lundi, juillet 08, 2013

Fillon, Sarkozy, élection 2017, droit, viol, député

Fillon, Sarkozy, élection 2017, droit, viol, député

madic50.blogspot.com

Paris, le lundi 8 juillet 2013


François FILLON
Député


Mais au nom de qui?
Maximilien ROBESPIERRE


Copie à :
Monsieur le Président de la République
Madame la Garde des Sceaux
Monsieur le procureur de la République




Monsieur

Les électeurs de droite l'ont déjà plébiscité, les militants UMP le réclament, les dirigeants l'accompagneront. Les autres l'attendaient. Il est revenu. Il se présente en victime de l'acharnement d'une camarilla judiciaire égoïste, aveugle, stérile. La prochaine élection présidentielle est engagée.

Soit. Les électeurs se prononceront.

Toutefois, compte tenu des informations rendues publiques par Mme Guillaume, reprises par des médias dignes de foi, jamais démenties par les intéressés, il est permis de dire, sous réserve de leur exactitude, que cet homme est un violeur, un proxénète, un escroc, un factieux.

Il peut être réélu, ou élu, car l'élection offre la virginité, sans que des allégations de viol sur une femme et une députée aient été examinées par la justice. Un violeur n'aurait pas été jugé et gouvernerait la France.

Vis-à-vis de pays qui convoquent leur Chef d'Etat en justice dès qu'il trompe sa femme ou qui révoquent leurs ministres sitôt qu'ils utilisent la carte bancaire du ministère pour payer un voyage privé, ce viol enfoui est depuis des années une mainmise secrète sur son auteur, un chantage qui n'a pas à se dire pour être compris. Les cadres français pensent qu'ils sont très au dessus de ça. Les simples gens appellent cela : « être tenu ».

Vous vous couchez devant une personne qui a pu:
a- Violer une femme en profitant de sa faiblesse et de sa dépendance
b- Organiser un système proxénète, probablement en réunion
c- Détourner à cette fin des fonds publics
d- Frauder le fisc
e- Violer une députée,
f- Violer le Pouvoir législatif
g- Violer la constitution.
h- Le tout à l'Elysée durant une cérémonie de remise de décoration par le Chef de l'Etat.
Excusez du peu.

Cette députée est une faible, une personne vulnérable. Cette catégorie de gens est le socle récent de tous les accords entre les fractions rivales de l'Etat et la criminalité de droit commun. C'est en incarcérant les malades mentaux que l'Etat passe et gère ses accords avec les voyous civils. Cette pratique d'Etat relève de la jurisprudence de Nuremberg.

Le parquet a les demandes nécessaires pour étudier cette question sereinement. Le gouvernement en est spécifiquement informé. Mme la Garde des Sceaux peut rendre compte de l'action judiciaire ainsi que des intimidations et manipulations policières.

La décision du Conseil Constitutionnel, son argumentation, ont fait litière des fantasmes érotiques de l'immunité intégrale.

S'il a été commis, ce crime l'aura été expressément aux fins d'abaisser la représentation nationale et d'aligner l'usage réglementaire des administrations sur les pratiques du droit commun. Ce qui revient à substituer un droit parallèle, ce qu'on appelle ailleurs la Charia, au Code Civil.



Devenu Chef de l'Etat, cet homme veillerait au respect de quelle constitution ? Celle venant du Code Civil, et de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, ou celle dictée par les Esprits de la Reine des gitans ?

Désormais, ce n'est plus seulement le caïd de la citée que les cadres de l'Etat veulent nous contraindre à respecter.

On veut :
1- Que nous admettions l'évidence de l'aptitude d'un homme à diriger l'Etat, alors qu'il est présenté comme étant un violeur, publiquement et par des gens sérieux, et sans que la justice ait eu à établir les faits et à les qualifier en toute indépendance.
2- Nous faire cautionner, si les faits sont exacts, que la jurisprudence de l'Etat puisse s'établir sur d'autres fondements que ceux du Code Civil et de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

Mais, au nom de qui ? écrivait Robespierre à ceux qui lui envoyaient des troupes pour lui éviter la mort.

Je sollicite, Monsieur le député, votre réflexion publique à ce sujet.

En vous remerciant, je vous prie d'agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'assurance de ma considération distinguée,


Marc SALOMONE

Aucun commentaire: