions publique des musulmans au racisme.

b- Par le biais de l'identification de l'islam au judaïsme, des juifs d'hier aux juifs d'aujourd'hui, et de l'âge du capitaine à la culotte du zouave, ces critiques sont dites à la fois liées au nazisme, à sa résurgence, et pour tout dire deviennent complices de la Shoa elle-même.

La candidate de la gauche aux élections présidentielles, Ségolène Royal, soutient les islamistes. Le candidat de la droite, Nicolas Sarkozy, déclare qu'il préfère les excès de la liberté à l'absence de liberté. Il sera élu.
D'une part, le Tribunal accepte de juger, d'autre part, il acquitte au titre équivoque du droit à l'insolence des journaux satiriques.

Peu à peu, la liberté d'expression et de penser va être enfermée dans un droit particulier des comiques à la satire.

2- L'installation
En juin 2012, en Tunisie, Jabeur Mejri est condamné à 7 ans de prison pour la même accusation. Pour avoir publié des caricatures de Mahomet et pour la publication d'écrits satiriques sur Mahomet.

a- A tord, certains y verront un retard de la Tunisie sur l'Europe. Ils ont tords. Ce jugement en Tunisie est la réalisation de la plainte en France. En 2007, il était trop tôt. En 2012, c'est enfin possible.

b- En 2007, il fallait dire haut et fort que la liberté d'expression prime sur les idées particulières. Déjà, ce principe de liberté était réduit à une fonction comique. Mais, il primait.

c- En 2012, la qualification de « racisme-antimusulman» peut s'imposer dans le débat de formation de la légalité.

4- La pénétration
Pour l'instant :
a- Cette qualification se tient entre la liberté de caricature et l'incarcération pour blasphème. Mais déjà, par M. Cayrol, elle est un fait juridique et social établi.
b- Elle est une qualité d'une minorité de la population censée être reléguée dans une extrêmité de la société. Mais elle crée une obligation de conformité aux exigences musulmanes pour le reste de la population. Sauf à tomber sous le coup de la qualification.
c- Cette qualification est en fait la reprise publique de la qualification principielle du communautarisme : la France est un pays raciste, les français sont racistes.
d- Les français étant racistes, ils sont criminels. Une population qualifiée de criminelle dans l'ordinaire de son existence est une population asservie de droit ou en passe de l'être ; en raison de sa faute.
5- Avec la qualification de Cayrol, la Charia s'intégre au droit civil comme si de rien n'était. Le reste est affaire de construction rusée de jurisprudences. Jusqu'à la prise de pouvoir juridique.

23)- Le bilan
En ce début d'année 2008, M. Sarkozy est au sommet de son pouvoir. Par ce viol, il sabre le champagne et en fait gicler la mousse.

Désormais, les parlementaires ne sont mêmes plus très sûrs de leur droit d'entrer au Parlement.

L'incapacité des magistrats à étudier cette présomption de viol relève d'une évidente et commune discrimination entre les justiciables sur des bases sociales.

Mais ceci n'explique pas tout.

Les magistrats ne peuvent agir parcequ'ils s'inscrivent dans les conséquences de cette disqualification du Pouvoir législatif.

Celles-ci installent à la fois la supprématie du Pouvoir législatif et l'emergence de Pouvoirs administratifs de fait. Ces pouvoirs administratifs sont aussi bien les corporatismes des administrations laïques que les politiques administratives religieuses.

C'est la conjonction de ces trois courants, haines sociales, rejet du Parlement, émergence d'un pluralisme juridique, qui rend impossible l'étude du viol présumé raconté par Mme Guillaume.

C'est un prétexte irrecevable, car c'est justement pour certifier publiquement que des humains sont inférieurs à d'autres, que les parlementaires sont subordonnés aux agents de l'Etat, que les droits parallèles au droit Civil équivalent à celui-ci, que ce viol a eu lieu, si tant est que les faits rapportés aient existé.

Par conséquent, il faut ouvrir une enquête préliminaire sur les faits rapportés par Mme Guillaume.

Que ce soit pour :
a- Eliminer la Conne, comme le suggère les journalistes et cadres laïques,
b- Lapider l'adultère, comme le pratique les réseaux de dictature religieuse.

Il faut de toute façon connaître les faits avant d'en juger.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le procurreur de la République, l'assurance de mes salutations distinguées,



Marc SALOMONE

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