lundi, octobre 17, 2011

dualité administrative, guerre en Libye, guerre civile, europe, crime d'Etat

29.07.11
Libye. Dualité administrative. Administrations civiles et tribales.

La presse fait un bilan en cette fin de juillet de la guerre de Libye. Voici ce que nous en comprenons.

La guerre sans déclaration de guerre de Libye a provoqué au sein de l’administration française une transformation par effraction.

Elle a instituée une dualité administrative.

C’est important pour comprendre la conduite de la guerre puisque le parti occidental, dirigé par les Etats-Unis, qui a provoqué cette guerre en a confié la conduite à l’actuelle direction étatique française.

C’est aussi important pour la France, puisque ce questionnement est le surgissement d’une dualité de statut de la France, la reprise des débats de l’Occupation.

Cette dualité administrative recouvre une dualité du pouvoir et un combat pour la subordination de l’un à l’autre.

Il y a donc deux administrations distinctes qui conduisent la politique étrangère en France.

IL y a dualité administrative car il y a des conséquences étatiques pour chacune des décisions prises par l’une et l’autre des instances. Les personnes qui incarnent ces administrations donnent des directives qui sont suivies d’effets par les agents de l’Etat.

Les deux administrations apparaissent inégales. L’une serait réduite à une personne. Celle-ci peut ainsi se donner les allures de despérados. L’autre serait institutionnelle. Le Ministre qui en a la charge serait une puissance considérable.

Les faits sont différents.

D’une part : Une administration publique, le MAE, conduit par Alain Juppé.
D’autre part : Une administration tribale conduite par Bernard Henri Lévy.
Techniquement, cette administration s’organise par l’établissement de liens personnels de types féodaux. La relation personnelle, du seigneur à son féal, établit :
- Une légalité.
M. Lévy donne des ordres qui ont force de loi. Il reçoit, communique, organise, au nom de l’Etat.
- Une obligation de type administrative.
La circulation d’information, la jonction avec des administrations d’Etats, telle la participation à des réunions d’Etat-major, la rencontre de Ministres étrangers, etc. crées une institution par le seul rapport personnel.
- Un lieu d’officialisation
C’est M. Lévy qui annonce le déplacement de l’ambassade de France en Lybie, de Tripoli à Benghazi.
Constitutionnellement, le fondement juridique de ce lien est tribal.
M. Lévy et M. Sarkozy n’ont aucun lien public officiel entre eux. M. Lévy est un particulier qui n’a aucun droit à être reçu par le Chef de l’Etat pour élaborer une politique et parler au nom de l’Etat. Ils ne se rencontrent pour établir des liens juridiques administratifs qu’en raison d’une identité ethnique, juive en l’espèce. C’est la politique de préférence américaine des cadres juifs que s’établit l’entente entre M. Lévy et M. Sarkozy.

M. Lévy donne des ordres, fait des proclamations, sur le perron de l’Elysée, lieu d’exercice du pouvoir exécutif. Sur ce perron, M. Lévy a annoncé le début de la guerre. Le Ministre des Affaires étrangères n’en était pas informé. Il s’était exprimé contre, puis s’est incliné.

Il entretient des relations de droit avec les instances de la rébellion libyenne devenue organisme reconnu comme l’instance légale de la souveraineté libyenne par divers pays dont la France. Il présente ces gens au Chef de l’Etat. Il organise la reconnaissance française d’instances politiques étrangères. C’est la prérogative du MAE.
M. Lévy a organisé l’armement des rebelles. Ceci est contraire à la résolution concernée de l’Onu. Le Ministre a du approuver, suivre.
M. Lévy a réclamé l’installation d’hommes à terre. Il n’a été arrêté que part l’opposition de puissances étrangères trop puissantes pour lui. Le Ministre n’était pas en mesure de s’opposer seul à cette demande de violation de la résolution de l’ONU, à cette disposition aventurière, irresponsable, criminelle.
Il est invité par le Chef de l’Etat à assister à des réunions de l’Etat major des armées chargé des opérations en Libye. Ce qui est simplement inconstitutionnel. Il n’a aucune qualité ni institutionnelle, ni technique, à entrer dans ces réunions.
Lorsque les ministres de M. Kadhafi veulent entrer en discussion avec les attaquants, ils s’adressent à M. Lévy. C’est donc lui qui dirige les administrations civiles de la guerre.

M. Lévy a présenté son refus de la participation de M. Kadhafi aux discussions comme un principe gouvernemental. Il y a eu une confrontation publique entre les deux chefs d’administrations sur ce point. Le Ministre a dû reculer.
Ce recule n’est pas celui d’un point de vue. C’est celui de la forme constitutionnelle et républicaine de l’Etat.
M. Lévy ne fait pas valoir le point de vue de la France. Il impose le point de vue d’une puissance étrangère, les Etats-Unis, au motif de représenter celui d’une organisation elle aussi étrangère, le CNT, présentée comme fondatrice de droit en raison de sa position d’organisation souffrante. Les passions particulières et les missions autoproclamées des ONG deviennent organisatrices de l’Etat français, elles définissent sa politique.
La France disparaît au sein même de l’organisation administrative française.

En termes modernes : c’est une privatisation de l’Etat sous une forme archaïque.

Il y a bien dualité administrative car :
a- Il y a vraiment deux administrations.
Ce n’est pas l’organisation d’une activité complémentaire ou parallèle liée au Chef de l’Etat. Soit une individualité marginale, soit des services secrets. Dans ce cas, l’équipe parallèle mène son action, si brillante soit elle, en laissant l’exercice de la légalité à l’administration officielle. Là, il n’en est rien.
b- Cette distinction est vraiment celle de deux réalités organisationnelles occupant le même espace institutionnel : la direction de la politique étrangère de la France.
L’administration privée exerce les pouvoirs régaliens tout autant que l’administration publique. Telle l’annonce du transfert du lieu de l’accréditation de l’ambassadeur.
c- Les deux administrations, publique et privée, sont placées sous la tutelle du Chef de l’Etat. Elles sont insérées dans le fonctionnement régulier des institutions. L’une est la légalité. L’autre est une Subprime.

Cette dualité administrative est une dualité de leur direction. Elle exprime administrativement, en mettant en scène deux administrations distinctes et concurrentes, la dualité du pouvoir incarnée par une seule personne, le Chef de l’Etat.

Ce qui se passe dans l’armée française depuis sa suppression et son intégration à l’Otan en 2008 peut nous éclairer sur ce qui se passe au MAE.
L’armée française est devenue le cache-sexe, le prête-nom, de l’armée de l’Otan. Elle est la structure par laquelle l’Otan dispose des moyens militaires français, et peut se masquer derrière leur drapeau.

M. Lévy installe dans le MAE, par la constitution d’une structure parallèle, la même logique que celle de la soumission de l’armée française à l’Otan et sa disparition en tant qu’armée libre.
Ce faisant, M. Lévy fait entrer l’Otan, c'est-à-dire les Etats-Unis, dans le MAE puisqu’il devient l’administration par laquelle l’Otan, représentée in situ par M. Lévy, dispose de l’administration diplomatique française.

Là, il n’y a pas absorption, mais pénétration. Le résultat est le même, le phagocytage d’une administration par une autre. La soumission des capacités de la première à la politique de l’autre.

En faisant prendre des décisions publiques par un quidam, le Chef de l’Etat ne délègue pas ses pouvoirs à un tiers. Il met en place une politique qui ne trouve pas sa place dans la finalité des administrations françaises.

La décision de faire à la guerre à la Libye a été prise sans M. Lévy. Il n’en est que le coup de peinture. Elle l’a été aussi sans l’avis des autorités françaises. C’est une décision du parti occidental, de l’Otan, des Etats-Unis. M. Lévy est simplement la « personnalité hexagonale », selon le mot de M. Sarkozy pour présenter Mme Lagarde au FMI, qui permet d’inscrire des décisions étrangères dans un contexte administratif français.
Il permet de mobiliser les cadres civils, dont les médias, les partis, les élus, les populations acquises aux aventures d’ingérences, le parti de la trouille, etc. Il vend la politique d’une puissance étrangère aux différentes castes dirigeantes françaises.
Pour faire passer une politique étrangère conforme aux intérêts de puissances étrangères et contraires aux principes juridiques internationaux, le Chef de l’Etat forme un MAE bis. La première fonction de celui-ci est de faire de la politique, de prendre parti.
Il se met en situation d’avoir à discuter de la politique étrangère avec le MAE privé, tribal. Il peut ainsi établir une politique étrangère avec une administration d’accord avec lui, puisqu’elle est son administration privée D’abord virtuelle, cette administration devient réelle en subvertissant l’administration officielle ou publique.
Le MAE public, français, perd le privilège d’exposer seul au Chef de l’Etat la validité de ses orientations de politique étrangère.
Le Chef de l’Etat se trouve en position d’arbitrer entre deux administrations traitant du même sujet sur un pied d’égalité.
L’avantage de l’administration tribale est qu’elle est faite pour mener un combat politique. L’administration publique se l’interdit.
Pour créer l’évènement qui sera le support public de ce coup de force institutionnel, une campagne médiatique commune à toutes ces aventures politiques est organisée.
Pour cautionner le renversement de Ceausescu en Roumanie les médias ont inventé un massacre au cimetière de Timisoara. Un quasi-génocide. Une fois l’opération réussie, les médias ont dit que ces cadavres venaient ordinairement de la morgue locale.
Pour la Libye les médias montent en mayonnaise les invectives réciproques des protestataires et du pouvoir central. Benghazi va être rasée. Le génocide est assuré.
Il s’agit juste d’arrêter la colonne de chars qui fonce vers la ville.

D’une part, l’administration publique doit donc s’opposer à l’administration privée du Chef de l’Etat présentée sous les traits d’un justicier sans peur défenseur des veuves et des opprimés. Sachant ce que ces gens là savent sur M. Lévy, ça n’a pas dû être facile à digérer.
D’autre part, elle doit s’opposer à l’opinion publique française, voire internationale, qui lui ferait porter l’entière responsabilité d’un bain de sang.
En même temps, les diplomaties occidentales poussent M. Kadhafi à s’enfoncer dans l’aventure, et les insurgés à la poursuivre.

M. Juppé se retrouve à devoir s’opposer au Chef de l’Etat, aux Etats-Unis, au gouvernement anglais, à tous les humanitaires, à Bruxelles, etc.

Devant ce problème politique, l’administration publique fait la seule chose qu’elle sache faire en de pareilles circonstances, elle capitule.
Incapable de formuler une politique, d’en appeler au peuple, d’engager un débat public, elle se met en position d’accompagner le mouvement pour tenter de le contrôler.
Vieille explication administrative pour tout expliquer.

La parade a été d’obliger le Chef de l’Etat à accepter le détour par l’ONU. Seule l’Onu pourrait provoquer une intervention.
Le coup du génocide permet d’obtenir un vote unanime sur le sauvetage des victimes prévisibles.
Donc, Résolution 1973.

A partir de là, il ne reste plus qu’à s’assoir dessus, la violer. Personne ne peut s’opposer aux viols des résolutions des nations unies. Vus qu’elles le sont toutes.

Une fois la colonne de char détruite, l’offensive continue illégalement vers Tripoli.

Une tripotée d’imbéciles espère stupidement prendre sa revanche sur la guerre de Suez en 1956.

Cette forfaiture de l’occident, à laquelle la France prend de fait une part décisive est citée aujourd’hui comme l’argument décisif de tous les pays non-occidentaux pour refuser toute nouvelle alliance avec eux pour une autre intervention. Les pays occidentaux sont désormais considérés comme faillis.

Les administrations officielles ne peuvent plus que préparer le pire et, pour contrôler l’aventure, guetter les interstices des contradictions et les échecs des politiques mises en branle par le parti occidental. A chaque moment de faiblesse, on entend des analystes dire qu’on va enfin pouvoir faire de la politique, de la diplomatie, de l’intelligence. Immédiatement, l’administration privée orchestre une surenchère guerrière.

Les points d’achoppement des politiques d’aventure et de paix est d’une part, l’installation d’une négociation entre les deux parties libyennes, d’autre part, la participation de M. Kadhafi à ces négociations.
Dans un premier temps, le parti de l’aventure militaire a refusé de reconnaître l’existence de deux camps. Il a mis en scène l’existence d’un camp unique de la civilisation qui partirait invinciblement à l’assaut de la capitale tenue par un barbare. Il était même étonnant que celui-ci sache se servir d’une arme moderne.

Puis, il a fallu se rendre compte que les pseudo-barbares ont une existence durable. D’autant que les pseudo-civilisés montrent des carences humanistes et administratives certaines.
La question de la négociation s’est alors posée. Elle l’a été sous la forme de la capitulation.
Le camp occidental refuse de reconnaître l’existence d’une guerre civile, de deux parties, de deux autorités politiques.
La reconnaissance de la réalité se fait donc par le biais de l’idéologie dite du pragmatisme. Cela permet de faire certaines choses conformes aux faits sans accepter de les nommer, en se réservant de ne plus en tenir compte si l’occasion le permet.
Acceptant par pragmatisme l’existence de deux camps, l’un civilisé, l’autre barbare, selon les catégories du parti occidental, les deux forces du camp de la guerre : l’opposition aux principes politiques de la paix et l’imposition des buts de guerre se reportent sur le refus de la présence de M. Kadhafi.
Pour l’administration officielle l’acceptation d’une discussion à deux vaut reconnaissance des personnalités qui les dirigent. M. Kadhafi doit être entendu, même « derrière le rideau ».
Là encore, le parti occidental brise cette initiative diplomatique. M. Lévy, à nouveau sur le perron de l’Elysée, en vertu d’une délégation de pouvoir tribale, illégale, interdit toute présence de M. Kadhafi. La délégation tripolitaine n’est là que pour avaliser un dictat.
Par l’organisation de cette différence de positionnement, ceux qui dictent et ceux qui signent, le parti occidental veut constamment ramener son point de vue binaire archaïque. Il y a les bons et les méchants.
Le Ministre des affaires étrangères doit accepter le fait accompli, et s’effacer derrière les mots des puissances étrangères.

Il n’y a aucun obstacle politique à ce que M. Kadhafi participe à une réunion bipartite sur la Libye. Cette réunion peut fort bien avoir à son ordre du jour, l’examen de son départ.
La différence est dans la place de cette réunion.
Si M. Kadhafi est là, ce peut être une défaite de son gouvernement. Ce n’est pas une défaite de la Libye. C’est la nation libyenne qui se réunit et prépare son avenir. Elle le prépare avec tous les libyens. Notamment, toutes ses forces administratives, entrepreneuriales, générationnelles.
Si M. Kadhafi est exclu, c’est la victoire d’une conquête. Les vainqueurs ne seront que les pantins de leurs tuteurs. Ce sera la guerre entre les marionnettes et les affrontements entre les tuteurs, ainsi que tous ceux qui voudront venir.
Il restera à reconstruire la Libye. Ce ne sera jamais fait. Cette destruction, parcequ’elle est inutile, qu’elle pouvait être évitée par une discussion des deux parties, est à elle seule constitutive d’un crime d’Etat.

L’annonce de conversations secrètes en Tunisie entre les deux parties libyennes, en présence d’un mandataire de l’Onu, est l’officialisation de ce que cette guerre vise à la suppression de la souveraineté du Peuple.
« La guerre est la politique continuée par d’autres moyens » selon Clausewitz. Là justement, la politique n’est pas continuée par la guerre, elle en est un appendice honteux. Elle est refoulée dans une pièce secrète, confinée dans le déni, le bavardage de journaliste, l’amuse gueule populaire.
C’est le retour aux « manières de roi » dites par Aragon.
Les cadres font la guerre, ils s’entendent s’ils le désirent.
C’est la guerre, c'est-à-dire la dictature des cadres qui décide du sort du monde, de la vie des gens. Les peuples sont réduits à des pantins, à « la rue arabe », « la rue ». Déjà, en annonçant la faillite financière et structurelle de l’Europe, suite à l’entrevue Merkel-Sarkozy, les commentateurs se demandent quelle va être la réaction de « la rue ». Il ne leur viendrait pas à l’idée de savoir ce qu’en pense le peuple, et d’appeler à un débat politique.
Le premier pendant européen à cette guerre et à ces conversations secrètes, ce sont les émeutes d’Angleterre et les procès qui s’en suivent.
Pas de politique, juste la criminalisation et des condamnations non pour des faits mais pour des intentions et des actes sans aucune portée.
L’Etat anglais cogne sur sa population comme il cogne sur la Libye. Dans les deux cas au coté des braves gens. Dans un cas, c’est par avions interposés. Dans l’autre, par justice interposée. Dans les deux cas, le peuple, le débat politique, disparaît. Ce sont des criminels, on les détruit.
Gageons que les amis de M. Cameron qui ont corrompu des policiers de Scotland Yard, ou ces mêmes policiers, s’en tireront mieux. C’est tout de même plus grave que de voler une bouteille d’eau.
Les motifs de la clandestinité de ces pourparlers sont qu’il est impossible au CNT, l’association reconnue, par l’Otan et divers pays, comme étant l’interlocuteur libyen officiel, de faire admettre à ses militants de discuter avec le gouvernement de Tripoli.
On nous explique donc que l’Otan, nous même, est embarquée dans un soutien à une organisation qui n’est pas capable de prendre des décisions et de les faire appliquer par ses militants. C’est ce qui se passe avec le gouvernement somalien, les administrations palestiniennes, etc.
Dans quel bourbier, dans quel spirale de chantage à l’infini, sommes nous engagés ? L’Otan, donc les gouvernements européens, notamment anglais et français, cautionnent ici cette politique de chantage et d’irresponsabilité, ce désordre structurel. Cela les arrange pour violer leurs engagements vis-à-vis de l’Onu, pour mener leur aventure selon les buts qu’ils espèrent en retirer.
Mais qui leur dit qu’ils arrêteront cette machine à détruire toute administration légale ? Ils en ont été incapables en Somalie, en Palestine.
L’Otan ruse avec le CNT. Mais pourquoi le CNT ne ruserait il pas avec l’Otan ? L’installation d’une politique institutionnelle de désordre, d’anarchie, de forfaiture, d’irresponsabilité, est très pratique pour ne tenir aucun de ses engagements, pour obtenir toujours plus d’aide, etc.
D’autant que c’est la logique des cadres occidentaux de dire à leurs populations qu’elles doivent accepter toujours plus d’accommodement avec les populations de culture musulmanes sous peine de voir les extrémistes prendre le dessus. Pourquoi le CNT et les fameux militants de bas ne maîtriseraient ils pas eux aussi cette logique ?
Les occidentaux n’ont pas bien compris que le temps où ils pouvaient dire que leurs paroles ne peuvent être comprise, répétées, reprises, renvoyées, par les tiers-mondistes, est terminée.
Nous voyons donc se dessiner une structure inversée où la guerre prime sur la politique et son expression publique dans les relations entre Etat, la diplomatie.
Ce qui correspond tout à fait aux politiques civiles qui se ramènent toutes à la volonté de cogner. Notamment sur les enfants, les handicapés mentaux, les roms, les faibles.

Ces gens qui ont tant glosé sur l’Etat de droit s’installent non pas dans la guerre, mais dans l’Etat de guerre. Nous savons que c’est le chaos assuré. C’est d’ailleurs pourquoi les responsables des nations capables de se développer ont mis au point des Etats dont la première fonction a été d’assurer la dictature du politique sur le militaire.
Le fait de déclarer que les militaires critiques sont sommés de suivre les politiques dans une aventure sans issue constructive ne suffit pas à masquer ce renversement des priorités.

Les nations européennes ainsi que l’UE ont intérêt à vite se ressaisir avant que les organisateurs du chaos imposent vraiment leurs priorités.

Les conséquences pour les européens commenceront.

Cette guerre est un crime continue jusqu’à son jugement.


Partie 2 : l’environnement
Cette dualité n’est que la partie émergée d’un Iceberg. Elle est la tâche d’humidité qui apparaît sur le mur. Elle révèle son imprégnation d’eau.

Cette dualité est sans doute la première forme explicite d’installation d’une administration parallèle à l’administration publique française. Une politique de substitution se met en place. Elle permet de ne pas toucher officiellement aux institutions et lois existantes, tout en assurant le transfert des responsabilités, et de l’autorité à d’autres administrations.

Ce qui distingue cette dualité des administrations du MAE des autres, c’est que pour la première fois sans doute, elle est explicite. Il y a face à face, distinction, création complète, rupture administrative. Il y en a sans doute une autre, c’est l’affrontement notaire-avocats. Mais elle ne concerne pas directement des sujets politiques. En France, elle peut passer inaperçue, rester confinée à une question corporative.

Dans les autres exemples que nous allons voir, il y a distinction dans l’unité. L’administration de substitution se présente comme un cas particulier de l’activité ordinaire de l’administration en place. L’armée est « intégrée à l’Etat-major de l’Otan ». Il n’y a pas une deuxième armée. Etc.

Il en est ainsi de l’armée française.

Il y a un fantôme administratif qui continue d’être appelé armée française. Il permet de justifier la perception d’un impôt, la production de loi de dictature militaire le cas échéant. Mais en fait, la seule administration qui puisse mettre en branle cette armée, c’est l’Otan.
Le seul cas où l’administration militaire française puisse être convoquée sans l’avis de l’Otan est toutes les formes de guerres civiles. Et encore, l’Otan a son mot à dire sur la situation civile française au cas où elle menacerait l’espace de l’Otan.
En Afghanistan, en Libye, l’armée française est entièrement soumise à l’Otan. Elle n’a pas d’existence propre.
La dualité administrative permet juste une décentralisation de la mobilisation, et le report sur la France les responsabilités financières et pénales prises par l’armée de l’Otan.

Nous avons aussi le Parlement. Les votes du Parlement sont à 80% des votes obligatoires et sans débats des directives européennes. Ils visent à l’intégration obligatoire de ces directives dans le droit français. Leur transposition.

La dualité transforme aussi la laïcité.
Par une conception ethnico-religieuse de la loi 1905 les gouvernements ont laissé croire que la loi 1905 ne concernait pas la religion musulmane. Laquelle n’aurait pas existé sur le sol français à l’époque. Or, c’est faux. D’une part, une loi est par principe universelle, d’autre part, elle s’appliquait explicitement à la religion musulmane. C’est le parti colonial qui a obtenu un arrangement en 1910, pour conserver l’assujettissement des indigènes à la religion musulmane.
A partir de cette distinction, les gouvernements ne cessent de construire une légalité religieuse qui s’appliquerait aux religions en générale, et une autre qui vaudrait pour la seule religion musulmane.
Il suffit ensuite de transférer les religions en général dans le statut particulier de la religion musulmane et la loi 1905 est vidée de sa substance publique.

Cette dualité, ou politique de substitution, de transposition, de transfert, est résumée par la formule officielle du Chef de l’Etat.
S’adressant à son Alter ego, le Président des Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama, M. Sarkozy lui dit : « Nous sommes tous les deux des métèques ».
Passons sur ce que peut penser un noir américain d’être rappelé à un statut antérieur d’étranger dans son pays.
Le Chef d’Etat français installe donc à la direction de l’Etat le principe d’une dualité entre d’une part la fonction qui est d’organisation française, et son exercice qui est de source étrangère. Ce qui correspond à une culture de son équipe politique. Sauf erreur, M. Devedjian, Ministre, avait déjà déclaré en 2008 : « Nous sommes un gouvernement de métèques ».
Tout en découle.

Dès son arrivée au Pouvoir exécutif, le Chef de l’Etat a voulu faire inscrire cette dualité dans la constitution en y faisant inscrire la « diversité » au même rang que « l’indivisibilité ».
Ce coup d’Etat constitutionnel a été refusé. Pour combien de temps ?

Cette diversité est ici, non pas vu un principe culturel de métissage toujours bien venu, mais un principe constitutionnel de rupture de l’indivisibilité des français et de l’unité administrative de la République. Elle vise au-delà à déconstruire la notion de Peuple et de souveraineté du Peuple. Ce qui correspond là aussi à un transfèrement des principes juridiques européens qui ignorent l’existence du Peuple et de souveraineté du Peuple. Le peuple est réduit à l’assimilation à des populations hors des responsabilités constitutionnelles et légales. La souveraineté appartient aux réseaux de cadres formés en dernière instance en cours de justices. C’est très précisément cette question que traite la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, de 1789.
C’est aussi pour avoir bafoué la Souveraineté du Peuple, en prolongeant son mandat au-delà de la capacité du parlement à l’investir que le Maréchal Pétain a été condamné à mort. Pour ce crime là. Car c’en est un.

Cette dualité est une politique volontaire et non une proposition circonstancielle. Elle ne s’arrête donc pas au refus d’une commission de violer la constitution.

Elle n’est pas le fait d’une personne, d’un clan. Elle est la manifestation publique des divisions d’une société face à l’adversité. Les dualistes considèrent que la division est la solution aux problèmes nouveaux posés par cette adversité, et la possibilité de résoudre des problèmes anciens.

Elle est une politique locale à entrées multiples.

Le fait que le Chef de l’Etat, et des Ministres, se considèrent comme « Métèques » indiquent des directions quant à l’étude de la formation de cette politique.

Il s’agit d’abord d’opposer le national à l’étranger, donc à l’Européen et au mondial. Depuis cette position de la disqualification du national au profit de tout ce qui ne l’est pas, y compris dans la nation, les partisans de cette dualité organisent une activité politique particulière.
Quelle en est son ampleur et son impact, je l’ignore. Je peux simplement en relever certains mécanismes.


Principe du : eux ont le droit, moi je n’ai pas le droit.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Cette dualité administrative et cette administration privée ont leur sacré.
Cette double appartenance est la mise en dualité administrative d’une culture politique récente.
Le Chef de l’Etat l’a annoncée en se déclarant « Métèque ». Ce qui correspond à une culture de son équipe politique. M. Devedjian, ministre, avait déjà déclaré en 2008 : « Nous sommes un gouvernement de métèques ».
Cela correspond à ce que d’autres appellent la distinction de l’identité et de l’origine. Les deux filiations étant source de légitimité, et d’organisation.
Le Chef de l’Etat est un Métèque. Les artistes sont icissiens. Une ministre nommé au FMI est « une personnalité hexagonale ».
L’appartenance à la bourgeoisie n’est plus conçue que comme un cheminement vers l’étranger ou l’hyper classe. Si elle est dite Nationale, elle est soit une succursale, soit en déperdition, un boulet.
La classe ouvrière, comme la France, n’existe plus. Les classes moyennes et populaires sont un néant politique. Un magma inerte.
Par contre, une population vive, créatrice, diversifiée, se met en place. Elle peut être nationale, bourgeoise, ouvrière, exploitée, femme, artiste, etc. C’est la population dite « d’origine », étrangère bien sur.
Les « d’origine » sont des immigrés qui sont à l’origine de la France. Leurs grands-pères ont défendu la France. Leurs pères l’ont reconstruite. La nouvelle génération la raconte. C'est-à-dire, la dirige.
Elle remplace progressivement une population indigène devenue transparente, obsolète.
Les indigènes ont tout appris de l’Andalousie arabe. Ils sont lâches, fainéants, incultes, incapables, stupides, criminels.
Dans les commissariats, les élites, les d’origines, peuvent dire aux indigènes menottés et agenouillés face contre sol qui réclament leurs droits : « Vous êtes à votre place, en bas ! ».
L’association Terra Nova, think tank du PS, rassemblement de hauts fonctionnaires de tous bords, veut éliminer de la vie politique les classes populaires françaises pour ne retenir que les diplômés et capitalistes transnationaux et les « d’origines ». Pour que les choses soient bien claires, ces hauts fonctionnaires proposent de créer une deuxième citoyenneté, la citoyenneté musulmane.
Le peuple est dit : « foule » (député Moscovici) ou populisme.
Le Peuple a disparu de toute référence constitutionnelle ou légale européenne. La souveraineté du Peuple est supprimée. La souveraineté est celle du droit et de ses appareils. Autrement dit celle des réseaux de cadres administratifs.
Nous voyons là la fonction de cette distinction des Métèques et de l’administration légale.
La seconde est là pour mettre à la portée des premiers les ressources d’une population disparue. La France et les français n’existent pas. Ils disposent cependant d’un potentiel de puissance dont ils ne peuvent avoir l’usage. L’administration le met au service des vivants.

L’administration est une étroite bande de population qui doit se démarquer de sa population indigène de référence illégitime, et s’associer aux populations légitimes d’origine ou mondialiste.

La guerre de Libye est une guerre au sein du conseil d’administration des puits de pétrole. L’Administration américaine ayant déclaré que M. Kadhafi n’a plus l’autorité pour les administrer, le consortium dirigeant met en place une autre direction.

Les Métèques liés à l’administration américaine donnent leurs directives. Les indigènes administratifs obtempèrent.

Il est à remarquer que dans ce nouveau dispositif exclusif du peuple la population n’est présente que comme vecteur des directives de l’Etat major. Elle n’a aucune légitimité, aucune pensée. Elle n’est à la source d’aucun droit.

Les dirigeants ne représentent rien d’autre que leur capacité à imposer leurs vues. Ce que la guerre de Libye efface, c’est le droit constitutionnel. Celui-ci est remplacé par un droit pénal international qui donne à une instance juridique sans légitimité populaire le soin de qualifier de crime l’action des gouvernements auxquels ont ne reconnaît aucune autorité autre que celle des accords d’administrations internationales.

M. Lévy, dans un film et à la TV, M. Obama, à Londres en juin 2011, M. Sarkozy dans un discours en province en 2010, ont en commun d’avoir raconté la même fable, ou plutôt d’avoir proclamé la même théorie politique d’explication du monde actuel.
Il y a deux sortes de pays, et donc de civilisation et de gens.
Ceux qui sont organisés selon des procédures terre-à-terre. Par la puissance, la conquête, l’organisation économique, la maîtrise de l’eau, les facultés du territoire, etc.
Les gens de ces pays ont un niveau de conscience, d’intelligence, d’imagination, peu développé. Ils sont au niveau des vaches, des industries, des envies, des techniques simples.
Ce n’est pas de leur faute, mais ils n’accèderont jamais au stade supérieur d’une évolution de l’existence de laquelle ils n’ont même pas conscience.
Ceux qui se sont organisés en fonction d’une idée, d’une aspiration supérieure.
Les gens de ces pays sont intelligents, conscients, imaginatifs.
Eux dominent les vastes questions de la vie humaine.
Une autre forme de cette fable est de dire que les habitants de certains pays, les français, aiment la campagne, la nature, les villages, etc. Ils sont charmants, mais sans s’en rendre compte ils ont l’intelligence à la hauteur de la bouse de vache.
Les idéalistes par contre, aiment les villes. Ils ont naturellement accès à la culture universelle.
M. Obama a précisé, comme les autres, que les pays fondés sur des idéaux sont exclusivement les pays anglo-saxons et Israël.
Ce racisme idéologique d’Etat exclut la révolution française du champ des idées politiques, mais aussi les pays socialistes, les pays qui se sont fait sur des idées que nous ne comprenons plus mais qui n’en en ont pas moins leur valeur.
Il donne un fondement philosophique, quasi religieux, ontologique, à l’alliance des Etats-Unis et d’Israël. Il fonde cette alliance dans l’exclusion de type racial de quiconque n’est pas anglo-saxon-blanc, car M. Obama n’a pas songé une seconde au Kenya ou au Pakistan.
C’est l’autre versant de l’arrière fond sacré de la création d’administrations privées, tribales, parallèles aux administrations officielles en France.
Elles apportent l’esprit, la légèreté, la supériorité humaine, qui manque tant à l’administration terrienne, lourde, inférieure humainement, que sont les MAE ou l’Armée française.

La guerre de Libye s’ingère dans une guerre civile étrangère pour en organiser une en France.

Ce mondialisme, c’est l’empire américain. Cette démocratie, c’est la dictature des intérêts privés sur l’intérêt public. Cette guerre de Libye, c’est la destruction de la France.

Marc Salomone
La Libye ne sera pas reconstruite. C’est l’UE, à commencer par la France, qui vont
Rien n’est pire que de courir après ses obsessions, ses ressentiments, ses revanches. L’UE a raté l’intégration des pays d’Europe de l’Est pour avoir voulu prendre sa revanche sur le renversement par les communistes des régimes fascistes et féodaux en 45. L’Allemagne a raté son unification pour avoir pris sa revanche sur la défaite de 1945, par l’Anschluss de 90. L’Europe a raté son association avec les pays de l’URSS pour avoir voulu prendre sa revanche sur la Révolution de 1917. Elle a raté sa constitution pour avoir voulu prendre sa revanche sur la révolution de 1789. Etc.

Le parti occidental qui s’est installé aux commandes de l’Occident en 1989 a détruits les pays et les populations des pays de l’Union soviétique.

L’UE court après ses revanches et détruit son avenir.

fonctionnaires, criminalité, statut, syndicat, statutaires, syndiqués

Marc Salomone
d.50gmx.fr

Paris, le samedi 15 octobre 2011

François FILLON
Premier Ministre

Directeur du cabinet :
M. Jean-Paul FAUGERE

Hôtel de Matignon
57, rue de Varenne
75700 Paris

Objet : Précisions
Réf. : Criminalité officielle et création des « en bas »
10.10.11


Monsieur le Premier Ministre

Je vous ai adressé un courrier, le lundi 10 octobre, intitulé « criminalité officielle et création des « en bas ». Il est accompagné d’un dossier.

Je me rends compte que certaines expressions qui sont évidentes pour moi ne le seront sans doute pas pour vous ni vos collaborateurs.

Je ne voudrais pas que la lecture du texte soit rejetée au seul motif d’une incompatibilité culturelle. Elle vient seulement du fait que notre expérience personnelle de l’administration n’est pas la même. Ces deux expériences sont nécessaires à l’information du gouvernement. Le point de vue des administrés est aussi indispensable que celui des administratifs. Il n’en reste pas moins que c’est à moi de me faire comprendre.

Je dis dans le courrier la qualité de la fonction publique et donc des fonctionnaires. Ils font partis du socle de la démocratie et de la modernité. Mais, pour ce qui me concerne, je n’ai pas à rappeler les mérites des « collègues ». Ce serait d’ailleurs bien orgueilleux. C’est à vous de le faire. Les élections vous installent pour ça.

Par contre, je dois informer le gouvernement, les magistrats, les directions administratives, de ce qui ne fonctionne pas. J’ai constaté une activité criminelle dans la fonction publique et l’incapacité de la magistrature à y faire face sans y participer ou ajouter de nouvelles actions criminelles. Cette activité est interne à l’exercice de la fonction. Elle s’accomplit par la manipulation frauduleuse des règlements et des procédures. Elle utilise les deux ressorts du statut et du syndicalisme.

D’où l’expression « statutaire et syndiqué ».

Elle peut ne pas être comprise. Pour moi, c’est une évidence construite par plus de 20 ans de pratique de filières d’organisations de la société appelées « fonctionnaires », « administratifs », « collègues », etc. Ma première plainte pour viol date de 1991. Je cours encore.

Contrairement à la palinodie syndicale et corporative, à l’agitprop médiatique, les fonctionnaires ne sont en aucune façon juridiquement sous contrainte en ce qui concerne le crime. Les personnes qui commettent des crimes dans l’Etat sont libres de le faire ou non. La loi consacre formellement ce principe du droit des personnes. Elle défend les fonctionnaires honnêtes. Je n’en ai pas rencontré. C’est pourquoi je me permets de dire que cette criminalité est massive.

Cette criminalité de fonctionnaires est :
- Massive. Tant par le nombre que par les organisations impliquées.
- Elle se subordonne l’activité de professions libérales (avocats, médecins, huissiers) qui travaillent avec eux.
- Elle s’organise à partir de l’opposition administrative des fonctionnaires et non-fonctionnaires.
- Elle s’organise à partir de l’opposition de classe des statutaires, des nantis, et des pauvres.
- Elle vise d’abord les faibles, les vulnérables, les handicapés mentaux.
- Elle fonctionne à la criminalisation de la faiblesse sociale ou personnelle, de la maladie mentale.
Ce qui la rend justiciable de la jurisprudence de Nuremberg.
- L’affaire pour laquelle j’ai été enlevé et torturé, pour laquelle la Cour de Cassation a commis un faux, est exemplaire d’une politique d’installation des voyous dans la société civile, à partir de disqualification d’une partie de la population dans ses droits, en raison de ses faiblesses, sociales et personnelles, de ses handicaps. Remarquable aussi par l’évidence de la criminalité du handicap mental pour les fonctionnaires. Il suffit aux yeux de tous les fonctionnaires de déclarer une personne circonstanciellement démente pour lui faire perdre tous ses droits, et surtout invalider toutes ses plaintes, couvrir tous ses agresseurs. C’est touchant d’imbécilité, de sadisme, de corruption, de criminalité.
- Depuis cette criminalité est devenue une question d’ampleur politique.
- L’Etat doit partager désormais l’exercice de ses fonctions avec les voyous.
- La délinquance crapuleuse est devenue un facteur à part entière de l’action politique.
- Les voyous sont des pièces de stratégies politiques.
- Les activités criminelles jouent un rôle dans les rapports de forces entre les groupes sociaux, et la considération qui leur est portée. Si Terra Nova veut écarter les ouvriers et les employés français des visés des partis, c’est aussi parceque ces gens n’ont pas accès aux kalachnikovs.

Tout le monde le sait. Je dis simplement que les fonctionnaires ont activement participé à l’instauration de cet état de fait.

En demandant à l’Etat d’instruire cette affaire, d’en donner réparation aux victimes, même si c’est sous une forme originale en ces temps de crise, je défends ma cause mais aussi celle de la démocratie. Je donne la possibilité à l’Etat de faire le point sur ses capacités à recouvrer la plénitude de ses fonctions. Si cela intéresse encore quelqu’un bien sur. Pour l’instant, la réponse des magistrats est celle d’une solidarité sans faille avec les voyous, civils ou d’Etat.

Je vous écris donc ce courrier pour préciser le sens de la formule : « statutaires et syndiqués ».

1- Le Statut
M. Woerth, lors du débat sur les retraites à rappelé qu’il lisait soigneusement « le Statut Maurice Thorez ».

C’est par les certitudes de solidarités offertes par le statut que les fonctionnaires violent, torturent, falsifient, s’associent à des voyous civils, s’organisent entre eux en associations de malfaiteurs.
La couverture que confère le statut va permettre par exemple aux Tribunaux administratifs de violer astucieusement la loi en considérant que la remise de trois feuillets d’entrée, de continuité, de sortie, d’un lieu de détention constitue la communication d’un dossier de 500 pages. On en comprend l’intérêt pour la criminalité administrative.

Il y a une subversion du statut, mais aussi, à partir de celle-ci, une subversion de la loi et des règlements.

Je cite une saisie de drogue à des fins personnelles, sous la menace d’une inculpation de détention de drogue. Vol, viol, enlèvement, tortures, faux, etc. Tout se fait sous menace de destruction et de mort.

Il y en a un exemple burlesque dans le film : « les ripoux ». Un vieux briscard, pour maîtriser les statistiques locales, dit au voyou : « Tu vois une dame qui va perdre son portefeuille. Tu lui prends le portefeuille et tu cours pour aller le porter au commissariat. Tu es un héros. Dehors ».

C’est la même chose, mais en vrai. Tout le reste est à l’avenant. C’est un vrai PV. Mais c’est un faux. Ce sont de vrais médicaments, avec des vrais médecins, mais c’est une séance de torture. Ce sont des vrais policiers, avec une vraie convocation, mais c’est un enlèvement. Etc.

2- Le syndicalisme
Les fonctionnaires affirment toujours, par l’intermédiaire de leurs syndicats, qu’ils ne commettent de violences, de crimes, d’abus de pouvoirs, de faux, etc. que sous la contrainte. Soit la contrainte des supérieurs, soit celle de la faute à pas de chance, celle de l’âge du capitaine. Bref, à cause de l’horrible pouvoir politique.

Si on écoutait les syndicats et qu’on supprimait le gouvernement, ce serait le paradis sur terre.

Je suis d’une famille de syndicaliste, privé et fonction publique. Je ne méjuge ni des fonctionnaires, ni des syndicalistes.

Ce qui me différencie des « collègues », c’est que je n’accepte pas la « canaille », comme je l’ai dit au chef de la police judiciaire au moment de son activité criminelle. Il signait son alliance avec des voyous civils pour les installer par violence, ruse, complicité active, falsification, dans le logement d’une handicapée mentale, et par là même dans la société. Ce qui relève de la jurisprudence de Nuremberg.

Le poujadisme antipolitique, anti-gouvernemental, parceque antidémocratique, typique de toutes les déclarations et actions syndicales et corporatives d’agents de l’Etat, est non seulement dangereux, mais il est faux.

Le sadisme, le viol, les faux, les associations, les tortures, les complicités, acceptations de faux, de crimes, etc. sont le fait volontaires de personnes organisées indépendamment du gouvernement et même des hiérarchies administratives. Cette organisation des salariés hors de cadres institutionnels, c’est le syndicalisme.

Que le Pouvoir exécutif y trouve son compte, y accommode ses manœuvres, ne change rien sur le caractère indépendant et volontaire des démarches criminelles massives dont je parle.

J’ai eu le temps de voir, étudier, comprendre.

Je l’ai fait avec ma chair, mon cerveau torturé chimiquement, la terreur, les coups, les humiliations. J’ai vu sur le vif ce que font du droit ceux qui l’étudient dans les livres.

- Dans le regard sadique de ces hommes et ces femmes de la police nationale avides de voir ma bite, mes couilles, mes fesses, mes cuisses, mes biceps, mes seins, ma honte, en vu d’amener la victime principale à donner immédiatement la clé de son appartement au chef de la police judiciaire lequel l’a donné de suite au voyou protégé (si un civil fait ça : c’est la Cour d’Assise) ;
- La seule prise en compte que nous ayons de cette agression, c’est L’alliance des syndicats et des scénaristes de séries télévisées pour faire un bras d’honneur aux victimes des viols par fonctionnaires : Oui, nous savons que ce sont des viols ! Et alors ? On est les plus forts et on vous encule ! Ils faisaient la même chose avec les bagnards ou les colonisés, les tournants en ridicule. L’appropriation de la protestation de la victime par les bourreaux par la transformation de celle-ci en divertissement publique est typique des pratiques esclavagistes.
- Dans le regard vicieux de ces adhérentes de la CGT ou de Sud, guettant le moment de se jeter sur moi pour justifier ma destruction chimique ;
- Dans le regard torve de cette petite ordure de l’internat falsifiant le dossier médical après avoir pris soin de se présenter en jeune ami (C’est le principe de la drague prostitutive suivie du passage à tabac pour obtenir le « larfeuille ». Ici, c’est pour valider la torture. Je connais, je suis pédé.). ;
- Dans le regard fuyant de cette procureure qui avait préparée, avec les avocates des victimes, la demande d’acquittement du seul voyou inculpé, et qui ne savait comment faire devant la présence imprévue de l’emmerdeur. Ces gens ont quand même organisé 4 procès pour tenter de faire acquitter l’inculpé. Ils ont d’abord affirmé qu’il était introuvable, une forfaiture, puis ils sont soutenu sont droit à menacer les victimes alors qu’il était en libération conditionnelle.
La Camorra ne procède pas autrement.
- Dans le plaisir, la passion, des collègues, tous les inspecteurs du commissariat étant présent en tapisserie, à faire du trampoline sur mon dos. Aujourd’hui, j’en deviens progressivement handicapé.

- Aucun allemand, aucun ministre, aucun directeur d’administration, aucun règlement, ne les a forcé à me violer, m’enlever, me torturer jusqu’à ce que je retire mes plaintes contre tels ou tels collègues, pour des faits précis. Aucun serment d’Hippocrate n’a jamais obligé :
- Un jeune interne à falsifier délibérément un document médical pour pouvoir torturer,
- Un autre de me dire : « On peut te garder aussi longtemps qu’on veut. Tu as intérêt à changer de ton et à faire ce qu’on veut » ;
- Un vieux chef de service à falsifier aussi un dossier médicale pour participer au crime.
- Un médecin à déclarer : « Physiologique ça veut dire psychiatrique ».
- Une femme cadre à prostituer son sexe et sa responsabilité dans un faux.
- Aucune loi n’a jamais forcé les policiers à s’associer à des voyous pour spolier de leur appartement un couple de personnes vulnérables, les asservir dans le but de les envoyer en prison en guise de boucs-émissaires le moment venu. Etc.

Il y a une différence radicale entre les discours publics de ceux et celles qui hurlent à la discrimination raciale ou sexuelle, et ce que disent leurs semblables dans les lieux clos où ils exercent un pouvoir. Le médecin juif n’a plus rien à opposer au policier fasciste. Le cadre policier noir n’a rien à objecter à l’esclavage. Le médecin maghrébin n’a rien à redire à la terreur administrative, sinon à y participer activement. J’ai eu à dire à un médecin : « Dès que vous avez un galon vous faites la même chose que ceux qui torturaient vos grand-pères lorsqu’ils libéraient l’Algérie ». Le cadre féminin n’a rien à redire à la prostitution de la condition féminine par ses subordonnés. Elle prête sa caution féminine à ses collègues comme on prête son cul à des mac’.

Une mineure vulnérable à pris 12 ans pour n’avoir pas su se détacher de son obsession amoureuse pour un criminel qui la terrorisait. Son avocate n’a même pas réclamé l’excuse de minorité qui était de droit.
Par contre, les fonctionnaires peuvent déclarer en sifflotant qu’ils ont participé à une chaîne criminelle pour ne pas vexer leurs collègues. La faute professionnelle eut été de faire remarquer au collègue qu’il commettait un faux en écriture publique, une association de malfaiteurs.

Au même titre que les affidés de la Camorra, je dis bien au même titre, ces salauds, hommes et femmes, jeunes et vieux, européens et ultra-marins, ont voulu tuer des malades mentaux, des enfants, des personnes vulnérables, pour parvenir à leurs fins, et aussi pour jouir. Personne ne viol, ne torture, juste par intérêt matériel. Pour le faire, franchir toutes les étapes, aller jusqu’au bout, il faut jouir.

Ils l’ont fait, toutes, tous, volontairement, en réunion, en concertation, avec plaisir, militance, détermination, sans l’ombre d’une hésitation ni d’un remord. Pour elles, pour eux, c’est un droit statutaire, un acquis syndical. La jouissance de la possession de l’autre, de son humiliation, de sa destruction. La jouissance de pouvoir déclarer en public : ça n’a rien de personnel. Nous souffrons autant que les administrés. Et d’humilier encore la victime. La jouissance de la certitude de n’être jamais jugé, de ne paraître devant un tribunal que pour y parader.

Rien ne changera sans un mouvement volontaire d’hommes et de femmes d’Etat honnêtes. Ça ne changera pas par un changement de majorité politique.

Je rappelle que la majorité de ces gens sont de gauche. Je le précise car je ne veux pas qu’on se défausse sur l’idéologie imputant la faute à une bande de tarés dits « d’extrême droite ». Certes, les commissaires, les chefs de services divers, sont majoritairement à droite. Ce qui ne veut pas dire criminel, notons le. Mais, 60% des inspecteurs, 80% des infirmières, 60% des personnels administratifs, 50% des magistrats, 50% des avocats, adhèrent ou votent pour des syndicats liés à la gauche, institutionnellement ou idéologiquement. J’ai eu affaire aussi aux partisans de l’idéologie féministe et diversitaire. Cette criminalité est une affaire nationale et non partisane.

Ce qu’ils ont fait, prendre des personnes vulnérables, handicapées, comme bétail de manœuvres institutionnelles, relève de la jurisprudence de Nuremberg.

Pour finir, ils ont glissé un faux en écriture publique dans un arrêt de la Cour de cassation. Qui est en état aujourd’hui d’imposer une pareille félonie à ces magistrats ? Personne. Ils l’ont fait volontairement, par souci factieux de soutenir la constitution d’une primauté du communautarisme fonctionnaire sur l’universalité du droit républicain.

C’est ce que je veux dire par l’expression « statutaires et syndiqués ». Ce que ces criminels ont fait, et continuent de faire jusqu’au jugement, ils l’ont fait à la fois, par la subversion d’un statut public qu’ils déshonorent, et par l’action collective et individuelle libre que leur confère le syndicalisme qu’ils prostituent. Rien ni personne ne les a contraint au crime.

C’est encore par le statut et le syndicalisme qu’ils vont échapper à l’action judiciaire. A noter que j’ai plusieurs fois porté des plaintes justifiées pour des délits avérés. Je n’ai jamais réclamé de peine, jamais préjugé de la décision des magistrats. Ce sont eux qui crachent sur le peuple, et non celui-ci qui leur refuse les moyens de juger.

Comment cette corruption, cette criminalité, ordinaires pourraient elles ne pas avoir de conséquences sur la société française ? Il est impossible que des gens organisés qui font de l’installation des crapules dans la société civile l’axe de leur politique administrative ou judiciaire ne produisent pas une subversion de l’ordre par le désordre, de l’honnêteté par les voyous.


Une analyste économique travaillant pour le patronat financier disait à l’émission de M. Taddéï, du 11 octobre : « La crise vient de ce que les gouvernements, les Etats, ont laissé les banques prendre le pouvoir ». J’ignore ce qu’il en est de ce débat. Mais le modèle convient parfaitement à l’Ordre public. Il est visible que l’Etat laisse les voyous prendre le pouvoir dans l’Etat d’abord, dans la rue ensuite.

Face à moi, je n’ai trouvé pour l’instant que des petits Bachar el Assad, Kadhafi, Moubarak, Ben Ali, etc. Je suis seul, donc, ils restent au stade de la certitude de leur impunité. C’est de cette certitude que je sollicite la discussion. En Tunisie on dit que cela s’appelle la démocratie. Et en France, ça s’appelle comment ?

A mon échelle, je cherche juste un homme d’Etat honnête. Depuis le début de cette affaire. Mais je suis peut être pris dans une question plus large. Est-ce que le personnel de l’Etat français est capable d’aborder une question sans se dire qu’après l’obstruction obstinée, la dénégation forcenée, la débâcle construira la solution ? Quoiqu’il arrive, ils seront toujours payés.

J’espère, Monsieur le Ministre, que ce courrier aura contribué à lever les malentendus et permettra à vos collaborateurs de lire sereinement la lettre que je vous ai adressé ce lundi 10 courant.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE

conseil constitutionnel, pauvreté et égalité de traitement

Décision n° 2003-484 DC - 20 novembre 2003
Loi relative à la maîtrise de l'immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité
version disponible
________________________________________
Décision n° 2003-484 DC du 20 novembre 2003
Loi relative à la maîtrise de l'immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité


SUR L'ARTICLE 7 :
6. Considérant que l'article 7 de la loi déférée, qui rétablit l'article 5-3 de l'ordonnance du 2 novembre 1945, institue un contrôle administratif des attestations d'accueil établies par les personnes qui se proposent d'assurer le logement d'un étranger déclarant vouloir séjourner en France dans le cadre d'une visite familiale et privée ; que cet article définit l'engagement souscrit par les hébergeants, fixe les modalités de validation par l'administration des attestations d'accueil, prévoit la possibilité d'un traitement automatisé des demandes de validation ainsi que les délais et voies de recours contre les refus de validation ;
. En ce qui concerne l'engagement de prendre en charge les frais de séjour de l'étranger hébergé ainsi que ceux de son rapatriement éventuel :
7. Considérant qu'en vertu de l'article 5-3 de l'ordonnance du 2 novembre 1945, tel qu'il résulte du quatrième alinéa de l'article 7 de la loi déférée, l'attestation d'accueil « est accompagnée de l'engagement de l'hébergeant à prendre en charge, pendant toute la durée de validité du visa ou pendant une durée de trois mois à compter de l'entrée de l'étranger sur le territoire des Etats parties à la convention susmentionnée, et au cas où l'étranger accueilli n'y pourvoirait pas, les frais de séjour en France de celui-ci, limités au montant des ressources exigées de la part de l'étranger pour son entrée sur le territoire en l'absence d'une attestation d'accueil, et les frais de son rapatriement si l'étranger ne dispose pas, à l'issue de cette période, des moyens lui permettant de quitter le territoire français » ;
8. Considérant qu'il est fait grief à cette disposition d'être entachée d'incompétence négative et de porter atteinte au respect de la vie privée, au droit de mener une vie familiale normale et au principe d'égalité ;
9. Considérant que l'article 13 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 dispose que : « Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés » ;
10. Considérant que, si cette disposition n'interdit pas de faire supporter, pour un motif d'intérêt général, à certaines catégories de personnes des charges particulières, il ne doit pas en résulter de rupture caractérisée de l'égalité devant les charges publiques ;
11. Considérant que la prise en charge éventuelle par l'hébergeant des frais de séjour de la personne qu'il reçoit dans le cadre d'une visite familiale et privée, dans la limite du montant des ressources exigées d'un étranger pour une entrée sur le territoire en l'absence d'attestation d'accueil, ne méconnaît pas l'article 13 de la Déclaration de 1789 ; qu'elle ne porte pas atteinte au droit au respect de la vie privée et familiale des intéressés ; qu'en retenant la formulation critiquée, le législateur n' a pas méconnu l'étendue de ses compétences ;
12. Considérant, en revanche, qu'en mettant à la charge de l'hébergeant les frais de rapatriement éventuel de l'étranger accueilli, sans prévoir un plafonnement de ces frais, sans tenir compte ni de la bonne foi de l'hébergeant ni du comportement de l'hébergé et sans fixer un délai de prescription adapté, le législateur a rompu de façon caractérisée l'égalité des citoyens devant les charges publiques ;
13. Considérant qu'il s'ensuit que doivent être regardés comme contraires à la Constitution, à la fin du quatrième alinéa de l'article 7 de la loi déférée, les mots : « , et les frais de son rapatriement si l'étranger ne dispose pas, à l'issue de cette période, des moyens lui permettant de quitter le territoire français » ;

cour de cassation, faux, vers Premier Ministre

Marc Salomone
d.50@gmx.fr


Paris, le lundi 10 octobre 2011




François FILLON
Premier Ministre

Hôtel de Matignon
57, rue de Varenne
75700 Paris




Objet : Criminalité officielle et création des « en bas »




Monsieur le Premier Ministre


Vous êtes l’auteur d’une loi sur les retraites qui aligne tous les systèmes de retraites sur la même durée de cotisation. Je suppose donc que vous avez une certaine connaissance de la notion de l’universalité du droit et que vous êtes susceptible de concevoir son respect. C’est pourquoi je vous écris.

Ce dont je vous entretiens ne peut exister que parceque les réseaux de fonctionnaires d’Etat ou d’autorité mettent en œuvre dans leur fonctionnement une distinction entre les personnes qui sont « en bas » et les autres. Ça se dit à un moment, parcequ’il faut bien que les choses se disent. Et ça s’est dit par ces mots, par un cadre de la fonction publique dans l’exercice de ses fonctions et de sa criminalité. Mais surtout, c’est cette distinction entre deux catégories juridiques de français qui organisent de façon notable l’action des fonctionnaires, singulièrement ceux d’Etat ou d’autorité. Au moins en ce qui concerne les personnes dites par eux « en bas ». Une version plus courante est l’hypertrophie de la distinction des « importants » et « pas importants ». C’est valable pour les dossiers comme pour les humains. Ces distinctions cessent de désigner des priorités de travail pour servir à l’organisation du crime. Par glissement successifs, le racisme esclavagiste devient un principe créateur de droit et de légalité maffieux au sein des procédures officielles.

La fonction publique est un des socles de notre modernité et de notre développement. Il s’installe en son sein une criminalité massive de réseaux de collègues. A la différence d’Al Capone, ils n’ont pas besoin de corrompre les juges. Ils sont les juges.
Normalement, ça passe tout seul. Les personnes vulnérables sont spoliées, violées, battues, prostituées, martyrisées, détruites, par les voyous soutenus par les OPJ. Ceux-ci sont allés jusqu’à se déplacer au domicile des victimes pour conseiller aux voyous de mettre le compteur EDF à leur nom pour s’emparer de l’appartement. Il a fallu que M. Roussely, PDG d’EDF intervienne, en personne, par deux fois pour que le compteur soit rétablit au nom des locataires légitimes. Le propriétaire étant l’Etat, le Préfet (logements réquisitionnés loi 1995). La police le sait et trahit.

Peu importe, les victimes disparaissent et meurent un peu plus loin, un peu plus tard. Au besoin, elles servent de viande judiciaire et carcérale en lieu et place des voyous. C’est ce qui se dessinait dans cette affaire. Fin de l’histoire. Les voyous ont gagné un lieu d’où ils peuvent rayonner. C’est une autre définition d’un système maffieux.

Sauf qu’il y a un emmerdeur qui interpelle les pouvoirs publics sur l’illégalité de cette politique maffieuse. Alors, c’est le déchaînement du viol, de la torture, de la menace. Le procureur de la République s’implique directement dans le crime. En meute, les cadres d’Etat partent à la chasse à l’intrus. Comme pour toute association criminelle, il faut éliminer le témoin gênant.

Puis, le cas particulier ayant été dispersé, les mêmes jouent la carte de l’oubli. Ça tombe bien, l’emmerdeur est pauvre. Les pauvres sont justement des gens « en bas ». Ils n’ont pas accès à la justice.

Ce refus d’accès à la justice, au moins dès que des fonctionnaires sont en cause, est systématique. Par exemple : un guichetier des postes est susceptible de m’avoir volé dans mon portefeuille les 2100F de mon RMI. En abrégé, il y aura : entente entre la directrice de la poste et la directrice du service sécurité, sise en un autre lieu, pour falsifier la cassette de sécurité. Faux en écriture public du Commandant de police, aux fins de tromper le juge d’instruction. Acceptation de la tromperie par le juge d’instruction. Reconnaissance de cette tromperie. Refus d’enquête. Envoie par la Cour d’Appel de la convocation à une fausse adresse et à un avocat qui n’existe pas. Réponse orale du greffier de la Cour de Cassation que celle-ci ne m’a pas répondu car elle estime ne pas avoir à me communiquer sa réponse négative. Ça c’est le visible. L’invisible c’est le nécessaire soutient des syndicats et des supérieurs à ces opérations. Je n’évoque pas là une faute professionnelle camouflée. Il s’agit bien de délinquance couverte par les services de l’Etat. Cette solidarité outre la distinction hypertrophiée : administratifs-administrés, repose aussi sur la distinction : « en bas » et autres. Un statutaire syndiqué à spolié un Rmiste ? Où est le problème ? Pourquoi ce dernier la ramène t’il ?

Il s’est donc mis en place une action illégale, criminelle dans sa forme même, conduite par les services de l’Etat chargés de faire respecter la légalité, de l’incarner, voire de la définir.

Le Premier Ministre peut il sérieusement dire que la criminalité des policiers et des magistrats ne le concerne pas ? Tout repose sur cette disqualification des victimes. Elles sont « en bas », ou « sans importance ». Il se crée là une légalité maffieuse de fait, une jurisprudence corporative et subversive. Elle est acceptée au motif de la dérision de ses victimes. Comme en Sicile.

Un exemple :
Les gens « importants » : Un commissaire de police est inculpé et incarcéré. Il aurait détourné 10kg de drogue pour payer des « indics ».
Les gens « en bas ». Un chef de la police judiciaire fouille un adolescent en compagnie de sa copine, dans un commissariat. Il trouve une barrette de H. Il la coupe en deux, en garde la moitié pour lui, il rend l’autre moitié au jeune : « Tu connais la règle ! ». Ce qui veut dire que ça se passe constamment : Soit, le vol aggravé d’un bien privé, la saisie à des fins particulière d’une dose de drogue. Soit, pour les jeunes, s’ils s’opposent au crime : le viol, en public, la GAV, la comparution, l’emprisonnement, c'est-à-dire encore le viol entre autre. Etre complice ou être détruit.
Qui peut dire aujourd’hui que la maîtrise hasardeuse par un grand flic de ses relations avec le milieu est plus grave pour la paix civile que la corruption de « règle » des petits chefs de la police judiciaire dans leurs rapports avec la population? Dans deux ordres de réalités différentes, le contrôle du trafic et le contrôle des masses, ces deux fautes ont des conséquences de même importance pour l’ordre public.

Qu’est-ce qui est le plus dangereux pour l’Etat ? Le fonctionnaire qui roule en Rolls prêtée par un voyou à des fins de corruption, ou celui qui pique une demi-barrette à chaque arrestation organisée à ces fins ? Le premier est balayé au premier coup de torchon. Le second mobilise autour de lui toute la fonction publique, tout le mouvement syndical, associatif, les partis politiques.

Les fonctionnaires concernés ont des raisons d’entretenir cette distinction entre deux catégories de français. Elle leur permet de s’opposer à une forme de corruption maffieuse voyante rejetée par l’opinion publique, celle d’une minorité de fonctionnaires, pour en développer une autre, discrète, proche des gens, adaptée au cas par cas, soutenue par les syndicats, les élus, les partis.

Qui paralyse l’Etat ? Pourquoi est-ce que de nos jours, hors du grand gangstérisme dont s’occupait le commissaire visé, les simples « petites frappes » organisent des quartiers, font le coup de feu contre la police, mènent des actes de guerre contre les autorités, y compris à Paris ? Cela repose d’abord sur la corruption impunie du maillage des fonctionnaires d’autorité.

Toute la justification des violences et illégalités policières repose sur le fait qu’au bout du compte, la police, la loi, restent maîtresses du terrain de l’ordre public ; force reste à la loi. La police commande, la délinquance obéit. Peu importe les dégâts collatéraux. C’est la ritournelle syndicale.

C’est justement de ça aussi dont il est question aujourd’hui. Il est visible que nous sommes dans une phase de transition où cette domination n’est plus exclusive mais négociée.

Que la question se pose, l’affaire Neyret le prouve. La direction de la police reconnaît qu’une pénétration maffieuse de l’Etat est possible. Elle la combat et dit la maîtriser dans la question du grand banditisme. Mais nous voyons que cela est possible, ça peut aujourd’hui se dire et se discuter. Le Directeur de la police peut nommer publiquement une faute présumée et agir en conséquence.

Par contre, en ce qui concerne la corruption massive de la fonction publique par les cadres subalternes soutenus par les hiérarchies au nom de la fabrication d’un « en bas », de la mise en œuvre d’une politique de division nationale, il n’y a aucune dénomination des faits. Au contraire, magistrats, préfets, hiérarchies, couvrent cette délinquance de collègues, ces alliances maffieuses syndicales, ces associations de malfaiteurs statutaires. Ils le font par le détour de cette distinction des « en bas » et des « importants ». La division, dont tous les médias signalent l’aggravation constante, des « administratifs » et « administrés » en est une conséquence subordonnée.

« Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde » nous dit Camus. Là, nous sommes carrément dans l’industrialisation du faux en écritures publiques fondant le mensonge public comme « règle ». Le vieux sage de la montagne dit : Le poisson pourrit par la tête.

Je ne demande pas au Premier Ministre de se substituer aux magistrats. Je lui demande d’obliger ceux-ci à regarder leur criminalité en face quand elle a lieu. Ils doivent instruire. Ils ne le feront pas tous seuls. Comme tous les délinquants, ils chient dans leur froc à l’idée d’avoir des comptes à rendre à la justice, au Peuple français. Ils sont prêts à tout. J’ai déjà été torturé à la demande du procureur de la République et menacé de mort par le commissaire principal. La Cour de Cassation n’hésite pas à produire des faux dans un Arrêt.

Les faits de procédure :
Je défends une famille vulnérable contre des voyous. La police judiciaire locale soutient ceux-ci, sous couvert du procureur de la République, et pour finir me viol pour terroriser le mari et l’obliger à donner les clés de sa maison au chef de la police judiciaire, afin que celui-ci les donne au représentant des voyous.
J’écris à M. le procureur de la République pour dénoncer cette association de malfaiteurs entre policiers et voyous visant à spolier une famille de personnes vulnérables et handicapée mentales. Il me fait enlever, séquestrer, torturer, jusqu’à ce que je retire mes plaintes.
Je suis pauvre, toutes mes plaintes sont rejetées sous ce prétexte discriminatoire condamné par le conseil constitutionnel (Décision n° 2003-484 DC du 20 novembre 2003, Loi relative à la maîtrise de l'immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité, Art. 7)
Mais les références juridiques, les magistrats, les fonctionnaires d’autorité, n’en ont que faire à partir du moment où il s’agit de pauvres.
Je vais en Cour de Cassation, le Président et le procureur général, me répondent par un faux en écriture publique.
Je porte plainte pour ce faux. Le procureur de la République, actuel procureur général de la Cour de Cassation, ne me répond pas.
Je m’adresse au Ministre de la justice pour qu’il oblige le procureur de la République à prendre en compte ma plainte visant la Cour de Cassation. Il me fait le coup de la séparation des pouvoirs. Je lui rappelle qu’elle n’existe pas en ce qui concerne le procureur de la République, que le Préfet s’assoie dessus. Il ne me répond plus.

Ils ne veulent pas traiter de cette question car ils s’estiment au dessus des lois dès qu’il s’agit de ce qu’ils appellent les gens « en bas ».

On multiplie les rapports au sujet de la présence de la République dans les banlieues. Le dernier en date est celui de M. Kepel, professeur à Sciences Po. Il faudrait peut être commencer par réfléchir à la présence de la République dans ses propres murs et palais.

A ce sujet, ces réflexions :

a- Les magistrats ne se gênent pas pour faire de la politique.
Les médias nous apprennent que M. Flosse a été condamné à 4 ans de prison fermes. M. Chirac est devant un tribunal, même s’il est dispensé de présence. Le juge Van Ruymbeke remonte des filières qui visent expressément M. Sarkozy et M. Balladur. Je ne juge pas de ces actions. Je constate qu’elles n’ont pas de parallèle avec les fonctionnaires.

M. Neyret, policier, est mis en examen et suspendu de ses fonctions. Certes. Mais il s’agit d’une procédure interne à l’administration. Bonne ou mauvaise, peu importe, elle ne répond pas à l’accusation d’un citoyen.

D’un coté, les fonctionnaires d’Etat ne peuvent déroger à un train de vie commun. Par contre, ils peuvent agresser la population. L’air de rien, sous prétexte de ne s’occuper que des grandes affaires, des « affaires importantes », les collègues mettent sous le tapis leur propre criminalité.

J’accuse des agents de l’Etat d’avoir créé une association de malfaiteurs entre eux et des voyous civils. Oui, mais voilà. Les statutaires syndiqués peuvent traiter cette criminalité, qui est la leur, celle de leurs castes, par la dérision, la disqualification sociale du plaignant. Il leur suffit de dire : « Ancien Sdf », « handicapés mentaux », « personnes sous tutelles » pour clore un dossier. Le crime n’en est pas moins là.

Je demande que cesse cette crapulerie féodale. Elle n’est nullement circonstancielle
b- Les magistrats ne peuvent continuellement se réclamer d’une autorité morale et d’une « indépendance judiciaire » hypertrophiée qu’ils bafouent chaque fois que ça les intéresse. Dans cette affaire, nous avons servi d’instrument de la politique administrative d’installation des voyous dans la vie publique, et de bétail de négociation entre les magistrats et les policiers. Est-ce que tout le personnel d’Etat jouit de participer au viol d’un homme, à la torture, à la forfaiture ?

200 ans après la Révolution, 70 ans après la Libération, 50 ans après la fin des colonies, il faut encore rappeler à ces statutaires syndiqués que les pauvres ne sont pas des torches-culs, des excitants sexuels, des gommes à mâcher.

c- Depuis un an, j’essaie de faire instruire un faux en écriture publique de la part de deux magistrats de la Cour de Cassation. Ils ont rang de Président et Procureur général. Ces faux ont eu pour fonction de couvrir une activité criminelle fournie menée par des fonctionnaires, dont le procureur de la République à Paris, visant à utiliser une famille composée de personnes faibles, vulnérables, handicapées. Cette association de malfaiteurs entre fonctionnaires et voyous a fonctionné depuis la conception du crime jusqu’à la solidarité collective pour permettre au seul voyou condamné de ne pas payer les dommages et intérêts dus.

Le procureur de la République de Paris s’est allié, expressément, à la police judiciaire pour violer, enlever, séquestrer, torturer, le gêneur, jusqu’à ce qu’il retire ses plaintes. Racisme anti-blanc, homophobie, sexisme anti-homme, haine des pauvres, racisme envers les malades mentaux, j’ai eu droit à un florilège criminel. On peut se débraguetter, le pauvre type ne pourra jamais en demander raison. Comme le disait un officier des camps nazis à un déporté : « Vous pensez que vous allez tout raconter. Personne ne vous croira. »

A tous les étages de l’action, le faux en écriture publique est le fil conducteur de l’action publique.

Allez-vous être complice ?

Quizz :
Cochez la bonne case.
A- Qui a dit :
a- « Tu es entre nos mains. Nous pouvons te tuer, te laisser n’importe où. Personne n’en saura rien. »
b- « Cette fois ci, c’est une simple visite médicale. La prochaine fois ce sera beaucoup plus grave. ».
Réponse :
1- La police du Hamas à un habitant de Gaza.
2- Le commissaire principal du 17° art.

B- Qui a dit devant un public d’hommes et de femmes :
a- « Enlève ta culotte ! Je te dis d’enlever ta culotte »
b- « Enlève ton slip ! Je te dis d’enlever ton slip ! ».
Réponse :
1- Un soldat allemand à une femme juive du ghetto de Varsovie pour qu’elle lave le sol avec sa culotte.
2- Le chef de la police judiciaire français du 11° art., pour terroriser une victime et lui faire donner les clés de son appartement afin que le chef de la police judiciaire les donne lui-même aux voyous qui veulent spolier la famille avec le soutien de la police judiciaire.

La bonne réponse vous donne le droit de demander que les auteurs des faits s’expliquent devant un magistrat.
Monsieur le Premier Ministre,

Je suis agent de nettoyage. Je gagne 1100e /mois. Malheureusement, je suis blanc et je nettoie des bureaux pas des chambres d’hôtels de luxe. Mon combat n’est pas porteur. Ce n’est pas un politique qui m’a violé. Ce sont des collègues statutaires et syndiqués naturellement protégés par leurs collègues de la magistrature, de la médecine, et même du barreau. Lequel est systématiquement dégueulasse, dans l’illégalité, avec les pauvres.

Comme j’ai besoin d’argent pour terminer chaque mois, je peux, contre rétribution, faire l’éloge du dévouement des avocats, des juges, des fonctionnaires, de leur professionnalisme exemplaire. Là, je me contente de dire gratuitement la vérité : ils ont été des salauds, des lâches, des traitres.

Je connais bien le rôle du viol pour les réseaux de cadres. J’ai déjà été violé par des propriétaires en 1987. Enlevé et torturé pour me faire taire, par les fonctionnaires. Le motif ? « N’est-il pas étonnant et suspect que vous n’ayez pas de religion juive dans votre famille avec le nom que vous portez ? ». Validé par le Préfet, en présence des représentants syndicaux notamment de SUD et de la CGT. Je suis d’une famille communiste. Mais je ne suis pas complice des ordures fascistes d’où qu’elles viennent.

Le viol est un mode courant d’expression lorsqu’il s’agit d’assigner une personne à une place. Siégeant devant tous les inspecteurs et la Cheffe faisant tapisserie, un Capitaine de police, noir, est délégué à ce titre, par ses collègues blancs, pour me faire la peau. Ils l’ont lâché trois fois vers moi, comme on lâche un chien, pour pouvoir m’accuser de rébellion raciste. Il m’a dit, alors que j’étais joue contre terre, genoux sous le ventre, tenu par deux collègues : « vous êtes à votre place, M. Salomone, en bas ! ». Ce qui est une expression esclavagiste dans l’exercice des fonctions d’un fonctionnaire d’autorité. Une violation du principe d’égalité en droit des citoyens. Est-ce que cette violation du droit est acceptée concernant certaines catégories de citoyens ? Je subis aujourd’hui les contre coups brutaux des sauts des collègues sur ma colonne vertébrale. Je vous prie de bien vouloir transmettre mes remerciements à tous les syndicalistes que vous rencontrez.

Le viol sert à ça : distinguer publiquement deux catégories de citoyens. Il est systématiquement couvert par les magistrats, les psychiatres, les avocats.

Dans le premier viol, mon avocat s’est entendu avec la police judiciaire, le parquet, le Président du TGI, le bâtonnier de Grasse, pour produire un faux visant à me faire perdre tous mes droits civiques par déclaration de folie. J’ai dû m’évader de nuit de la Côte d’Azur. Mon père en a abrégé sa vie. J’ai vécu 5 ans Sdf. Le jour où j’ai appelé le directeur des Affaires criminelles et des grâces à Paris : « Ha, c’est vous ! ». Puis ils ont appris que j’étais Sdf: plus rien. Toute ma famille s’en est retrouvée durement éprouvée, voire détruite.

Dans cette seconde affaire, à Paris, les avocates des victimes, personnes vulnérables et handicapées mentales, se sont aussi entendues avec le parquet, la police, pour faire acquitter le voyou, sur la base d’une pratique massive de la forfaiture. Il y a eu entente entre le parquet, l’huissier, le Baj, les avocats, la police, pour empêcher les victimes de se porter en justice pour contraindre le seul voyou condamné à payer les dommages et intérêts dus.

La forfaiture des représentants de l’Etat est systématique envers les pauvres, les faibles. On peut y aller, c’est du pauvre, du bétail, de la merde. J’entends encore le rire de la journaliste du Monde : « Ha non, M. Salomone, pas ça ! Nous ne sommes pas au Mexique ».

Il va de soi que l’aide juridictionnelle ne fonctionne pas dans ce cas. C’est d’ailleurs l’occasion d’un jeu de forfaiture entre les magistrats et le Bureau de l’Aide juridictionnelle pour se faire le cave, ou l’handicapée mentale. L’empêcher d’aller au tribunal réclamer son dû.

J’ai porté plainte auprès du procureur de la République. Je vous demande de rappeler au procureur de la République, et au BAJ, que la justice est la même pour tous. Il doit instruire cette plainte.

Je sais que ces gens nous considèrent comme moins que leurs chiens. Pour eux nous sommes des sous-hommes. Jamais ils ne condamneront leurs collègues.

Mais c’est un devoir civique autant qu’un droit personnel que de tout faire pour faire juger ces criminels. Partout dans le monde, des victimes, comme les « folles de la Place de Mai », tentent d’obtenir justice à l’égard des crimes des personnels d’Etat. Sans eux, les statutaires syndiqués nous feraient vivre dans le fascisme et l’arriération la plus bestiale.

Cette affaire n’existerait pas si les victimes potentielles n’avaient pas été des personnes vulnérables et handicapées mentales.

Le premier objet de cette affaire est de constituer une base, un lieu, pour l’installation civile des voyous. Pour les fonctionnaires, cette affaire n’est pas « importante ». Pour eux, il est normal que les faibles servent de bestiaux, d’ingrédients, pour leurs manœuvres politiques.

C’est à une authentique alliance de la voyouterie civile et de la fonction d’Etat que nous avons assisté. Ce qui s’appelle la constitution d’un mouvement maffieux.

Que faut-il pour qu’un responsable français s’intéresse à un crime ? Les américains ne vont tout de même pas débarquer tous les jours !

On m’oppose la Constitution. La fameuse « séparation des pouvoirs ». Elle n’est opposable que dans un sens. Les fonctionnaires peuvent la violer en permanence.
Mais, soit, parlons-en.
Art. 20 : « Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée… »
Art. 21 : « Le Premier Ministre dirige l’action du gouvernement. Il assure l’exécution des lois… ».

Question sur la « séparation des pouvoirs » :
La « politique de la Nation » s’associe t’elle à la forfaiture, la torture, l’association de malfaiteurs organisée par le procureur de la République, la constitution de réseaux maffieux ?
Le gouvernement accepte t’il que les fonctionnaires distinguent, dans l’exercice de leurs fonctions, deux catégories de citoyens : les « en bas » et les autres ?
Lorsque les magistrats, les fonctionnaires d’autorité, commettent des faux, organisent le viol, la torture, la persécution, la spoliation, des familles vulnérables, utilisent leurs fonctions comme lieu d’exercice, de continuité, d’impunité du crime, le Premier Ministre n’a t’il rien d’autre à dire que de laisser faire ? Qui dirigent ? Les voyous ou les représentants du Peuple ?

Je n’ai pas pu être reçu ni par le député socialiste de ma circonscription, ni par le sénateur, socialiste. Un attaché parlementaire m’a dit : « Ce que vous dites est faux. J’ai déjeuné hier avec le commissaire de police principal. Ce n’est pas un homme à faire des choses pareilles. ». Fermez le ban.


Je vous demande une audience aux fins de savoir si le gouvernement reconnaît la distinction de deux types de français : ceux d’en bas, et les autres. C’est sur la mise en œuvre de cette distinction que repose toute cette affaire. Si l’action judiciaire ne vous concerne pas, le respect des principes constitutionnels par contre est de votre ressort.

Nous demandons la reconnaissance de la criminalité des faits et l’indemnisation des tords portés. Ce n’est pas un problème financier. Il est possible d’indemniser les victimes sans que ça coûte un euro à l’Etat, ni à personne.

C’est une affaire de droit et de politique, donc de gouvernement. Tant que nous ne sommes pas reconnus comme des personnes à part entière par nos agresseurs, détenteurs de fait de l’autorité judiciaire, nous n’arriverons à rien. Tant que le procureur de la République, au nom de tous les collègues, nous pense « en bas » et non « libres et égaux en droit », il refusera de prononcer un mot de droit. C’était le même problème pour les noirs d’Afrique du sud du temps de l’apartheid. Etc.

Cette considération archaïque et imbécile de l’existence de populations de qualités constitutionnelles, juridiques, distinctes, une forme aseptisée de l’apartheid, n’est pas, comme tente de le faire croire les syndicalistes, un dispositif qui permet de tenir certaines populations à distance d’un centre qui organiserait la population civilisée, supérieure.

La division nationale détruit toute la société. La vie en vase clos des réseaux de cadres est une donnée décisive de toutes les crises actuelles des pays démocratiques. Crises du secteur bancaire, crise de la dette d’Etat, crise de démocratie en UE, etc. Que faut il pour que des cadres réfléchissent honnêtement?

C’est pourquoi, je vous prie, Monsieur le Premier Ministre de faire savoir aux responsables de la magistrature, aux administratifs, que :
1- Leur mépris féodal pour nos personnes ne les dispense en rien de travailler loyalement. Ce qui n’est pas le cas dans cette affaire.
2- L’identification de leurs intérêts de castes à l’intérêt public est une forfaiture contraire aux intérêts de l’ordre public et dommageable à celui-ci.
3- Les victimes ont droit à la reconnaissance judiciaire des faits et à une indemnisation à la hauteur du préjudice subit. Elles se soucient, elles, de ne rien coûter au contribuable, en ces temps de crise.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE


PS : Les documents ci-joints
1- La plainte du 8 juin 2010
2- Conseil Constitutionnel : Décision n° 2003-484 DC du 20 novembre 2003
3- La lettre à la Garde des sceaux du 8 juillet 2010
4- La réponse du 2 aout 2010
5- La lettre aux magistrats du 28 juillet 2011
6- La lettre au Garde des sceaux du 1er septembre 2011
7- La réponse du Garde des sceaux du 6 septembre 2011
5- La réponse au Garde des sceaux du 26 septembre 2011

cour de cassation, faux, vers Ministre 2

Marc Salomone
d.50@gmx.fr


Paris, le lundi 26 septembre 2011


Michel MERCIER
Garde des Sceaux,
Ministre de la Justice
Et des Libertés

Le Chef-Adjoint du Cabinet :
M. Nicolas GUILLOU

Fax : 01.44.77.60.81

13, place Vendôme
75042 PARIS CEDEX 01
Tel. : 01 44 77 60 60





Vos réf. : BDC/CP/CD/2011 00587443
Le 6 septembre 2011


Monsieur le Ministre

A toutes fins utiles, j’adresse ce courrier par RAR, afin qu’il n’y ait pas de conditionnel à sa réception. Le cachet de la poste est lui digne de foi.

Ne voyez pas dans ce courrier un parti prix politique circonstanciel. Les faits m’amènent à penser qu’actuellement un ministre de gauche ferait la même chose que vous. Je n’oublie pas que ceux qui m’ont violé, enlevé, torturé, qui ont produit des documents falsifiés, qui ont agressé des personnes vulnérables, handicapées, sont des fonctionnaires dont les élections professionnelles indiquent qu’ils votent à 60% pour des syndicats qui se positionnent eux-mêmes à gauche. Toutes les catégories dites « discriminées », sexistes ou raciales, se sont manifestées es qualité volontairement du coté de la forfaiture. Le fait que vous soyez de droite ne m’incline donc à aucun préjugé particulier. Vous êtes le ministre, je vous écris. Je vous remercie également de m’avoir fait répondre, les magistrats ne se donnent pas cette peine.

Ma démarche relève de fait de ce genre nouveau qui s’est imposé comme une réponse aux évolutions de nos sociétés, c’est une démarche citoyenne.
La réponse de M. le Chef-Adjoint du Cabinet est dans la continuité des actions écrites et verbales des participants à cette filière de criminalité. Il traite le justiciable pauvre en manant incapable de comprendre que la corruption de fonctionnaires, de magistrats notamment, ne le concerne pas. En répondant de cette façon, le Pouvoir exécutif ne répond pas, ne répond plus, à la question posée.

Il est admis aujourd’hui en démocratie que même les plaintes pour viol des prostituées contre un cadre dirigeant sont recevables et font l’objet d’une instruction sérieuse. La jurisprudence est désormais celle-ci et non plus celle de la complicité de caste avec les cadres incriminés. Le passage d’une jurisprudence à une autre est l’un des enjeux des Révolutions arabes.

J’ai rencontré cette manipulation archaïque et rusée des procédures, cette même technique d’évacuation du droit, par ceux qui m’ont violé, enlevé, torturé, qui ont fabriqué les faux.

La même certitude qu’il s’agit de prononcer les mots du droit pour en être dispensé. Le viol devient : fouille à corps. L’enlèvement devient : conduite au commissariat pour audition à la demande du procureur de la République. La torture devient : Soins. Les faux sont des : PV, certificats, Avis, Arrêts. Vous, vous faites des : Courriers. La complicité s’appelle alors « Principe constitutionnel ». Toutes les victimes des criminalités officielles connaissent ces fameux : respects de la séparation des pouvoirs, de l’indépendance de la justice. C’est le masque le plus courant de toutes les lâchetés, de toutes les complicités, officielles. C’est l’huile de vidange de la criminalité d’Etat.

Ces mots garantissent aux criminels statutaires et syndiqués le temps d’agir, aux magistrats le temps de couvrir, aux élus le temps de se taire, aux journalistes le temps d’organiser le silence public. Les historiens français attendent patiemment le dépassement du délai de prescription pour examiner les restes. Même en ce qui concerne les crimes de Vichy nous ne devons nos connaissances historiques qu’aux historiens américains. Les cadres français vivent leur solidarité avec la criminalité de leurs fonctionnaires comme un sacerdoce.

Chaque niveau ou réseau administratif, policiers, médicale, judiciaire, ministériel, couvre l’autre et lui garantit la certitude de la solidarité et de l’impunité.

Apparemment, il n’y a donc pas lieu de répondre. Pas plus qu’il n’y avait lieu de discuter avec le policier qui me violait devant tous les autres réunis, hommes et femmes, pour mater mes couilles, mes fesses, ma bite, mes cuisses, mes seins, mon dos, ma nuque, ma face.

J’ai pourtant dit à ce policier : « Ce que vous faites est illégal. Vous dressez contre la police des citoyens qui étaient venus l’appeler à leur secours et lui faisait confiance ». Ce qui ne m’a pas empêcher de me mettre nu, pendant que les collègues syndicalistes se touchaient la braguette.

Entre temps, le chef de la police judiciaire avait saisi une barrette de haschich trouvée sur un jeune homme et sa fiancée, l’avait coupée en deux, mis une moitié dans sa poche, et dit : « Tu connais la règle ! ». C’est la spoliation ou le viol. La liberté dans la honte ou la destruction carcérale. Une corruption routinière et de masse.

En partant, sûr de lui, il m’a dit : « N’hésitez pas à porter plainte auprès du Tribunal administratif ». Les flics de la police des polices ont été des crapules.

Justement. Le 20° siècle a porté la criminalité officielle, celle des fonctionnaires, à un niveau d’horreur tel qu’il a mis en danger l’humanité elle-même. Il en ressort la jurisprudence de Nuremberg, et le devoir de témoignage, de vigilance, de combat, de chacun ; vous comme moi.
Je prends donc le temps de cette réponse inutile à des gens qui manifestement nous haïssent et nous méprisent. En raison de ces victimes passées, des personnes vulnérables et handicapés agressées par l’association de malfaiteurs formée entre les fonctionnaires et les voyous, des droits de la société à connaître la corruption de ses fonctionnaires, de mon droit à réparation. Je ne vois pas pourquoi j’accepterais la malhonnêteté, la crapulerie, la criminalité, parcequ’elle vient de fonctionnaires, voire de cadres dirigeants, tels les magistrats du parquet ou de la Cour de Cassation.

Puisqu’il sera question du « principe de l’indépendance de l’autorité judiciaire », je veux citer ce qu’il en est dès qu’on sort de l’assignation à ignorance, par les collègues statutaires et syndiqués, de ceux que les mêmes collègues, cadres dirigeants, déclarent dans l’exercice de leurs fonctions, être « à votre place, en bas ».

Je joins les documents des textes cités.

1- La cour de cassation, le 09.01.11 : « (...) Toutefois, la jurisprudence admet comme principe que le droit à un tribunal indépendant et impartial ne vise que les juges et non pas le représentant de l'accusation ou celui de la défense. ».

2- Le préfet de Police de Paris, le 08.09.11 : « Le patron des forces de sécurité du Grand Paris a décidé de «mettre les juges devant leurs responsabilités». Car cette «triste situation», selon son expression, serait le signe d'une mansuétude coupable. «Et unique en Europe !», proteste un haut cadre de la Sécurité publique parisienne… Pour ne pas trop heurter le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, avec qui il entretient de bonnes relations, le haut fonctionnaire a souhaité attendre que le chef du parquet prenne ses galons de procureur général près la Cour de cassation. Ce n'est d'ailleurs pas, aux yeux du préfet Gaudin, le ministère public qui est en cause, mais plutôt une certaine catégorie de magistrats du siège, ceux qui sont censés juger et assurer le suivi des peines. »
Nous attendons la réplique du Ministère de la justice quant aux « principes ».

3- Nomination de M. Jean-Claude Marin au poste de Procureur général à la Cour de Cassation.
Le figaro, 15.09.11 : « Il ne donne pas cher de sa peau lorsque Nicolas Sarkozy est élu à l’Elysée et doit alors son maintien à la confiance que lui accordera Patrick Ouart, conseiller du président. »
Apparemment la communication entre le Pouvoir exécutif et l’Autorité judiciaire est possible.

Le moins qu’on puisse dire est que « le principe constitutionnel de l’indépendance de l’autorité judiciaire » est loin d’avoir l’évidence du simplisme que lui prête M. le Chef-Adjoint du Cabinet. Si elle se discute pour le Préfet, le procureur de la République à Paris, la Cour de Cassation, elle se discute aussi pour le citoyen lambda. L’égalité de tous en droit est le premier des « principes constitutionnels ».

En ce qui concerne la réponse de M. le Chef-Adjoint du Cabinet :

Si M. le Chef-Adjoint qui répond en votre nom n’est pas certain du dépôt d’une plainte « que vous auriez déposée » dans le premier paragraphe, comment se fait il que dans le troisième il devienne sûr que le procureur de la République « ayant été saisi des faits que vous dénoncez sera en mesure » d’y répondre ?

Il n’y a aucune raison que votre Cabinet doute de l’existence de cette plainte. Il lui suffit d’en vérifier le dépôt auprès du parquet. Le parquet est dans une relation de subordination au Ministre. Il ne peut mettre aucun obstacle d’aucune sorte à lui répondre.

Ce conditionnel méprisant met en cause ma capacité à m’adresser à vous. J’aimerais que cesse cette habitude culturelle récente des bacs+5 et fonctionnaires d’instituer un rapport de qualification et d’invalidation des personnes en fonction de leur qualité sociale. C’est factieux.

Ce conditionnel a aussi pour fonction de signifier votre refus de communiquer officiellement avec le procureur de la République à ce sujet. Contrairement à ce qui est dit, cela ne correspond à aucune obligation légale, et encore moins constitutionnelle. C’est une volonté de ne pas s’opposer à la criminalité officielle, de ne pas gêner les arrangements judiciaires visant à la censure de tout débat judiciaire la concernant.

Cette mise en doute et ce refus de communiquer est purement public. J’ai eu maintes fois l’occasion de vérifier que mes courriers étaient précisément lus et commentés. Cette procédure de séparation de l’action publique et professionnelle est une forme de privatisation de l’administration. Elle est incompatible avec l’invocation des « principes constitutionnels ».

En prenant le parti d’une naïveté feinte quant à l’honnêteté du parquet dans cette affaire, son impartialité, vous laissez se poursuivre la complicité avec la criminalité officielle, voire la participation active à celle-ci, qui fut la politique du parquet jusqu’à ce jour.

Je porte plainte auprès du Procureur de la République au sujet de faux en écritures publiques dans un Arrêt de la Cour de Cassation. Ce faux concerne une affaire dans laquelle le procureur de la République s’est impliqué totalement aux cotés des criminels. Il a directement participé à un enlèvement visant à obtenir le retrait de plaintes gênant la police. Qui fera croire qu’il va maintenant ouvrir de son propre chef une information sur ces activités qui le concernent ? Le procureur de la République est resté en place 7 ans. Il n’a jamais donné suite à mes courriers. Qui peut soutenir que son successeur va se réveiller ? Ces gens nous considèrent comme des sous-hommes. Ils n’admettront jamais par eux-mêmes que l’accès au droit est égal pour tous dès que les fonctionnaires, et a fortiori les magistrats, sont mis en cause.

Invoquer « le principe constitutionnel de séparation de l’indépendance de l’autorité judiciaire » pour dire que le Ministre n’a pas le droit de donner des ordres au Parquet est insultant. Cela revient à bêtifier.

Le Parquet est placé sous l’autorité du Ministre. Aujourd’hui toutes les ménagères de 50 ans le savent. C’est pour cela que la justice européenne a contesté officiellement, en 2010, aux procureurs le titre de juge. Le Parquet est dans un rapport hiérarchique au ministre. Il lui rend compte de son activité, des comptes lui sont demandés.

Suite au refus européen de reconnaître les magistrats du parquet comme des juges puisqu’ils ne sont pas indépendants du Pouvoir exécutif, la France a fait valoir que les jugements sont conformes aux exigences d’indépendance réclamées par la justice européenne, puisqu’ils sont rendus pas les juges du sièges, lesquels seraient indépendants de l’exécutif.

De plus, ici, cette question de l’indépendance de la justice est un faux problème destiné à abuser du naïf. Le Ministre, ou que ce soit, à droit de dire au procureur de la République que l’Etat ne peut accepter une activité criminelle en son sein.

Je n’ai jamais sollicité l’aide de qui que ce soit pour intervenir auprès des magistrats du siège, ou pour influencer la pensée d’un magistrat du parquet. Dans aucune de mes plaintes ni aucun courrier je n’ai jamais préjugé d’aucune façon de l’opinion des magistrats.

Par contre, les magistrats des différents statuts se sont concertés entre eux pour organiser le soutien et la participation à l’association de malfaiteurs formée entre la police judiciaire et les voyous civils.

Par exemple, ce juge d’instruction qui de façon préméditée, organisée, rusée, a volontairement terrorisé la victime dans son bureau, une handicapée mentale, jusqu’à la faire pleurer par le sadisme de ses mensonges, pour protéger sciemment le voyou civil qu’il était censé inculper. Il l’a fait en concertation avec le procureur de la République dont il est officiellement indépendant. En concertation aussi avec la police judiciaire officiellement sous ses ordres.

Je vous demande d’intervenir publiquement, officiellement, par écrit, auprès de M. le procureur de la République de Paris, de M. le Doyen des juges d’instruction, de M. le Bâtonnier du Barreau de Paris, de M. le Directeur du service d’Aide juridictionnel de Paris, pour que cessent les illégalités, les violations répétées du principe constitutionnel d’égalité de tous en droit, la chaîne sans fin des criminalités officielles.

Je vous demande de faire cesser cette corruption et l’organisation de l’obstruction à l’action de la justice conduite par des moyens criminels tout autant que par le mépris.

Votre ministère est informé de longue date que les fonctionnaires de la police et de la magistrature ont constitué ou soutenu une association de malfaiteurs visant à permettre à des voyous de s’installer dans la société leur pratiques criminelles en spoliant de leurs biens locatifs une famille de personnes vulnérables et handicapées mentales.

Cela a été fait en raison de la qualité vulnérable de ces personnes, dans le but de permettre l’installation de ces voyous. Ils ont également constitué une association de malfaiteurs, cette fois-ci uniquement entre fonctionnaires, pour éliminer physiquement et judiciairement le gêneur.

La qualité de handicapé mental ou de personne vulnérable des principales victimes, l’accusation de maladie mentale, construite par des faux en écritures publiques et des forfaitures, pour éliminer le principal témoin, ne viennent pas par hasard.

Les policiers et le procureur de la République ont volontairement, sciemment, en réunion, livré une handicapée mentale, son concubin vulnérable, ses enfants en grande difficultés, à des voyous civils, à leur spoliation, pour leur permettre de s’installer socialement et d’assoir leur criminalité.

Le critère de maladie mentale est considéré par les fonctionnaires comme un permis de s’affranchir des lois

Si des voyous s’introduisent dans l’appartement d’une handicapée mentale, la police judiciaire se déplace pour expliquer aux voyous comment aller à l’EDF mettre le compteur à leur nom et ainsi s’emparer du logement. Lorsque le seul voyou incriminé sort de prison en libération conditionnel et menace de mort le témoin et les victimes, les policiers le couvrent parceque les victimes sont vulnérables. Elles sont donc des objets.

En même temps, le fait de monter un dossier en crise de démence contre le principal témoin suffit à justifier les forfaitures des policiers, des médecins, et du procureur de la République.

Conférer à la maladie mentale le statut d’un acte de guerre et aux malades mentaux le statut d’ennemis de guerre, contre lesquels tout est permis, jusqu’à leur destruction, est une politique judiciaire et administrative factieuse qui ressortit de la jurisprudence de Nuremberg. Cette pratique judiciaire et administrative doit être examinée en justice.
Cette phrase du Commissaire principale du 17° art : « Cette fois-ci c’est une simple visite médicale. La prochaine fois ce sera beaucoup plus grave » relève de l’idéologie maffieuse de la N’drangheta et est assimilable à une menace explicite d’enlèvement, de torture et de mort.

Police criminelle, parquet, juge d’instruction, avocats, médecins, administratifs, se sont mis ensembles pour aller jusqu’au crime. Ils ont organisé l’entrave à l’action judiciaire par des moyens criminels, la tromperie des magistrats du siège par des ruses criminelles. Ils ont garanti au seul voyou condamné de ne pas payer les dommages et intérêts dus à ses victimes.

La Cheffe du service psychiatrique où j’ai été torturé m’a dit : « Alors où en sommes nous, M. Salomone, de ces plaintes ? On ne cesse de nous le demander, là-haut à la préfecture ! » Réponse du Médecin gestapiste : « M. Salomone retire ses plaintes. » Réponse de la Cheffe : « Bon, vous sortez lundi ! ».

Il s’agit là du dévoilement d’un réseau criminel qui implique le Préfet.

C’est curieux, mais lorsqu’il s’agit de violer la loi, de piétiner la République, les fonctionnaires se servent des « raisons » et des « principes constitutionnels » uniquement comme de papiers culs.

Vous ne pouvez pas dire qu’il suffit que le parquet soit saisi d’une plainte, alors qu’il est juge et partie.

Pour couvrir cette criminalité, les magistrats de la Cour de Cassation sont allés jusqu’à commettre un faux. Qui peut croire que le procureur de la République va agir de son propre gré ? Il va heurter de son propre chef la susceptibilité des juges de la Cour, compromettre sa future accession à ce sommet d’une carrière de haut magistrat, pour satisfaire à la plainte d’un homme qu’il considère comme moins que son chien ?

Les faits montrent d’ailleurs qu’il n’en est rien. Le procureur de la République, mais aussi le Doyen des juges d’instruction, ont tout fait pour liquider l’ouverture d’une enquête.

Lorsqu’un fonctionnaire a commis un crime ou un délit, vous disposez de moyens légaux d’action, et vous en connaissez les procédures de la mise en œuvre, pour amener le procureur à ouvrir une instruction, y compris contre lui-même et le juge d’instruction, ou du moins leurs semblables, le BAJ à reconnaître l’insolvabilité du plaignant et son droit à l’AJ plénière, pour demander au bâtonnier de faire en sorte que les avocats respectent les principes déontologiques de l’égalité de traitement des clients quelque soit leur statut social.

Vous avez parfaitement compris que je mets en cause des fonctionnaires criminels et qu’ils n’ont aucune intention de se laisser mettre en jugement. Veiller au bon fonctionnement de la justice, à l’honnêteté des fonctionnaires sous votre tutelle, à celle des officiers de justice, fait parti de votre charge.

M. le procureur de la République attend votre directive. Elle lui donnera toute l’autorité dont il a besoin pour questionner les différents corps d’Etat impliqués dans cette affaire, et ne pas nuire à sa future accession à la Cour de Cassation.

Dans le cadre d’une manipulation statutaire et syndicale collective raciste, sexiste, homophobe, au cours d’une opération d’obstruction à la justice, sous couvert du procureur de la République et du Préfet, un capitaine de police, dans l’exercice des ses fonctions, m’a dit : « Vous êtes à votre place, M. Salomone, en bas ! ».
Je sais depuis lors, officiellement, l’opposition intrinsèque des fonctionnaires au principe constitutionnel d’égalité en droit de tous les hommes, dont les français. Néanmoins, ces principes s’imposent à eux comme à chacun.

Dans cette affaire, des personnes vulnérables ont été lésées, les fonctionnaires se sont opposées à leur encaissement des indemnités prévues par voie de droit. Or, l’une de ces personnes est à la Cotorep, l’autre est pupille de l’Etat. Elles devaient être protégées tout particulièrement par les agents de l’Etat. Ce fut le contraire.

Les agents de l’Etat ont pris délibérément le parti de profiter de la faiblesse des victimes pour permettre aux voyous de se servir d’elles pour renforcer dans leur place sociale. La société a été mitée par une micro formation maffieuse d’alliance des administrations d’Etat et du gangstérisme civil.

Le procureur de la République doit cesser de garantir au voyou le non-paiement des 4500E de dommages et intérêts auxquels il a été condamné. Et ce, quelque soit le dégoût que lui inspire les personnes vulnérables.

Lors de notre premier entretien téléphonique, l’avocate sollicitée pour le recouvrement de la somme m’a expliqué abrupto que cette condamnation est une spoliation du voyou par les victimes. Ensuite elle s’est entendue avec le BAJ, le procureur, l’huissier, la police, pour empêcher toute procédure légale. Puis, elle a clos notre collaboration par des menaces et des injures envers sa cliente. Nous en avons l’habitude. Toutes les avocates du dossier ont procédé ainsi, jusqu’à la forfaiture. Si M. le Procureur de la République pense de même, il peut payer de sa poche. Mais la somme due doit être soldée.

La corruption, la malhonnêteté, des magistrats, des agents de la justice, des policiers, des administratifs, du personnel médicale d’Etat, vous concerne M. le Ministre. Leur haine abjecte envers les pauvres, les faibles, les personnes vulnérables, les malades mentaux, n’efface en rien leur propre criminalité, ni celle des autres personnes statutaires et syndiqués.

Vous avez en effet quelque chose à dire au procureur de la République.

Il n’est pas inconstitutionnel que le Ministre de la justice fasse savoir au Président de la Cour de Cassation que les magistrats de cette cour ne doivent pas commettre des faux pour couvrir des crimes, et que ceux qui l’ont fait doivent en répondre devant la justice.

Ce sera facile, au titre d’ancien procureur de la République de Paris, le nouveau Président de la Cour de Cassation connaît le dossier dont le nouveau Procureur de la République de Paris est saisit. Il est même possible que le procureur de la République de Paris qui a commis les crimes incriminés, en 2000, se trouve à la Cour de Cassation.

Comme vous pouvez le constater, aucun ne s’est porté en justice de son propre chef.

Pourquoi seuls les analphabètes et les malades mentaux seraient ils tenus d’avoir le courage et l’honnêteté de répondre loyalement aux questions des juges ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE