samedi, mars 02, 2013

Convocation de police, commentaire, procureur de la République, manoeuvres

Convocation de police, commentaire, procureur de la République, manoeuvres

Paris, le vendredi 1er mars 2013




Monsieur le Président de la République


Aux bons soins de
Monsieur BESNARD
Chef du Cabinet




Vos réf. : PDR/SCP/CDO/AES/A005882


Objet :
a- Lettre à M. le procureur de la République du 12 novembre 2012
b- Convocation à la police du 06,03,13


Copie à Mme la Garde des Sceaux.




Monsieur le Président,

Je viens de recevoir, de la police du 20° ardt., UPQ Charonne, une « Convocation à la demande du Gardien de la Paix Michineau. »

Le mercredi 6 mars 2013, à 12h, je serai entendu sur la lettre du 12 novembre 2012 adressée à M. le procureur de la République.

Concernant les faits allégués au sujet de M. Sarkozy, cette lettre vise à relier la demande d'ouverture d'une enquête judiciaire à la jurisprudence, de fait ou de droit, dont j'ai connaissance.

Comme il est indiqué sur cette lettre du 12 novembre, les deux lettres fondant cette demande datent du 19 juillet 2012 et du 27 juillet 2012.


Je ne comprend pas pourquoi M. le procureur de la République veut me faire entendre sur un texte annexe qui ne fait que commenter le travail qui produit la demande et ne l'expose pas vraiment. Ce serait si simple de faire acter mes courriers de juillet pour qu'ensuite les magistrats puissent statuer souverainement.

Cela me rappelle pourquoi je n'ai pas confiance en ces gens et le bienfondé de mon insistance.

J'ai toujours respecté les procédures et les décisions légales, mais, si je laissais ce travail aux magistrats seuls, au motif de la confiance, nous n'aurions pas une décision de droit mais une chape de plomb.

J'ai le sentiment que ce qui gêne les magistrats c'est d'abord l'idée que les français ordinaires puissent dire qu'il leur a été bénéfique de s'adresser à la justice.

J'ai l'expérience de cette haine et de ce mépris dont le choc ressenti transparaît parfois dans mes courriers.

a- J'ai été torturé pour me faire retirer mes plaintes pour viol et agressions en bande organisée contre des handicapés mentaux et personnes vulnérables. Je n'ai jamais pu rencontrer un magistrat pour discuter des faits. Toute la hiérarchie a été solidaire, jusque dans la forfaiture, pour organiser l'obstruction.

b- Il y a deux ans, j'ai été convoqué au même commissariat pour ma plainte pour faux en écritures publiques contre une Présidente et un Avocat général de la Cour de Cassation. Je n'ai été reçu que pour me signifier que je suis une merde et que mon action est « sans importance ».

c- J'ai vu le parquet, la police, l'huissier, se liguer contre des malades mentaux pour leur interdire de toucher les dommages et intérêts décidés par le tribunal.

d- Pour obtenir la justice en faisant cesser ces conflits de procédures, j'ai fait des propositions pour que ces justiciables comme les autres puissent être indemnisés sans que ça ne coûte rien à l’État et même que ça lui rapporte. Aucune réponse.

J'ai tout essayé, tout subi, rien n'y a fait. Ce qui importe aux magistrats, c'est de nous montrer que nous ne sommes rien.

Je pense que cette convocation est une ruse de même ordre. Si la convocation avait été honnête, M. le procureur de la République m'aurait fait entendre sur les courriers fondateurs de juillet.

Si je revis ce que j'ai vécu concernant les séances de tortures et de faux, j'envoie le dossier à la Cour européenne des droits de l'homme et au Conseil de l'Europe ; comme n'importe quel citoyen européen de Biolorussie.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE

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