lundi, juin 10, 2013

Roselyne Bachelot, viol, Sarkozy, députée, ségrégation sociale.


Roselyne Bachelot, viol, Sarkozy, députée, ségrégation sociale.


Paris, le lundi 10 juin 2013




Monsieur le procureur de la République
à Paris




Copie à :
Monsieur le Président de la République
Madame la Garde des Sceaux




Monsieur,

1)- L'avis d'une Ministre
Mme Roselyne-bachelot, interwievée après son intégration au métier de présentatrice de télévision par la journaliste Vanessa Caffin, de Pitch élévator, apporte une contribution fort utile à notre demande d'ouverture d'une enquête préliminaire.

Elle certifie que les femmes politiques ne sont pas obligées de « coucher ». Ce statut est réservé aux « collaboratrices ». Ce qui contredit formellement les affirmations de Mme Guillaume qui banalise ses informations sur le viol qu'elle prête à M. Sarkozy par la technique du lissage : tout le monde le fait.

La déclaration est faite après la parution du livre de Mme Guillaume. Ni Mme Bachelot, ni Mme Caffin, ne peuvent l'ignorer ou ne pas y penser.




Voici la discussion :
Sur Pitch élévator, Mme Roselyne-bachelot, Ministre, déclare:
« Question :
Est-ce qu'il faut coucher pour réussir à la télévision ?
Réponse :
- xxx
Question :
Et en politique ?
Réponse :
- « C'est un mythe pour les femmes politiques. Oui, les femmes politiques sont des femmes très raisononnables.
Il y a les filles qui gravitent autour des politiciens ; un certain nombre de collaboratrices qui parfois ont été obligées de passer à la casserole. ».

Mme Bachelot affirme que « les femmes politiques sont très raisonnables » et que seules « les filles qui gravitent autour des politiciens…des collaboratrices...parfois...passent à la casseroles ».

Ceci infirme explicitement les affirmations de Mme Guillaume. Pour cette dernière :
- « Quand on est une femme politique, si on n'est pas capable de gérer ça, il vaut mieux changer de métier. ». Mme Bachelot répond trop directement à ce propos pour l'ignorer.

Le titre de l'article du net laisse entendre que Mme Bachelot tenait à déclarer quelque chose sur les rapports de la politique et du sexe : « Roselyne Bachelot se lâche sur la politique et le sexe ! »

Il n'est pas possible de confondre une députée avec une « fille qui gravite autour des politiciens » ou une « collaboratrice ». Mme Bachelot a été Ministre et députée, elle ne salirait pas les parlementaires ainsi.

Il n'est donc pas illégitime de penser que c'est, en bonne et due forme, une déclaration de reconnaissance de l'usage de la contrainte dans l'affaire rapportée par Mme Guillaume.

Implicitement, c'est une qualification de viol pour l'action attribuée à M. Sarkozy.

La demande d'ouverture d'une enquête préliminaire formulée par M. Salomone s'en trouve grandement confortée.

cf. : « Roselyne Bachelot se lâche sur la politique et le sexe !

2)- La politique judiciaire de ségrégation
Le gardien de la paix chargé de recueillir la déposition de M. Salomone lui a signifié que le texte écrit serait constitué de ce que le policier voulait mettre et en aucun cas de ce que M. Salomone disait.

Cette rage est la bulle de surface de ce qui ne peut s'expliquer que par une ségrégation sociale.

Il n'est pas possible de répondre par écrit à M. Salomone que le viol d'une députée n'est ni pénal ni important. En conséquence : Il est renvoyé au silence et à la provocation.

Le fondement de la ségrégation judiciaire est la formule répétée en boucle par tous les juristes : « Une affaire dont on ne parle pas n'existe pas. On ne va pas parler de votre affaire donc elle n'existe pas. » Authentique.
C'est par cette formule que les avocats, par exemple, justifient leur solidarité institutionnelle avec les violeurs de leur propre client. La forfaiture peut remonter jusqu'à la Direction des affaires criminelles et des grâces et redescendre jusqu'au Parquet et au siège puisque personne n'en parlera.

3)- La comparaison des demandes
Le dogme qui semble conduire l'action judiciaire est que seule une partie de la population dite « élite » pourrait valablement agir en justice.

Voyons ce qu'il en est.

A- Plusieurs affaires d'élites
Au moment où Mme Guillaume fait paraître son livre, ce qui entraîne à la suite l'interpellation de M. le procureur de la République par M. Salomone, une série de procédures judiciaires visant, directement ou indirectement, M. Sarkozy sont en cours. Soit : les affaires : Tapi, Zakiédine, Bettencourt, Karachi, comptes de campagne 2007 et 2012, etc.

Ces affaires n'ont rien en commun avec la demande de M. Salomone. La presse dit qu'elles vont se terminer par une défaite judiciaire. Elles présentent cette caractéristiques de toutes provenir de « l'élite ».

Alors qu'elles sont prises en compte par la justice, qu'ont elles de supérieure au questionnement présenté par M. Salomone ?



B- caractéristiques
Dans aucune de ces affaires les juges ne peuvent produire de preuves directes, irréfutables, d'une éventuelle culpabilité de qui que ce soit et a fortiori de M. Sarkozy.

Sans prendre aucunement partie dans ces affaires, je remarque que les magistrats se donnent les moyens d'investiguer sur la base d'accusations qui ne conduisent par elles-mêmes à aucun élément de preuve accessible ordinairement à des enquêteurs.

Les enquêteurs ne peuvent recevoir ces accusations et informations comme des faits à vérifier. Ils doivent croire en premier lieu qu'il existe des faits corroborants ces accusations et en second lieu qu'il est possible d'en trouver la preuve.

C- La demande d'une personne ordinaire
Sans préjuger du déroulement et de l'issue d'aucune de ces actions judiciaires qui ne concernent pas sa démarche, M. Salomone n'a nullement à rougir d'une comparaison du bien fondé de son action judiciaire avec celles dites de « l'élite ».

Mme Guillaume, une personne digne de foi, produit une information sur des faits criminels. M. Salomone demande la vérification d'informations qui sont vérifiables dans les conditions de travail ordinaires des enquêteurs.

5)- La variable d'ajustement
Je connais le mépris qui préside à la lecture de mes écrits.

Ce mépris ne concerne en aucune façon le sujet traité :
a- Ce n'est pas parcequ'il s'agit de M. Sarkozy, un personnage important, que M. Salomone est renvoyé au sabotage ou au silence.
b- Il en est exactement de même lorsqu'il demande aux magistrats d'examiner des agressions de malades mentaux par des voyous ordinaires.

Ainsi :
a- M. Salomone n'a pas le droit de conduire, si les juges en décident ainsi, à la mise en accusation de M. Sarkozy.
b- Il n'a pas le droit non plus de conduire à la mise en accusation d'agresseurs de malades mentaux vivants de la Cotorep.
J'ai été torturé pour avoir fait des propositions d'indemnisation de ces personnes vulnérables sans que ça ne coûte rien au Trésor public. Le parquet ira jusqu'à se solidariser avec des voyous civils pour qu'ils ne paient pas les indemnités décidées par le tribunal.

Nous autres personnes faibles ou vulnérables sommes les variables d'ajustement des négociations des agents de l'Etat avec la canaille. On en voit partout les conséquences.
6)- Conclusion
L'incurie judiciaire amène à ce que les malades mentaux et une députée soient dans la même subordination à la violence des voyous, à l'arbitraire de l'exécutif et au silence judiciaire.

Ces gens ont droit à l'examen des questions judiciaires les concernant. Je sais que, si je n'insiste pas pour que les faits criminels évoqués soient examinés par la justice, celle-ci ne le fera pas de son propre chef. J'insiste donc.

En vous remerciant,

Je vous prie d'agréer, Monsieur le procureur de la République, l'assurance de ma considération distinguée,


Marc SALOMONE

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