samedi, février 25, 2012

Nelson Mandela, l'imbécilité et la mort.

Ce 24 février 2012, on nous annonce que Nelson Mendela est entré à l'hôpital. Soit, mais, ajoute t'on : les autorités tiennent à rassurer la population en précisant que ses jours ne sont pas en danger.
Question subsidiaire: Qu'est ce que ça peut faire que ses jours soient ou non en danger?

On essaie de nous créer une attente, une angoisse, relative à l'issue fatale ou non de tel ou tel épisode médical de la vie de cet homme.
Mais nous n'avons aucune angoisse à avoir. Sa vie ne nous concerne en rien. Que nous soyons sud-africain ou européen, ou autre.

Il a 93 ans, l'age de mourir. Il n'a plus aucun rôle dans les affaires publiques. Il a surement réglé ses affaires privées. L'age va régler son départ.

La seule raison pour laquelle il peut paraître important de préciser que ses jours ne sont pas en danger est de fabriquer Mandela en idole.

Pour que cette idolâtrie soit rentable, comme Mandela n'intervient plus en politique, la seule occasion possible est sa mort. Alors chacun sera chargé de servir l'idole.

Dans cette optique, ces créations d'angoisse à l'occasion des évènnements de la vie privée de Mandella sont des instruments de préparation de l'hystérie qui doit présider à la mort de Mandela.

En somme, on cherche à faire de ce démocrate un autocrate. Mandela vaut bien mieux que cette imbécilité.

Nous n'avons aucune angoisse à avoir quant à l'issue des maladies de Mandela. Il a accompli ce qu'il avait à faire. Maintenant, il a l'age de mourir. La mort viendra à son heurt. Les démocrates le saluront, non comme une idole qui laisse les hommes désespés mais comme un homme qui a contribué à construire le monde.

L'imbécilité que relaient les journalistes à l'occasion de cette hospitalisation est justement ce contre quoi Mandela à combattu toute sa vie.

Marc Salomone

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