jeudi, novembre 30, 2006

criminalité policière et judiciaire

Paris, le dimanche 19 novembre 2006


Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Tel : 01.42.92.81.00
Fax : 01.47.42.24.65


«Mais monsieur, vous êtes fonctionnaire … A vous entendre, on a l'impression, monsieur, que vous avez le trouillomètre à zéro. Un peu de courage, voyons !»
Jean-Claude Kross
Président de la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris



Objet : 1)- Criminalité et voyouteries de policiers et magistrats
2)- Obliger les mêmes au respect de la Constitution et de la loi


Monsieur le Président de la République

1)- Préambule

Je vous souhaite en ce jour un bon et heureux anniversaire.

Cela nous rappelle comme le temps passe, et comment à force d’hésiter, ergoter, calculer, nous ratons l’essentiel qui est de réclamer ce que les constituants de 1789 nous ont laissé de plus précieux, la justice égale pour tous.

C’est facile. On commet une série de crimes. On dispose de l’enregistrement de la plainte, de l’enquête policière, de la procédure judiciaire. On classe, on obstrue, on enlève, on torture, on falsifie, on fraude, on fait taire par tous les moyens. A la longue, la mort physique, civile ou judiciaire l’emporte. Le tour est joué. Les promotions sont réparties.

2)- Le refus d’examiner
Je vais déposer une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, la deuxième. Inutilement, comme la première.
Aux yeux des bacs+5 qui s’occupent du dossier nous ne sommes rien et notre affaire est inacceptable venant de nous. Il s’agit de faits criminels particulièrement graves. Je ne cèderai pas.

Les magistrats ne veulent pas de ces plaintes, ils font de ce refus un point d’honneur. Par tous les moyens, légaux et illégaux, ils feront en sorte que la lassitude, la destruction physique ou mentale, obtenues par la torture, ou la mort, classent le dossier de lui-même.
Nous sommes quelques milliers dans ce cas en France.

3)- Les plaintes

A- La farce du classement
La première plainte, pour Association de malfaiteurs, concernant la police du 11° ardt., déposée en mai 2000 m’a valu la commission de la seconde agression du 18 octobre 2000, par la police du 17° ardt.. Elle a occasionnée la seconde plainte.
Des deux plaintes déposées, en 2003, auprès de Monsieur le procureur de la République, l’une, concernant le 29 avril 2000, a été classée sans suite le jour même, au vu du motif de plainte, l’autre, concernant le 18 octobre 2000, a été enterrée dans le silence.
La plainte avec constitution de partie civile, concernant les deux, déposée en janvier 2005, déclarée irrecevable en décembre 2005, s’est continuée en plainte pour faux et usage de faux contre le doyen des juges d’instruction.
Le motif de l’irrecevabilité était le malhonnête reproche d’un défaut de présentation de revenus, affirmation mesongère.
La plainte pour faux ne sera elle-même probablement jamais examinée publiquement.
Le prochain motif d’irrecevabilité sera du même acabit.
L’important étant que jamais les plaintes ne soient examinées.

B- Privilèges et rejet social
Tout repose sur le fait que ce sont les policiers qui font la police et les magistrats qui rendent la justice. En conséquence de quoi est légal ce qu’ils déclarent légal, et illégal, ce qu’ils déclarent illégal.

Ainsi, il ne faut pas perdre de vue que, si le motif de la plainte est l’argument majeur des magistrats, en fait, pour une partie de la population, les pauvres, rien ne passe, absolument rien. Pour les magistrats, la seule place des pauvres dans les prétoires est au banc des accusés. C’est inconstitutionnel, mais ils sont les seuls à dire le droit.

Je suis pauvre, je suis au SMIG, donc à 30% d’aide juridictionnelle, autrement dit que je ne puis avoir d’avocat.
Par conséquent les magistrats estiment ne rien risquer à violer la loi.
L’aide juridictionnelle totale ne me sera accordée, et ce n’est pas sur, que si les magistrats prennent en compte mes plaintes. Cqfd.
Il ne faut pas croire que ça changerait grand-chose à ce que j’aie l’aide juridictionnelle totale. Les avocats consultés gratuitement m’ont déjà avertit que le dossier était « trop lourd » pour être défendu par aucun d’entre eux pour le prix de l’Aide juridictionnelle.

3)- Le motif de plainte
Cette plainte est composée des deux plaintes pour deux faits dont le premier, 29 avril 2000, est la raison du second, le 18 octobre 2000, et dont le second est la conséquence directe du premier.
C’est simple :
A- L’agression ; dans le commissariat du 11° ardt.
B- La couverture de l’agression, dans le commissariat du 17° ardt.
C’est d’ailleurs ce que j’ai dit aux chefs de police du 11° ardt. et du 17 ardt. : « Vous êtes des canailles, des voyous de droit communs ! ».

A- La première agression
Les inspecteurs de police du 11° ardt. ont mis en GAV un locataire, et trois de ses amis, dont Marc Salomone, pour, sous la menace d’un transfert au dépôt, d’un emprisonnement, d’une agression sexuelle, obliger le locataire à donner les clés de son appartement au chef des inspecteurs, pour que celui-ci puisse les donner à un tiers.
Ce tiers est le représentant d’une bande de voyous spécialisés dans l’agression, le vol, la torture à la baignoire, etc.. de personnes vulnérables ou handicapées mentales.
La femme du locataire est handicapée mentale, Cotorep, le locataire est vulnérable, pupille de l’Etat.
Pour cette agression, il y a : GAV illégale, association de malfaiteur, faux en écriture publique, usage de faux, agression sexuelle en vue de faire accepter le crime, violences morales et physiques, etc..
L’IGS soutient les collègues.

B- La deuxième agression
Marc Salomone sitôt sorti écrit à Monsieur le procureur de la République qu’il y a Association de malfaiteurs, et porte plainte.
Durant l’été, les mondes judiciaires, ministériels, et administratifs se concertent.
Il est décidé de régler son compte au gêneur.
Le 18 octobre 2000, alors qu’il s’agissait officiellement de l’entendre sur ses plaintes à la demande de Monsieur le procureur de la République, Marc Salomone est frappé, volé, enlevé à domicile par quatre inspecteurs de la police du 17° ardt., aplati au sol du commissariat, non sans avoir eu à déjouer trois occasions de l’envoyer aux urgences physiques, voire de le tuer, et incarcérer en psychiatrie.
Là, il sera torturé chimiquement jusqu’au 13 novembre.
Le seul motif de son entrée en salle de torture est, explicitement, le dépôt de ses plaintes.
Le seul motif de sa sortie est, explicitement, son renoncement à ses plaintes.

C- Deux justices
a- Pour couvrir l’agression précédente, il y a : enlèvement, vol, séquestration, « pour tendre à un retrait de plainte », torture, faux en écriture publique, association de malfaiteurs, obstruction à la justice.

b- Pour un schéma identique, « séquestration pour tendre à un retrait de plainte », le chanteur Cheb Mami s’est retrouvé en prison, pour des faits pourtant commis au Maroc.
Y a-t-il, quarante ans après la décolonisation, deux types de français ?

4)- La continuité de l’agression
Ces voyous officiels ont organisé la continuité de deux types d’agression.

A- Reconduction judiciaire d’un viol
- L’un des motifs de ma soumission à la torture, entre autre, est la criminalisation crapuleuse, à mes tords, d’un viol que j’ai subit. Il apparaît que pour les cadres français la personne violée est toujours coupable ou folle. Ils rouvrent ainsi la date limite de prescription.
Ce n’est pas sans conséquences. En effet, le viol avait été bien évidement soutenu par la police judiciaire et les juristes.
D’autre part, cette fois-ci l’instruction devrait se faire là où le dossier a été rouvert, c'est-à-dire à Paris. C’est heureux, car en province, comme sous l’Ancien régime, les fonctionnaires sont les pires domestiques des dominants. Nous y sommes hors du droit.
Je ne me fais pas d’illusion, je les ai vu faire.

B- Reconduction du soutien aux voyous civils
En plus, ils continuent à soutenir becs et ongles les voyous civils dans leurs agressions de personnes vulnérables, faibles ou handicapées.
D’une part, le voyou que j’avais réussi à faire condamner contre l’avis du parquet continu à agresser les mêmes personnes.
D’autre part, les autorités refusent toujours de le mettre dans l’obligation de payer les dommages et intérêts dus aux victimes.
Cela en toute illégalité, puisqu’il est sorti en conditionnelle, laquelle libération implique automatiquement le paiement des dommages aux victimes.
Mais qu’importe puisque ce sont les protecteurs qui ont la signature judiciaire et policière.
Il est à noter que c’est dans une période où les « Libérations conditionnelles » sont en chute libre, que ces agresseurs de handicapés mentaux en bénéficient, sans obligation de respecter les contraintes légales afférentes.

5)- Notre demande

A- Le parcours public
Je m’adresse à vous après que mes démarches en justice et auprès des députés de ma circonscription aient échouées.
Les députés de droite sont paralysés par les multiples casquettes de leur chef de parti. Les députés de gauche se sauvent en courant, pour ne pas gâcher leur avenir ministériel, ou bien sont à la merci de leur Attaché parlementaire, lequel déclare déjeuner avec le commissaire de police ; ce qui constituerait la preuve que les policiers ne frappent personne. Si ce n’est pas de la corruption, qu’est-ce que la corruption ?
Les Forums Internet sont censurés. Une journaliste du Monde a éclaté de rire au téléphone lorsque je lui ai dit que j’avais été frappé par un policier à domicile. Pour eux nous sommes des sous-hommes.

B- La séparation des pouvoirs
Nous sommes dans un cas manifeste d’obstruction politique à l’action de la justice.
Pour des raisons privatives, étrangères aux lois et au code de procédure pénale, les policiers, les magistrats, s’opposent à l’examen de faits crapuleux.
Ce sont les magistrats et les policiers qui détournent la loi à des fins privées, soutiennent le crime, violent la séparation des pouvoirs, la Constitution. Je vous demande de les rappeler à leur devoir.
Puisque policiers et magistrats mettent leurs intérêts particuliers de castes au dessus des lois, je vous demande d’intervenir pour obliger les magistrats à prendre en compte cette plainte, à l’accepter et à l’examiner.





C- La liste non exhaustive
Il y a les voyous civils, les policiers, magistrats, psychiatres, infirmiers, mais pas seulement.
Il y a eu aussi des gendarmes faillis, qui ont trouvé pratique de chercher à faire inculper un handicapé mental suicidaire à la place de la bande de voyous dont nous parlons. Il y a aussi deux avocats faillis de la partie civile.
Il est courant chez les pauvres que leurs avocats plaident contre eux, voire s’allient avec le parquet et la police pour produire des faux au tribunal contre leur client. J’en suis témoin. Que je tienne ce genre de propos est aussi un motif de torture, au titre de malade du « complot ».
Du beau monde.

D- L’égalité devant la loi
J’ai été violé. Et contrairement à ce que racontent des spécialistes en mal de communication, les violés, les victimes, ne sont pas des acharnés de la répression judiciaire.
Au départ, comme la plupart des victimes je demandais simplement à ce que les coupables soient reconnus tels par la justice.
Au lieu de cela, j’ai fait la rencontre du mur de corruption officiel.
La haine des faibles, des personnes vulnérables, des handicapés.
Le soutien sans faille aux voyous, aux agresseurs, spoliateurs, aux violeurs, de faibles.
La question posée est de savoir si l’administration française va rester à l’écart du vent de responsabilisation juridique qui caractérise ce nouveau siècle.
Faut-il les mitraillettes américaines, les condamnations de la cours de justice européenne, pour que les français puissent être considérés comme des citoyens à part entière, c'est-à-dire égaux à leurs administratifs, aux agents de l’Etat ?
Les magistrats français sont ils capables de ne pas avoir une terreur intime de juger des agentes de l’Etat pour leurs fautes, comme ils jugent n’importe quels citoyens ?
Des pdg de multinationales se retrouvent en prison, des ministres, députés, maires, idem. Pourquoi serait-il inouï qu’un administratif quelconque, un policier par exemple, réponde de ses actes criminels ?
J’ai pu voir dans une affaire de vol d’un RMI à un guichet de poste, un juge d’instruction (M. Nguyen) commencer par utiliser volontairement un faux de police pour clore l’affaire. Ne l’ayant pas pu il a accepté que la directrice de la poste refuse de lui donner le nom du responsable de la cassette de sécurité effacée frauduleusement, au motif que : « Le postier, c’est la poste, la poste c’est l’administration, l’administration c’est l’Etat ». CQFD.
Ça va durer combien de temps cette façon de ridiculiser la France ?

6)- Un monde criminel
Policiers, magistrats, etc.. ont une réponse toute prête pour résoudre les cas de conscience. Ils arrêtent, séquestrent, torturent, celui qui les posent, jusqu’à ce qu’il renonce. La question n’étant plus posée, elle est réputée résolue.

J’espère que ce courrier ne me vaudra pas d’être une nouvelle fois enlevé et torturé, voire assassiné de quelque manière que ce soit. Je sais à quelle bande de voyous j’ai à faire.

Je précise à toutes fins utiles que je n’ai jamais agressé personne, je n’ai aucune intention de le faire, ni n’ai aucune envie de suicide.
La seule fois où je me suis refusé à me rendre à la convocation d’un policier fut lorsqu’elle venait d’un chef de police qui m’avait déjà frappé pour protéger les voyous civils en question dans cette affaire, lors d’une convocation pour être entendu à la demande du procureur de la République pour des menaces de mort répétées au téléphone.
J’ai été frappé deux fois en déposant plainte.
Monsieur le Président de la République
Vous êtes le Chef de l’Etat, le garant de l’indépendance de la magistrature vis-à-vis des voyous et des trahisons, le garant de l’égalité de tous devant la loi et les institutions de la République.
Je vous demande très respectueusement de contraindre tous ces gens à faire leur travail, et de permettre ainsi aux démocrates en leur sein de le faire.
Enfin quoi, ça leur est si dur que ça de faire leur travail ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, mes très respectueuses salutations,


A Paris, le 28.11.06
Marc Salomone





Post-scriptum
Après les heurts violents entre les policiers et les pompiers, lorsque ces derniers réclamaient une dérogation au droit commun pour leur retraite, le syndicat des policiers Alliance a dénoncé « un comportement de voyous » après les violences contres les forces de l’ordre.
Dans l’après midi, le Ministre délégué aux collectivités territoriales, Brice Hortefeux, s’est déclaré « prêt à reprendre les négociations ».
Donc, les syndicats de police reconnaissent que les corps de l’Etat les plus honorés publiquement par les autorités sont susceptibles d’avoir « un comportement de voyous ». Nous ne disons pas autre chose concernant l’ensemble des policiers, magistrats, médecins, fonctionnaires, qui se sont occupés du dossier dont faisons état.
CQFD