vendredi, février 24, 2006

Que pensent les tortionnaires? Réponse

Le parisien, P.15, le vendredi 24 février 2006.
Un policier de la 6° DCPJ? devenue DNAT, témoigne:
"Dans la soirée, un pot est organisé pour le départ en retraite d'un fonctionnaire du SRPJ de Lyon. "Lorsque je suis arrivé dan la pièce, il y avait Rahmouni assis dans un coin, les mains menottées derrière le dos, avec un sac plastique blanc sur la tête". poursuit l'ex-officier de la DNAT. L'homme respire difficilement. Le sac se soulève à chaque souffle. Soudain, l'un des responsables de la PJ pénètre dans la pièce. Selon le policier, ce commissaire s'étonne: "Qu'est que c'est que cela? Pas de ça ici!". Le commsiarire se serait alors indigné auprès d'un responsable de la DNAT qui aurait répondu en substance: "On poursuit des terroristes. Fous-moi la paix!"."
Il est à noter que le commissaire qui pourrait être dit "démocrate" s'est bien gardé d'enlever directement, purement et simplement le sac plastique. Chacun sait que le prisonnier était là en danger de mort.
Ce qui ressorti proprement de la culture nazie dans cette affaire ce n'est pas le sadisme de l'humiliation d'un homme jeté à terre dans un coin de pièce, ni la barbarie du sac sur la tête. N'importe quel criminel maffieu, dans un règlement de compte de drogue, ou pour faire cracher le nom d'un code bancaire, en fait autant.
Ce qui proprement culturel, c'est de faire la fête, une festivité professionnelle, devant un homme torturé.
Cela dénote une culture du crime qui dans nottre pays est celle du nazisme.
Peu importe d'ailleurs le nom qu'elle porte.
Ce qui doit être noter, c'est que le crime est chez les administratifs une culture. Il est indissoluble de leur culture.
Cela répond définitivement à la question que se pose toutes les victimes, tous les curieux. Que font les bourreaux, les policiers, les gendarmes, les tortionnaires lorsqu'il se souviennent des souffrances qu'ils ont infligé à leurs victimes.
Les victimes, les journalistes, les intellectuels, se racontent qu'ils se réveillent la nuit, qu'ils font des cauchemars.
La réponse est là. Ils font la fête, ils accompagnent le champagne de petits gateaux et de cris de supliciés. C'est tout un. Ils ont besoin pour être socialement d'y ajouter les fesses, les larmes, le sperme, la honte, les muscles, le slip, les pieds, les mains, les épaules, la braguette, le torse, du suplicié. Alors, ils bandent, ils boivent, ils discutent métier, ils se décorent, parlent en stratèges, discutent de leurs enfants, comme dans les villas d'officiers à Auschwitz ou Buchenwald. Ils bandent, ils vivent, ils parlent, ils sont eux-mêmes, tout simplement. C'est là qu'ils décident d'écrirent des livres, pour faire comprendre au public tout l'honneur d'être un policier.

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