samedi, août 24, 2013

Valls, regroupement familial, immigration, courage, lâcheté, politiques discrédit

Valls, regroupement familial, immigration, courage, lâcheté, politiques discrédit

madic50.blogspot.com

d.50@gmx.fr

Paris, le jeudi 22 août 2013




Monsieur le Ministre de l'intérieur



Copie à :

Monsieur le Président de la République

Monsieur le Premier Ministre

Madame la Garde des Sceaux

Monsieur FILLON Député Premier Ministre honoraire


Monsieur le Ministre
Un jour, vous déclarez qu'il faut réfléchir à la question du regroupement familial. Le lendemain, vous dites que vous n'avez pas dit ce que vous avez dit et que tout le monde vous a entendu dire.

Vous vous retrouvez dans la même situation que M. Copé pour le « pain au chocolat ». Lui aussi a fait savoir qu'il ne croyait pas un mot de son propos et qu'il pouvait dire le lendemain le contraire de ce qu'il avait dit la veille.

La question du racisme anti-blanc peut être considérée. La question du regroupement familial peut être abordée. A condition que les français sachent que l'homme d'Etat qui met ce thème, ou tout autre, sur la place publique est honnête avec eux et avec lui-même.


Comment les français ne considéreraient ils pas que ce contrat moral est rompu lorsqu'ils entendent ces hommes d'Etat jeter le discrédit sur leur propre parole en déclarant celle-ci irresponsable.

M le Ministre de l'intérieur s'attaque sans problème à Mme la Garde des Sceaux et il se couche comme un caniche anglais devant quelques réseaux associatifs représentés au gouvernement par deux ministres secondaires.

Les français ont pu voir, presque toucher du doigt, que des lobbys, et non une volonté politique citoyenne publiquement et honnêtement exprimée, les mêmes que pour M. Copé, ont fait taire le Ministre de l'intérieur. Le Ministre ne s'est engagé que pour mieux organiser sa défaite. Ces lobbys n'auront pas manqué de prendre la mesure de leur victoire et dès lors de leur puissance.

Les français feront bientôt circuler ces mots : si lui ne peut pas parler, que puis-je dire ?

Certes, il ne s'agit ici que de l'impression que donnent les hommes d'Etat. Dans les combats, les idées que les troupes ont de leurs chefs sont souvent ce qui décide de l'offensive ou de la débandade.


Marc SALOMONE


Aucun commentaire: