mardi, février 28, 2006

Conseil sur la dépression

La dépression se marque notemment par le volonté de rester dans le noir, de maintenir les volets clos. Mais ce n'est pas parcequ'un homme demande à son amie de fermer les volets, que celle-ci doit le croire dépressif.

lundi, février 27, 2006

gestion d'un crime

Dans une affaire récente d'enlèvement d'enfant, concernant un pédophile solitaire, les policiers avaient expliqué aux parents que la publication d'un portrait robot du criminel allait contribuer à lui faire perdre pied, et à relacher l'enfant.
Dans l'affaire du jeune juif enlevé, certainement par un groupe, les policiers ont expliqué qu'il fallait taire toute information publique.
Ainsi, le portrait robot de la femme entraineuse, établit à partir de témoignages de personnes déjà enlevées, n'a été publié qu'après le constat de la mort de la victime. Pour ne pas déstabiliser le groupe.
Autrement dit, au terme d'un raisonnement qui s'avère imbécile, opposé aux règles de l'intelligence, les policiers ont laissé aux voyous la totale maitrise du processus d'enlèvement.
Ensuite, chacun connaît la volonté délibérée des policiers à avaliser la thèse préétablie de l'absence de racisme dans l'enlèvement, la mise en place de l'opposition du crime raciste au crime crapuleux.
Le compromis établit pour tromper l'opinion d'un crime crapuleux qui aurait fini et crime raciste ne fait que reconduire la première opposition.
Il s'agit de nier tout lien des religions à la criminalité. Or, ces liens sont parfaitement établit dans les banlieues. Ce constat conduit à prendre en compte le caractère politique de cette criminalité, et de l'action de la police.

vendredi, février 24, 2006

Que pensent les tortionnaires? Réponse

Le parisien, P.15, le vendredi 24 février 2006.
Un policier de la 6° DCPJ? devenue DNAT, témoigne:
"Dans la soirée, un pot est organisé pour le départ en retraite d'un fonctionnaire du SRPJ de Lyon. "Lorsque je suis arrivé dan la pièce, il y avait Rahmouni assis dans un coin, les mains menottées derrière le dos, avec un sac plastique blanc sur la tête". poursuit l'ex-officier de la DNAT. L'homme respire difficilement. Le sac se soulève à chaque souffle. Soudain, l'un des responsables de la PJ pénètre dans la pièce. Selon le policier, ce commissaire s'étonne: "Qu'est que c'est que cela? Pas de ça ici!". Le commsiarire se serait alors indigné auprès d'un responsable de la DNAT qui aurait répondu en substance: "On poursuit des terroristes. Fous-moi la paix!"."
Il est à noter que le commissaire qui pourrait être dit "démocrate" s'est bien gardé d'enlever directement, purement et simplement le sac plastique. Chacun sait que le prisonnier était là en danger de mort.
Ce qui ressorti proprement de la culture nazie dans cette affaire ce n'est pas le sadisme de l'humiliation d'un homme jeté à terre dans un coin de pièce, ni la barbarie du sac sur la tête. N'importe quel criminel maffieu, dans un règlement de compte de drogue, ou pour faire cracher le nom d'un code bancaire, en fait autant.
Ce qui proprement culturel, c'est de faire la fête, une festivité professionnelle, devant un homme torturé.
Cela dénote une culture du crime qui dans nottre pays est celle du nazisme.
Peu importe d'ailleurs le nom qu'elle porte.
Ce qui doit être noter, c'est que le crime est chez les administratifs une culture. Il est indissoluble de leur culture.
Cela répond définitivement à la question que se pose toutes les victimes, tous les curieux. Que font les bourreaux, les policiers, les gendarmes, les tortionnaires lorsqu'il se souviennent des souffrances qu'ils ont infligé à leurs victimes.
Les victimes, les journalistes, les intellectuels, se racontent qu'ils se réveillent la nuit, qu'ils font des cauchemars.
La réponse est là. Ils font la fête, ils accompagnent le champagne de petits gateaux et de cris de supliciés. C'est tout un. Ils ont besoin pour être socialement d'y ajouter les fesses, les larmes, le sperme, la honte, les muscles, le slip, les pieds, les mains, les épaules, la braguette, le torse, du suplicié. Alors, ils bandent, ils boivent, ils discutent métier, ils se décorent, parlent en stratèges, discutent de leurs enfants, comme dans les villas d'officiers à Auschwitz ou Buchenwald. Ils bandent, ils vivent, ils parlent, ils sont eux-mêmes, tout simplement. C'est là qu'ils décident d'écrirent des livres, pour faire comprendre au public tout l'honneur d'être un policier.

Les trois jeunesses

la jeunesse d'hier était formidable. Celle de demain est pleine de promesse. C'est celle d'aujourd'hui qui pose toujours problème.
Lorsque la vie politique vire au fascisme, que ce soit avec le pétainisme, ou le libéralisme, la politique des organes d'Etat vire à la chasse au jeune d'aujourd'hui.
Politique par définition sans lendemain. Comme disent si bien les jeunes: C'est trop mortel!

jeudi, février 23, 2006

La politique de prohibition

Les usa ont offert le parcours dévelopé complet de la prohibition, dans les années 20-30.
Un ensemble de forces disparates se sont unies pour la mettre en place. La raison première en était la peur de la révolution socialiste, ou du moins, de la progression des idées socialistes, devenues communistes.
Sur cette bas il a été fait droit aux revendications politiques issues de l'idéologie religio-moraliste, de la caste médicale, des intellectuels réformateurs qui ne veulent contrarier aucun intérêt dominant.
Ce fut immédiatement une immense entreprise de contrôle idéologique de la population.
La prohibition donne le pouvoir à la police sur toute la population, puisqu'elle est immédiatement toute en faute, ou en désir connu de faute.
Elle produit tout aussi immédiatement son contraire, la contrebande. Elle place donc la population sous double sujetion de la police et du gangstérisme. C'est à cette occasion que s'est organisée l'incrustation généralisée du gangstérisme dans les affaires publiques, et l'administration.
De la part de groupes comme les médecins et les intellectuels, l'association de l'administration et du gangstérisme est un simple contretemps. Ces crétins, aussi lâches qu'abrutis d'orgeuil, ne comprendront jamais que toute prohibition produit inévitablement un tel entrecroisement, et la soumission de l'ensemble de la population à cette alliance, ainsi que la sujetion progressive de l'Etat à ce contrôle normatif.
De la part des secteurs sociaux, politiques, administratifs, dirigeants, il s'agit tout simplement du but recherché.
La prohibition va de pair avec la corruption de l'administration et de l'Etat, de la subordination de l'etat à la pseudo-traque des gangsters. C'est le but principal de cette politique.
En France aujourd'hui, nous pouvons suivre tous les développement de cette pénétration de l'Etat et des administrations, des lois, de la vie publique et privée, à partir de la prohibition.
L'intérêt des usa c'est de nous avoir montré comment en sortir.
La seule voie de sortie est la démocratie. C'est à dire la séparation de l'Etat et du gangstérisme.
autrement dit: la fin de la prohibtion.
La liberté de production, vente et consommation, du produit précédement prohibé.
Le Président Roosevelt a eu le courage, l'honnêteté, la capacité politique et intellectuelle, de reconnaître la question, et de mettre en oeuvre la solution.
Hors de cette ligne démocratique, la voie fasciste, policière et ganstériste alliée, est inévitable.

lundi, février 20, 2006

pornographie, masturbation, sexualité

La pornographie est l'irruption du réel dans le langage. Sans la pornographie, il n'y a pas de conscience du réel, pas de lien du langage au réel. C'est pourquoi tous les hommes ont une pratique pornographique. C'est pourquoi, la première activité culturelle est la pornographie, et toutes les activités culturelles la croisent.
Il en va de même de la masturbation, des attouchements du sexe, et même des activités sexuelles débordants le caractère reproductif.
Il y a masturbation, touche pipi, parcequ'il y a prise de conscience du réel. Il y a activité sexuelle, volonté pornographique, masturbatoire, et sexuelle, parcequ'il y a activité intellectuelle, questionnement du rapport de l'intelligence, c'est à dire du langage, au réel.
Tous les hommes sont des cochons et les femmes des salopes, parcequ'ils sont des êtres pensants. Les bêtes se réservent à la reproduction.
en maitrisant la pornographie, la masturbation, l'activité sexuelle, les religions, les Etats, maitrisent visent à maitriser le langage, l'intelligence, la conduite.

lundi, février 13, 2006

XX° et XXI° Siècles

Qu’arrive-t’il à la presse française ? On voit partout le dénigrement des caricatures, des excuses. Rappelons que le directeur du journal danois s’est excusé après 30 menaces de morts, bien réelles.
Le terrorisme islamique, les morts, les écoles qui brûlent, les femmes brûlées vives, les crimes d’honneurs, les assassinats d’homosexuels, c’est au nom de qui, de quoi ? C’est bien le principe moral appelé Mahomet qui est en cause, à discuter.
D’où vient qu’un artiste n’aurait pas le droit d’interpeller les croyants concernés, tous les croyants, au-delà tous les hommes dans leurs croyances, y compris les athées ? Les bien-pensants musulmans ne devraient pas être dérangés dans leur petite bonne conscience, comme les chrétiens ou les marxistes autrefois ? Seuls les méchants « infidèles » devraient passer leur temps en repentances, pour les croisades par exemple ? De qui se moque-t’on ? Ceux qui veulent, à juste titre, l’égalité doivent en assumer les conséquences.
Rien ne peut échapper à la critique public, à la sagacité des millions de participants au débat public. Si nous sommes choqués de ce que pense autrui sur nous, il faut d’abord nous interroger sur ce que nous sommes avant de chercher à supprimer le miroir. On peut rétablir une image, ou l’établir, sans aveugler, ou éliminer, ceux qui nous regardent. Le XX° siècle nous a vacciné de ces prétentions partisanes et totalitaires.

dimanche, février 05, 2006

identités du sacré

Les sikks d'Angleterre interdisent une pièce de théatre à Birmingham. La pièce raconte ce que les sikks font subir aux femmes dans les temples.
Commentaire d'un chef Sikk: "Nous n'aurions rien dit si l'action s'était déroulée dans une discothèque. Il se passe des choses de ce genre dans ces lieux. Mais dans un temple, c'est inadmissible".
Nous retrouvons le même argument dévelopé par les gardiens de prisons devant un tribunal, pour justifier leur demande de censure et de soumission à l'amende, envers un journal édité par des d'anciens détenus. Le journal témoigne des conditions de détention.
L'arguement des matons, des syndicats, est de dire qu'il est odieux, mensongers, de placer de tels faits dans une détention.
Nous retrouvons là, l'argument du sacré et du blasphème.
Il est "mensonger-blasphématoire" de dire que dans un "temple-prison", les "gardiens-prêtres", infligent aux "détenus-femmes" des souffrances sadiques ignobles.
L'argument est le même. Un lieu est déclaré sacré, par voie divine ou sacralisation publique.
Les dirigeants de ce lieu sont investis du sacré du lieu. Le lieu est sacré, car la fonction est sacrée.
Dire que ces gens sont des voyous, que ce lieu est une salle de torture et de viols, que le lieu et les actions qui s'y déroulent ressortissent de l'action pénale, c'est mentir par principe.
Ce mensonge est une double faute. Il attente à la vérité immédiate, mais aussi il agresse tous ceux qui font confiance en ce lieu et ce personnel parcequ'il est sacré, et forcément bon.
Il en va de même avec la notion de "fascisme".
La police est considérée comme sacrée, le fascisme est considérée comme une salissure.
Toute salissure de l'immaculé blanc du sacré est une atteinte à tout l'ordre social.
Nous voyons pas là que les gesticulations idéologiques, religieuses ou administratives, ont des rôles publics bien spécifiques, et efficaces.
Nous comprenons aussi le souci qu'ont les dirigeants de garantir l'idéologie du "sacré".

samedi, février 04, 2006

kapo, la caricature

Précédement j'avais signalé, car ici nous réflichissons mais nous n'étudions pas, le rôle des kapos volontaires, libres, auto-proclamés, dans la mise en place des systèmes de type SS, dont le plus célèbre de tous, les chambres à gaz.
L'actualité nous offre une caricature, et en même temps un exemplaire parfait, de cette fonction des kapos.
Un bateau de navette égyptiens, un ferry, traverse la mer rouge de l'Arabie vers l'Egypte. Il ramène 1300 pèlerins de la Mecque.
Nous apprenons par les surivants qu'un feu à pris dans la salle des moteurs, le bateau à chaviré.
Il n'y avait bien sur pas assez de canots ni gilets de sauvetage.
Le bateau avait été précédement inspecté.
On peut dire que les inspecteurs s'apparentent à la famille des SS ou à celle des kapos rusés. Ils sont en effet à terre et ne risque rien. C'est une entreprise d'escrocs à la certification connue de tous les services européens.
En embarquant des passagers surement en surnombre, mais de toute façon sans avoir les canots nécessaires, l'équipage et le commandement s'apparentent aussi aux SS ou kapos rusés.
Ils sauront prendre les canots le moment venu.
Banal.
Là, où ça nous intéresse, c'est lorsqu'un survivant déclare que les passagers ont mis des gilets devant l'ampleur du sinistre, et que pour prouver qu'il ne se passait rien, l'équipage ne s'est pas contenté d'en rire, il a retiré de force les gilets à ces gens.
On imagine le ton, la rage, la violence verbale, d'attitude, esclavagiste, policière, diplômée, administrative, raciale, même dont cet équipage à du user pour arracher des gilets de sauvetages à des gens qui voyaient de flammes sortir du bateau.
De la même façon, il est certain maintenant que le capitaine a refusé de revenir au port arabique.
Nous nous retrouvons là, dans le même cas de figure que celui des cadres juifs, hommes et femmes, qui protestaient de la bonne foi des allemands, les vrais SS, les originaux, de leur fournir une douche, puis du travail.
Ils ont traité la femme qui les informait de "psychotique", de "non-experte", de "rien du tout", etc. pour prendre les termes modernes.
Le capitaine et l'équipage ont fait pareil vis-à-vis de ceux du public, les passagers qui les informaient de ce qu'allait faire les SS du lieu, c'est à dire la nature.
Rien à voir, circuler, modérez vous, la situation est en main, etc..
l'affaire des gilets est sur ce point un classique du genre.
Pour tous les équivalents bacs+5 du monde entier, quoiqu'on en dise, l'important est que le nauffrage ait pu être conduit à bien.
La lie de la société, les administrés, les non-bacs+5, les non-cadres, les non-administratifs, n'ont pas eu gain de cause.
C'est l'essentiel.

La peur rampante

En juin 2004, 600 noirs et arabes principalement attaque frontalement la manifestation des lycéens, en plein Paris.
Ceux-ci, frappés, volés, insultés, suffoqués, décident d'arrêter la manifestation.
La police laisse faire, et prend même la défense morale et politique des fascistes. Comme dans les années 30.
La presse affirme que ce sont des jeunes des quartiers déshérités qui n'ont pas admis une manifestation de privilégiés. Les organisations adultes, professorales, parents d'élèves, les syndicats, les partis emboitent le pas à ce discours.
En octobre, ce sont les émeutes des banlieues. Les mosquées sont protégées, seules les écoles, les gymnases publics, les bâtiments publics, sont systématiquement brulés, détruits.
Là, le débat va encore un peu plus loin. Il devient interdit de dire qu'il s'agissait d'autre chose que d'une révolte sociale de français déshérités.
Toutes les personalités arabes et noirs soutiennent les émeutiers.
Toute allusion à la caractérisation raciale des émeutiers, et à la politique manifestement religieuse suvie, et revendiquée, devient passible d'un procès, et d'une condamnation quasiment asssurée.
La presse monte au créneau pour faire la chasse aux commentaires interdits. Les syndicats, associations, partis, suivent.
En janvier 2006, les groupes et Etats arabes et musulmans transforment en cause politique l'affaire des caricatures de Mahomet.
Apparament, les journaux tiennent bons sur le respect de la liberté d'expression.
C'est qu'il s'agit d'un bastion des bacs+5 et capitalistes européens.
Dans les faits, la capitulation semble à peu près totale pour ce qui est de la population, livrée aux règles de la charia, ou du droit canon.
Une enquête de télévision met en lumière que succesivement les sikks font retirer par la violence, du théatre de birmingham, en angleterre, une pièce dénonçant les pratiques des sikks sur les femmes, dans leurs templs; Les musulmans arrêtent la fabrication d'un film sur les horreures musulmanes sur les femmes, à amsterdam (affaire théo van gogh), une député doit être protégée jours et nuits; En Belgique, le spécialiste de l'islam sur RTL est roué de coups par un arab e musulman.
En Autriche, un déssinateur de bande déssiné est condamné à des excuses à l'église catholique, et condamné à 6 mois de prisons fermes en Grèce, à la demande de l''église orthodoxe.
Partout, sur la base de la religion, des populations fascistes se forment, ou se reforment, comme on voudra.

nobles et innomables

La première phrase des bacs+5 s'adressant à un non-bac+5, ou considéré tel, est: "je n'ai pas compris ce que vous avez dit, ou écrit. Ce que vous avez dit, ou écrit, est incompréhensible".
Après avoir dit cela, le bac +5 reprends les propos, ou les écrits, du non-bac+5, ou considéré tel.
Il, ou elle, avait parfaitement compris, et le propos et l'écrit.
C'est d'ailleurs le minimum que nous soyons en droit d'attendre d'un bac+5 que d'anticiper le sens d'un propos, ou d'un écrit, qui ne serait pas encore clair.
D'où vient cette manie?
Du fait que les bac+5 se sont déclarés "noble", "noblesses" diverses, robe, épée, dans les années 1990. Immédiatement après la défaite de l'Union soviétique.
Or, que veux dire "noble"? Cela signifie "Occupant", "colon", " race supérieure", "vainqueur". Autrement dit: boche, noble, "de", pied-noir, colon, maton, SS, Maître, etc..
Que signifie alors non-noble? ignoble, bougnoule, youpin, pecno, détenu, race inférieur, esclave, etc..
Les bacs+5 estimant tenir leur noblesse de la parole, il est vitale pour le fonctionnement de leur esclavagisme qu'ils soient seuls détenteur du sens de la parole, du langage.
Le propos de l'inférieur doit d'abord être qualifié d'insignifiant, de non-signifiant, d'insensé, sans sens, sans contenu. Ce n'est pas du lanagage, c'est inaudible, incompréhensible. Mais par qui? Par les hommes, les femmes, les races supérieures, seules détentrices du langage.
Nous ne sommes plus dans la configuration où les bacs+5 prétendent détenir le "beau langage", les "belles manières", par opposition aux manière frustres des inférieurs.
ça c'est encore considérer un rapport d'égalité humaine, et une simple différence de niveau scolaire.
Nous sommes dans la dénégation du fait humain des non-bacs+5. Ils sont des "barbares", les diplômés sont la "civilisation".
Les collègues statutaires qui cherchent à ramasser les miettes de cette dictature de classe ne s'y trompent pas.
C'est à une opposition "barbarie" /"civilisation" qu'ils sont recours pour qualifier le rapport des adminsitratifs aux administrés.
Les bacs+3 bien sur courent derrière les bacs+5 pour les assurer de leur servilité et s'assurer une jouissance modérée des nouveaux esclaves.

l'actualité des kapos

Les détenus juifs d'Aushwitz, incorporés aux Sonderkomandos, avaient pour fonction de ramasser les corps à la sortie des chambres à gaz, et de les bruler dans les fours crématoires.
Plusieurs ont voulu avertir les nouveaux arrivants de ce qui les attendait.
L'un d'eux raconte qu'un détenu du commandos reconnaissant une amie l'informe qu'elle sera dans quelques minutes en chambre à gaz.
Le groupe des détenus est à quelques mètres de l'entrée.
Cette détenu le croit et va en informer les autres.
Immédiatement, un débat s'installe sur la véracité de ses dires. Elle est contrée. Finalement, les juifs entrent volontairement dans la salle de déshabillage, puis dans la chambre.
La détenue, torturée, finira par dénoncer son ami. Il sera entré vivant dans le four crématoire.
Cette histoire s'est souvent répétée. Soit au même lieu, soit en d'autres manières.
Le 11 septembre 2001, deux avions pénétrent dans les deux tours jumelles de New-York. ça a fait du bruit.
Les témoignages sont nombreux qui indiquent que les chefs déclaraient que la situation était sous contrôle, que le personnel devait rester à son poste.
Certains chefs en sont peut être morts.
Il ne faut pas croire que les kapos de la vie civile ne visent qu'à leur intérêt, et seraient vraiment rusés.
Il y a bien sur les moments de délectation, comme la ruse des SS, ou la ruse du cadres français interdisant de parler des morts de la canicule.
Mais leur désir, leur politique désirante, d'imposer l'idée que tout est conforme, que toute critique est une panique irraisonnée, leur volonté d'imposer le langage de la modération, de la castration, va bien au delà.
Ils remplissent une fonction qui est de soumettre les masses à la direction locale, n'importe quelle masse, fut-ce une personne, fut-ce leur famille, à n'importe quelle direction, fut-elle un peloton d'exécution.
Ils, elles, sont là pour que "tout se passe bien", quoiqu'il se passe.
Dans les salles de tortures, ils, elles, visent à ce que les détenus se déshabillent sans problème. Dans les Twins centers, ils étaient là pour que le travail continue comme si de rien n'était puisque la direction n'avait pas dit le contraire. Fut-ce au péril de leur vie.
Les kapos sont le premier obstacle à toute action qui doit faire face à une nouveauté, fut-elle mortel.
Ils ne sont même pas des indices de dangerosité par leur agitation devant le danger. Ils sont capable d'aller à la mort plutôt que de concéder que les masses qu'ils estiment être sous leur direction sont des êtres humains à part entière, doués de raison.
Après seulement viennent les SS.
Mais sans leurs homologues kapos, ceux-ci ne peuvent rien faire.

vendredi, février 03, 2006

religion et démocratie

L'opposition de la religion et de la démocratie apparaît de plus en plus nettement dans l'affaire des caricatures de mahommet.
Ce qui est curieux c'est que les manifestastions et déclarations cléricales se multiplient. Par contre les manifestations démocratiques de défense de la liberté sont absentes.
C'est un problème qu'on rencontre pour toutes les questions politiques. Les cadres politiques démocrates ont plus peur du peuple que du fascisme.

blog et censure

Quand on se décide à faire un blog, il faut d'abord lire les fiches techniques, je n'y comprend rien.
Il y a une chose que je comprend ce sont les règles de bienséance. La censure. Je comprend l'effet que peut faire une discussion avec un responsable publique dans une dictature policière. On a envi de gerber. Pour l'informatique c'est pareil.
Sur le site d'un journal du soir, ils appellent ça: la libre discussion. Tout le sadisme du système policier résumé en un mot. A l'entrée des camps de concentration, il y avait marqué: la liberté par le travail. Ici, en France, c'est la liberté par la censure.
Et bien sur, ces diplômés ne se sentent pas gênés et donnent des leçons de démocratie au monde entier. Leurs forums sont fliqués, par les censeurs maisons, mais aussi directement par les flics présents es qualité sur le forum. ça ne les empêche de publier une information sur l'incroyable toupet des autorités chinoises de censurer les blogs, les forums, les chats, et de promener sur les forums des petites figurines de policiers.
Les chats ont disparu en France. Celui de Caramail, l'un des mieux faits, a été sabré. Il est devenu une opération de viol moral particulièrement scandaleuse. Sur Skyrock, les jeunes sont contraints à ne parler que de sexe au sens le plus trivial du terme. la dictature carcérale qui pèse sur ce chat est physiquement répugnante. La violence est mécaniquement engendrée par ce type de salissure, de viol, du langage. Les dirigeants le savent, ils le font exprès.
Il faut surmonter ce dégout, se dire qu'on est en France, qu'on n'a pas les moyens d'en partir, qu'il faut vivre avec. Certains en meurent.
Soyons positif, faisons une suggestion: discuter du premier amendement de la constitution américaine.