jeudi, février 23, 2006

La politique de prohibition

Les usa ont offert le parcours dévelopé complet de la prohibition, dans les années 20-30.
Un ensemble de forces disparates se sont unies pour la mettre en place. La raison première en était la peur de la révolution socialiste, ou du moins, de la progression des idées socialistes, devenues communistes.
Sur cette bas il a été fait droit aux revendications politiques issues de l'idéologie religio-moraliste, de la caste médicale, des intellectuels réformateurs qui ne veulent contrarier aucun intérêt dominant.
Ce fut immédiatement une immense entreprise de contrôle idéologique de la population.
La prohibition donne le pouvoir à la police sur toute la population, puisqu'elle est immédiatement toute en faute, ou en désir connu de faute.
Elle produit tout aussi immédiatement son contraire, la contrebande. Elle place donc la population sous double sujetion de la police et du gangstérisme. C'est à cette occasion que s'est organisée l'incrustation généralisée du gangstérisme dans les affaires publiques, et l'administration.
De la part de groupes comme les médecins et les intellectuels, l'association de l'administration et du gangstérisme est un simple contretemps. Ces crétins, aussi lâches qu'abrutis d'orgeuil, ne comprendront jamais que toute prohibition produit inévitablement un tel entrecroisement, et la soumission de l'ensemble de la population à cette alliance, ainsi que la sujetion progressive de l'Etat à ce contrôle normatif.
De la part des secteurs sociaux, politiques, administratifs, dirigeants, il s'agit tout simplement du but recherché.
La prohibition va de pair avec la corruption de l'administration et de l'Etat, de la subordination de l'etat à la pseudo-traque des gangsters. C'est le but principal de cette politique.
En France aujourd'hui, nous pouvons suivre tous les développement de cette pénétration de l'Etat et des administrations, des lois, de la vie publique et privée, à partir de la prohibition.
L'intérêt des usa c'est de nous avoir montré comment en sortir.
La seule voie de sortie est la démocratie. C'est à dire la séparation de l'Etat et du gangstérisme.
autrement dit: la fin de la prohibtion.
La liberté de production, vente et consommation, du produit précédement prohibé.
Le Président Roosevelt a eu le courage, l'honnêteté, la capacité politique et intellectuelle, de reconnaître la question, et de mettre en oeuvre la solution.
Hors de cette ligne démocratique, la voie fasciste, policière et ganstériste alliée, est inévitable.

Aucun commentaire: